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TS3 : corrigé du contrôle (récurrence, suites) (2 heures)

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Academic year: 2022

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(1)

TS3 : corrigé du contrôle (récurrence, suites) (2 heures)

I 2 points

Une suite (un) tend vers+∞quandntend vers+∞si, pour toutA>0, l’intervalle ]A; +∞[ contient tous les termes de la suite partir d’un certain rang.

II 2,5 points

SoitPnla propriété :« il existe un entierkn∈Ntel que 7n−1=6kn».

Démontrons-la par récurrence :

Initilisation: pourn=0, 7n−1=70−1=1−1=0=6×0=6×k0aveck0=0∈N. Pourn=0, 7n−1 est bien un multiple de 6.

Hérédité: on suppose la propriété vraie pour un en tiernquelconque.

Il existekn∈Ntel que 7n−1=6kn. On en déduit que 7n=6kn+1.

Alors : 7n+1−1=7×7n−1=7×(6kn+1)−1)=7×6kn+7−1=6kn+6=6 (7kn+1)=6kn+1en appelantkn+1 le nombre 7kn+1∈N.

La propriété esthéréditaire.

D’après l’axiome de récurrence, la propriété est vraie pour toutn∈N.

III 2,5 points

Pour toutn∈N, avecnÊ1, on pose

Sn=1+5+9+ ··· +(4n−3) Démontrons par récurrence que, pour toutnÊ1 :

Sn=1+5+9+ ··· +(4n−3)=n(2n−1).

On remarqueSnest une somme dentermes puisque le premier terme est 1=4×1−3 et le dernier terme est 4n−3.

Initialisation: Pourn=1,S1=1 etn(2n−1)=1×1=1 doncSn=n(2n−1) est vrai pourn=1.

Hérédité: on suppose la propriété vraie pour un entiernquelconque.

Sn=1+5+ ··· +4n−3=n(2n−1).

Alors :Sn+1=Sn+[4(n+1)−3]=Sn+4n+1=n(2n−1)+4n+1=2n2+3n+1.

Or (n+1)(2n+1)=2n2+3n+1 doncSn+1= (n+1)(2(n+1)−1) . La propriété esthéréditaire.

D’après l’axiome de récurrence, la propriété est vraie pour toutn∈N.

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(2)

IV 4 points

1. Un capital initialc0de 600 euros est placé sur un compte rapportant 5 % d’intérêts annuels. On notecn

le capital acquis au bout denannées (nentier naturel).

(a) cn+1=cn+cn×5 %=cn µ

1+ 5 100

=cn×1,05= 1,05cn .

(b) Pour toutn∈N,cn+1=1,05cndonc la suite (cn) est géométrique, de raisonq=1,05.

Son premier terme estc0=600 donccn=c0qnd’où cn=600×1,05n.

(c) À la calculatrice, cela revient à chercher la plus petite valeur den telle que 1,05nÊ3. On trouve n=23.

2. Un autre épargnant place également un capital initial de 600 euros au taux annuel de 5 % d’intérêts, et fait un versement supplémentaire de 150 euros à la fin de chaque année. On appelled0le capital initial etdnle capital ainsi acquis à la fin de lan-ième année.

(a) • d1=d0+d0×5 %+150=1,05d0+150=780

d2=1,05d1+150=969

d3=1,05d2+150=1167,45

(b) Pour toutdn,dn+1=dn+dn×5 %+150= 1,05dn+150 (c) Soit (vn) la suite définie par :

vn=dn+3 000.

v0=d0+3 000= 3 600 etv1=d1+3 000= 3 780.

(d) Pour toutn,vn+1=dn+1+3 000=1,05dn+150+3 000=1,05dn+3 150=1,05 µ

dn+3 150 1,05

=1,05 (dn+3000)= 1,05vn.

Pour toutn,vn+1=1,05vndonc la suite (vn) estgéométriquede raisonq=1,05.

(e) On en déduit que :vn=v0qndonc vn=3 600×1,05n . (f) dn=vn−3 000 donc dn=3 600×1,05n−3000

(g) À la calculatrice, on trouve que le capital a triplé au bout de 6 ans.

V 5 points

On considère la suite (un) définie paru0=1 et pour tout entier natureln,un+1=un+2n+3.

1. ∀n∈N,un+1un=2n+3Ê0 carn∈N, doncnÊ0.

On en déduit que la suite (un) estcroissante.

2. Démontrons par récurrence que pour tout entier natureln,un>n2.

Initialisation: pourn=0,u0=1>02=0 donc la propriété est vraie au rangn=0.

Hérédité: on suppose la propriété vraie pour un rangnquelconque.

Doncun>n2.

Alors :un+1=un+2n+3>n2+2n+3=¡

n2+2n+1¢

+2=(n+1)2+2>(n+1)2+2.

Par conséquent :un+1>(n+1)2. La propriété est donchéréditaire.

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(3)

D’après l’axiome de récurrence, la propriété est vraie pour toutn.

3. Démontrons que la suite¡ n2¢

n’est pas majorée.

SoitA>0 un réel positif quelconque. Pour tout entiern>p

A,n2>Adonc la suite¡ n2¢

n’est pas majo- rée.

4. Pour toutn,un>n2et la suite¡ n2¢

n’est pas majorée, donc la suite (un) non plus.

La suite (un) est croissante non majorée, donc tend vers+∞: lim

n→+∞un= +∞

5. • u1=u0+1=u0+2×0+3= 4

u2=u1+2×1+3= 9

u3=u2+2×2+3= 16

u4=u3+2×3+3= 25

6. On peut conjecturer que un=(n+1)2 pour toutn∈N.

7. Démontrons cette conjecture par récurrence :

Initialisation: Pourn=0, (n+1)2=1=u0doncu0=(0+1)2.

Hérédité: on suppose que pour un rangnquelconque,un=(n+1)2.

Alors :un+1=un+2n+3=(n+1)2+2n+3=n2+4n+4=(n+2)2=((n+1)+1)2. La propriété esthéréditaire.

Elle est donc vraie pour toutn: un=(n+1)2

VI 4 points

On considère la suite (wn) dont les termes vérifient, pour toutnÊ1 :nwn=(n+1)wn1+1.

Ce tableau donne les dix premiers termes de la suite :

w0 w1 w2 w3 w4 w5 w6 w7 w8 w9

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19

1. On a : 10w10=11w9+1=11×19+1=210 donc w10=21.

2. La suite semble être la suite des entiers impairs, donc arithmétique de raison 2 et de premier terme 1, donc on peut conjecturer que wn=2n+1.

3. On effectue une démonstration par récurrence.

Initialisation: Pourn=0, 2n+1=1=u0donc c’est vrai au rangn=0.

Hérédité: on suppose quewn=2n+1.

Alors : (n+1)wn+1=(n+2)wn+1=(n+2)(2n+1)+1=2n2+5n+3=(n+1)(2n+3) donc wn=2n+3=2(n+1)+2.

La propriété est bien héréditaire.

On en déduit qu’elle est vraie pour toutn, donc wn=2n+1. 4. Alors :w2000=2×2 000+1= 4 001

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