XXI
ES
JOURNÉES INTERNATIONALES
SUR. LA CO M MUN IC A T ION , L' ~D U CATIOET LA CULTU R E SCIENT I FI QUES ET INDU STRI ELLE S
Les Journées Internationales sur la Communication, l'Éducation et la Culture
Scientifiques et Industrielles sont organisées par l
'Association
D.I.R.E.S.
(Didactique Innovation Recherche en Éducation Scientifique) avec:
- le soutien de l'Université Paris-Sud (G.H.D
.S.O.-L.I.R.E.S.T.),
de l'École
Normale Supérieure de Cachan, de l
'Université
de Genève (L.D
.E.S.)
et des
Instituts Universitaires de Formation des Maîtres de Bordeaux, d
'Orléans-Tours
et de Toulouse, du Centre National Pédagogique des Maisons Familiales Rurales
de Chaingy, de l'École Nationale de Formation Agronomique de
Castanet-Tolosan,
-le concours de membres de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres
de Rouen et de Grenoble, des Universités d'Evora, Louvain-la-Neuve, Namur
et de l'Établissement National d'Enseignement Supérieur Agronomique de
Dijon, de l
'Istituto
Tecnico
«Bassi
»de Lodi, du Ministro della Pubblica
Istruzione (Rome)
,
- une aide
à
l'organisation de l'Association Tour 123.
- une aide
à
la publication du Mini
stère
de l'Éducation nationale, de la
recherche et de la technologie (Direction de la recherche), aide n° 99 n 4233
-
e
a
TOULOUSE-AUZEVIUEIl
Secrétariat général
J
.I.E.S.lG.H.D.S.O.
Bâtiment 407
Université Paris-Sud
F-91405 ORSAY CEDEX
Tél. : 0169157825
Fax: 0169154398
International:
+
33 169157825
COMITÉ D'ORGANISATION
Mondher ABROUGUI André BÉRAUD Otrnane BOUAB Yves CARTONNET Alain CHOMA T Maryline COQUIDÉ Danièle CROS Bernard DARLEY Michelle DUPONT Andrée DUMAS-CARRÉ Gérard FOUREZ Mustapha GAHLOUZ Eric GALLAIS André GIORDAN Jacques GINESTIÉ Yves GIRAULT Éric GOLHEN Danielle GRYNSZPAN Bruno JACOMY Ferruccio JARACH Yves JEANNERET Farida KHAMMAR Claudine LARCHER Jacques LARROUY Joël LEBEAU ME Caroline LOUBET Jean-Louis MARTINAND Rosa MARTIN DEL POW Giuseppe MARUCCI Patricia MARZIN Olivier MERCIER Henri MONIOT Mireille MORELLI-KOTSIKOS VitOT OLIVEIRA Raphaël PORLAN Daniel RAICHV ARG Claude RAISKY Ignace RAK Daniel RICHARD Béatrice SALVIAT Patricia SCHNEEBERGER Laurence SIMONNEAUX Christian SOUCHON Hélène STAVRIDOU Rodolphe TOUSSAINT Mariana VALENTE Cécile VANDER-BORGHT Michel VAN-PRAËT Alain VERGNIOUX Michel VIGNES Antoine ZAPATAYolanda ZIAKA
Université de Tunis-Bizerte LN.S.A. Lyon Université de MarrakechL.I.R.E.S.T. - G.D.S.T.C., E.N.S. Cachan Association Tour 123
L.I.R.E.S.T. - LU.F.M. Haute-Normandie Université Montpellier 2
LU.F.M. Grenoble Association D.I.R.E.S. I.U.F.M. Aix-Marseille Université de Namur
L.I.R.E.S.T. - G.D.S.T.C., E.N.S. Cachan Laboratoire d'Ethnologie, Uni. Paris 7 L.D.E.S. - Université de Genève I.U.F.M. Aix-Marseille
Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris C.N.P., Chaingy
Fondation O. Cruz, Rio de Janeiro Musée des Arts et Métiers, Paris
Ist,Tecnico Bassi, Lodi Université Lille III Université d'Alger LN.R.P.
Laboratoire d'Ethnologie, Uni. Paris 7 L.I.R.E.S.T. - LU.F.M. Orléans-Tours Les Petits Débrouillards
L.I.R.E.S.T.- E.N.S. Cachan Université de Madrid Ministère de l'Éducation, Italie LU.F.M. Grenoble
LS.P.F.P., Lausanne Université Paris 7
Min. de l'Éduc., de l'Ens. sup. et de la Recherche Uni. Evora
Université de Séville
L.I.R.E.S.T. - Université Paris-Sud E.N.E.S.A.D. Dijon
Inspecteur Pédagogique, Paris LU.F.M. Toulouse
Lycée Jean Zay, Aulnay-sous-Bois - LN.R.P. LU.F.M. Aquitaine
E.N.F.A. Toulouse Association D.I.R.E.S. Université de Thessalie
Université du Québec à Trois Rivières Uni. Evora
Université de Louvain
Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris Université de Caen
LU.F.M. Picardie Université de Mulhouse
SECRÉTARIAT DU COMITÉ
a.H.D.S.O. - L.I.R.E.S.T.
Bâtiment407 Université Paris-Sud F-91405 Orsay Cedex Tél: 01 69 157825 Fax:0169154398 E-mail: daniel.raichvarg@ghdso.u-psud.fr Coordination scientifique André GIORDAN Jean-Louis MARTINANDSecrétariat général et mise en forme des
Actes
Daniel RAICHV ARG Secrétariat et Accueil
Claire LEMOINE, Valérie RICHARD, Nicolas GOUELLE, Daniel HERMELIN, Sébastien PEZOUS
L.D.E.S. - Uni. Genève L.I.R.E.S.T. - E.N.S. Cachan
L.I.R.E.S.T. - Uni. Paris-Sud
L.I.R.E.S.T. - Uni. Paris-Sud Relations avec la presse, les éditeurs et les exposants
Béatrice SAL VIAT L.I.R.E.S.T. - Uni. Paris-Sud
Organisation des expositions et des présentations informatiques et audiovisuelles
Mickaël HUCHETTE, Philippe VARRIN
SLALOM:
le journal des Journées Francine PELLAUDVie quotidienne, hébergement et technique L'ensemble du personnel du Centre Jean Franco
L.I.R.E.S.T. - E.N.S. Cachan
TABLE DES MATIÈRES
Liste des participants aux XXIes Journées
p. 15
Introduction des XXIes Journées
S'approprier la Technologie?
A. GIORDAN, L.D.E.S., Université de Genève p. 25
Au singulier et au pluriel«Technologie» en lettres minuscules et majuscules
J. LEBEAUME, L.LR.E.S.T.-G.D.S.T.C., LU.F.M. Orléans-Tours p. 33
SÉANCES PLÉNIÈRES
I.
TECHNOLOGIES / SCIENCES / ARTS / TECHNOLOGIE :
MAIS ENFIN, DE QUOI PARLE-TON?
Femmes, Sciences et Technologie
E. BALZANO, A.-M. BRUY AS, C. CAMPANELLA p. 43
Technologie, Technopraxie, Technolâtrie
M. JUFFÉ p.
51
Technologie et technologies: idéologies et réalités
A.-F. SCHMID p. 57
II. BONS ET MAUVAIS USAGES DES TECHNOLOGIES
DE L'INFORMA TIONE ET DE LA COMMUNICATION
À
L'ÉCOLE ET DANS LES MÉDIAS
Hypermedia et Didactique
H. CHOPLIN, E. SOUCHIER p. 67
Techniques scolaires et enseignements technologiques
J. GINESTIÉ p. 75
Bons et mauvais usages des T.I.C.à l'école
G. MARUCCI, A. OLDKNOW p. 83
Les fonctions implicites de l'apprentissage des procédures dans l'utilisation des technologies éducatives
III. QUESTIONS DE POUVOIR ET DE SAVOIR:
Information technique, culture scientifique,
éducation technologique, N.T.I.C. / Éthique
Les trajectoires biographiques comme déterminants du rapport informel aux sciences et techniques
A. DE MENGIN, M.-C. HABIB, S. CHAUMIER p. 99
Du positionnement éthique des professeurs des disciplines techniques et professionnelles
A. GONNIN-BOLO p. 107
Sous les technologies, la Technologie une voie de formation humaine?
B. HOSTEIN p. 115
Conclusion des XXles Journées
Encore un peu«technologies / Technologie
J.-L. MARTINAND p. 123
ATELIERS
Biotechnologies et Citoyenneté: problèmes didactiques
M. DUPONT, C. SOUCHON p. 131
Faut-il comprendre comment les objets fonctionnent pour s'en servir?
J.-Y. JOST, V. GRATAS, C. LOUBET p. 139
L'opérationGlobal (ex)change:une expérience européenne de science par correspondance
S. ROTTIERS p. 143
Le réseau français des serveurs de Sciences de la Vie et de la Terre
H. ORMIÈRES p. 151
République de Guinée: alphabétisation et développement durable avec des nouvelles technologies pour la formationàdistance
COMMUNICATIONS
I.
TECHNOLOGIES NOUVELLES
Comparaison des techniques d'analyse de discours sur la connaissance et la gestion d'une forêt méditerranéenne
M. CHEIKHO, P. CLÉMENT p. 165
Quand les technologies se heurtent au cerveau humain
P. CLÉMENT, P. ABOU-TAYEH, G. AYAD p. 171
Progetto Poschaivo :l'évaluation à distance dans les projets de développement régional
C. DEL DON, R. REGGIORI. p. 177
Technologies solaires sur Internet
O. ENEA p. 183
La pile
à
combustion électrochimique: un espoir pour le véhicule électrique et l'énergie au 3' millénaireI. GILLET p. 189
La voiture électrique est-elle la solution? La technologie électrique est au centre, mais qu'y a-t-il autour?
1. GILLET p. 193
Internet et Liberté
M. MARUCCI. p. 199
Questions de pouvoir et de savoir autour des biotechnologies
L. SIMONNEAUX p. 203
II. TECHNOLOGIE DE L'ÉDUCATION
Enseigner avec les T.I.C. : représentations de professeurs stagiaires de l'enseignement agricole
V. ALBE p. 211
Diffusion de ressources numériques par satellite, nouvelles pratiques pour l'enseignement des sciences
Étude du vocabulaire et des messages utilisés par un logiciel d'E.I.A.O. : le cas particulier du logicielTIGRE
J.-M. BAZIN, M. MÉZIÈRE, J. VINCENT
p.
221Internet et communication scientifique: des élèves cyber-chercheurs
J. BISAULT p. 227
Le pointeur laser est-il utile dans l'enseignement? Est-il dangereux?
F. CAMMARATA, M. WAUTELET ; p. 233
«Technologies solaires» : des documents pédagogiques en ligne issus d'une collaboration entre chercheurs et enseignants
J.-F. CERISIER, O. ENEA p. 237
Permettre aux élèves des activités multiples de modélisation et des études interdisciplinaires grâce à un nouvel environnement informatique
A. DIMITRACOPOULOU, V. KOMIS p. 243
La lecture des élèves à l'heure des médias
L. DOLEJSOV
A.,
B. ILJUK p. 249Intégration des T.I.C. dans un projet éducatif européenComenius(Socrates)
M. EySSETTE p. 253
Surfline : un produit d'aideàl'apprentissage de l'hypertexte
É. GIRAUD, G. SURGAND p. 259
Le site Internet dela Main à la pâte,un outil d'accompagnement pour l'enseignement des sciencesàl'école primaire
D. JASMIN,I. CATALA, B. SAL VIAT p. 265
La technologie universelle dans la communication quotidienne entre les personnes
S. KOVATCHEVA p. 271
Technologie documentaire et technologie éducative
A. LA VARDE p. 275
Comment construit-on un hypertexte?
Représentations des effets et des usages professionnels des T.LC.E. : un parcours professionnalisant de professeurs des écoles en formation
F. MORANDI. p. 285
Genèse d'un service internet d'imagerie numérique d'histologie
à
finalité éducativeC. NIVET p. 293
Force et mouvement: approche didactique
à
l'aide du logicielVecteurs en physique et mathématique
C. SOLOMONIDOU, H. STAVRIDOU, M. GRIGORIADOU, D. MITROPOULO,
M. SAMARAKOU p. 299
La communication sur les N.T.I.C.
N. STAINIER p. 305
Un logiciel multimedia pour l'enseignement de la structure de la matièreà l'école primaire
H. STAVRIDOU, C. SOLOMONIDOU p. 311
III. ÉDUCATION TECHNOLOGIQUE
Laplace des biotechnologies dans l'enseignement supérieur de la génétique en Algérie
F. AMMAR KHODJA p. 319
L'enseignement de la technologie à l'école élémentaire et la production
É. BÉDART-NAJI p. 325
L'introduction des technologies de l'information dans l'enseignement de la technologie
P. BRANDT-POMARÈS p. 331
Motiver aux sciences par les principes des technologies: l'exemple de l'optique
F. CAMMARATA, M. WAUTELET p. 337
Place de la technologie dans les manuels scolaires de l'école primaire
M. CHATONEY p. 341
Dix ans d'enseignement de la technologie en France: quel impact sur le regard des élèves?
Les activités de production dans les enseignements technologiques de l'école obligatoire: approches didactiques et psychologique, aperçus de premiers travaux
A. CRINDAL, G. MANNEUX, P. VÉRILLON p. 353
Pratiques enseignantes en technologie au collège
O. FOLLAIN p. 359
La modélisation technique dans l'enseignement de la robotique
S. GARNEVSKA p. 365
Technologie / technologique: quelles perceptions-représentations des élèves?
É. GOLHEN p. 371
Le profil contemporain de la préparation technologique du professeur
K. KANDEVA p. 377
Informatique au collège: certains aspects concernant les représentations des élèves sur des notions de base en informatique
V. KOMIS p. 381
Pratique de références : expression ou outil pour les professeurs de technologie
1. LEBEAUME p. 387
Technologieà l'école maternelle: œuvre technologique, œuvre artistique et apprentissage
C. LEDRAPIER p. 393
L'enseignement de la technologie dans l'enseignement de la physique au lycée
C. LUC p. 399
La révolution des techniques numériques: quelle appropriation des utilisateurs et pour quels apprentissages?
F. PASQUIER p. 405
Démarche de design industriel et C.F.A.O. en technologie au collège
J.-F. RANUCCI. p. 411
De la recherche
à
la prise en compte des conceptions chez les élèves en technologieRobotique: une étude exploratoire en formationà l'enseignement des sciences en primaire
F. RUEL p. 423
Éléments pour une initiation technologiqueà l'école maternelle
P.-H. SÉNÉSI. p. 429
Les exclus de l'éducation scientifique et technologique: analyse comparative des représentationsà l'égard de la science d'élèves de cultures différentes
G. THÉSÉE, M. SCHLEIFER p. 435
L rôle des interactions langagières dans la construction des connaissances sur \es objets techniques
F. VANN, D. LEGROS p. 441
IV. TECHNIQUES ET DIFFUSION
Activités autour de la biologie cellulaire pour augmenter la compréhension des gens sur les biotechnologies
T. ARAUJO-JORGE, C. COUTINHO, C. MENDES, A. HENRIQUE-PONS,
L. E. AGUIAR p. 447
Sur lefildu téléphone: brins d'histoire et de technologie
A. IMPERIAL p. 453
Observations sur l'usage d'appareils dans les deux ateliers interactifs d'une exposition sur le lait
E. KASSARDJIAN, P. CLÉMENT p. 457
Avoir soin et construire: processus pour la didactique de l'astronomie
N. LANCIANO p. 463
La technologie peut-elle permettre de réduire les textes explicatifs? Approche par un cas concret de conception d'un dispositif muséal
S. LEFAVRAIS p. 469
Les technologies de l'image au service de l'animation scientifique ... ou l'inverse? Exemple de la séquence Petits Débrouillards dans Pi=3,14 .
Emploi de l'exercice pratique Des stations pour l'étude de la matière comme une stratégie pour aborder des sujets concernant la matière
A. 1.DE. JESUS VIEIRA, R. E. CAMERO, M. E. PEREZ p. 481
Foucault, ce n'est pas qu'un pendule!
M. et M. PAUTY p. 487
Au musée, un moment. .. pour un apport bref, efficace, partagé et joyeux
J. PONT p. 493
Animation scientifique et savoir technologique: étude de cas lors de la construction d'une micro-fusée avec l'A.N.S.T.J.
S. SOUSA DO NASCIMENTO, D. DAVOUS, A. WEIL-BARAIS p. 499
Image de l'hôpital et mentalité magique d'étudiants infirmiers
A. THOUMY, H. SABBAGH p. 505
V.
HORS THÈME
Le regard des étudiants sur les professeurs, les professeurs de sciences, les chercheurs et sur leur espace d'apprentissage
L. E. AGUIAR, T. ARAUJO-JORGE p. 513
Détermination du taux de Langelier dans la source oligorninérale Turmerito (Distrito Federal, Venezuela)
A. BISCOCHEA, P. LUCENA,L. SOSA, Y. BARRIENTOS, F. URBANI... ...p. 519 Les réseaux de concepts et l'apprentissage
A. BLONDIN p. 525
La«chimie dynamique »du corps humain
à
l'école obligatoire (6-14 ans) : quand et comment?L. DI LAZZARO, A. MANNI, T. MILITANO p. 529
Évaluation des activités du club de biologie de l'oasis de Béni-Abbès
F. KHAMMAR, T. GERNIGON-SPYCHALOWICZ, H. BENRAHOU, B. RADJAA ... p. 533
Technologies diagnostiques des patterns spatio-rythrniques
Éducation à l'environnement entre la mer et les volcans
M. TONON, F. MAlA p. 543
Des couleurs de l'arc-en-ciel aux nombres magiques?
LISTE DES PARTICIPANTS
ABOUTAYEH Paula L.LR.D.H.!.S.T. LYON FRANCE
AcuNA Maritza Museo de Ciencias CARACAS VÉNÉZUÉLA
ADLER Denise L.D.E.S. GENÈVE SUISSE
AGOPIAN Annie Maison Populaire MONTR.-SS-BS FRANCE
AGUIAR Luiz Edmundo U.N.E.D. RIO-DE-JANEIRO BRÉSIL
ALBE Virginie E.N.F.A. TOULOUSE FRANCE
ALLAGNAT Jean-Paul Planétarium VAULX-EN-VELIN FRANCE
AMMAR KHODJA Fatima U.S.T.H.B. ALGER ALGÉRIE
ARAUJO-JORGE Tania Fond. Osw. Cruz RIO-DE-JANEIRO BRÉSIL
ARDOUREL Yves LU.F.M. Toulouse TOULOUSE FRANCE
AVENET Michel Éd. Delagrave PARIS FRANCE
AYAD Ghazi Uni. Boumedienne ALGER ALGÉRIE
BARBICHON Nol!l C.N.R.S. GIF-SUR-YVETTE FRANCE
BARRÉ Emmanuel E.N.FA TOULOUSE FRANCE
BARTHÉLEMY Hervé Cent. Int. Valbonne SOPHIA-ANTIP. FRANCE
BAZIN Jean-Michel LU.F.M. Reims REIMS FRANCE
BÉDART-NAJI Évelyne LU.F.M. Lille DOUAI FRANCE
BÉDÈRE Dominique Éc.Mat. Flornoy BORDEAUX FRANCE
BÉLAEN Florence C.S.!. PARIS FRANCE
BENGUIGUI Denise A.P.LS.P. MARSEILLE FRANCE
BENJELLOUN Nadia FacultédesSciences FES MAROC
BERNARD Yannick C.R.D.P. POITIERS FRANCE
BESSAC Danielle LU.F.M. Grenoble BONNEVILLE FRANCE
BICHA MariaFemanda Enseignante ALCÂCER DO SOL PORTUGAL
BISAULT Jol!l L.LR.E.S.T. - LU.F.M. Picaro AMIENS FRANCE
BISCOCHEA Adriana MuseodeCiencias CARACAS VÉNÉZUÉLA
BLANCO Éric LU.F.M. Grenoble GRENOBLE FRANCE
BLONDIN AOOré U.Q.A.M. MONTRÉAL CANADA
BODIN Stéphane E.N.F.A. TOULOUSE FRANCE
BOSSERT Henri Enseignant LAUSANNE SUISSE
BOUAB Otmane Fac. Sciences MARRAKECH MAROC
BOUCHER Martine Collège J. Prévert CHAMBLY FRANCE
BOUMAll Françoise LU.F.M. Créteil BONNEUIL FRANCE
BOURAOUI Karnel LS. Éduc. Form. Continue LE BARDO 11JNISIE BRANDT-POMARÈS Pascale LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE
BRAUX
Jean-Paul
Instituteur
ROMAGNAT
FRANCE
CAILLAUD Philippe LU.F.M. Aquitaine DORDOGNE FRANCE
CAMMARATA Fabrizia Uni. Mons-Hainaut MONS BELGIQUE
CARNEIRO DA SIL VA MariaHelena Université BRASILIA BRÉSIL
CARTONNET Yves L.I.R.E.S.T. - E.N.S. CACHAN FRANCE
CERISIER Jean-François C.R.D.P. POITIERS FRANCE
CHAJB Aziz LN.E.S.S. ORAN ALGÉRIE
CHARALLAH Salima Uni. Boumedienne ALGER ALGÉRIE
CHATONEY Marjolaine LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE
CHAUMIER Serge Chargé de Conservation MOUWN FRANCE
CHEIKHO Mohamad L.I.R.D.H.LS.T. LYON FRANCE
CHICHIGNOUD Bruno C.E.M.E.A. PARIS FRANCE
CHOMAT Alain Ass. Tour 123 - LN.R.P. PARIS FRANCE
CHOPLIN Hugues E.N.S. Téléeom PARIS FRANCE
CLÉMENÇOT Philippe ÉdsNathan PARIS FRANCE
CLÉMENT Pierre L.I.R.D.H.I.S.T. - Uni. Lyon 1 LYON FRANCE
COLLOMBET Jean Retraité THOIRY FRANCE
COQUIDÉ Maryline L.LR.E.S.T. - LU.F.M. Rouen ROUEN FRANCE
CORRÉARD Isabelle LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE
COUÉ Aline LU.F.M. Créteil MELUN FRANCE
CRINDAL Alain LN.R.P. PARIS FRANCE
CROS Danièle Université Montp. Il MONTPELLIER FRANCE
CURIAT Renata Lycée Classique AOSTA ITALIE
DAHMANI H. Ressa E.N.S. ALGER ALGÉRIE
DALMASSO Catherine M.R.E.R.S. ÉVRY FRANCE
DEBUISSON Jean-Christophe Lycée Vaucanson GRENOBLE FRANCE
DEL DON Claudio LS.P.F.P. LUGANO SUISSE
DEMENGIN Aymard C.S.!. PARIS FRANCE
DEWOLF Elisabeth LU.F.M. Créteil MELUN FRANCE
DILAZZARO Lucrezia Université - Dépt Biologie PAVIE ITALIE
DIMITRACOPOULOU Angélique Université Égée RHODES GRÈCE
DUCOMMUN Jacques S.P.E.S. NEUCHÂTEL SUISSE
DUPONT Michelle Retraitée PARIS FRANCE
DUSSEAU Jean-Michel LU.F.M. Montpellier MONTPELLIER FRANCE ÉNÉA OcIaV Chercheur C.N.R.S. POITIERS FRANCE
EYSSETTE Michel Enseignant ROGNES FRANCE
FAlLLARD Jocelyne LU.F.M. Lyon BG-EN-BRESSE FRANCE
FAUCHE Anne Musées d'Art et d'Histoire GENÈVE SUISSE
FERRARIS Maurizio Studio Walden GENOVA ITALIE
FOLLAIN Olivier L.I.R.E.S.T. - LU.F.M. Or.rro.ORLÉANS FRANCE
GADIN Elisabetta École Normale AOSTA ITALIE GAGNEREAU Christine E.N.S.A.M. PARIS FRANCE GAHLOUZ Mustapha L.LR.E.S.T. CACHAN FRANCE GALLAIS Éric Lab. Ethno. PARIS FRANCE GARNEVSKA Silvia Université PLOVDIV BULGARIE GARRELON Danièle LU.F.M. Aquitaine BORDEAUX FRANCE GASTON-LAGORRE Brigiue D.P.A.T.C. POITIERS FRANCE GAUD MCKEE Anne Université GENÈVE SUISSE GENTILE Alexandra Studio Walden GENOVA ITALIE GERNIGON Thérèse Uni. Boumedienne ALGER ALGÉRIE GEURDEN Christine Cons. Ensgt Corn. et Prov. BRUXELLES BELGIQUE GILLET Ivan Uni. Liège LIÈGE BELGIQUE GILLET Georgette École des Parents LIÈGE BELGIQUE GINEsTIÉ Jacques LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE GINGINS François Enseignant LAUSANNE SUISSE GIORDAN André L.D.E.S .• Uni. Genève GENÈVE SUISSE GIRAUD Éric LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE GLOMÉRON Christian Insp. Aca. BOBIGNY FRANCE GLOMÉRON Frédéric L.I.R.E.S.T. - LU.F.M. Or.rro.ORLÉANS FRANCE GOLHEN Éric C.N.P. Maisons Rurales CHAINGY FRANCE GONNIN-BOLO Anneue LU.F.M. Pays de la Loire NANTES FRANCE GOUDA Kleopatra Centre Éduc. et Rech. ATHÈNES GRÈCE GOUELLE Nicolas G.H.D.S.O.-L.I.R.E.S.T. ORSAY FRANCE GRAF Catherine L.D.E.S .• Uni. Genève GENÈVE SUISSE GRATAS Véronique Les Petits Débrouillards NANTES FRANCE GRIGNET Alain C.E.M.E.A. LIÈGE BELGIQUE GRIGNET-TOSSENS Marianne C.E.M.E.A. LIÈGE BELGIQUE GUICHARD Jack L.LR.E.S.T. - LU.F.M. Paris PARIS FRANCE HANCK Marianne Cons. Ensgt Corn. et Prov. BRUXELLES BELGIQUE HERMELIN Daniel L.I.R.E.S.T. - GRD.S.O. ORSAY FRANCE HOSTEIN Bernard LU.F.M. Aquitaine BORDEAUX FRANCE HUCHETTE Mickaël L.LR.E.S.T. - E.N.S. CACHAN FRANCE HUSSON-CHARLET Jean-Claude L.D.E.S .• Uni. Genève GENÈVE SUISSE IUUK Boris Inst, Sup. Péd, HRADEC KRAL. TCHÉQUIE IMPÉRIAL Albino L.D.E.S .• Uni. Genève AOSTA ITALIE IOANNIDES Christos Université ATHÈNES GRÈCE JACOMY Bruno MuséeArtset Métiers PARIS FRANCE JAMIER Sophie Relais des Sciences HÉROU.-ST-CLAIR FRANCE
JARACH
Ferruccio
lst, tee.
st
Geometri
LODI
ITALIE
JOST Jean-Yves LesPetits Débrouillards NANrES FRANCE
JUFFÉ Michel E.N.P.C. MARNE-LA-VAL. FRANCE
KALALI Faouzia L.I.R.E.S.T. - LU.F.M. Paris. PARIS FRANCE
KANDEVA Katerina Université PLOVDIV BULGARIE
KARGIOTAKIS Georges Cité nationale des Sciences ATHÈNES GRÈCE
KARROUTE Mohammed M.E.N. RABAT MAROC
KASSARDJIAN Elsa L.LR.D.H.LS.T., Uni. Lyon 1 LYON FRANCE
KATSAROV Peter Université PLOVDIV BULGARIE
KHAMMAR Farida Uni. Boumedienne ALGER ALGÉRIE
KOMIS Vassilis Uni. Crète HERAKLION GRÈCE
KOVATCHEVA Svetlomira Université PLOVDIV BULGARIE
KRAEMER Raymond E.N.F.A. TOULOUSE FRANCE
KRONENBERGER Jean-Pierre LU.F.M. Toulouse TOULOUSE FRANCE
LACROIX Daniel LU.F.M. Grenoble GRENOBLE FRANCE
LAHLOU Fouad Facultédes Sciences FES MAROC
LAKKA Laokratia Centre Éduc. et Rech. ATHÈNES GRÈCE
LANCIANO Nicoletta UniversitéLa Sapienza ROMA ITALIE
LANDE Catherine L.l.R.E.S.T. - LU.F.M. Créteil ST-DENIS FRANCE
LANGELLIER Bernard LU.F.M. Caen ALENÇON FRANCE
LARCHER Claudine LN.R.P. PARIS FRANCE
LARROUY Jacques Lab. Ethno. PARIS FRANCE
LA TORRE Caterina Sc. Media S. LUC. MENTANA ITALIE
LAURENT Jean-Luc L.LR.E.S.T. - LU.F.M. Paris.. CACHAN FRANCE
LAVARDE André LU.F.M. Picardie BEAUVAIS FRANCE
LAZAR Anne LN.R.P. PARIS FRANCE
LEBEAUME Joël L.LR.E.S.T. - I.U.F.M. Or.rro ORLÉANS FRANCE
LÉCUYER Éliane Enseignante TRÉLlSSAC FRANCE
LEDRAPIER Catherine LU.F.M. Franche-Comté BESANÇON FRANCE
LEFAVRAIS Sylvain Palais de la Découverte PARIS FRANCE
LEGROS Denis LU.F.M. Créteil LIVRY-GARGAN FRANCE
LE MOINE Claire Étudiante ORSAY FRANCE
LÉNA Jean-Yves LU.F.M. Toulouse FOIX FRANCE
LE PRIELLEC Marc LU.F.M. Rouen ROUEN FRANCE
LEVTEROVA Dora Université PLOVDIV BULGARIE
LOUBET Caroline LesPetits Débrouillards PARIS FRANCE
LUC Claude LU.F.M. Reims REIMS FRANCE
MAFFÉO Véronique L.LR.D.H.I.S.T., Uni. Lyon 1 LYON FRANCE
MAJA Fabrizio DIOMEDEA TORINO ITALIE
MAJGNAL Hélène LU.F.M. Toulouse TOULOUSE FRANCE
MANNI Antonella Université -Dép!Biologie PAVIE ITALIE
MARIA DE JESUS Alina LP.C. CARACAS VÉNÉZUÉLA
MARQUEZ Jorge L.LR.E.S.T. - G.H.D.S.O. MEDELLIN COLOMBIE
MARTINAND Jean-Louis L.I.R.E.S.T. - E.N.S. CACHAN FRANCE
MARUCCI Giuseppe Min. Éduc. Nat. ROMA ITALIE
MARUCCI Maria Club UNESCO ASCOLI ITALIE
MAS Pierre LU.F.M. Poitiers POITIERS FRANCE
MERCIER Olivier LS.P.F.P. LAUSANNE SUISSE
MILLOT Jacques E.N.F.A. TOULOUSE FRANCE
MONSANTO DUM Rosana LP.C. CARACAS VÉNÉZUÉLA
MONTESSurr Gaude L.E.G.T.A. MlZÉRIEUX FRANCE
MONTINARO Rita Enseignante MATERA ITALIE
MORANDI Franc LU.F.M. Aquitaine BORDEAUX FRANCE
MORELLI Mireille Min. Éduc. Nt., Engt Sup. PARIS FRANCE
NANSON Serge C.E.M.E.A. LIÈGE BELGIQUE
NICKELSEN Gilles LU.F.M. Créteil LIVRY -GARGAN FRANCE
NIVET Christiane Uni. Paris 7 PARIS FRANCE
NOËL Dominique Enseignant GENÈVE SUISSE
NOËL Nathalie C.E.R.E.M. ST-ÉTIENNE FRANCE
NOUHMAN Mohammed M.E.N. RABAT MAROC
NSUMBU-A-NLA. Daniel Explor@dome PARIS FRANCE
OLIVEIRA Vitor Université EVORA PORTUGAL
OLIVIER Pierre ARPÈGECOM. GENÈVE SUISSE
ORMIÈRES Hélène M.E.N.R.T.{D.T. BI PARIS FRANCE
OUEDRAOGO Jocelyne Dit.Inspection OUAGADOUGOU BURK-FASO
PANINI Giorgio LP.S.LA. Ces. Correnti MILANO ITALIE
PASQUIER Brigitte Université LE HAVRE FRANCE
PASQUIER Florent LU.F.M. PARIS FRANCE
PAUTY Michel Uni. Bourgogne DUON FRANCE
PAUTY Monique Uni. Bourgogne DUON FRANCE
PELLAUD Francine L.D.E.S., Uni. Genève GENÈVE SUISSE
PENTY Lucena I.P.C. CARACAS VÉNÉZUÉLA
PEREZ MariaEdith I.P.C. CARACAS VÉNÉZUÉLA
PÉREZ- VITORIA Silvia Min. Culture PARIS FRANCE
PEZOUS Sébastien L.LR.E.S.T. - G.H.D.S.O. ORSAY FRANCE
PIRSON Pierre Fac. Uni. N.-D. Paix NAMUR BELGIQUE
PITSOULI Thalia Centre Éduc. et Rech. ATHÈNES GRÈCE
PLATTEAUX Hervé L.D.E.S., Uni. Genève GENÈVE SUISSE
POMPIER Pierre I.U.F.M. Amiens BEAlNAIS
FRANCE
PRIN Monique M.R.E.R.S. ÉVRY FRANCE
PRUDHOMME Guy I.u.F.M. Grenoble GRENOBLE FRANCE
RAICHVARG Daniel L.I.R.E.S.T. - G.RD.S.O. ORSAY FRANCE
RAK
19ruœ
L.\.R.E.S.T., E.N.S.
Cachan CACHAN FRANCERANUCCI Jean-Francis LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE
REGGIORI Renato LS.P.F.P. LUGANO SUISSE
RICHARD Daniel LU.F.M. Toulouse FOIX FRANCE
RICHARD Valérie L.I.R.E.S.T. - G.H.D.S.O. ORSAY FRANCE
ROMEI Davide LycéeScientifique AOSTA ITALIE
ROSSI Jean-Jacques L.D.E.S., Uni. Genève MARIGNIER FRANCE
ROTTIERS Sophie ObjectifRecherche BRUXELLES BELGIQUE
RUEL Françoise Uni. Sherbrooke SHERBROOKE CANADA
RUMELHARD Guy LN.R.P. PARIS FRANCE
RYSER Nicolas D.F.J. Ensgt Primaire LAUSANNE SUISSE
SAGET Christiane M.R.E.R.S. ÉVRY FRANCE
SCARPA Fabiana LP.S.I.A. Ces. Correnti MILANO ITALIE
SCHINCAGLIA Sonia lnst, Binel VERRÈS ITALIE
SCHMID Anne-Françoise LN.S.A. LYON FRANCE
SÉNÉSI Pierre-Henri LU.F.M. Nice NICE FRANCE
SÉRÉ Marie-Geneviève DlDASCO, Uni. Paris-Sud ORSAY FRANCE
SIMONNEAUX Laurence E.N.F.A. TOULOUSE FRANCE
SOLOMONIDOU Christine UniversitédeThessalie THESSALO. GRÈCE
SONNTAG Michel E.N.S.A.I.S. STRASBOURG FRANCE
SOUCHAL Frédéric Insp. Aca. BOBIGNY FRANCE
SOUCHON Christian Ass. D.I.R.E.S. PARIS FRANCE
SOUSA DO NASCIMEN. Silvania G.R.E.D.LC., Uni. Paris 6 PARIS FRANCE
STAINIER Nadine E.P.F.L. LAUSANNE SUISSE
STAVRIDOU Hélène Universitéde Thessalie THESSALO. GRÈCE
SURGAND Gérad LU.F.M. Marseille MARSEILLE FRANCE
TASSIN Régis LU.F.M. Picardie SAINT-QUENTIN FRANCE
TAURIAC Gérnrd LU.F.M. Orléans-Tours ORLÉANS FRANCE
TEXIER Alain C.N.D.P. PARIS FRANCE
THÉSÉE Gina U.Q.A.M. MONTRÉAL CANADA
THOUMY Andrée UniversitéLibanaise JOUNIEH LIBAN
TILMAN François Cons. Pédagogique BRUXELLES BELGIQUE
TONON Marco DIOMEDEA TORINO ITALIE
UEBERSCHLAG Josette Retraitée DUON FRANCE
VANN Françoise LU.F.M. Créteil LIVRY-GARGAN FRANCE
VANooSTEN Martine LP.R. Lille LILLE FRANCE
VARRIN Philippe L.J.R.E.S.T. - G.H.D.S.O. ORSAY FRANCE
VÉRILLON Pierre LN.R.P. PARIS FRANCE
VERNETTO Gabrielle LT.G. AOSTA ITALIE
VICENS Pierre-Yves J.U.F.M. Orléans-Tours ORLÉANS FRANCE
VIGNES Michel J.U.F.M. Picardie AMIENS FRANCE
VISANO Mireille LU.F.M. Lorraine METZ FRANCE
WAHICHE Jean-Dominique Min. Éduc. Nt., Engt Sup, PARIS FRANCE
WAS Jacques C.S.L PARIS FRANCE
WERCKMANN Françoise E.N.S.A.J.S. STRASBOURG FRANCE
ZIAKA Yolanda Réseau Int. Éduc. Envi. SYROS GRÈCE
ZIMMERMANN-ASTA Marie-Louise L.D.E.S., Uni. Genève GENÈVE SUISSE
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INTRODUCTION
des XXIes Journées Internationales sur la Communication,
l'Éducation et la Culture Scientifiques et Industrielles
INTRODUCTION DES XXIes J.I.E.S.
" technologies/Technologie"
André GIORDAN
L.D.E.S., Université de Genève, Président des J.I.E.S.
S'APPROPRIER LA TECHNOLOGIE
?
En 1979, je souhaitais la bienvenue àune quarantaine de personnes lors du discours inaugural qui ouvrait les portes des Premières Journées de Chamonix. Vingt ans plus tard, nous nous trouvons 280 participants dans cette salle pour démarrer ces XXles Journées, et cela grâce au travail inlassable de notre secrétaire général, Daniel Raichvarg. Entre temps, 70 plénières, plus de 2 000 interventions, le tout consigné dans 10626 pagesd'Aeres.
L'idée de ces Journées était d'introduire une histoire dans l'éducation scientifique et technique. On
réinvente très souvent la roue dans le domaine de l'enseignement en général. Les innovations dans les classes font rarement l'objet d'un rapport et les quelques recherches qui sont menées sont peu popularisées. Avec le départ à la retraite dans les années 2000-2010 des deux tiers des enseignantsel
des trois quarts des chercheurs actuels, un ensemble d'expériences sera perdu à tout jamais.
Depuis le début, aux enseignants, aux psychologues et aux didacticiens se sont joints des muséologues, des animateurs, des journalistes, des concepteurs de matériels, des ingénieurs et des médiateurs. L'éducation est désormais admise comme un phénomène global où l'école n'est plus le seul lieu d'apprentissage. Pour qu'elle continue néanmoins à
y
conserver une place unique, elle doit être pensée en relation avec ces divers lieux de savoir, les musées, les clubs, les associations, les mouvements d'échanges de connaissances et les divers médias.Avant de laisser la parole
à
Joël Lebeaume qui va développer sérieusement les enjeux de nos journées, je voudrais approcher quelques préalables de notre thème de l'année: technologies/Technologie.1.
VOUS AVEZDIT:
TECHNOLOGIE ? ..D'abord, il nous faut changer largement nos conceptions sur la (les) technologie(s). Désormais, les
technologies ont tendance à englober toutes les activités humaines de production, de
consommation, de transport et même... de services. Dans les livres de technologie, vous trouvez maintenant des chapitres entiers sur la technologie de l'organisation d'un colloque!..Pourtant quand on pense habituellement àtechnologie, on reste souvent avec des images fortes qui
nous renvoient à la "grosse" mécanique, à l'électrotechnique ou à la chimie industrielle. Nos représentations sont encore très XIXe siècle: la technologie évoque toujours d'énormes machines, si bien illustrée dansles Temps modernes de Charlie Chaplin.
Or, la technologie, actuellement, ce peut être un simple Post-it. On ne s'en rend pas toujours compte; il Ya énormément de technologies derrière ce simple bout de papier qui a transformé les pratiques de bureau. Il a fallu inventer une colle qui ne colle pas, ou, du moins, une colle qui se décolle, et en même temps qui se décolle sur le support et pas sur le papier puisqu'il s'agit de le recoller ailleurs. De plus, le produit doit ne pas être collant sur toute la surface et pas très collant où que ce soit pour qu'on puisse facilement le détacher. Autant de points à maîtriser qui ont demandé àla firme 3M
(Minnesota Mining and Manufacturing Corporation) quatre années de travail pour une centaine
d'ingénieurs, et ont conduit
à
repenser totalement leurs chaînes de fabrication'.La technologie, pour reprendre le paradigme technologique - au sens premier du terme - de Jean Louis Martinand, ce peut être une... vache. Derrière cet animal, se cache beaucoup d'innovations génétiques, alimentaires, d'insémination, de vêlage, de gardiennage et de traite. Ceux qui ont déjà trait une vache savent que mettre au point une machine àtraire n'a rien d'évident.
Ensuite, il yale "pack", ou berlingot de lait2
.•• On peut le contester sur le plan écologique. Sur le plan technique, c'est une petite merveille, avec ses trois couches intégrées de papier, d'aluminiumet
de plastic, son bec verseur, sans oublier les diverses techniques de stérilisation, de transport et de vente qui s'y rattachent.
Demême, on est loin des images habituelles qu'on se fait de la technologie quand on regarde les priorités technologiques d'un pays, comme celles de la France... Il n'y a qu'une seule proposition de grosse technologie sur l'acier (Coulée directe et procédés continus d'élaboration de l'acier). Onrepère surtout de la microtechnique très spécialisée, de la chimie fine, du langage, et surtout des biotechnologies.
1Le Post-il doit être fabriqué en grandesfeuilleselnon en ruban.
• Animaux transgéniques • Substituts du sang
• Système de production des protéines recombinantes • Thérapie génique
• Architectures massivement parallèles
• Baueries pour équipements électroniques portables • Ecrans plats
• Ingénierie linguistique (interrogation en langage naturel) • Mémoires de masse (optiques et magnétiques) • Reconnaissance des formes
• Technologies submicroniques profondes • Composants électroniques de très forte puissance • Caractérisation et surveillance de l'endommagement • Elaboration de compositesàmatrice organique
• Logiciels de modélisation complète des matériaux et de leurs procédés de mise en oeuvre • Matériaux adaptatifs
• Synthèse de molécules complexes • Métrologie sensorielle
• Coulée directeetprocédés continus d'élaboration de l'acier • Modèles d'amélioration de fiabililé et de simulation des risques
Conclusions et recommandations (Anvar, 1998)
2. LA CULTURE TECHNOLOGIQUE
On voit par là combien on connaît encore mal ces domaines qui pourtant nous entourent.
La
culture technologique, bien plus que la culture scientifique, est aux abonnés absents. En Europe, il n'existe que des revues hyperspécialisées. Leurs publics sont les fanatiques du son, de l'image, du transistor, des modèles réduits ou de l'aéronautique... Les émissions de télévision, d'un niveau plus "grand public", sont peu nombreuses et la plupart du temps anecdotiques.Les cours de technologie ne sont pas encore implantés dans tous les pays. Quand ils le sont, ils sont la portion congrue ou ils sont donnés seulement dans les filières à vocation professionnelle. Je ne connais pas de manifestations de parents réclamant des cours de technologies, comme ils ont pule
faire pour le latin ou l'histoire. Exception à noter, il existe quelques musées technologiques de quelque ampleur. Mais leur ambition est l'exhaustivité et leurs expositions de simples vioines. Il faut dire que les ingénieurs ne se sont pas beaucoup investis jusqu'à présent pour partager leurs savoirs. Une seule période faste est à noter, la fin du XIXe siècle. Heureusement, certains commencent à retrouver cette préoccupation (un certain nombre d'entre eux participent d'ailleurs aux Journées) et un premier club technologique, animé par des ingénieurs, est en train de se monter. Dans le même temps, la démarche technologique est mythifiée. En se levant un beau matin, sans s'être posé la moindre question, sans avoir été confronté au moindre problème, on découvre une nouvelle technique qui s'impose d'elle-même et dont on ne peut déjà plus se passer, alors qu'hier encore nous ne nous étions même pas posés la question de son existence. Et de fait, on connaît fort peu de grands ingénieurs, à part quelques figures mythiques qualifiées de grands inventeurs, et qui font partie de la légende: Vinci, Eiffel, Marconi, ... Par exemple, qui connaît Maurice Koechlin, Spence Silver ou Percy Spencer 7.. Qu'ont-ils produits et dans quelles conditions 7 (Aucun participant ne put répondre: solution à la fin du texte).
Quelqu'un dans la salle a-t-il connaissance de l'inventeur et des conditions qui ont permis la
"découverte"de l'objet phare de notre époque,àsavoir, la puce électronique? (voir l'article de Jean-Jacques Rossi dans le journalSlalomIl du 25 mars 1999).
Pourtant les technologies, bien plus encore que les sciences, transforment directement nos vies. Les
modèles de la physique quantique, de la relativité restreinte ou delarégulation des gènes n'ont pas encore réussi à changer notre représentation du monde. Par contre, au travers des innovations technologiques, l'univers du travail, excepté peut-être dans l'éducadon",n'est plus ce qu'il était D'une manière générale, la technologie a profondément transformé la société aussi bien dans ses actes productifs que dans sa quotidienneté.
Transport,
communication, énergie, technologie et biotechnologies sont les éléments moteurs du changement. Cette transformation adresse àla société des interrogations fondamentales qui restent encore en suspens. Est-il encore possible de parler de technologie de la communication sans parler de démocratie, et de transport,d'énergie, sans aborder l'écologie? Même notre intimité est transformée. Monnaie numérique, magnétoscope, caméscope et téléphone portable ont fait irruption dans notre quotidien. Les repas du Colloque, même très bons, seront réalisés le plus souvent à partir d'aliments congelés, cuits à la vapeur sèche en deux minutes. Le jus d'orange du bar est lyophilisé au Brésil et réhydraté ensuite... Lafabrication d'un seul litre de ce breuvage nécessite 22 litres d'eau et 4 kg de matières diverses (engrais, insecticide, emballage et publicité,..)... Ne faut-il pas alors s'interroger sur la pertinence d'une telle coutume alimentaire? Certainsd'entre nous ont peut-être apporter leur EPO pour tenir le rythme des Journées: plus de 55 heures; d'autres leur Viagra ou leur Tigra dans leur poche pour assurer! ...Pour constaterde visule changement technologique de ces dernières années, je vous invite à regarder
àquoi ressemblait nos premiers actes ... Il ne datent pas d'avant-guerre, ils ont tout juste vingt ans cette année. Les textes étaient tapés à la machine, découpés et collés à la main. Onmettait du correcteur "blanc", comme on l'appelait, sur les fautes. Des textes, en apparence sérieux, sont même corrigés de façon manuscrite. Une telle pratique paraîtrait actuellement totalement déplacée!
3.
H' UN DÉFIMaîtriser et faire s'approprier par le plus grand nombre les technologies est l'un des défis de notre époque. Les technologies bousculent la société, il importe de savoir au moins de quoi elles retournent si on ne veut pas devenir un zombie ou simplement l'esclave d'un plus professionnel que soi. Prenons l'exemple d'un outil très présent dans les familles, le magnétoscope. Une enquête que nous avons réalisée montre que les deux tiers de nos contemporains en ont un usage extrêmement limité par rapport aux potentialités de l'appareil. Le mode d'emploi, rédigé par un spécialiste, est d'un apport très réduit.
3 Cela n'est qu'une vision globale; dans le quotidien de la classe, de nombreux enseignants ont beaucoup innové. Leur action reste cependant ponctuelle et isolée, perdue dans le flot des activités et des stratégies pédagogiques habituelles.
Bien plus que les mécanismes, le processus d'élaboration d'un produit technologique est formateuret
permet de comprendre la mentalité qu'on tente d'insuffler à notre époque. Rien n'est linéaire, la
conception et la réalisation sont des processus très complexes, qui passent par de multiples phases, souvent antagonistes, en tout cas en rétroaction.
11 importe également de ne pas forcément avoir peur des innovations techniques. Les mêmes discours, empreints d'une certaine peur obscurantiste, que l'on tient aujourd'hui sur les fours àmicro-ondes se tenaientà propos de l'introduction de la cuisinièreà gaz. Par contre, la proximi té de ces mêmes ondes avec notre cerveau semble poser quelques problèmes, notamment avec l'usage de plus en plus répandu des téléphones portables, que l'on soupçonne d'être cancérigène...
Dans chaque cas, faut-il encore savoir si leur utilisation est un "plus" par rapport
à
nos choix de vie. TI importe en particulier de savoir situer leur usage. Nous pourrions discuter de celui-cià
partir de cas concrets. En ce qui concerne toujours le téléphone portable, on continue de l'utiliser comme s'il s'agissait d'une urgence. Une telle importance lui est encore déchue que l'on continue de décrocher son "combiné" (comme on l'appelait) au moindre appel, quelle que soit la circonstance. Aurait-on l'idée de lire son courrier quand on reçoit quelqu'un?Niveau 1 ou le stade parasite 45%
• L'individu proclame qu'il (ou elle) a horreur de lire un mode d'emploi et que de toute façonil
ne comprend rien à rien "à ces engins", • se limiteàregarder des cassettes enregistrées,
• demandeàson enfant (éventuellementàson conjoint) de lui mettre en marche et de l'arrêter.
Niveau 2 ou le stade consommateur 36%
• L'individu a essayé de lire la première page du mode d'emploi et a abandonné rapidement en pestant de ne rien comprendre,
• est capable d'enregistrer une émission en déclenchant l'appareil au début de l'émission, • demande à son enfant, son mariou son copain de lui expliquer seulement l'enregistrement
direct et le visionnement.
Niveau 3 ou le stade programmateur 18%
• L'individu a essayé de lire le mode d'emploi avec énervement de ne pouvoir le plus souvent comprendre
• a surtout beaucoup tâtonner sans abandonner,
• est capable de programmerà l'avance une ou plusieurs émissions sur une soirée, • a comparé ce qu'il a compris avec ce qu'est capable de faire son copain.
Niveau 4 ou le stade spécialiste 1%
• L'individu ne lit plus le mode d'emploi,
• connaît à l'avance les différentes fonctions et les différentes procédures par les revues spécialisées et reconnaît intuitivement les boutons correspondants,
• est capable d'utiliser les multiples fonctions, éventuellement de les combiner avec celles d'autres appareils (caméscopes, ordinateurs, table de mixage, ..).
Usage d'un magnétoscope au travers de son mode d'emploi
4. Les N.T.
I.e.
Impossible de parler technologie sans aborder les N.T.I.C., les "Nouvelles technologies de
l'information etde la communication", Que sont les CD-rom, les DVD,
et autres réseaux Internet ou Intranet età qui une partie de ces journées seront consacrées.Sont-elles toutes vraiment si nouvelles ? D'ailleurs, on préfère les nommer désormais plutôt les T.I.C. Sont-elles une révolution culturelle ou des objets de dévotion culturelle ? Cenains y voient - je cite - "une transformation aussi significative et radicale pour le développement de l'espèce humaine que l'ont été en leur temps... (suivant les auteurs) l'invention du feu, l'agriculture, l'imprimerie oula
machineàvapeur".
Emporté par son enthousiasme, un professeur de l'École Polytechnique de Lausanne, Jacques Neyrinck, a même déclamé: "Plus d'espèces sonnantes et trébuchantes: de la monnaie plastique. Plus de support écrit, plus de librairie, le livre deviendra un objet de luxe. Plus d'administration: les démarches administratives et les déplacements qu'elles impliquent sont totalement dénués de sens" (ce serait si bien si cela se réalisait, en tout cas en ce qui concerne le dernier exemple l), "Plus d'entreprise, plus de transport en commun, plus de ville." Puisqu'on pourra travailler et acheter depuis chez soi.
Onpourrait ajouter: "plus de Colloque, plus de Journées de Chamonix puisqu'on pourra tous participerà des Forums et débattre depuis notre bureau". La Palme ou le Toccard d'or revient à une journaliste du journal françaisLibération qui a fait un papier sur "comment supprimer la violence
urbaine" en proposant tout simplement d'équiper les banlieues en Internet.; remède miracle aux maux du siècle!
Derrière les T.I.C., ilya bien sÛT toutes les questions didactiques: comment accéderàces nouvelles technologies? Est-ce aussi évident qu'on le proclameà la télévision ou dans les revues spécialisées? Si elles sont des outils ou des ressources au rôle indiscutable, elles ne seront jamais des panacéesà elles seules et doivent être intégrées dans des stratégies pédagogiques aux horizons plus vastes.
Leur introduction demande également quelques réflexions sur leur implantation. Ne faisons pas à nouveau les erreurs commises lors de l'introduction de la télévision ou de l'ordinateur à l'école.
Des
recherches urgentes sontàmettre en place sur le b-a-ba de leur utilisation : par exemple, comment apprendreà lire en hypertexte ? Comment se repérer dans un tel document ? Faut-il normaliser les outils de lecture ou faut-il proposer des techniques de lecture?
Beaucoup de débats éthiques s'avèrent complémentaires: faut-il laisser faire le seul marché et tenter de s'y adapter vaille que vaille? Oufaut-il se demander où nous voulons aller et réguler les innovations techniques en fonction de la direction choisie?
Nous vivons en cette fin de siècle une période de grande incertitude, c'est un lieu commun de le dire... Nos valeurs, nos repères sont remis en question. La société dans laquelle nous vivons n'a presque plus rien de commun avec celle de notre enfance. Plus rien n'est acquis une fois pour toutes. Seul un mouvement permanent est adéquat. Mais pas n'importe quel mouvement! Bouger pour bouger n'a aucun intérêt...
Solutions aux questions
Maurice Koechlin fut l'assistant d'Eiffel. Il eut la rude tâche de calculer la répartition des charges pour la construction de la célèbre tour. Celle-ci fut déterminante pour décider de sa forme définitive: ses multiples charpentes furent dessinées et disposées suivant les lignes où devaient s'exercer les principales forces de tension et de compression.Àl'origine de ce principe, connu aujourd'hui sous le vocable de statique graphique, un professeur d'anatomie de Zurich, le professeur Hermann Von Meyer, spécialiste des structures osseuses, qui s'était longtemps interrogé sur la structure externe et l'organisation interne, toutes deux surprenantes mais ô combien efficace, de l'os du fémur. Un professeur de mathématiques de l'Ecole Polytechnique de cette même ville, Karl Culmann, professeur de Maurice Koechlin, montra par le calcul que la répartition de ces multiples faisceaux ne devait rien au hasard.
Percy Spencer dirigeait une équipe d'ingénieurs chargés d'améliorer la qualité des radars au sein de la Société Raytheon. Les premiers magnétrons étaient loin de fonctionner de façon continue ; ils émettaient par pulsations, ce qui les rendait très peu efficaces. Lors des rudes hivers que connutla Nouvelle-Angleterre pendant la dernière guerre, certains techniciens en vinrent
à
utiliser les ondes des nouveaux tubes qu'ils testaient, sans aucune protection d'ailleurs, pour chauffer leurs bouillons ou leurs maigres plats préparés pour le rapide lunch de la mi-journée. Ils s'étaient aperçus que, plus le tube chauffait, plus les ondes dégagées étaient puissantes. L'un d'eux, Leslie Vandt, essaya même, par jeu, de voir ce qu'il adviendrait du traditionnel maïs américain.Toutefois, la Société Raytheon, habituée à travailler pour l'armée, fut incapable de produire un four
à
micro-ondes grand public, peu coûteux et peu encombrant. Il fallut l'inventivité des japonais poury
Spence Si/ver
était
chercheur à la Compagnie
Minnesota Mining
and Manufacturing
Corporation
àSaint Paul, mieux connu sous la marque 3M. Avec son collègue Oliveira,ilavait un cahier des charges précis. Il s'agissait pour eux d'élaborer de nouvelles versions de colleà
partirdesubstances adhésives connues. Ce fut lui qui fut à la base du Post-il.
Mais sa gestation ne fut pas automatique.
Car
que faire du nouveau produit? Le seul usage auquel Silver avait songé en tant que chimiste de formation était un tableau de conférencier auto-adhésif. Prisonnier des modèles du métier,ilne pouvait penser qu'en terme de "collant" ou "non collant". L'adhésif ne pouvait être qu'un intermédiaire entre deux surfaces et la couche de colle, étalée sur toute une surface.Une équipe de prospective fut alors recrutée sans plus de succès. Heureusement dans l'équipe de
développement, un certain Fry Arthur dirigeait une chorale de paroisse et utilisait des marque-pages. Par simple association, Fry essaya de combiner son habitude du marque-page avec l'adhésif de
Silver. Un vrai usage était trouvé.
Toutefois, le marché du marque-page n'était pas suffisamment important pour déclencher l'enthousiasme de l'entreprise. Encouragé par la ténacité de Silver et la volonté de Nicholson de
produire des nouveaux produits, Fry continua sa prospective. Une nouvelle association directe lui fit réunir les commentaires qu'il ajoutait parfois sur ses marque-pages aux cantiques eux-mêmes; l'idée du "papier sur papier" était née. Il ne restait plus qu'à la décliner (pense-bêtes, notes, critiques, observations, commentaires...) et à mettre au point une chaîne de fabrication.Lacommercialisation fut encore une autre histoire. Personne dans la hiérarchie de l'entreprise ne crut à l'intérêt d'un produit qui ne correspondait à aucune attente, et les tests montraient que l'on courait immanquablementà l'échec. Les cadres du marketing proposèrent même de distribuer les Post-it gratuiternent à des fins publicitaires!
Joël LEBEAUME
Université d'Orléans • I.U.F.M. Orléans-Tours
L.I.R.E.S.T.-G.D.S.T.C.,
E.N.S.
Cachan
AU SINGULIER ET AU PLURIEL
«TECHNOLOGIE»
EN LETTRES MINUSCULES ET MAJUSCULES
1. UNE AFFICHE POUR UN AFFICHAGE
La (ou les) technologie(s) s'affiche(ent) celte année, elle(s) se montre (ent), se présente (ent), se discute (ent), se dévoile (ent)... Que masque un tel affichage? Quelle est la signification scientifique et politique de cette manifestation? S'agit-il d'un acte de naissance pour un nouveau monde? D'une sorte de revue nécrologique en cette fin de siècle?Ou plutôt de l'annonce d'une reconnaissance de son (leur) empire! ou de son (leur) destin- qui impose une réflexion commune sur ses (leurs) enjeux pour la communication, l'éducation et la culture scientifiques et industrielles ? L'affiche de ces journées, si elle interroge d'abord sur le sens des mots, fournit aussi les premiers éléments de réponse.
1.1 Des images
Produit des techniques graphiques, c'est une image contrastée entre avenir et passé. Ainsi s'opposent l'écran et le tableau, ces supports de l'enseignement, de la connaissance transcrite et de l'information communiquée. L'écran vierge comme en attente de signes semble se substituer au tableau griffonné. La leçon en cours d'effacement paraît attendre un nouveau relais et la science disparaître derrière la technologie.Letemps fixé en heures et en minutes évoque aussi l'opposition entre la permanence et la fugacité des savoirs tout autant que la spontanéité des informations et leur mémorisation.Lecontraste des couleurs,
à
l'image de l'inversion vidéo, évoque l'opposition du blanc et du noir, du propre et du sale, du dean et du cambouis, du vulgaire et du distingué, du soft et du hard, du ludique et du dur, du plaisir et de la peur ... Cette opposition est aussi celle des images du travail dans les manufacturesetles entreprises, de la hiérarchie des cols bleus et des cols blancs, des figures de Germinal et de Gaston Lagaffe, des espoirs des Temps Modernes et d'Alien ...
1.2 Des mots
En rouge sur fond blanc, «technologie» s'inscrit comme une marque, cette signature que les fillettes apprenaient
à
broder sur le linge de maison dans un tempsdésormais
révolu. Ceneanention
particulière pleine d'intention de séduction semble vouloir estomper les distinctions culturelles liées aux activités techniques et faire oublier les exclusivités des travaux féminins limités à quelques ind ustries de pointe (!), pour leur exclusion ou leur valorisation. En effet,il y a quelques siècles, les Anglais ont inscrit dans leurs codes que "l'amendeà
payer pour le meurtre d'une femme sachant filer et tisser les étoffes, serait d'un tiers plus élevée que pour celui d'une femme ignorante'", Le choix du logiciel de bureautique invite aussi les femmesà
se reconnaître dans les rôles majeurs qui leur furent attribués bien que l'introduction de ces techniques modernes dans le milieu du travail ait métamorphosé la répartition des tâches, bousculé les qualifications, introduit de nouvelles compétences, installé de nouveaux modèles de production et d'organisation du travail. ..Obtenus d'un jet d'encre ou d'une impression laser, les caractères parfaitement alignés et centrés rappellent
à
tous les élèves les exercices initiatiques de traçage de ces abécédaires techniques d'abord au crayon de bois, puisà
la plume età
l'encre, mais rarement aidés d'un normographe. Les apprentissages de la norme du tracé et du corps, des règles d'action et de pensée, de l'ordre des choses et des valeurs, sont ainsi définitivement obsolètes, rangés au musée de l'enseignement bien que parfois encore présents dans quelques cahiers d'écolier qui luttent timidement contre le silicium enregistré ou gravé. Signes de la transformation des contenus scolaires, des compétences des élèves, des savoirs socialisés, ces souvenirs posent clairement laquestion de l'acculturation technique, de l'instrumentation desnommes-et de la prise en charge par les institutions des changements et des mutations, des continuités et des ruptures, des Anciens et des Modernes.1.3 Des signes
L'affiche montre aussi quelques signes algébriques, formules mathématiques et codes numériques. Leur distinction révèle l'existence de nouveaux langages iconiques ou codés permettant la
manipulation de fichiers GIF ou RTF, la capture de sites HTML ou de pages WEB, le pilotage de sorties SCSI ou PCMIA de type II, l'augmentation de la configuration SGRAM et des chipsets, la
maximisation du buffer de 2 Mo, le boostage du microprocesseuràplus de 400 MHz ... Ces micro-langages pour giga-machines qui participent aux conflits de générations des ordinateurs et de leurs clones comme
à
ceux des parents et de leurs enfants, des enseignants et de leurs élèves, ou des médiateurs et de leurs publics, contribuent aux distinctions culturelles et sociales, plus réelles que virtuelles. Ils interpellent les didacticiens et les médiaticiens sur les conditions de diffusion el de partage des nouveaux savoirs intégrés à ces réseaux et ces toiles d'araignées qui se présentent parfois comme des pièges tout autant que les écrans font écran. Il y a sans doute l'urgence, certes paradoxale, d'une assistance souvent téléphonique pour l'usage de tous ces dispositifs PAO, CAO, PréAO, ExAO... censés assister par ordinateur. Convivialité et interactivité sont deux mots qui nous interpellent directement sur les savoirs ou plutôt sur la dispense du savoir technique générant passionsmais aussi phobies, rumeurs, frayeurs car les T.I.C. et les puces sont à protéger des virus et ne sont pas à l'abri de ce bugg général promis et attendu!
Parmi les signes de l'affiche, sont aussi présents les logotypes commerciaux de la figure emblématique de cette dernière décennie. Symbole de la mondialisation, de la puissance et du pouvoir, cette signature révèle les enjeux économiques que représentent les nouvel1es technologies diffusées grâce aux techniques de marketing dans une concurrence construite à la fois sur l'obsolescence programmée des versions incompatibles ou des standards distincts, et sur la crédulité impuissante des usagers-consommateurs. Les technologies de l'information et de lacommunication tout autant que les bio-technologies révèlent le difficile équilibre entre les usages et les mésusages des moyens disponibles. Les scandales ou les procès dont l'actualité rend compte mettent en évidence le principe de responsabilité qui accompagne les techniques toujours fondamentalement indissociables des questions économiques. Ces signes sont ainsi signes du temps.
2. DES MOTS MASQUÉS
Au centre de l'affiche,il y a bien sûr ces deux mots dont les différentes écritures sautent aux yeux pour interpeller, pour interroger, pour faire l'article ... bien que les mots n'en aient pas, ni définis ni indéfinis, etsans montrer tous ceux, matériels ou immatériels, qu'ils évoquent. Plus nettement, la majuscule s'oppose à la minuscule et le singulier au pluriel. Nom propre sur fond blanc et nom commun sur fond noir, majeur et mineur confondant peut-être la distinction de G. Simondoré, grande technologie et petites technologies à la façon d'Yves Deforge, technologie culturel1e ou technologies pratiques, technologie discipline d'enseignement au col1ège et technologies dans les curricula, éducation technologique ou technologie éducative. Voilà des questions de sens, d'essence et d'existence cachées par cette sorte de masque de saisie, qui masque le mot «technique» pour ne pas le saisir.
2.1 Technologie, technique, technologies, techniques
«Technologie, technologies» "ne doit pas nous cacher les techniques" comme le mentionne J.-P. Séris dans la première phrase de sonouvrages. Si technologie ne recouvre que le mot anglosaxon
«technology»,c'est bien l'aveu que chacun des deux mots «technique» et «technologie» n'a aucun sens bien précis comme l'a signalé F. Sigaut". En revanche accorder une attention au "logos" c'est penser technologie en termes de connaissance des techniques interrogeant alors la nature de cette science, qui ne peut être qu'une science humaine. Technologie en tant que science humaine, s'oppose à technologie au sens de technique scientifique qui ne la conçoit que comme application des sciences dans un rapport de dépendance archaïquement ancré dans une culture qui revendique l'adjectif «technique» seulement depuis une petite quarantaine d'années.
2.2 Travail
Technologie, avec laconnotation d'un superlatif de technique, tend aussi à gommer le travail, cette forme socialisée des techniques, qui s'apprend, se communique, se diffuse dans un logos bien particulier et dont le dire pour faire ne se satisfait pas d'un savoir dire pour savoir faire. Heureusement d'ailleurs qu'on n'ait pas attendu de savoir le
dire
pour le faire, carla technique n'aurait pas survécu, faute d'hommes ayant résisté aux forces de la nature. Les techniques sont l'avenir de l'homme, elles lui permettent quotidiennement de survivre, bien que tout le monde sache qu'on ne vit pas pour travailler mais qu'on travaille pour vivre. Comment apprendre aujourd'hui le travail de plus en plus difficile àpartager,comment imaginer aussi ces lieux de travail pour accoucher les nouveaux esprits, comment formeràl'an du métier, auxartset métiers, aux sciences et techniques industrielles ou de gestion, à l'ingénierie et aux génies.2.3 Invention, création, poésie, rêve
Œuvre picturale, l'affiche est un produit, une forme figurative fondée sur des techniques d'expression qui ne montrent pas l'expression technique. Elle est esthétique, c'est une œuvre d'an et un produit techniques. De ce point de vue elle rappelle toutes les relations entre les ans et la technique qui se sont manifestés de MarcelDuchamp, Picabia, Xénakis, Tati... aux sculptures de Peter Keynes et aux rythmes teckno des groupes 0 MEGA ou 6669.Àla recherche de la technique, J.-C. Beaune déclare "la technologie inrrouvablet?" et Carelman nous la fait voir dans ses "catalogues d'objets
introuvables"!'.Pensons aussi aux poèmes mécaniques, aux rêveries techniciennes, aux inventions géniales et délirantes'? comme celle de cet anglais qui souhaitait arroser le Sahara avec des canalisations provenant de l'Océan Arctique ! Inconcevables, irréalistes, inimaginables comme les premiers voyages de la Terre àla Lune, les idées les plus folles deviennent parfois des réalités évidentes dans un contexte nouveau ... tout comme le rêve sans doute fou de l'acculturation technique de tousl '.
2.4 Objets, artefacts, instruments
L'affiche, par ses choix graphiques, n'évoque pas non plus les traces de la technique. Elle ne porte que les symboles d'une rationalité restreinte, d'une pensée dématérialisée, de quelques signes et langages. Le mot technologie réduit-il la technique à cette rationalité épurée etàcette seule nouvelle matière d'œuvre,àl'intelligence anificielle qui se substitueraitàla ruse première, aux gestes initiaux et aux contraintes fondamentales. L'intelligence de la technique-" ne peut se confondre avec les technologies de l'intelligencetâ. L'information demeure l'action de donner une forme, donc de former, de transformer et les technologies de l'information ne peuvent se réduireàdes techniques de désinformation, faisant oublier les actions finalisées, les enginsl 6et les matériaux, les organisations
sociales!", latechnicitétê, l'efficacité, les objets, les "choses", le milieu technique... dans ses rapports aux hommes.
2.5 L'homme
«Technologie, technologies» sans visage, sans clavier ni souris, met à distance l'homme pourtant présent des deux côtés du tableau et sur les deux faces de l'écran : l'homme qui raisonne sans fabriquer et l'homme qui fabrique avec raison. L'absence de l'homme peut être interprétée comme une forme de déterminisme de la technique laissant croire à son autonomie et à son indépendance dans une sorte de "bluff technologique"19 nourrissant ainsi les discours de tous les détracteurs delatechnique. Mais l'absence de l'homme, même numëriqueë', peut être aussi interprétée comme une forme de pudeur pour ses créations nocives, ses détournements des moyens et des fins, ses inventions inutiles, ses machines de guerre, ses exploitations de la force de travail et son asservissement délibéré-'.
Déshumanisée, dépersonnalisée, décontextualisée, la technique invite seulementàsa contemplation,à
son spectacle, à ses progrès prodigieux, limitant le sens et la portée de toute culture technique.
2.6 La discipline scolaire
Cette culture technique et l'éducation technologique à laquelle elle renvoie, n'est pas non plus présente dans cette image qui fondamentalement, ne montre pas la Technologie comme discipline d'enseignement, comme discipline identifiée, comme discipline d'enseignement général, comme discipline obligatoire pour tous les jeunes. Inexistence comme avant les années 60, inexistence comme ignorance, inexistence comme silence sur une récente naissance ou inexistence comme refus d'existence. Cette absence invite alors à la penser comme dégénérescence de l'enseignement des sciences ou des sciences appliquées confondant alors technologie expérimentale et technologie de la
production ou informatique et technologie de l'information. Or depuis plus de trente ans la technologie, souvent décriée, toujours méprisée, s'est structurée, organisée et stabilisée pour offrir aux élèves des rencontres significatives avec le monde de la technique, des expériences productives, des activités collectives qui fixent le rapport au monde de la technique, sans gommer ni la pensée ni l'action, sans omettre la nature humaine des techniques, sans effacer les dimensions cognitives, matérielles et sociales de ce monde. L'absence de la technologie comme discipline c'est maintenir l'absence d'une partie du monde àl'école et limiter le projet social de l'éducation. En France, les projets techniques sont projets de réalisation et réalisations sur projet, mais aussi projets comme projection de l'enfant dans le monde de la technique en tant que futur adulte à la fois acteur de la conception, de la production et de l'usage du milieu technique. Projet technique et réalisation de soi, projet personnel et construction d'itinéraires scolaires, projet àvenir pour l'avenir des élèves se mêlent ainsi dans les fondements de la technologie avec ses missions éducatives d'acculturation, de socialisation et d'orientation. Seules, ces missions permettent alors de penser fondamentalement les contenus de l'éducation technologique, leur organisation en discipline scolaire et leurs conditions de mise en œuvre.
3. PROBLÈMES, QUESTIONS, ENJEUX
Celle image d'appel appelle nos images, notre imagination dépendante
de
l'imaginaire collectif sur la
nature de la technique, sur les rapports de la technique àlanature, ce qui fait justement culture, mais ce qui pose problème pour l'enseignement et pour la médiation.Le
premier enjeu de ces journées n'est-il pas de se mettre au clair sur ces mots récents, à la mode, polysémiques mais susceptibles de faire oublier leur sens premier, originel et fondateur? TI sera alors peut-être plus aisé de penser leurs relations avec les autres domaines d'action et de pensée de l'homme.Cette technologie ou ses formes plurielles évoquent aussi lanouveauté, parfois dans cette sone de "Bazar des
nouveautés-è"
que le qualificatif "nouvelle" tente régulièrement d'actualiser.Le
deuxième enjeu de ces journées n'est-il pas de clarifier celle nouveauté perpétuelle, fondamentalement associée à la technique? Quelles sont les missions respectives des institutions d'enseignement et de diffusion pour provoquer, accompagner, mettre en question le changement tout en clarifiant la posture des publics, les défis de leur information et de leur formation? Comment participer à l'évolution d'une civilisation, comment faire participer à la poursuite de l'aventure humaine, comment inscrire l'avenir dans son passé, comment penser les actions présentes dans la révolution du futur? C'est-à-dire identifier les contradictions que l'innovation met au jour, pour les penser, les problématiser et le cas échéant chercher des solutions.Ces enjeux premiers mettent en évidence le troisième qui s'exprime en termes de responsabilité des institutions et de leurs acteurs dans ce domaine particulier de l'information, de la communication et de la culture. Quelles sont les responsabilités des décideurs, des enseignants, des médiateurs dans l'enseignement et la diffusion, pour le monde de la technique dans ses dimensions matérielles, cognitives et sociales?
En ce sens, le dernier enjeu est sans doute le plus fondamental, celui de la définition de l'éducation technologique, qui ne peut se penser sans une réelle construction intellectuelle afin de ne pas l'inclure dans d'autres actions éducatives permettant alors de l'oublier, en bonne conscience.
Que les séances plénières et les différentes communications permettent de circonscrire ce ou ces problèmes, au singulier et au pluriel, avec une majuscule ou une minuscule.
NOTES
l.SCHEPS R. (dir.),L'empire des techniques,Paris: Seuil, 1994. 2. SALOMONJ.-J.,Ledestin technologique,Paris: Gallimard, 1992.
3. COCHERIS P. W., Histoires sérieuses sur une pointe d'aiguille ou les outils de nos mères,
4. RABARDEL P., Les hommes et les technologies, Paris: Armand Colin, 1995.
5. SIMONOON G., Du mode d'existence des objets techniques, Paris: Aubier-Montaigne, 1958. 6. SÉRIS J.-P., La technique, Paris: Presses Universitaires de France, 1994.
7. SIGAUT F., Les points de vue constitutifs d'une science des techniques - Essai de tableau comparatif, in
J.
Perrin. (coord.) Construire une science des techniques, Limonest :L'Interdisciplinaire, 1991.
8. DEFORGE Y., L'œuvre et le produit, Seyssel: Champ Vallon, 1980. 9. SONY, Virus Teckno, compilation par É. Durieux, 1998.
10. BEAUNE
J.-c.,
Latechnologie introuvable, Paris; Vrin, 1980. Voir aussi SCHWARTZ Y.,La technique, in D. Kambouchner (dir) Notions de philosophie, Paris: Gallimard, 1995, vol. II, 223-281, coll. Folio essais.
11. CARELMAN, Catalogue d'objets introuvables, Paris: Balland, 1969,2 tomes.
12. LEBEAUME J., Inventions géniales et délirantes, Paris: Nathan, 1998, col. Mégascope. 13. ROQUEPLO P., Penser la technique, Paris: Seuil, 1983.
14. VÉRIN H., La gloire des ingénieurs - L'intelligence technique au XVIe au XVIIIe siècle, Paris: Albin Michel, 1993.
15. LÉVY P., Les technologies de l'intelligence - L'avenir de lapensée d l'ère informatique,
Paris, Seuil, 1990.
16. PARROCHIA D., La conception technologique, Paris; Hermès, 1998. 17. PERRIN J., Comment naissent les techniques. Paris: Publisud, 1988.
18. COMBARNOUS M., Les techniques et la technicité, Paris; Éditions Sociales, 1984. 19. ELLUL J., Le bluff technologique, Paris: Hachette, 1988.
20. NÉGROPONTE N., L'homme numérique, Paris: Robert Laffont, 1995. 21. CASTORIADIS C., Les carrefours du labyrinthe, Paris: Seuil, 1978. 22. POURQUERY D., Le bazar des nouveautés, Paris: Hachette, 1990.