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Chapitre 02 Vecteurs_colinearite_equations_de_dtes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

2

Vecteurs, colin ´earit ´e et

´equations de droites

Transmath 2011 p.168. Objectifs :

– Savoir exprimer un vecteur du plan en fonction de deux vecteurs non colin´eaires, et choisir une d´ecomposition pertinente pour r´esoudre un probl`eme donn´e.

– Faire le lien entre coefficient directeur et vecteur directeur.

– Connaˆıtre une condition de colin´earit´e de deux vecteurs (xy0− yx0= 0), et savoir l’utiliser pour obtenir une

´

equation cart´esienne de droite

– Faire le lien entre vecteur directeur et ´equation cart´esienne d’une droite : d´eterminer une ´equation cart´esienne de droite connaissant un vecteur directeur et un point, d´eterminer un vecteur directeur d’une droite d´efinie par une ´equation cart´esienne.

Aper¸cu historique :

Sur les bases jet´ees par la g´eom´etrie grecque et l’alg`ebre babylonienne, ainsi que sur les travaux des Chinois et des Arabes, Pierre de Fermat (1601 - 1665), et Ren´e Descartes (1596 - 1650) utilisent des syst`emes de coordonn´ees pour ´etudier notamment des probl`emes g´eom´etriques.

C’est la g´eom´etrie analytique, qu’Isaac Newton (1643 - 1727) d´eveloppera et utilisera en astronomie : cette application est `a l’origine du terme “vecteur”. Mais il faudra attendre la premi`ere moiti´e du XIXe si`ecle pour que Bernard Bolzano (1781 - 1848) formalise la notion de vecteur.

Puis Jean-Victor Poncelet (1788 - 1867) et Michel Chasles (1793 - 1880) affineront les travaux de Bolzano `a partir de la g´eom´etrie projective. Enfin, la formalisation encore actuellement enseign´ee, est l’œuvre de Giusto Bellavitis (1803 - 1880).

1. Vecteurs colin ´eaires

A. D ´efinition et premi `eres propri ´et ´es

D ´efinition 2.1 Deux vecteurs −→u et −→v non nuls sont dits colin ´eaires s’il

existe un r ´eel k tel que −→u = k−→v.

´

Etymologiquement, colin´eaire signifie “sur une mˆeme ligne” : deux vecteurs sont colin´eaires si on peut en trouver deux repr´esentants situ´es sur une mˆeme droite.

(2)

Cons´equences imm´ediates :

– Deux vecteurs non nuls sont colin´eaires ssi ils ont mˆeme direction

– Deux droites (AB) et (CD) sont parall`eles ssi−AB et−→ −−→CD sont colin´eaires – Trois points distincts A, B et C sont align´es ssi −AB et−→ −BC sont colin´−→ eaires

u , −v et −w sont colin´eaires (AB)//(CD) A, B, C sont align´es

B. Caract ´erisation analytique

Propri ´et ´e 2.1 Dans un rep `ere, les vecteurs −→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont colin ´eaires ssi xy0− x0y = 0.

D ´emonstration :Pour d ´emontrer que ces deux propositions sont ´equivalentes, on va d ´emontrer une double

implication.

Dans un rep `ere, soient deux vecteurs −→u (x; y)et −→v (x0; y0).

1) Montrons que si les vecteurs −→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont colin ´eaires alors xy0− x0y = 0.

- si −→u =−→0, alors x = 0 et y = 0 donc xy0− x0y = 0.

- si −→v =−→0, alors x0= 0et y0= 0donc xy0− x0y = 0.

- si −→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont non nuls, alors puisque −→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont colin ´eaires, il existe un r ´eel k tel que donc x0= kxet y0 = kydonc xy0− x0y = x(ky) − (kx)y = kxy − kxy = 0.

On a d ´emontr ´e que si −→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont colin ´eaires, alors xy0− x0y = 0.

1) R ´eciproquement, montrons que si xy0− x0y = 0, alors les vecteurs −u (x; y)et −v (x0; y0)sont colin ´eaires.

Supposons donc que xy0− x0y = 0.

- Si −→u =−→0, alors −→u est colin ´eaire `a tous les vecteurs donc −→u et −→v sont colin ´eaires. - Si −→u 6=−→0, alors l’une de ses coordonn ´ees au moins est non nulle :

Si il s’agit de x, alors xy0− x0y = 0implique y0= x0

xyet donc on a exhib ´e un r ´eel k = x0

x tel que y

0= ky. De

plus, x0=xx0x, donc on a aussi x0 = ky. Finalement, −→u et −→v sont colin ´eaires. S’il s’agit de y, on montrerait de m ˆeme que −→u et −→v sont colin ´eaires.

On a d ´emontr ´e que si xy0− x0y = 0, alors −u (x; y)et −v (x0; y0)sont colin ´eaires.

Conclusion : Les propositions “−→u (x; y)et −→v (x0; y0)sont colin ´eaires”, et “xy0− x0y = 0” sont ´equivalentes.

Notations : On note les implications avec cette fl`eche : =⇒. Ainsi, “Si A, alors B” se note : A =⇒ B. On note les ´equivalences avec cette fl`eche : ⇐⇒. Ainsi, “A si et seulement si B” se note : A ⇐⇒ B. Exemple : Soit α un r´eel. Pour quelles valeurs ´eventuelles de α les vecteurs −→u (α + 2; 8) et −→v (2; α − 2) seront-ils colin´eaires ?

Ici, xy0− x0y = (α + 2) × (α − 2) − 2 × 8, donc :

xy0− x0y = 0

⇐⇒ (α + 2) × (α − 2) − 2 × 8 = 0

⇐⇒ α2− 4 − 16 = 0

⇐⇒ α2 = 20

(3)

2. Rappels sur les rep `eres, notion de base, expression d’un vecteur

dans une base

Rappel : On appelle rep`ere du plan la donn´ee de trois points O, I, J du plan, non align´es. Ces trois points vont permettre de construire un syst`eme de coordonn´ees dans le plan. On dit parfois que l’on a un triplet (O ;I ;J).

Rappel : On dit que le rep`ere (O ;I ;J) est orthonorm´e ssi* OI=OJ=1, et (OI)⊥(OJ). *ssi est une abr´eviation pour “si et seulement si”.

“Ortho” signifie “droit” : les droites (OI) et (OJ) forment un angle droit.

“Norm´e” signifie “de mˆeme norme”, c’est-`a-dire que les vecteurs−→OI et−→OJ sont de mˆeme norme : k−→OIk = k−→OIk, c’est-`a-dire OI = OJ .

Voici un rep`ere orthonorm´e (figure 1), et `a titre de curiosit´e : un rep`ere orthogonal, mais non norm´e (figure 2), un rep`ere norm´e, mais non orthogonal (figure 3).

figure 1 figure 2 figure3

D ´efinition 2.2 On appelle base du plan la donn ´ee de deux vecteurs −→u et −→v du plannon colin ´eaires.

On note (−→u ; −→v )cette base.

Remarque importante : Si l’on dispose d´ej`a d’un rep`ere (O; I; J ), le couple de vecteurs (−→OI;−→OJ ) est une base : c’est la base associ´ee au rep`ere (O; I; J ). Si le rep`ere est orthogonal, norm´e ou orthonorm´e, la base associ´ee sera dite respectivement orthogonale, norm´ee ou orthonorm´ee.

base orthonorm´ee base orthogonale base quelconque

Th ´eor `eme 2.1 Soit (−→u ; −→v )une base du plan.

Pour tout vecteur −→w du plan, il existe un unique couple de r ´eels (a; b) tel que −→w = a−→u + b−→v. Le couple (a; b) est appel ´e couple des coordonn ´ees du vecteur −→w dans la base (−→u ; −→v ).

Les coordonn´ees d’un vecteur dans une base sont parfois appel´ees composantes du vecteur dans cette base.

D ´emonstration

Soient (−→u ; −→v )une base du plan et −→w un vecteur de ce plan.

On va montrer d’abord l’existence, puis l’unicit ´e du couple de coor-donn ´ees de −→w dans (−→u ; −→v ).

(4)

Par d ´efinition d’une base, −→u et −→v sont non colin ´eaires, donc (OU ) et (OV ) ne sont pas parall `eles, et la parall `ele `a (OV ) passant par W coupe la droite (OU ) en un unique point W1.

De la m ˆeme mani `ere, la parall `ele `a (OU ) passant par W coupe la droite (OV ) en un unique point W2.

Par construction, OW1W W2est un parall ´elogramme ( ´eventuellement aplati), donc

−−→

OW =−−−→OW1+

−−−→ OW2(*)

Or−−−→OW1et −→u sont colin ´eaires, donc il existe un r ´eel a tel que

−−−→

OW1= a−→u. De m ˆeme, il existe un r ´eel b tel

que−−−→OW2= b−→v.

Dans l’ ´egalit ´e (*), il vient : −→w = a−→u + b−→v , on a construit les r ´eels a et b, ce qui assure leur existence. 2) Unicit ´e. On va raisonner par l’absurde pour montrer l’unicit ´e du couple (a; b), en supposant qu’il en existe deux, pour aboutir `a une contradiction.

Supposons qu’il existe deux couples distincts de r ´eels (a; b) et (a0; b0)tels que −→w = a−→u + b−→v et −

w = a0−→u + b0−→v.

Alors a−→u − a0−→u = (−→w − b−→v ) − ((−→w − b0−→v ) = −b−→v + b0−→v, c’est- `a-dire (a − a0)−u = (b0− b)−v.

Or −→u et −→v ne sont pas colin ´eaires ((−→u ; −→v )est une base), donc : (

a − a0 = 0 b0− b = 0 ⇐⇒

( a = a0

b0= b ce qui contredit le fait que (a; b) et (a

0; b0)

soient distincts.

Donc la d ´ecomposition −→w = a−→u + b−→v est unique.

Rappel : Relation de Chasles

Quels que soient les points A, B, I, on a :−AB =−→ −AI +→ −→IB.

Exemple de la m´ediane :

Soient ABC un triangle, et I le milieu de [BC]. Alors−AI =→ 12−AB +−→ 12−→AC.

En effet : en appliquant la relation de Chasles, on a : −−→

AB +AC =−→ −AI +→ −→IB +−AI +→ −IC, donc :→ AB +−−→ −→AC = 2−AI +→ −→IB +−IC(*).→ Or I est le milieu de−BC, donc−→ −→IB = −IC, d’o`−→ u−→IB +−IC =→ −→0 .

Dans (*), il vient :−AB +−→ −→AC = 2−AI +→ →−0 , i.e.−AB +−→ −→AC = 2−AI.→ D’o`u, en divisant par 2 chaque membre :−AI =→ 12−AB +−→ 12−→AC.

Or ABC est un triangle, donc les vecteurs −AB et−→ −→AC ne sont pas co-lin´eaires : ils forment une base du plan.

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, les coordonn´ees de −AI dans cette base sont :→ −→

(5)

3. ´

Equations cart ´esiennes d’une droite

A. Vecteurs directeurs d’une droite

D ´efinition 2.3 Soit (D) une droite du plan. On appelle vecteur directeur de (D) tout vecteur non nul

ayant la m ˆeme direction que (D).

Remarques :

- Une droite poss`ede une infinit´e de vecteurs directeurs, qui sont tous colin´eaires entre eux, puisque de mˆeme direction.

-Si A et B sont deux points distincts de la droite (D), alors le vecteur −−→

AB est un vecteur directeurs de (D). Cons´equences :

– On peut d´efinir une droite par la donn´ee d’un point et d’un vecteur directeur. Par exemple ici, (D) est la droite passant par A et de vecteur directeur−AB.−→

– On a alors la caract´erisation suivante pour les points de (D) : M ∈ (D) ⇐⇒−−→AM et−AB sont colin´−→ eaires.

B. ´

Equations cart ´esiennes d’une droite

Th ´eor `eme 2.2 Dans un rep `ere, toute droite (D) admet une ´equation de la forme ax + by + c = 0,

avec (a; b) 6= (0; 0).

Une telle ´equation est appel ´ee ´equation cart ´esienne de (D), et le vecteur −→u (−b; a)est un vecteur directeur de (D).

D ´emonstration Soient (D) une droite, A(xA; yA)un point de (D), et −→v (α; β)un vecteur directeur de (D).

On a : M (x; y) ∈ (D) ⇐⇒−−→AMet −→vcolin ´eaires ⇐⇒ x−−→ AM.y−→v − y−−→AM.x−→v = 0 Or−−→AMx − xA y − yA  et −→v α β  , donc : −−→ AMet −→vcolin ´eaires ⇐⇒ (x − xA) × β − (y − yA) × α = 0 ⇐⇒ βx − αy + (−βxA+ αyA) = 0

Donc, en posant a = β, b = −α, et c = (−βxA+ αyA), la droite (D) admet bien une ´equation cart ´esienne de

la forme ax + by + c = 0.

De plus, ~v est un vecteur directeur de (D), donc ~v est non nul, i.e. (α; β) 6= (0; 0). Comme (α; β) = (−b; a), cela ´equivaut `a la condition (a; b) 6= (0; 0).

Remarques :

– La droite (D) poss`ede une infinit´e d’´equations cart´esiennes ; il suffit pour s’en convaincre de multiplier chaque membre de l’´equation ax + by + c = 0 par une constante non nulle quelconque.

– Le cas a = 0 correspond `a une droite horizontale. – Le cas b = 0 correspond `a une droite verticale.

– Pour retrouver la formulation y = mx + p (´equation r´eduite), il suffit de diviser l’´equation par b, ce qui interdit le cas b = 0. Les ´equations de la forme y = mx + p ne couvrent donc pas le cas d’une droite verticale.

(6)

Exemple :

D´eterminons une ´equation cart´esienne de la droite (AB), avec A(−2; 3) et B(4; 1).

On a :−AB(6; −2) est un vecteur directeur de (AB), donc on peut poser −b = 6 et a = −2.−→ Ainsi, la droite (AB) admet une ´equation cart´esienne de la forme −2x − 6y + c = 0.

Pour d´eterminer le nombre c, on ´ecrit dans cette ´equation que le point A(−2; 3) appartient `a (AB) : −2xA− 6yA+ c = 0

⇐⇒ −2 × (−2) − 6 × 3 + c = 0 ⇐⇒ 4 − 18 + c = 0

⇐⇒ c = 14

Donc une ´equation cart´esienne de la droite (AB) est −2x − 6y + 14 = 0.

Autre r´eponse : en simplifiant cette ´egalit´e (ou encore le vecteur directeur de d´epart) par −2, on obtient l’´equation cart´esienne : x + 3y − 7 = 0, qui est une autre ´equation cart´esienne de la mˆeme droite. Pour v´erifier nos calculs, on peut mettre les coordonn´ees de B dans l’´equation.

Le th´eor`eme suivant est la r´eciproque du th´eor`eme 2.2

Th ´eor `eme 2.3 Soient a, b, c des r ´eels tels que (a; b) 6= (0; 0). Dans un rep `ere, l’ensemble des points

M (x; y)tels que ax + by + c = 0 est une droite de vecteur directeur ~u(−b; a).

D ´emonstration Soient a, b, c des r ´eels tels que (a; b) 6= (0; 0). Soit E l’ensemble des points M du plan dont

les coordonn ´ees v ´erifient ax + by + c = 0.

1) Montrons que l’ensemble E contient au moins un point.

- Si b 6= 0, alors ax + by + c = 0 ⇐⇒ abx + y +cb = 0 ⇐⇒ y = −abx −cb. En choisissant un r ´eel xAquelconque,

il suffit donc de poser yA= −abxA−cb pour que le point A(xA; yA)appartienne `a E, qui n’est donc pas vide.

- Si b = 0, alors la condition (a; b) 6= (0; 0) assure que a 6= 0. Il vient :

ax + by + c = 0 ⇐⇒ ax + c = 0 ⇐⇒ x = −ac. Ainsi, en choisissant un r ´eel yAquelconque, le point A(−ac; yA)

appartient `a E, qui n’est donc pas vide. On a montr ´e que dans tous les cas E 6= ∅.

2)Montrons que l’ensemble E est bien une droite de vecteur directeur ~u(−b; a). - Montrons que si un point appartient `a E, alors il appartient `a une droite donn ´ee.

Soit A(xA; yA)un point de E, on a : axA+ byA+ c = 0(1). Soit M (x; y) tel que ax + by + c = 0(2).

En soustrayant membre `a membre les ´equations (2) et (1), il vient : a(x − xA) + b(y − yA) = 0, ce qui traduit

exactement que les vecteurs−−→AM et ~u(−b; a)sont colin ´eaires, c’est- `a-dire que le point M appartient `a la droite de vecteur directeur ~u(−b; a)passant par le point A.

- Montrons que tous les points de cette droite appartiennent bien `a E.

Les coordonn ´ees de tous les points de cette droite v ´erifient (1) car :−−→AMet ~u(−b; a)sont colin ´eaires =⇒ a(x − xA) + b(y − yA) = 0

=⇒ ax + by − (axA+ byA) = 0, or d’apr `es (1) : axA+ byA= −c,

D’o `u ax + by + c = 0, et les coordonn ´ees de M v ´erifient bien l’ ´equation (2).

L’ensemble E est donc bien l’ensemble des points M (x; y) tels que ax + by + c = 0, et c’est une droite de vecteur directeur ~u(−b; a).

N.B. : On peut aussi d ´emontrer qu’il s’agit d’une droite en se ramenant `a l’ ´equation r ´eduite vue en classe de

(7)

Remarque : Une droite donn´ee admet une infinit´e d’´equations cart´esiennes, mais son ´equation r´eduite est unique.

Exemple : D´eterminons l’ensemble des points M (x; y) tels que 2x + 5y − 7 = 0(*). D’apr`es ce qui pr´ec`ede, il s’agit d’une droite de vecteur directeur ~u(−5; 2).

Il suffit de trouver un point appartenant `a cette droite, et celle-ci sera parfaitement d´etermin´ee.

Pour simplifier les calculs, choisissons par exemple x = 0. Dans (*), il vient : 5y − 7 = 0, c’est-`a-dire y = 75. Il s’agit donc de la droite passant par A(0;75) et de vecteur directeur ~u(−5; 2).

C. Caract ´erisation de deux droites parall `eles

Propri ´et ´e 2.2 Deux droites (D)|ax + by + c = 0 et (∆)|a0x + b0y + c = 0(avec (a; b) 6= (0; 0) et (a0; b0) 6=

(0; 0)) sont parall `eles ssi ab0− a0b = 0.

D ´emonstration (D)//(∆) ssi leurs vecteurs directeurs respectifs ~u(−b; a)et ~v(−b0; a0)sont colin ´eaires,

c’est- `a-dire ssi ab0− a0b = 0.

Exemple : Soient (D)|3x + 2y + 1 = 0 et (∆)|6x + 4y − 3 = 0. On a : 3 × 4 − 6 × 2 = 12 − 12 = 0, donc ces droites sont parall`eles.

Figure

figure 1 figure 2 figure3

Références