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La voix circonstancielle

La morphologie verbale du malgache

1.4. Les voix

1.4.7. La voix circonstancielle

Nous appelons verbe circonstanciel tout verbe à morphème complexe, comportant un préfixe à variantes Ø-, a-, an-, am-, ana-, i-, aha- et un suffixe -ana. L’énoncé dans lequel existe ce verbe est à la voix circonstancielle45. En effet, « nous appelons voix circonstancielle l’orientation syntaxique de l’énoncé du point de vue d’une des circonstances du procès » (S. RAJAONA, 1972, p. 159). C’est ainsi que les verbes comme i-adan-ana « être la circonstance où l’on est en paix », am-(v)oah-ana « être la circonstance où l’on fait sortir » sont des verbes circonstanciels car ils comportent les morphèmes discontinus i-…-ana et am-…-ana.

Nous remarquons l’équivalence de certains verbes circonstanciels avec les verbes instrumentifs et applicatifs. Premièrement, tout verbe instrumentif peut être remplacé par la forme circonstancielle comme dans :

(67) A-tondraka ny loha ny rano.

litt. prés.-Arroser-inst. la tête le eau. L’eau est ce avec quoi on arrose la tête. en face de :

(68) An-ondrah-ana ny loha ny rano. litt. prés.-Arroser-circ. la tête le eau. L’eau est ce avec quoi on arrose la tête.

Vice-versa, tout verbe circonstanciel ne peut pas être remplacé par la forme instrumentive comme dans :

(69) I-fofofofo-an(a)’ny rivotra amin’ny ririnina. litt. prés.-souffler-circ. le vent pendant’le hiver. C’est pendant l’hiver que le vent souffle fort.

45 Selon Otto Chr. DAHL, « le relatif (circonstanciel) est la voix où le procès est considéré dans les mêmes rapports avec un de ses compléments indirects. Dans la voix relative c’est donc une circonstance du procès qui est l’essentiel, comme c’est l’agent à l’actif et le complément direct au passif » (O. C. DAHL, 1951, p. 220).

76 en face de :

(70) *A-fofo ny rivotra amin’ny ririnina.

litt. *prés.-Souffler-inst. le vent pendant le hiver. *Pendant l’hiver est ce avec quoi le vent souffle fort.

Deuxièmement, tout verbe applicatif peut être remplacé par la forme circonstancielle ; et, là, le sujet de la construction circonstancielle prend généralement une interprétation partitive comme dans :

(70) Fafaz-ana voa ny tanimbary.

litt. prés.-Semer-app. graine la rizière.

La rizière est le lieu sur lequel on sème les graines. en face de :

(71) Am-afaz-ana voa ny tanimbary.

litt. prés.-Semer-circ. graine la rizière.

(Une partie de) La rizière est le lieu sur lequel on sème les graines.

Vice-versa, comme pour l’instrumentif, tout verbe circonstanciel ne peut pas être remplacé par la forme applicative.

(72) Anamboar-an(a)-ny trano eto.

litt. prés.-Construire-circ.-il maison ici. C’est ici qu’il construit une maison. en face de :

(73) *Voar-an(a)-ny trano eto.

litt. *prés.-Construire-app.-il maison ici.

77 1.4.8. Correspondance des affixes et voix grammaticaux

À chaque affixe grammatical – agent, objet, circonstance, statif, instrumentif, agissif, applicatif – correspond une voix grammaticale. Ci-dessous un tableau46 qui indique la correspondance des affixes avec les voix grammaticales dans le système de Siméon RAJAONA (1972).

Affixes grammaticaux Voix grammaticales

i-/an-/ana-/am-/Ø- Agentif ou statif

i-…-ana/an-…-ana/ana-…-ana/am-…-ana/

Ø-…-ana/aha-…-ana/ah-…-ana Circonstanciel

a- Agissif ou instrumentif

-ana Applicatif

-ina, -ana Objectif

Tableau 8 : Correspondances des affixes et voix grammaticaux dans le système de RAJAONA (1972)

1.5. L’aspect

Selon Dubois, « l’aspect est une catégorie grammaticale qui exprime la représentation que se fait le sujet parlant du procès exprimé par le verbe, c’est-à-dire la représentation de sa durée, de son déroulement ou de son achèvement (aspects inchoatif, progressif, résultatif, etc.). L’aspect se définit par exemple, par l’opposition en français entre l’accompli et le non-accompli comme dans Pierre avait mangé « accompli » vs Pierre mange « non-accompli » » (J. DUBOIS, 2002, p. 53).

Si en français, presque tous les verbes peuvent être envisagés sous ces 2 aspects – « non-accompli » et « accompli » –, en malgache, il y a des verbes qui n’ont pas ce morphème « accompli », du moins selon Malzac – comme les verbes àmbina « favoriser, avoir sous sa protection, rendre prospère », òme « donner, accorder, exaucer », tào « faire, bâtir, construire, fabriquer, agir » – alors que d’autres l’ont – comme fìngana « Donner le croc en jambe. Fig. Entraver » dont les formes à l’aspect « accompli » sont mahafingana, voafingana ; vàvaka « prier, adorer » dont les

46 À l’intérieur du tableau, à titre de remarque, nous constatons des ambiguïtés comme celle du suffixe

-ana par exemple qui peut être objectif ou applicatif. De même le préfixe a- qui peut être agissif ou

instrumentif. Pour une utilisation dans le traitement automatique du langage naturel, ces informations ne sont pas présentées de façon suffisamment explicite. Elles doivent faire l’objet d’un remaniement pour les rendre plus claires et faciles à appliquer dans les programmes informatiques.

78 formes à l’aspect « accompli » sont mahavavaka, voavavaka, tafavavaka ; rày « saisir avec la main, prendre, accepter, admettre, recevoir, toucher, adhérer » dont les formes à l’aspect « accompli » sont maharay et voaray. »47. Nous pouvons, de même, citer un exemple de verbe en français, au mode indicatif, qui ne se conjugue pas au passé composé, à l’imparfait, etc., c’est-à-dire qui ne comporte pas l’aspect accompli : c’est le cas du verbe remonter dans la phrase Cette vague d’immigration (remonte + *a remonté) au début des années soixante.

Les termes consacrés par la tradition de la linguistique malgache quant aux valeurs de l’aspect sont « non résultatif » et « résultatif ». « L’aspect « non résultatif » envisage le procès dans sa substance, dans son faire ou dans son être, indépendamment de toute référence positive au résultat qu’il peut comporter, résultat simplement possible ou effectivement acquis. C’est donc une reformulation

du procès soit en lui-même, soit dans son déroulement. » (S. RAJAONA, 1972, p. 241)comme dans :

(74) (Mamolaka + Namolaka + Hamolaka) omby ny tovolahy. litt. (dompter-non-rés.) zébu les garçons.

Les garçons (domptent + domptaient + dompteront) les zébus. (75) (Ø- + no- + ho-) Folahin’ny tovolahy ny omby.

litt. [(prés. + pass.+ fut.)-domptés-obj-non-rés.]’les garçons les zébus.

Les zébus (sont + étaient + seront) domptés par les garçons.

En revanche, « l’aspect résultatif dépeint l’action ou l’état verbal dans la perspective de son résultat » (S. RAJAONA, 1972, p. 240). Nous avons par exemple :

(76) (Mahafolaka + Nahafolaka + Hahafolaka) omby ny tovolahy.

47 À propos de cette affirmation, nous dirons qu’il n’y a pas encore d’études détaillées parcourant tous les verbes du malgache prenant en compte le système de l’aspect de la langue. Certes, la Structure du

malgache (S. RAJAONA, 1972) offre une étude à propos du sujet mais avec seulement les lignes

générales et directrices sur cette catégorie grammaticale. Il s’ensuit que des réserves doivent être retenues pour cette affirmation. Il semble par exemple que dans le langage courant d’aujourd’hui, nous pouvons entendre des phrases comme Tafanome azy tampoka iny aho « J’ai pu lui donner cela par hasard » ou Tafanandro aho androany « J’ai pu pratiquer l’astrologie aujourd’hui » alors que si nous nous référons au dictionnaire Malzac (1888), ce préfixe tafan- avec ces radicaux verbaux semble ne pas avoir encore existé.

79 litt. (Dompter-rés.)48 zébu les garçons.

Les garçons (peuvent+ ont pu + pourront) dompter les zébus. (77) (Ø- + ho-) Folaky ny tovolahy ny omby.

litt. [(non fut. + fut.)-dompter-obj.-rés.] les garçons les zébus. Les zébus (sont + étaient + seront) complètement domptés par les garçons.

Dans (76) et (77), l’action est dépeinte dans la perspective de son résultat, que ce résultat soit effectivement acquis ou simplement possible alors que dans (74) et (75), l’action est envisagée indépendamment de toute référence positive au résultat qu’il peut comporter.

Cette opposition résultatif/non-résultatif correspond à au moins deux oppositions sémantiques différentes. D’une part, une opposition entre un aspect « être capable », « pouvoir » (résultatif) et une « absence de modalité particulière » (non résultatif) comme dans :

(78) Maharesy an'i Bozy i Soa.

litt. prés.-Gagner-rés. PREP’ DET Bozy DET Soa. Soa peut gagner le match contre Bozy.

(79) Mandresy an'i Bozy i Soa.

litt. prés.-Gagner-non-rés. PREP’ DET Bozy DET Soa. Soa gagne le match contre Bozy.

D’autre part, une opposition entre un aspect « complètement fini » (résultatif) et un aspect « ne pas aller nécessairement jusqu’au bout » (non-résultatif) comme dans :

(80) Nofinganin’ny namany izy.

litt. pass.-donner-un-croc-en-jambe-obj-non-rés. les amis il. Ses amis ont utilisé une manœuvre déloyale contre lui.

(81) Voafingan’ny namany izy.

litt. non.fut.-Donner un croc-en-jambe-rés les amis il. Ses amis l’ont fait échouer par une manœuvre déloyale.

80 D’autres effets sémantiques de l’opposition résultatif/non-résultatif avec d'autres verbes existent peut-être mais cela sortirait du sujet de la thèse.

Il y a quatre morphèmes d’aspect « résultatif » : aha-, Ø-, voa-, tafa-. Le morphème aha- est affecté uniquement au résultatif de l’actif-statif ; alors que les morphèmes Ø-, voa-, tafa- sont majoritairement des morphèmes du résultatif des voix objective, agissive, instrumentive, applicative (voir 1.4. pour les voix). Toutefois, des reserves doivent être avancées. En effet, les valeurs des affixes d’aspect dépendent des valeurs des affixes de voix. Si aha- est affecté uniquement au résultatifde l’actif-statif comme dans :

(82) Mandroso sakafo izy.

litt. prés.-servir-.non-rés.act.-stat. mets il. Il sert à manger.

en face de :

(83) Maharoso sakafo izy.

litt. prés.-servir-.rés.act.-stat. mets il. Il (peut+est capable de) servir à manger. ;

dans l’état actuel de la langue, le morphème -taf- peut également être utilisé pour dénoter le résultatif de l’actif-statif, avec le même sens que (83) dans :

(84) Tafandroso sakafo izy.

litt. prés.-servir-.rés.act.-stat. mets il. Il (peut+est capable de) servir à manger.

Nous remarquons dans les exemples (82), (83) et (84) que les trois phrases ont les mêmes structures syntaxiques, ce qui justifie la valeur « actif-statif » de l’aspect résultatif dans (83) et (84). De nombreux exemples avec ce préfixe -taf- « morphème d’aspect de l’actif-statif » semblent exister dans l’état actuel de la langue comme dans mijery/tafijery, manamboatra/tafanamboatra, etc. Il s’ensuit que cette étude sur le système aspectuel du malgache offre encore aux chercheurs des sujets intéressants sur la langue. Dans ce travail, nous n’entrerons pas dans la description des détails du système mais tenons seulement à présenter l’existence des faits dans la langue d’aujourd’hui.

Quant à la position des affixes de l’aspect dans la chaîne syntagmatique, ils précèdent les morphèmes de temps et se placent avant le radical (verbal). Les

81 morphèmes de temps qui se combinent avec ces morphèmes d’aspect résultatif se répartissent en deux catégories (cf. 1.3.). Si les morphèmes d’aspect sont Ø-, voa-, tafa- le système temporel utilisé est celui reposant sur le système « futur/non-futur » ; en revanche, si le morphème d’aspect est aha-, le système des temps utilisé est celui reposant sur l’alternance « passé/présent/futur ».

Enfin, nous retenons que contrairement au français dont les valeurs aspectuelles ont pareillement une valeur temporelle, en malgache, « les temps ne sont pas porteurs d’aspect ; ils expriment essentiellement le temps : aucun aspect n’est lié à aucun temps ; et, réciproquement, aucun temps n’est lié à aucun aspect. C’est pour cette raison qu’il n’y a que trois temps en malgache. » (S. RAJAONA, 1972, p. 242). En effet, en français, les formes verbales au passé (passé composé, futur antérieur, passé antérieur, plus que parfait, conditionnel passé, subjonctif passé et plus que parfait, etc.) sont, en réalité, des marques de l’aspect « résultatif » ou « accompli » outre les valeurs temporelles qu’elles portent.

1.6. Conclusion

La catégorie grammaticale des verbes offre une panoplie de petits problèmes intéressants en morphologie malgache. Pour l’affixe Ø par exemple, il a plusieurs valeurs. Il peut être employé comme préfixe, un affixe de temps à valeur de présent (1.3.2.), à valeur de non-futur (1.3.4.) mais il peut être également un affixe de voix stative (1.4.2.), agentive (1.4.3.), circonstancielle (1.4.7.) et employé comme suffixe, un affixe de mode indicatif (1.2.1.), de mode impératif à valeur d’agentive-stative au (1.2.2.). Il peut être également un affixe d’aspect au 1.5. S. RAJAONA (2004, p. 57) offre une perspective de cet affixe Ø et partage sa vision sur cet affixe en malgache.

L’affixe a-, quant à lui également, possède plusieurs valeurs : agissive (1.4.5.), instrumentive (1.4.6.), stative (1.4.2.), agentive (1.4.3.) et peut être considéré comme la racine des affixes de voix agentive-stative comme am-, an-, ana-, et même anam- . De même l’affixe aha- a plusieurs valeurs. Il peut être soit un préfixe d’aspect (1.5.), soit un préfixe de voix stative (1.4.2.), agentive (1.4.3.). Le problème du suffixe -ana qui est ambigu n’est pas encore résolu dans le sens où il n’existe pas encore par exemple une liste complète des verbes à suffixe -ana « objectif » et -ana « applicatif », etc. Ces points semblent être fondamentaux car ils sont au cœur de nos découpages morphologiques, implémentés dans l’analyseur d’Unitex, dans le sens où à tous ces affixes, il faut attribuer ses valeurs respectives. En outre, ces points

82 constituent des pistes de recherche en linguistique afin de préciser et de collecter les verbes touchés par ces problèmes.

Dans une perspective informatique, le malgache, dans l’état actuel de la langue, est une langue faiblement équipée en matière de technologie. Il ne possède pas de machine à traduire, de moteur de recherche, de logiciel de traitement de textes, etc., utilisés par le public, alors que les recherches à propos de la langue sont nombreuses. En effet, nos prédécesseurs linguistes ont, fourni une grande richesse d’informations sur les bases linguistiques du malgache à propos des verbes (RAJAONA, 1972, 2004 ; RABENILAINA, 1985, 1991, 2001), des noms (RANAIVOSON, 1995), des adjectifs (RALALAOHERIVONY, 1995), des adverbes (RABAOVOLOLONA, 1995) en malgache officielle49, etc. Cette étude utilise ces informations, notamment à propos de la morphologie verbale, pour construire le dictionnaire électronique des verbes simples. Certes, les résultats de notre étude ne peuvent égaler les résultats cumulés de nombreux travaux formalisés qui ont été menés sur d’autres langues telles que l’anglais, le français, le coréen, le japonais ; toutefois, elle tente de rapprocher la langue de ces nouvelles technologies vu le nombre de personnes qui parlent le malgache (20 millions), le nombre croissant des utilisateurs des nouvelles technologies, et le nombre de fonds documentaires que la langue malgache peut disposer (documents écrits, sons, images, etc.). Enfin, si les recherches sont nombreuses à propos de la langue, et si les résultats ne sont pas assez souvent adaptés pour le traitement automatique des langues naturelles, il s’agit pour cette étude d’adapter les connaissances acquises sur les verbes simples afin de pouvoir les formaliser et les utiliser convenablement dans le traitement automatique des langues. Cette modélisation peut, par la suite, encourager l’utilisation du malgache par la mise à la disposition des utilisateurs des outils modernes avec lesquels ils peuvent habituellement et régulièrement utiliser (ex. traitement de texte, traduction automatique), qu’ils soient natifs ou juste de simples utilisateurs qui côtoyent la langue.

Pour pouvoir utiliser les informations linguistiques fournies par nos prédécesseurs dans le traitement automatique des langues sans risque de malentendus entre spécialistes, les informations doivent être explicites et non ambigües. L’application des définitions et des critères ne doit pas faire appel à la

83 subjectivité des théoriciens de la langue : elles doivent être objectives puisque le traitement automatique d’une langue naturelle suppose des informations linguistiques précises. En effet, les programmes informatiques sont dépendants de telles informations, au contraire des êtres humains qui ont des acquis linguistiques naturels capables d’appréhender des informations supposées connues ou évidentes. Les informations fournies à l’ordinateur doivent être des données claires et explicites. Lorsque le recours à la subjectivité et à l’introspection du linguiste est inévitable, il est important de prendre les précautions méthodologiques nécessaires pour que les linguistes fassent des observations concordantes sur les phénomènes linguistiques : par exemple, en fondant les définitions sur des critères formels que l’on détaille explicitement.

À cet effet, à propos de ce travail, les informations linguistiques à propos des voix sont remaniées et adaptées pour le traitement automatique des langues. Les définitions des voix du Pr. Siméon RAJAONA (1972) sont revues afin de leur donner des bases aussi formelles et reproductibles que possible. Ainsi, nous avons par exemple regroupé certaines voix comme le cas du préfixe a- qui marque tantôt la voix instrumentive, tantôt l’agissive. De même à propos des critères sémantiques et syntaxiques insérés dans les précédentes définitions des voix au 1.4., ils sont reconsidérés car leur application peut dépendre du degré de compréhension des manipulateurs des données linguistiques, ou être interprétée différemment en fonction des options théoriques des linguistes. Pour redéfinir les voix et les adapter au besoin de fiabilité qui caractérise le traitement automatique des langues naturelles, des définitions basées sur les formes seulement sont suffisantes à rendre compte des voix de la langue. Il s’ensuit qu’une nouvelle nomenclature est fournie au chapitre 5 pour construire le dictionnaire électronique des verbes simples. Dans ce qui suit, un état de l’art sur le traitement automatique du malgache est fourni. En effet, des équipes de recherche ont travaillé sur le malgache pour fournir des programmes traitant cette langue.

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Chapitre 2