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2.2. Effets de la diversité par service

2.2.3. Services produits hors revenu agricole direct

2.2.3.7. Valeur esthétique et culturelle

. Les paysages ruraux : décors et cadres de vie

Dans une société urbaine et industrielle, les bases matérielles du bien-être sont obtenues par le commerce et l’Etat-providence plutôt que fournies par les écosystèmes. De ce fait, c’est souvent la valeur culturelle, exprimée à travers la beauté ou les marques du passé, qui domine la description des paysages ruraux. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’agro-écosystèmes qui ne sont pas cultivés selon des techniques agro-industrielles modernes (e.g. Lepart et al., 2000; Quétier et al., soumis). Ces agro-écosystèmes produisent en général une part faible et parfois négligeable dans l’approvisionnement en aliments et fibres de la population. A l’inverse, leur rôle culturel et social de

"réserve de nature" pour la majorité urbaine ou de préservation d’un lien ancestral à la terre est au cœur des débats politiques actuels sur le développement rural (Elands & Wiersum, 2000; Bazin, 2003;

6 Avec la contribution de Fabien Quétier, IMBIV, Université de Córdoba, Argentine.

Delorme, 2004). De fait, pour le grand public, le principal bénéfice issu des politiques de conservation de la nature est d’ordre esthétique (Nohl, 2001).

Le Chapitre 1 a résumé les effets de différents facteurs et modes de gestion des agroécosystèmes sur les différentes dimensions de la biodiversité. L’évolution des modes de gestion a généré des préoccupations croissantes concernant le maintien des valeurs esthétiques et culturelles des paysages ruraux (Aitchinson, 1995; Antrop, 2002). Dans ce contexte, de nombreuses études ont été menées sur les perceptions des paysages (Daniel, 2001). Elles ont en général été réalisées via des enquêtes (e.g.

Akbar et al., 2003) et des photos de paysages actuels, modifiés ou simulés (e.g. Sung et al., 2001;

Tahvanainen et al., 2001; Meitner, 2004, respectivement). Les modifications d’usage sont également associées à d’importants impacts sur la biodiversité et de nombreuses études montrent qu’aux yeux du public, biodiversité, valeurs esthétique et culturelle sont difficilement dissociables (par exemple Misgav, 2000; Oreszczytn, 2000; de Chazal, 2003; Macpherson, 2004; Hein et al., 2005). Ceci est particulièrement vrai lorsqu’on interroge les gens sur leur cadre de vie quotidien (ou qu’ils interprètent des questions sur le paysage dans ce sens ; Luginbühl, 2001). Dans ce cas, le paysage est rarement décrit comme un paysage purement visuel ou esthétique (un décor) mais plutôt par le biais d’activités ou d’usages, dans lesquels de nombreuses composantes de la biodiversité peuvent être appelées à jouer un rôle (Brinckerhoff-Jackson, 1984; Luginbühl, 2001).

Sur la base de travaux par Hoggart et al. (1995) et Frouws (1998), Elands et Wiersum (2000) ont décrit cinq discours socio-politiques sur le développement rural en Europe : les discours "agrarien",

"hédoniste", "utilitariste", attachés aux "communautés durables" et pour finir à la "conservation de la nature". Ces cinq discours ont été représentés de façon inégale dans les politiques publiques agricoles telles que les mesures agri-environnementales (Caraveli, 2000; MacDonald et al., 2000) et les programmes de développement rural (Buller, 2000). La beauté des paysages et leur valeur historique (maintien de modes d’usage traditionnels) sont, conjointement, au centre du discours hédoniste (Elands & Wiersum, 2000). Nous explorerons donc conjointement les relations entre la biodiversité et les valeurs esthétiques et culturelles des agroécosystèmes, qu’ils soient semi-naturels ou cultivés.

(a) Plantes et champignons

La végétation spontanée est un des premiers éléments constitutifs d’un paysage selon la majorité des Français (Luginbühl, 2001) et dans les écosystèmes semi-naturels, la biodiversité floristique et faunistique contribue directement à la valeur esthétique des milieux et des paysages, par la variété des formes et des couleurs (par exemple les floraisons) mais aussi par l’animation qu’elle introduit dans le champ visuel (les papillons par exemple).

Plus spécifiquement, quelle que soit l’échelle spatiale envisagée (de la parcelle au panorama paysager), l’appréciation de la valeur esthétique liée à la biodiversité végétale tient à un certain nombre de variables telles que la diversité et les contrastes de couleurs dans l’espace (diversité des floraisons à l’intérieur d’une parcelle ; Akbar et al., 2003) et dans le temps (par exemple le changement de couleurs au cours de saisons ; Oreszczytn, 2000), et à l’alternance de formes en sus des couleurs (par exemple l’alternance de haies et de prairies dans un bocage ; Oreszczytn, 2000).

La diversité des floraisons des prairies semi-naturelles - et donc une part importante de leur attrait visuel - est reliée à leur diversité spécifique (Orth et al., 2004). La présence de belles fleurs sauvages attire également le regard dans les parcelles cultivées. La diversité des plantes messicoles est ressentie positivement par le grand public et l’engouement actuel autour de leur conservation, s’est traduit par une relance du Plan d’Action National avec la mobilisation des conservatoires botaniques. Cependant, la valeur esthétique d’un champ envahi par du coquelicot (Papaver rhoeas), peinte sur tant de tableaux ou reprise par la publicité, est très éloignée de la valeur écologique que le botaniste va donner à l’association de deux espèces nitrophiles (colza et coquelicot par exemple ; Chauvel & Gasquez, 1993). Le semis de variétés horticoles d’espèces rares sur des talus ou dans des jachères spécialisées peut satisfaire le grand public, mais va mécontenter le botaniste qui craint de voir disparaître les populations natives ou s’effondrer la diversité génétique locale (Keller, 2000; Jauzein, 2001), de même que l'agronome entomologiste qui ne voit pas dans ces plantes offrant peu de ressources trophiques aux auxiliaires, le meilleur moyen de favoriser les régulations biologiques (Gadoum et al., 2007).

Aussi, la valeur esthétique recherchée par la société n’est pas toujours compatible avec les pratiques

agricoles actuelles et n’est pas toujours reliée avec des objectifs de biodiversité. C’est ainsi que le chardon des champs (Cirsium arvense) dont le rôle fonctionnel est très important (Marshall et al., 2003) ne retient ni l’attention du promeneur et encore moins celle de l’agriculteur. Entre le grand public, le biologiste et l’agriculteur, un conflit d’intérêt évident peut rendre difficile la mise en place de programme de valorisation de la biodiversité dans les paysages agricoles si les objectifs n’en sont pas clairement explicités.

La présence et l’abondance de certaines espèces végétales peuvent également avoir un sens culturel fort. C’est notamment le cas pour les espèces à valeur médicinale (l’Arnica en montagne) ou culinaire (pissenlits). Leur importance ne réside pas tant dans leur contribution à l’alimentation ou à la santé humaine que dans leur rôle social et culturel (nombreux sont ceux qui "vont aux champignons").

Conclusion - La biodiversité végétale contribue directement à la valeur esthétique des milieux et des paysages, par la variété des formes et des couleurs, que ce soit dans les champs cultivés (par exemple l’abondance de coquelicots) ou dans les milieux semi-naturels (floraisons dans les prairies naturelles). La flore et la fonge contribuent également à l’importance culturelle des paysages ruraux quand elle est associée à des pratiques populaires telles que le ramassage des champignons (et de certaines plantes médicinales également).

(b) Animaux

La présence d’espèces particulières dont la valeur esthétique est reconnue, peut renforcer l’appréciation esthétique d’un milieu ou d’un paysage. C’est le cas notamment des fortes densités de papillons généralement associées aux floraisons variées (Meek et al., 2002; Albrecht et al., 2007;

Öckinger & Smith, 2007). Cependant, la faune joue plus souvent un rôle sociétal ou culturel qu’esthétique. La présence ou l’abondance de certaines espèces emblématiques est centrale dans l’appréciation que le grand public et de nombreux spécialistes font des milieux semi-naturels. C’est ainsi que depuis une trentaine d’années, le retour de populations de grands mammifères dans les paysages agricoles (chevreuils et cerfs dans les zones de céréales et piémonts montagneux, loup ou ours en basse et moyenne altitudes) est aussi apprécié du promeneur, du chasseur que du naturaliste – quoique selon des modalités différentes (Mauz, 2002). Cependant, des populations trop importantes peuvent poser des problèmes de gestion (remboursement des dégâts liés au gibier, accidents routiers ; Putman & Moore, 1998). Parfois, l’abondance des prédateurs peut même potentiellement aller à l’encontre de la préservation d’écosystèmes prairiaux étroitement associés au pâturage des troupeaux.

Des oiseaux comme l’outarde canepetière (Tetrax tetrax)en système de grande culture ou le râle des genêts (Crex crex) en systèmes prairiaux, sont des oiseaux phares et suffisamment emblématiques pour favoriser des programmes de recherche ou obtenir des aides publiques importantes pour leur protection (Bretagnolle, 2004). Le caractère emblématique de l’outarde canepetière (Bretagnolle &

Houte, 2006) a favorisé la protection de cette espèce des milieux agricoles dans la Crau et dans le département des Deux-Sèvres par l’intermédiaire des mesures agro-environnementales telles que des C.A.D. "cultures à outardes" ou par le développement des systèmes plus extensifs (Wolff et al., 2001).

Autour de cette espèce emblématique, d’autres programmes de protection d’oiseaux ou de plantes messicoles ont pu se développer (Marzio & Jolivet, 1997).

Si elle reste moins connue, la petite faune n’est pas en reste et la sympathie autour d’une espèce comme l’abeille domestique (Apis mellifera) a eu un réel impact sur les pratiques agricoles. Les abeilles constituent l'un des arguments majeurs qui a permis la mise en place de jachères fleuries apicoles (Jachères Environnement et Faune Sauvage (Decourtye et al., 2007)). Celles-ci rencontrent un très grand succès auprès des agriculteurs et du public alors que les biologistes s’interrogent sur l’impact de l’introduction massive d’espèces végétales (Delabays et al., 2007) voire même sur leurs conséquences sur les abeilles sauvages (Gadoum et al., 2007). L’image positive de l’abeille, relayée par la presse grand public, a ainsi permis une modification des pratiques et une prise de conscience des effets directs ou indirects des pesticides sur la biodiversité. La coccinelle est un autre insecte à l’image positive dont le rôle en tant qu’agent de lutte biologique contre les pucerons est souvent souligné.

L’acclimatation de l’espèce asiatique Harmonia axyridis introduite par l’INRA en 1982 comme agent de lutte contre les pucerons et sa pullulation récente dans le nord de la France risque néanmoins de ternir son image de la bête à bon-dieu, tout en permettant de faire comprendre les limites d'une

certaine forme de la lutte biologique (San Martin et al., 2005). Le grand public est en général conscient du rôle du ver de terre (Lumbricus terrestris) dans le recyclage de la matière organique et sur la structure des sols (drainage, aération). Popularisé depuis les travaux de Darwin, cette image positive s’appuie sur de nombreux travaux scientifiques (Blanchart et al., 2005). Reconnus comme agents de la santé des sols et comme indicateurs de la qualité de l’environnement, cet animal est devenu le symbole d’une agriculture durable et est utilisé comme emblème par les tenants du non travail du sol.

Conclusion - Si le rôle esthétique de la biodiversité animale est moindre (mais on retiendra l’animation du champ visuel par les papillons), son rôle culturel est important. Certaines espèces phares comme les grands ongulés (cerfs, chevreuils, bouquetins) ou les grands prédateurs (ours, loup, lynx) symbolisent des positionnements souvent contradictoires sur l’aménagement des territoires ruraux. La perception d’autres espèces, notamment les auxiliaires des cultures au sens large (coccinelles, abeilles, vers de terre…), est plus unanimement favorable.

(c) Milieux

On notera qu’à l’échelle du paysage, des perspectives remarquables résultent de l’insertion de l’hétérogénéité des couleurs et des formes dans le relief général et les constructions humaines (par exemple dans les paysages de bocage ; Oreszczytn, 2000). De façon générale, il semblerait que les paysages partiellement boisés (associant forêt, champs et prairies) soient préférés (Hunziker, 1995).

C’est le paysage "bucolique, pastoral et sylvestre" décrit par Luginbühl (2001). Cependant, certaines régions sont associées à des paysages particuliers qui peuvent s’éloigner de ce modèle de référence.

C’est le cas des grandes plaines céréalières (la Beauce), ou des zones côtières (la Camargue). Le rôle du paysage dans la construction d’une identité régionale est alors plus facile à saisir (Luginbühl, 2001).

Dans ce contexte, les diverses mesures prises pour freiner les dynamiques de recolonisation des friches agricoles et pastorales par les ligneux démontrent la valeur des paysages semi-naturels vis-à-vis d’alternatives plus "sauvages". Cependant, de telles préférences culturelles sont très changeantes (Nohl, 2001). Par exemple, la préférence actuelle pour les paysages humanisés (e.g. Gomez-Limon &

Fernandez, 1999; Lepart et al., 2000) n’est que récente et jusque dans les années 1950, la forêt constituait l’écosystème de référence (Larrère et al., 1981). Lepart et al. (2000) analysent en détail l’émergence d’un statut culturel pour les pelouses pastorales des Grands Causses du Sud du Massif Central. Celle-ci est associée à une argumentation environnementale centrée sur la diversité spécifique et paysagère (Lepart et al., 2000). On notera également que cette préférence est essentiellement le fait des populations rurales. La majorité urbaine voit d’un œil plus favorable les paysages "sauvages" où la gestion est moins visible (Gomez-Limon & Fernandez, 1999; Luginbühl, 2001; Soliva et al., 2008).

On notera que la contribution de la structure des paysages au maintien de la biodiversité globale par la disponibilité d’habitats et de ressources pour les espèces locales peut être en totale contradiction avec les jugements esthétiques portés sur le paysage (par exemple les friches méditerranéennes ; Lepart &

Marty, 2004).

Conclusion - Même si la majorité urbaine voit plus favorablement la forêt que les ruraux, la diversité des milieux est une composante importante du paysage rural de référence (alternance de forêts, champs et prairies). L’identité de certaines régions s’appuie fortement sur des spécificités paysagères dans lesquelles la biodiversité est importante (par exemple, la diversité des milieux dans le bocage breton et ses haies, ou la diversité animale dans les marais camarguais et leurs oiseaux d’eau).

. Autres services culturels

Au-delà de son rôle dans le paysage visuel et culturel, la biodiversité joue également un rôle social important pour l’éducation, la découverte et le tourisme. Le tourisme est une des principales activités économiques de nombreuses zones rurales moins productives d’un point de vue agricole et l’offre paysagère constitue souvent le centre de leurs stratégies de promotion. A ce titre, la valeur esthétique et culturelle d’un paysage est répercutée dans l’économie.

. Quelques éléments de conclusion

Le grand public et monde agricole peuvent se retrouver sur un certain nombre de points : les plantations de haies qui font l’objet de soutien de la part des conseils régionaux et généraux et les actions pour lutter contre la fermeture du paysage sont autant d’actions partagées. Mais l’exigence sociétale vis à vis de l’agroécosystème est de plus en plus importante au point de provoquer l’incompréhension du monde agricole. La valeur esthétique et sociétale de la biodiversité peut donc diverger entre les différents acteurs impliqués (agriculteurs, chasseurs, touristes, gestionnaires d’espaces, collectivités,…). Au niveau du paysage, si l’esthétisme d’une parcelle de trèfle incarnat, d’un champ de tournesol ou de phacélie n’est pas contestable, le développement de parcelles de peupliers est beaucoup plus discuté (Le Floch, 1996). Les bords des champs cultivés intéressent aussi bien le chercheur, que le naturaliste, ou le chasseur (Bernard et al., 1998), mais la valeur écologique des sols, pourtant fondamentale, est sans doute plus difficile à vulgariser et à valoriser que la sauvegarde d’une jolie fleur ou d’un oiseau coloré. Au regard de ce qui a déjà été fait en Suisse (Jurt, 2000), et en Allemagne (Gerowitt et al., 2003) cette valorisation écologique sera d’autant efficace qu’elle sera réalisée localement et sera d’autant plus soutenue par la population et plus particulièrement par les agriculteurs (Le Floch, 1996).

Encadré 2.2-12. Grandes cultures : aménagement du parcellaire et biodiversité en Picardie

Sur les plateaux calcaires de l'Aisne, terres de grandes cultures (betterave, céréales à paille, féverole, colza) à hauts rendements ayant été profondément remembrées dans les années 1960, un agriculteur, Jacques Hicter, passionné de chasse, a décidé il y a 20 ans de remettre en place des infrastructures écologiques sur son exploitation de 300 ha, afin de favoriser le retour de certaines espèces chassables et de retrouver un niveau de biodiversité comparable à celui qu'il avait connu dans son enfance. Ayant pour l'occasion redécoupé ses parcelles afin que le centre de chacune bénéficie d'une certaine proximité des bords de champs (environ 150 m de large sur 900 à 1100 m de long), il a installé des îlots buissonnants bas, d'une vingtaine de mètres de long, à base de prunelliers, églantiers et aubépines etc. prélevés dans les rares vieilles haies locales, sur des bandes herbeuses de 6 à 8 m de large séparant les parcelles. Ces aménagements écologiques occupent au total 6 ha, soit 2% seulement de la SAU. A base de fétuque et de dactyle, les zones herbacées des bandes sont destinées à favoriser l'entomofaune indispensable à l'alimentation des poussins, et les buissons à permettre la reproduction et la protection des perdrix. Depuis 1994, des bandes étroites de jachère Environnement et Faune Sauvage sont mises en place le long de ces bandes herbeuses, et l'agrainage (mise à disposition de blé dans des distributeurs automatiques) est réalisé d'octobre à juin. Enfin, le labour est abandonné en 2000 pour céder la place à des techniques culturales simplifiées.

Les résultats témoignent d'une réelle réussite : tombées à une dizaine de couples pour 100 ha, la population de perdrix grises est depuis une dizaine d'années aux alentours de 80 à 100 couples pour la même surface alors que dans la région, les densités sont restées toujours aussi basses ; une activité de chasse significative a ainsi pu reprendre sur l'exploitation. Les faisans, pigeons ramiers, chevreuils, lièvres, lapins de garenne, passereaux divers et vanneaux huppés sont également beaucoup plus nombreux aujourd'hui sur les 300 ha. Enfin, les populations de lombrics sont passées de 150 kg à près de 700 kg / ha, les phénomènes érosifs ont cessé, et les traitements insecticides contre les pucerons d'automne ont quasiment disparu alors que l'épandage de molluscicides à quant à lui totalement cessé grâce aux populations d'arthropodes auxiliaires zoophages qui peuvent, à partir des zones refuges principalement destinées au gibier, prospecter et protéger l'ensemble de la surface des parcelles.

(Informations issues d'entretiens directs avec l'agriculteur en avril 2007 et mars 2008, complétées par divers documents écrits et audiovisuels réalisés entre 2005 et 2007 : revue TCS, livre "Productions végétales, pratiques agricoles et faune sauvage", UIPP, ACTA, ONCFS - (Bernard et al., 2007)), DVD "Des perdrix et des Quintaux"

de Syngenta.