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CHAPITRE II. Sociographie des professionnels de la programmation : un milieu hétérogène

3. Que font-ils ?

3.3. Une tentative de description des activités de programmation

Apre s nous e tre inte resse e a la part qu’occupe la programmation dans l’activite des services et entreprises qui la pratiquent et a leurs champs d’intervention, e tudions a pre sent les ta ches et prestations que les professionnels y associent. Pleinement consciente des biais que repre sente notre position d’enque teur qui se base sur des re cits et non sur des observations directes, nous conside rons notre approche comme encore exploratoire, me me si le nombre de re ponses recueillies permet toutefois d’avoir une ide e d’ensemble des activite s des enque te s. Compte tenu de la difficulte a circonscrire le groupe des professionnels de la programmation, nos re sultats ne pre tendent pas a l’exhaustivite . La restitution que nous en faisons ne recouvre sans doute pas pre cise ment toute la diversite de leurs pratiques lie es a des profils tre s varie s. Ne anmoins, les re ponses au questionnaire nous ont permis d’identifier des grandes tendances dans la hie rarchie des ta ches effectue es. Les entretiens nous ont donne pour leur part des informations plus contextualise es, tandis que l’analyse documentaire a permis de resituer ces repre sentations par rapport aux productions re alise es par ces professionnels. Il s’agit ici de mieux approcher la teneur du travail de ces professionnels. Cette re flexion gagnerait incontestablement a e tre consolide e par un travail d’observation participante qui offrirait, en plus des situations d’interaction, un acce s plus direct aux productions. Car si les professionnels de la programmation ne sont pas avares en mots pour e voquer leur trajectoire, leur posture, voire leur positionnement vis-a -vis de la de fense

162 ou de la constitution d’un me tier, ils sont plus re serve s lorsqu’il s’agit de de crire leurs activite s. Une responsable de structure e voquait, en entretien, une sorte de « boîte noire technique qui reste

le monopole des spécialistes » (Callon 1997) :

« C’est comment on est capable d’aboutir à un dimensionnement, à une qualification de l’usage et de l’espace, et ça, c’est vrai que c’est le savoir-faire des professionnels, c’est leur boîte noire, et personne ne partage sur ça, ou peu »199.

La description du travail des professionnels de la programmation pose tout d’abord des proble mes se mantiques, tant le vocabulaire relatif a cette activite n’est pas stabilise . Les me mes termes de signent des actions diffe rentes et/ou re alise es a des moments diffe rents du processus ; ce constat avait de ja e te re alise dans les anne es 2000 (Alle gret, Mercier, et Zetlaoui-Le ger 2005). Me me si les e le ments se miologiques ne sont pas comple tement stabilise s, certaines re flexions et actions porte es par des instances comme l'IPAA et le SYPAA ont permis de pre ciser des e le ments de vocabulaire et de ge ne raliser leur usage. Aussi, le de veloppement de formations et de guides de sensibilisation, dans lequel se sont investies des personnes actives dans ces organisations, ont permis la diffusion de certaines de finitions. Il n’en demeure pas moins que des termes font encore de bat, ou du moins sont appre hende s de manie re diffe rente. Pour expliquer cette situation, une programmiste investie dans les instances syndicales e voque de manie re sarcastique l’incapacite du groupe a « se mettre d’accord pour savoir ce qu'est une surface utile »200, alors me me que cette

notion est au cœur de l’activite , car utilise e dans toutes les e tudes pour les dimensionnements. La de finition des typologies de surfaces et de leur calcul semble effectivement e tre une question importante pour ce groupe au de but des anne es 2000 ; elle est aussi particulie rement sensible a l'e volution de la re glementation. En mai 2003, le SYPAA organisait une rencontre sur « les surfaces

dans la pratique de la programmation ». Dans son compte-rendu, il est explique que l’objectif est « d’unifier le langage en matière de surfaces, entre programmistes dans un premier temps, et le diffuser aux maîtres d’ouvrage par la suite »201. L’anne e d’apre s, ce sujet faisait encore l’objet d’une

re union the matique. Son compte-rendu fait e tat des interrogations des participants au sujet de la pertinence « de la mise au point d’une “norme” concernant les types de surface » 202 ; cette option n’a

finalement pas e te retenue. Mais un article diffuse par le SYPAA en 2004, propose quelques « règles

dans la définition et la dénomination des surfaces, pour tendre vers un langage commun »203. Il sera

199 Entretien n° 6 : Architecte, programmiste, fondatrice et gérante d'une structure de programmation

architecturale et urbaine. Enseignante dans différentes formations à la programmation, octobre 2014.

200 Propos recueillis lors de l’assemblée générale du SYPAA de 2016. 201 SYPAA, Les surfaces dans la pratique de la programmation, mai 2003. 202 SYPAA, compte-rendu du « Mercredi du SYPAA » du 26 mai 2004.

203 François Klotz, De l’usage des surfaces en programmation architecturale, Courrier n°11 SYPAA, avril

163 diffuse dans la revue d’A204. Ces initiatives paraissent loin d’e tre suffisantes, puisque le me me

the me resurgit dans les de bats professionnels huit ans apre s, avec l'e volution de la le gislation205.

En octobre 2012, se tient a nouveau une se ance de re flexion : un « mercredi du SYPAA » au sujet de la « surface plancher ». Le compte rendu de cette se ance e tablit a nouveau « l’objectif d’aboutir

à une pratique partagée par les professionnels de la programmation » et « d’unifier des pratiques disparates »206. A l’issue de cette rencontre, le syndicat produit des e le ments plus factuels que lors

des deux pre ce dentes, en proposant une « définition et une réinterprétation des textes

réglementaires » avec « une grille commune » pour le calcul des surfaces.

Ces e le ments illustrent l’investissement des organisations professionnelles en faveur du de veloppement d’un champ lexical commun dans le but d’unifier les pratiques. On retrouve dans les guides de programmation publie s depuis les anne es 2000, des de finitions du processus programmatique et des diffe rentes e tapes et livrables qui le ponctuent.

3.3.1. Comprendre la démarche de programmation étape par étape

Les professionnels de la programmation interviennent dans différentes étapes et missions relatives à la transformation de l’espace aménagé et bâti. Il s’agit ici de porter notre regard plus particulièrement sur ce qu’ils estiment faire partie des missions de programmation architecturale et/ou urbaine. Leur intervention dans le cadre de ces missions peut se faire de manière ponctuelle ou s’étaler dans le temps. Ceci dépend fortement de leur positionnement par rapport à la maîtrise d’ouvrage, que leur exercice se fasse "en interne" ou "en externe", mais aussi de leurs compétences et des tâches qui leur sont confiées par les commanditaires.

L’activité de programmation est souvent répartie en deux voire trois étapes par les professionnels qui l’exercent. On retrouve la même répartition dans les guides et manuels qui abordent cette activité. Ces documents sont vecteurs d’une culture commune car utilisés au sein des structures, et aussi diffusés dans les formations. Ils sont rédigés par des professionnels du milieu qui les façonnent à partir de leur expérience et de leur vision. Ces guides traitent de la programmation en architecture ou en urbanisme et rarement des deux conjointement. Les plus anciens étaient consacrés à la programmation des « bâtiments », aux « constructions » ou « équipements

204 d’A est un magazine d’architecture assez populaire dans le milieu.

205 Cette rencontre fait suite à l’entrée en vigueur, le 1er mars 2012, de la notion de « surface plancher » par

l’article L. 112-1 du code de l’urbanisme, dans le but d’« unifier et simplifier la définition des surfaces de

plancher prises en compte dans le droit de l’urbanisme », conformément aux objectifs fixés par l’article 25 de

la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement.

206 SYPAA, Compte-rendu de « Mercredi du SYPAA » du 04 octobre 2012, Surface plancher : les

préconisations méthodologiques du syndicat à destination des programmistes. Disponible en ligne : https://www.Sypaa.org/surface-plancher-les-preconisations-methodologiques-du-syndicat-a-

164 publics ». Il en existe plusieurs, publiés par la MIQCP ou le Moniteur dans les années 1990 et début 2000. En revanche, on retrouve au cours de la même période un seul guide consacré à la programmation urbaine (Lécureuil 2001) édité par le Moniteur en 2001. Mais à partir des 2010, les publications relatives à ce domaine se multiplient de la part des administrations centrales (MIQCP, CERTU). Y sont également consacrés des manuels de sensibilisation réalisés par des directions locales, à l’échelle départementale ou régionale. L’élaboration de ces guides se faisant par ou avec des praticiens, leur lecture donne une bonne vision des tâches et activités qui composent traditionnellement le travail programmatique.

Le guide de sensibilisation à la programmation diffusé en 2008 par la MIQCP propose une répartition entre les études « préopérationnelles » d’une part, qui « rassemblent l’ensemble des

études préalables nécessaires à la définition du projet de construction du maître d’ouvrage (études d’opportunité, recherche de site, faisabilité, …) et aboutissent à la constitution d’un préprogramme posant l’ensemble des bases de définition de l’opération de construction », et les études « opérationnelles » d’autre part, qui « traduisent les études préopérationnelles de manière à définir l’ouvrage dans sa matérialité. En programmation, elles donnent lieu à la rédaction du document programme, et au suivi de la commande grâce à l’adéquation programme/projet » (MIQCP 2008,

54).

Figure 26 Les étapes incontournables d’une étude de programmation selon la MIQCP

Source : MIQCP 2008, 53

Certains professionnels insistent sur la nécessité d’une démarche de programmation transversale qui ne peut pas se restreindre aux phases précédant l’intervention du maître d’œuvre. Ce discours est particulièrement porté par ceux qui interviennent à l’échelle urbaine. Si dans le champ de la construction publique, la législation a favorisé avec la loi MOP une certaine linéarité dans la

165 démarche de projet, les professionnels également investis dans la programmation urbaine tentent de renouveler cette approche originelle :

« La programmation n’est pas une phase amont, c’est une phase continue d’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage urbaine, […] si on restreint la programmation à une phase amont, on a tendance à en faire une étude préalable, et puis on a tendance à créer une nouvelle rupture avec la maîtrise d’œuvre urbaine… Donc l’enjeu de la permanence de la démarche est de considérer que la programmation est une phase amont-aval. Ce qui permet de dire que les maîtres d’œuvre urbains n’ont pas vocation à arriver à l’aval. En tant qu’AMO programmiste, je préconise que ces acteurs arrivent dès l’amont… Ils n’arrivent pas vraiment au même moment que nous, mais pas trop loin, l’enjeu étant de partager le diagnostic avec eux »207.

La MIQCP s’inscrit également dans cette perspective, en faisant la promotion, dans un guide publié en 2015, de la « démarche stratégique de programmations urbaine » ; il s’agit désormais d’évoquer

« un processus global de programmation-conception » qui se déroule en trois séquences.

Une séquence dite « amont d’émulation permet de déterminer le schéma d’intention

programmatique et spatial du projet » (MIQCP 2015, 90). Il est mentionné que ce schéma doit être

élaboré sur la base des apports des deux principales ingénieries de projet (conception et programmation). L’AMO programmation a alors la charge de réaliser le préprogramme, qui « pose,

en continuité avec le diagnostic stratégique, les enjeux structurants de l’opération urbaine, le niveau d’ambition de la collectivité, et formule les premières hypothèses de nature, d’usages, et d’activités que contient le projet de vie, et les enjeux de localisation de ces dernières ». La maîtrise d’œuvre

urbaine propose des scénarios d’organisation spatiale qui répondent aux enjeux et objectifs programmatiques. À l’issue de cette première séquence, le maître d’ouvrage choisit les orientations programmatiques et spatiales.

S’ensuit alors la séquence « médiane de programmation-conception », qui permet dans un premier temps le développement d’un plan masse programmatique et spatial. Les contenus programmatiques sont précisés dans le « programme urbain ». « Il s’agit d’aller plus loin dans la

définition des natures d’usages et d’activités des différents programmes, de traduire ces derniers par le biais d’hypothèses de performances fonctionnelles qui qualifient les conditions d’accueil des usages et des activités dans l’espace. Les enjeux de gestion associés au contenu des différents programmes sont introduits et développés à ce stade ». Dans un second temps, la séquence de programmation-

conception permet le développement de préconisations dans le cadre du plan-guide 207 Entretien n°1, architecte, urbaniste, programmiste. Co- fondateur et gérant d'une structure spécialisée

166 programmatique et spatial, et de l’esquisse du cahier de prescriptions architecturales, paysagères, urbaines et environnementales. Dans la dernière séquence « de mise en œuvre », qui correspond à la phase de réalisation, l’AMO de programmation est en charge de l’approfondissement du plan guide et du cahier des prescriptions.

Figure 27 Le processus global de programmation/conception urbaine selon la MIQCP

Source : MIQCP 2015, 91

Les découpages proposés dans ces manuels permettent de comprendre le déroulé de la démarche de programmation au long du calendrier opérationnel d’un projet. Mais si ces deux descriptions renseignent sur les livrables de ce processus, elles ne disent rien sur les tâches qui permettent de les élaborer. Elles cherchent surtout à stabiliser la vision d’une démarche inscrite dans un processus de projet.

3.3.2. La « division morale du travail » pour valoriser son métier : la programmation racontée par ceux qui la pratiquent

« On essaie de retrouver des informations, de faire un diagnostic, … ça va tous azimuts, on rencontre des gens, on lit des bouquins, on fait des recherches sur internet, on cherche des plans, on observe, on regarde des gens bosser, on regarde un site fonctionner, … toutes les formes des plus physiques aux plus intellectuelles, … Cette phase c’est aussi confronter les gens, essayer de faire parler les gens, …

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c'est plein de choses. Cette phase-là, elle est diversifiée, c’est une phase d’imprégnation, de diagnostic, de recueil d'informations.

Après et pendant, on est obligé d'analyser. Analyser, ça veut dire être sûr que c'est vrai, donc c’est confronter des vérités entre elles, des propos entre eux, ce que dit quelqu’un, avec ce que dit un journal, un article de presse, c’est tout ça.

Après il faut traduire, rédiger, transcrire, on raconte ce qu'il faut comme espace, quels vont être les usages et après, il y a leur transcription en surfaces, en diagrammes … »208.

En fonction de leurs modalités d’exercice, de leur statut ou de leur approche, les professionnels de la programmation rapportent des pratiques qui différent sur certains points. Mais le récit proposé par ce programmiste en reprend de grandes lignes décrites par les autres. Une première phase d’« imprégnation » qui correspond à un moment d’appropriation de la commande et de recueil des données. Il s’agit de dialoguer avec le commanditaire, de rencontrer ses différents représentants, d’observer, échanger ou organiser des dispositifs participatifs avec ceux qui ont vocation à occuper l’espace. Ces informations récoltées sont ensuite analysées, puis viennent les étapes de « traduction » et de « transcription » qui consistent à produire des éléments programmatiques à partir des données. La traduction en usages est souvent présentée comme le savoir propre du professionnel de la programmation, sa « boîte noire », qui serait inaccessible aux autres. L’ultime phase de « transcription en surfaces » revient assez rarement dans le discours des professionnels. Pour une grande partie de ceux que nous avons rencontrés, le cœur de l’activité de programmation consiste en « l’expression de la demande » et « la définition des usages à

prévoir », la « reformulation de la commande ». Ce discours valorise alors la partie "noble" du

me tier qu'ils pre sentent pour faire la de monstration de son utilite sociale ; le côté plus technique des missions est davantage omis car associé à une image perçue comme péjorative. Une

208 Entretien n° 38 : Géographe, urbaniste, programmiste sénior. Gérant d'une structure de programmation,

octobre 2019.

Observer Analyser Traduire Transcrire Synthétiser par

168 professionnelle exerçant au sein d’une mairie estime que « pour beaucoup d’élus, de techniciens,

mais aussi d’architectes et d’urbanistes, la programmation c’est juste l’élaboration du programme, c’est de préparer des tableaux de surfaces et quelques schémas »209. Les professionnels regrettent

souvent que leur activité soit « résumée à une série de chiffres, de tableaux et de contraintes

techniques »210. Ce discours nous renseigne sur une division morale et sociale du travail (Hughes

1996). Dominique Lhuilier (2005) explique qu’il y a « à l’intérieur de chaque métier ou fonction,

des activités sources de plaisir et de gratification, et d’autres considérées comme indues ou ingrates. La différenciation n’est pas qu’une affaire personnelle, fonction des intérêts et idéaux de chacun ».

Les professionnels de la programmation sont assez nombreux à regretter la réduction du temps consacré à ces phases d’imprégnation et d’analyse qui ébranlent souvent les certitudes initiales des maîtres d’ouvrage. Cette réduction serait due à la baisse des prix des études et à la multiplication de leurs autres tâches. Ils sont en effet nombreux à regretter d’avoir à consacrer beaucoup de temps à répondre à des appels d’offre pour décrocher des missions211, ou encore à

organiser, animer et gérer des réunions pas toujours très productives.

3.3.3. Tâches et prestations proposées par les professionnels de la programmation

La Figure 28 pre sente une lecture globale des prestations assure es par ces professionnels. Ainsi, on peut voir que les prestations qu’ils de clarent prendre en charge le plus souvent sont :

- l’e laboration d’e tudes d’opportunite , de faisabilite , d’impact, ou de diagnostic ; - la re daction de programmes ;

- l’animation de re unions et de concertations avec les utilisateurs.

Mais ils sont aussi assez nombreux a citer l’iconographie (63,8 %). La concertation est une composante re currente de leur travail. Les trois quarts des re pondants au questionnaire de clarent en faire souvent avec les utilisateurs. Ils sont moins nombreux (60 %) a dire la pratiquer avec les habitants et/ou les usagers. Nombre de structures pre sentent leur de marche comme e tant structure e autour des besoins de ces acteurs. Ainsi, sur son site internet, le groupe Setec explique, sur la page de die e a son expertise en programmation, qu’« interroger et recueillir les besoins des

utilisateurs... »212 constitue une des bases de son offre d’accompagnement. Menighetti

programmation explique e galement que son approche est « centrée sur les utilisateurs » et que

209 Entretien n° 16 : Urbaniste, chargée d'études et d'opérations dans le service Maîtrise d'ouvrage

Urbainede la ville de Pau, mai 2015.

210 Ibid.

211 Il s’agit exclusivement des prestataires.

212 Voir la page internet du groupe, rubrique Métiers – Programmation. Lien :

169 l’usager est « au centre de toutes les démarches d’études de Menighetti »213. Nous reviendrons plus

longuement dans le chapitre suivant sur la place qu’occupent ces de marches de « concertation » dans l’activite de ces professionnels.

Figure 28 Prestations assurées par les professionnels de la programmation

Taux calcule s sur la base de 2018 re ponses a l’enque te de 2015

D’autres ta ches reviennent souvent dans les re ponses. Elles sont plus re currentes chez certains professionnels en fonction de leur positionnement vis-a -vis de la maï trise d’ouvrage. Les composantes du travail de ceux qui exercent "en interne" se distinguent de celles des prestataires externes. Ces derniers sont plus re gulie rement investis dans des ta ches pre alables, comme la recherche d’informations documentaires et la re alisation d’enque tes de site. Aussi, ceux qui exercent comme prestataires sont deux fois plus nombreux a de clarer re diger souvent des programmes (Figure 29). Les professionnels exerçant au sein d’une maï trise d’ouvrage consacrent