Ici U parcourt l’ensemble des exposants des monˆomes de L(ξ), c’est-`a-dire le r´eseauMG. Donc :
W(ψ) ={V ∈W, hV, Ui ∈Z,∀U ∈MG}=
=W∩Hom(MG,Z) =WG. Nous avons obtenu :
Proposition 2.3.15 Soitf∈C{X}[Y]un polynˆome quasi-ordinaire irr´eductible et ψ la projection quasi-ordinaire associ´ee. Alors WG est le sous-groupe de W associ´e `aψ, c’est-`a-dire :
W(ψ) =WG.
Grˆace `a cette identification, la proposition 2.3.4 devient dans ce cas : Th´eor`eme 2.3.16 Pourǫsuffisamment petit,Zǫ(WG, σ0)est la normalisation de Sǫ. Plus pr´ecis´ement, on a le diagramme commutatif suivant, dans lequel ν est un morphisme de normalisation :
(Zǫ(WG, σ0),0)
γW:WG
''O
OO OO OO OO OO
ν //(Sǫ,0)
zzuuuuuuψuuu
(C2ǫ,0)
A l’aide des propositions 2.3.8 et 2.3.15, nous obtenons la pr´ecision suivante sur les exposants des s´eries de Newton-Puiseux def :
Proposition 2.3.17 Les exposants des s´eries de Newton-Puiseux def sont des
´el´ements du semi-groupe(MG)+ :=MG∩σˇ0, c’est-`a-dire :R(f)֒→C{(MG)+}.
2.4 Un algorithme pour les hypersurfaces quasi-ordinaires de dimension 2
Soit f ∈ C{X}[Y] un polynˆome quasi-ordinaire irr´eductible, A l’alg`ebre associ´ee etS un repr´esentant du germeEA.
Nous nous proposons `a pr´esent de calculer les groupes Wk ainsi que les nombresNk, pour k∈ {1, ..., G}, en fonction des vecteurs A1, ..., AG, regard´es comme des couples de nombres rationnels dans la base canonique (U(1), U(2)) de M, ainsi que la normalis´ee deS, `a l’aide du th´eor`eme 2.3.16. On regarderaWk
en tant que sous-groupe d’indice fini deW, le r´eseau des poids ´etant muni de la base fixe (V(1), V(2)). Les r´esultats de ce calcul sont r´esum´es dans le th´eor`eme 2.4.5 sous la forme d’un algorithme.
Dans le lemme qui suit, nous montrons comment param´etrer les sous-r´eseaux d’indice fini d’un r´eseau de rang 2 de base fix´ee, `a l’aide d’un triplet d’entiers positifs. Par la suite, “calculer” un sous-r´eseau reviendra `a calculer le triplet correspondant.
Lemme 2.4.1 Soit Wun r´eseau de rang 2 muni d’une base(V(1), V(2)). SiWˆ est un sous-r´eseau d’indice fini, il existe un unique triplet(R, S, T)∈N∗×N× N∗, avec S < R, tel que(RV(1), SV(1)+T V(2))soit une base deWˆ.
68 CHAPITRE 2. LE SEMI-GROUPE
Preuve : Montrons d’abord l’existence d’un tel triplet. L’intersection ˆW ∩ ZV(1) est non-nulle, sinon on aurait :
W ≃ˆ Wˆ/( ˆW ∩ZV(1))≃( ˆW+ZV(1))/ZV(1)֒→ W/ZV(1)≃ZV(2), ce qui donnerait une injection ˆW → ZV(2), en contradiction avec le fait que [W: ˆW]<+∞.
Soit alorsR∈N∗,W ∩ˆ ZV(1)=ZRV(1). La mˆeme suite de morphismes que pr´ec´edemment montre que l’on a une injection :
Wˆ/ZRV(1)−→ZV(2),
et comme ZV(2) est un Z-module libre, W/ZRV(1) l’est aussi, donc la suite exacte courte
0→ZRV(1)→W →ˆ Wˆ/ZRV(1)→0
est scind´ee, ce qui montre qu’il existe un vecteur SV(1)+T V(2) ∈ Wˆ dont l’image est un g´en´erateur de ˆW/ZRV(1). On peut bien sˆur choisirT >0, puis S ∈ {0, ..., R−1}, en ajoutant un multiple convenable de RV(1). Le triplet (R, S, T) v´erifie alors les propri´et´es de l’´enonc´e.
L’unicit´e est imm´ediate.
Introduisons alors la d´efinition suivante :
D´efinition 2.4.2 Avec les hypoth`eses du lemme pr´ec´edent, nous disons que (R, S, T)estle triplet associ´e `a W: ˆWpar rapport `a la base (V(1), V(2)).
Avec les mˆemes hypoth`eses et notations que dans le lemme pr´ec´edent, po-sons :
Vˆ(1):=RV(1)
Vˆ(2):=SV(1)+T V(2) (16)
et : T′:= pgcd(R, S)>0,
R′:= TR′, S′ :=TS′,
ce qui implique que pgcd(R′, S′) = 1. De plus, commeS < R, on obtient :
0≤ S′< R′. (17)
Posons aussi : (
V(1) :=R′T′V(1)
V(2) :=R′T V(2) (18)
et introduisons le r´eseau :
W:=ZV(1)+ZV(2). On d´eduit imm´ediatement les relations :
(
V(1)= ˆV(1)
V(2)=R′Vˆ(2)−S′Vˆ(1) (19)
2.4 UN ALGORITHME EN DIMENSION 2 69
qui montrent que l’on a la suite d’inclusions : W ⊂W ⊂ Wˆ .
D’autre part, la relation (18) montre que V(1), V(2) sont des g´en´erateurs (surR) des arˆetes du cˆoneσ. Le fait que pgcd(R′, S′) = 1 montre que ce sont des ´el´ements primitifs de ˆW.
Les relations (17) et (19) permettent alors de voir, grˆace `a la proposition 2.2.4 :
Lemme 2.4.3 Si Wˆ est un sous-r´eseau d’indice fini de W, de triplet associ´e (R, S, T), que σ est le cˆone engendr´e par U(1), U(2) et T′ = pgcd(R, S), R′ =R/T′, S′ =S/T′, alors on a l’isomorphisme de surfaces toriques affines :
Z( ˆW, σ)≃ Z(R′, S′).
Le lemme pr´ec´edent, joint au th´eor`eme 2.3.16, permet d’identifier le type de la singularit´e de Jung-Hirzebruch de la normalis´ee de (S,0) (derni`ere partie de l’´enonc´e de la proposition 2.4.5).
On se propose `a pr´esent de calculer le triplet associ´e `a un sous-r´eseauW(A) deW, dual d’un r´eseauM(A) =M+ZA, o`u A∈ MQ. C’est ce qui est fait dans le lemme suivant, en fonction des coordonn´ees deAdans la base canonique deM, vue comme base deMQ.
Lemme 2.4.4 Soient M,W deux r´eseaux en dualit´e, munis des bases duales (U(1), U(2)), respectivement (V(1), V(2)). Soient A ∈ MQ et W(A) le sous-r´eseau deW dual de M(A) :=M+ZA.
Ecrivons A = A(1)U(1) + A(2)U(2), avec A(i) = PQ(i)(i), P(i) ∈ Z, Q(i)∈N∗,pgcd(P(i), Q(i)) = 1, pouri∈ {1,2}.
Posons D := pgcd(Q(1), Q(2)), Q := ppcm(Q(1), Q(2)), J(i) := QD(i) pour i∈ {1,2}. SoitK(1) l’unique ´el´ement de{0, ..., Q(1)−1} qui v´erifie :
• K(1)= 0 si Q(1) = 1.
• K(1) =−J(1)P(2)(P(1))−1 dans l’anneau Z/Q(1)Z(dans lequel P(1) est inversible) siQ(1)6= 1.
Alors :
[W:W(A)] =Q,
et le triplet associ´e `aW :W(A) par rapport `a la base(V(1), V(2)) est : (Q(1), K(1), J(2)).
Preuve :On a :
W(A) ={V ∈ W,hV, Ai ∈Z}=
={C1V(1)+C2V(2)∈ W, C1A(1)+C2A(2)∈Z}.
De plus,Q=Q(1)J(2)=Q(2)J(1), ce qui montre que l’on a la suite d’´equivalences : C1A(1)+C2A(2)∈Z⇔C1
P(1)J(2) Q +C2
P(2)J(1)
Q ∈Z⇔
⇔C1P(1)J(2)+C2P(2)J(1)∈QZ. (20)
70 CHAPITRE 2. LE SEMI-GROUPE
Par dualit´e, [W : W(A)] = [M(A) : M]. A son tour, l’indice de M dans M(A) est ´egal `a :
min{m∈N∗, mA∈ M} = min{m∈N∗, mA(1)∈Z, mA(2)∈Z}=
= ppcm(Q(1), Q(2)) =Q.
La premi`ere affirmation de l’´enonc´e est d´emontr´ee.
Posons :
W1(A) :=W(A)∩ZV(1).
Alors : C1V(1) ∈ W1(A) ⇔ C1A(1) ∈ Z ⇔ Q(1) | C1, ce qui montre que W1(A) =ZQ(1)V(1).
SoientC1, C2∈Ztels queQ(1)V(1) etC1V(1)+C2V(2)forment une base de W(A). Il existe de tels nombres d’apr`es le lemme 2.4.1. Alors :
det
Q(1) 0 C1 C2
= [W :W(A)] =Q, ce qui implique queC2= QQ(1) =J(2).
La propri´et´e (20) devient, avecC2=J(2) :
C1P(1)J(2)+J(2)P(2)J(1)∈Q(1)J(2)Z ⇔C1P(1)+P(2)J(1)∈Q(1)Z⇔
⇔C1P(1) =−P(2)J(1) dansZ/Q(1)Z.
Si Q(1)= 1, commeK(1)≤Q(1)−1 ⇒K(1)= 0.
Sinon, comme pgcd(P(1), Q(1)) = 1,P(1) est inversible dansZ/Q(1)Z, et la derni`ere ´egalit´e devient :
C1=−J(1)P(2)(P(1))−1 dansZ/Q(1)Z.
Le lemme est d´emontr´e.
Le lemme pr´ec´edent permet de calculer par r´ecurrence croissante sur kles r´eseauxWk, en posant `a chaque fois M=Mk−1, A=Ak, ∀k∈ {1, ..., G}.
Plus pr´ecis´ement, d’apr`es le lemme 2.4.1, pour chaquek∈ {1, ..., G}, il existe un unique triplet (Rk, Sk, Tk)∈N∗×N×N∗, avecSk ∈ {0, ..., Rk−1}, tel que (Vk(1), Vk(2)) soit une base deWk, o`u :
(
Vk(1)=RkV(1)
Vk(2)=SkV(1)+TkV(2) (21) Posons aussi :
V0(1):=V(1), V0(2):=V(2), (R0, S0, T0) := (1,0,1).
Nous nous proposons de calculer par r´ecurrence les triplets (Rk, Sk, Tk) ainsi que les nombresNk, pourk∈ {1, ..., G}.
Supposons (Rk−1, Sk−1, Tk−1) connu, pour k ∈ {1, ..., G}, et calculons le triplet (Rk, Sk, Tk). Nous avons :
Wk={V ∈Wk−1, hV, Aki ∈Z}.
2.4 UN ALGORITHME EN DIMENSION 2 71
Ecrivons les vecteurs V ∈Wk−1 sous la formeV =C1Vk(1)−1+C2Vk(2)−1, avec (C1, C2)∈Z2. Alors :
hV, Aki =hC1Rk−1V(1)+C2(Sk−1V(1)+Tk−1V(2)), Aki=
= (C1Rk−1+C2Sk−1)A(1)k +C2Tk−1A(2)k =
=C1Rk−1A(1)k +C2(Sk−1A(1)k +Tk−1A(2)k ).
Ecrivons sous forme irr´eductible :
Rk−1A(1)k = P
(1) k
Q(1)k
Sk−1A(1)k +Tk−1A(2)k = P
(2) k
Q(2)k
avecQ(1)k , Q(2)k ∈N∗. Par le lemme 2.4.4, on a : Nk= ppcm(Q(1)k , Q(2)k ).
D’apr`es le mˆeme lemme, si l’on pose :
Qk:= ppcm(Q(1)k , Q(2)k ) Dk:= pgcd(Q(1)k , Q(2)k ) Jk(i):=Q
(i) k
Dk , pouri∈ {1,2} Kk(1)∈ {0, ..., Q(1)k −1}, Kk(1)=
( −Jk(1)Pk(2)(Pk(1))−1dansZ/Q(1)k Z, siQ(1)k 6= 1, 0, siQ(1)k = 1,
on d´eduit qu’une base deWk est : ( Q(1)k Vk(1)−1 =Q(1)k Rk−1V(1)
Kk(1)Vk−1(1) +Jk(2)Vk−1(2) = (Kk(1)Rk−1+Jk(2)Sk−1)V(1)+Jk(2)Tk−1V(2) On a ainsi obtenu un algorithme pour le calcul des triplets associ´es par le lemme 2.4.1 aux sous-r´eseauxWk deW, des nombresNk, ∀k∈ {1, ..., G}, ainsi que de la normalis´eeZ(WG, σ) (voir la proposition 2.3.16) `a partir de la donn´ee d’une suite A1 <· · · < AG′. En particulier, si la suite contient les exposants caract´eristiques de f mais aussi ´eventuellement d’autres termes, l’algorithme permet d’en extraire exactement les exposants caract´eristiques. Ainsi :
Ak est caract´eristique ⇔ Nk>1.
Le th´eor`eme suivant r´esume cet algorithme, en supposant les exposants ca-ract´eristiques d´ej`a connus :
Th´eor`eme 2.4.5 Soit f ∈ C{X1, X2}[Y] un polynˆome quasi-ordinaire irr´e-ductible, d’exposants caract´eristiques A1, ..., AG ∈ MQ. Posons (R0, S0, T0) :=
(1,0,1). Sik∈ {1, ..., G}et(Rk−1, Sk−1, Tk−1)est connu, d´efinissons les nombres
72 CHAPITRE 2. LE SEMI-GROUPE
Pk(i), Q(i)k , Qk, Dk, Jk(i), Kk(1)∈N ainsi :
Pk(1)
Q(1)k :=Rk−1A(1)k , pgcd(Pk(1), Q(1)k ) = 1,
Pk(2)
Q(2)k :=Sk−1A(1)k +Tk−1A(2)k , pgcd(Pk(2), Q(2)k ) = 1, Qk := ppcm(Q(1)k , Q(2)k ),
Dk:= pgcd(Q(1)k , Q(2)k ), Jk(i):=Q
(i) k
Dk,pouri∈ {1,2}, Kk(1)∈ {0, ..., Q(1)k −1}, Kk(1)=
( −Jk(1)Pk(2)(Pk(1))−1dansZ/Q(1)k Z, siQ(1)k 6= 1, 0, siQ(1)k = 1,
On obtient alors le triplet(Rk, Sk, Tk)de la mani`ere suivante :
Rk =Q(1)k Rk−1,
Sk ∈ {0, ..., Rk−1}, Sk ≡(Kk(1)Rk−1+Jk(2)Sk−1) modRk, Tk=Jk(2)Tk−1.
De plus :
Nk=Qk. Si on note :
TG′ := pgcd(RG, SG), R′G:= RTG′
G, SG′ := STG′
G
alors Zǫ(RG′ , SG′ ) est une normalis´ee de Sǫ, pour ǫ ∈R∗+×R∗+ suffisamment petit.
Remarque : Dans la proposition pr´ec´edente,X1 et X2 ne jouent pas des rˆoles sym´etriques. Ainsi, on obtient imm´ediatement :
Pk(1)
Q(1)k =Q(1)1 · · ·Q(1)k−1A(1)k , ∀k∈ {1, ..., G}, ou bien :
A(1)k = Pk(1)
Q(1)1 · · ·Q(1)k , pgcd(Pk(1), Q(1)k ) = 1, ∀k∈ {1, ..., G},
ce qui montre que le couple (Pk(1), Q(1)k ) est uniquement d´etermin´e par la connais-sance des nombres rationnels A(1)1 , ..., A(1)k . Les formules obtenues sont sem-blables `a celles entre exposants caract´eristiques et “paires caract´eristiques”
dans le cas des courbes planes (voir [38], [41]). Mais le couple (Pk(2), Q(2)k ) n’est pas d´etermin´e parA(2)1 , ..., A(2)k , comme on peut le voir en comparant les deux exemples qui suivent :
Exemples :
2.4 UN ALGORITHME EN DIMENSION 2 73
1) Soit le casA1= (12,12), A2= (23,43). Alors : (P1(1), Q(1)1 ) = (1,2), (P1(1), Q(1)1 ) = (1,2), Q1=D1= 2, J1(1)=J1(2)= 1, K1(1)= 1, (R1, S1, T1) = (2,1,1),
(P2(1), Q(1)2 ) = (4,3), (P2(2), Q(2)2 ) = (2,1), Q2= 3, D2= 1, J2(1)= 3, J2(2)= 1, K2(1)= 0, (R2, S2, T2) = (6,1,1),
normalis´ee :Z(6,1).
2) Soit le casA1= (1,12), A2= (1,43). Alors :
(P1(1), Q(1)1 ) = (1,1),(P1(1), Q(1)1 ) = (1,2), Q1= 2, D1= 1, J1(1)= 1, J1(2)= 2, K1(1)= 0, (R1, S1, T1) = (1,0,2),
(P2(1), Q(1)2 ) = (1,1), (P2(2), Q(2)2 ) = (8,3), Q2= 3, D2= 1, J2(1)= 1, J2(2)= 3, K2(1)= 0, (R2, S2, T2) = (1,0,6),
normalis´ee :Z(1,0).
On pourrait s’attendre `a ce que les nombresN1, ..., NGsoient d´etermin´es par les d´enominateurs des nombresA(1)1 , A(2)1 , ..., A(1)G , A(2)G mis sous forme irr´eductib-le, par analogie avec le cas des germes de courbes planes. Ceci n’est pas le cas, comme on peut le voir en comparant les deux exemples qui suivent, o`u ces d´enominateurs co¨ıncident, mais les suitesN1, ..., NG diff`erent :
Exemples :
3) Soit le casA1= (14,14), A2= (207,1920). Alors : (P1(1), Q(1)1 ) = (1,4), (P1(1), Q(1)1 ) = (1,4), N1=Q1=D1= 4, J1(1)=J1(2)= 1, K1(1) = 3, (R1, S1, T1) = (4,3,1),
(P2(1), Q(1)2 ) = (7,5), (P2(2), Q(2)2 ) = (2,1),
N2=Q2= 5, D2= 1, J2(1)= 5, J2(2)= 1, K2(1) = 4, (R2, S2, T2) = (20,19,1),
normalis´ee :Z(20,19).
4) Soit le casA1= (14,14), A2= (207,1720). Alors : (P1(1), Q(1)1 ) = (1,4),(P1(1), Q(1)1 ) = (1,4), N1=Q1=D1= 4, J1(1)=J1(2)= 1, K1(1)= 3, (R1, S1, T1) = (4,3,1),
(P2(1), Q(1)2 ) = (7,5),(P2(2), Q(2)2 ) = (19,10),
N2=Q2= 10, D2= 5, J2(1)= 1, J2(2)= 2, K2(1)= 3, (R2, S2, T2) = (20,18,2),
normalis´ee :Z(10,9).
74 CHAPITRE 2. LE SEMI-GROUPE
Remarque : Un calcul topologique des invariants de Jung-Hirzebruch (R′G, SG′ ) de la normalis´ee, est implicitement contenu dans [8]. En effet, le “link”
de la normalis´ee est un espace lenticulaireL(p, q) et A.Costa donne des formules qui relientpetqaux exposants caract´eristiques. En fait, on peut prendre comme paire (p, q) la paire (R′G, SG′ ). Les calculs de [8] sont moins explicites que les notres.