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et de travail des doctorants

Dans le document Actes de Nancy (Page 131-138)

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Colloque annuel de la CPu

dOCtOrAt, dOCtOrAntS et dOCteurS que les autres. Ils valorisent également moins l’entraide

entre étudiants. Quand travaillent-ils ? Les étudiants en sciences ont un travail beaucoup plus structuré. On sent la présence du labo, les horaires et l’encadrement. Ils travaillent moins tard le soir (la moitié des étudiants en SHS déclarent travailler après 22h, alors qu’un quart seulement le font en sciences).

On distingue donc deux modèles de thèse, avec d’un

côté les scientifiques et une socialisation de la re-cherche par la rere-cherche, le travail fait en laboratoire ou en université, et de l’autre côté le reste des étudiants. Cela peut aussi préfigurer ce qui pourrait être un mode de vie professionnel ultérieur. En sciences, il y a une distinction plus forte entre ce qui relève du travail uni-versitaire et ce qui relève du privé ou des loisirs, alors qu’en SHS, les deux sont davantage confondus, la répar-tition du temps est beaucoup plus floue.

J’aboutis à une proposition de typologie issue des

tra-vaux notamment menés par Valérie Erlich, sociologue responsable de l’OVE à l’université de Nice.

• Les thésards professionnels, pour 67% en sciences. Ils sont intégrés dans un projet personnel, une équipe, un travail en relation avec le directeur, ou alors un pro-jet plus collectif. C’est un travail plus cadré ou encadré qu’ailleurs, et ce sont des étudiants beaucoup plus confiants quant à leur insertion professionnelle (59 % d’entre eux déclarent qu’ils vont s’insérer sans difficulté dans le monde professionnel). Ils se représentent leur insertion en ouvrant le champ des possibles.

• Les thésards solitaires financés, avec une majorité de scientifiques là encore, mais un tiers en sciences hu-maines et sociales et un quart en droit et économie. Ils sont moins intégrés dans un travail collectif, se sentent moins appartenir à la communauté étudiante et de la recherche. Ils valorisent moins les relations avec les autres chercheurs. Malgré tout, ils sont quand même re-lativement confiants quant à leur avenir professionnel : 55 % d’entre eux pensent trouver un emploi facilement. Les scientifiques de cette catégorie sont plus fragiles

qu’ailleurs. Quand ils sont solitaires, les scientifiques sont beaucoup moins confiants que les doctorants des autres disciplines. L’isolement les fragilise.

• Les thésards non financés représentent une catégorie large mais avec deux sous-catégories : ceux qui exercent une activité parallèle à leur thèse et ceux qui n’ont pas de ressources directes issues d’un travail rémunéré. Pour l’essentiel, ils sont issus des LSHS. Quand on les inter-roge sur leur niveau de ressources, ils mettent le doigt de façon marquée sur leurs difficultés financières par rapport aux autres catégories. Ils sont moins confiants en l’avenir, ils ne sont que 45 % à penser qu’ils trou-veront du travail facilement. C’est une catégorie plus fragilisée que les précédentes.

Après cette rapide présentation, quelles sont les pistes de recherche qu’on pourrait mettre en avant ? Com-ment ces éléCom-ments évoluent dans le temps ? On réalise actuellement notre enquête 2010, on va voir l’évolution des différents indicateurs. Il serait intéressant de voir comment la vie du doctorant évolue au fil du dérou-lement de la thèse, entre le primo-inscrit et celui en cinquième année, quelles caractéristiques différencient ces étudiants ? Enfin, il serait intéressant de comparer les perspectives d’avenir des doctorants avec celles des “masterants”, et de voir en quoi elles se différencient, comment ils envisagent l’avenir, est-ce qu’ils ont plus ou moins confiance, ont des perspectives profession-nelles différentes, etc. Enfin, dernier point, il me paraît important de s’intéresser à l’engagement associatif des doctorants. Pour l’instant, je n’ai pas vu de différences par rapport aux étudiants de 2e cycle.

Vincent BONHOMME, doctorant, président de l’associa-tion Plume ! : Je vais précisément vous parler de mon engagement associatif. En termes de conditions de vie et de travail, ma thèse donne du sens à mon engage-ment en vulgarisation scientifique, et réciproqueengage-ment. Je suis doctorant en biologie de l’évolution, en troisième année à Montpellier. Je suis également vice-président de l’association Animafac, qui est le réseau national des

associations étudiantes, ainsi que président et co-fon-dateur de Plume !, un réseau national à vocation de vul-garisation scientifique.

Il faut se reporter au décret relatif au contrat doctoral du 23 avril 2009 : « Le service du doctorant contractuel peut

être exclusivement consacré aux activités de recherche ou inclure un service annuel égal au sixième de la durée an-nuelle de travail effectif, consacré aux activités suivantes : enseignement dans le cadre d’une équipe pédagogique, diffusion de l’information scientifique et technique, valo-risation des résultats de la recherche scientifique et tech-nique, missions d’expertise effectuées dans une entreprise et/ou une association. »

Sur ces quatre points, trois peuvent être traités via les

compétences acquises dans un engagement associa-tif et, particulièrement, la vulgarisation scienassocia-tifique. Le décret du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires des enseignants-chercheurs mettait déjà cette idée en avant : « Les enseignants-chercheurs participent à

l’élabo-ration, par leur recherche, et assurent la transmission, par leur enseignement, des connaissances au titre de la for-mation initiale et continue incluant, le cas échéant, l’uti-lisation des technologies de l’information et de la com-munication. Ils contribuent au dialogue entre sciences et sociétés, notamment par la diffusion de la culture et de l’information scientifique et technique. »

Dans les faits, la diffusion des connaissances par les doctorants et les chercheurs est une des facettes de notre métier, mais sur le terrain, force est de constater que c’est marginal dans les offres de formation docto-rale et qu’il n’y a aucune reconnaissance académique.

Plume ! est un atelier d’édition et d’expérimentation

en vulgarisation scientifique. Et l’on s’est donné des contours qui ont une vocation nationale. Notre associa-tion a trois grands objectifs : former des universitaires à la vulgarisation scientifique, valoriser leurs productions, militer pour la reconnaissance académique de la vulga-risation scientifique.

L’association est née en 2006 d’un projet d’une

associa-tion de filières à Montpellier, qui avait principalement pour vocation d’organiser des soirées et d’imprimer les annales. En 2007, on est sorti de cette association de filières pour créer une association indépendante, alors qu’on venait de remporter le prix national de l’initiative étudiante d’Animafac. En 2008, on refonde les statuts et on se donne une vocation de réseau national, avant d’ouvrir une antenne à Dijon.

On démarre les premières formations de vulgarisation scientifique, on embauche notre directrice et on reçoit le prix national de la culture scientifique, cette fois de la part du CROUS. Cette année, on a ouvert une antenne à Bordeaux, et on a quelques petites antennes un peu partout en France, à Lyon, Rennes, Marseille et Paris. On développe nos formations, pour qu’elles soient faciles à mettre en œuvre partout et à mutualiser dans le cadre de l’offre de formation des écoles doctorales.

L’association édite un journal trimestriel et dispose d’une plateforme web dédiée à la vulgarisation scien-tifique. C’est aujourd’hui le seul exemple du genre en France. Au Québec, de nombreuses initiatives existent… je suis particulièrement envieux du volontarisme des étudiants québécois sur ce point. Quand je vois une agence comme Science-Presse, ça me fait rêver ! Enfin, on fait un peu de vulgarisation obligatoire : c’est un prétexte pour aller rencontrer le reste de la société.

De la valeur et de la vulgarisation. Un dessin vaut

mieux qu’un long discours : voici la représentation d’un doctorant ou d’un universitaire, séparée de celle de la société par une ligne en pointillé. Le doctorat et la recherche fondamentale sont des participations à long terme à l’accroissement des connaissances et au bien-être global. Mais quid de la diffusion des connais-sances ? Elle a des bénéfices directs pour le doctorant. Jusqu’ici, on estimait que la vulgarisation scientifique était une école du penser clair, aidait à reformuler les choses, etc. Nous disposons désormais d’informa-tions plus tangibles : Pablo Jensen, économiste à l’ENS de Lyon, a analysé les archives du CNRS sur les quatre dernières années (2003-2007) et a regardé si les

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cheurs qui faisaient de la vulgarisation scientifique étaient des chercheurs « ratés » ou pas. Surprise, il a observé le contraire. Les personnes les plus actives aca-démiquement sont également celles qui font le plus de vulgarisation.

Cette dernière est donc plus révélatrice de la perfor-mance académique, que l’enseignement. À la question « quels sont les enjeux du doctorat ? », un directeur d’école doctorale m’a répondu : « C’est une formation à la recherche par la recherche, dont l’enjeu est moins la formation technique que l’acquisition de l’autonomie et de la capacité à animer un projet. » C’est donc l’acquisi-tion des savoir-être : la capacité d’adaptal’acquisi-tion, la capacité relationnelle, la curiosité, la ténacité, l’autonomie, le dy-namisme, la perspicacité…

Dans la pratique de vulgarisation scientifique, écrite ou orale, on acquiert la créativité, la curiosité, l’efficacité, l’aisance face à un groupe, la capacité à convaincre, la facilité d’élocution. Si vous recrutez des fonctionnaires, pour des durées de 40-45 ans, certaines de ces compé-tences peuvent s’avérer précieuses.

Nous avons développé un bouquet de trois forma-tions, mises en place à Bordeaux, Montpellier et Dijon

cette année : un atelier d’écriture qui associe des docto-rants (principalement des biologistes, des ethnologues, des économistes, surtout des personnes des sciences exactes et naturelles). C’est un combat pour rendre les textes intelligibles à des non-initiés et on s’attache à faire sauter pas mal de verrous. Le second module, « Sciences à poil », clin d’œil à notre structure, propose à des doctorants de réfléchir ensemble aux enjeux de la vulgarisation scientifique et de proposer des alter-natives à ce qui existe. En général, les idées fusent, par exemple associer de la musique et des arts. Ensuite, a lieu l’expérimentation des propositions. Le troisième module, Wikipeplum, consiste à placer des doctorants sur Wikipédia, en partenariat avec l’association Wikimé-dia, à leur proposer une formation technique à l’édition de l’encyclopédie libre, et à les impliquer dans des por-tails, des traductions, des sourçages, etc.

40 doctorants ont été formés en 2009 et 80 à 100 de-vraient l’être en 2010. Nos propositions restent de fon-der une culture de l’engagement associatif au niveau des universités et de l’envisager comme une école com-plémentaire à la formation technique de l’université et comme une école des savoir-être.

Pour ce qui relève plus particulièrement du doctorat, il y a une chance à saisir avec la vulgarisation scientifique en termes de formation doctorale. Le contrat doctoral le prévoyant de façon tout à fait explicite et madame la Ministre l’ayant rappelé ce matin, il faudrait saisir cette chance et traduire en actes les volontés partagées. Nous voudrions systématiser dans le parcours doctoral un temps de réflexion personnelle et de formation à ces pratiques, de manière à autonomiser les doctorants sur ce point. C’est utile pour leurs propres recherches, en leur permettant de penser clair et efficace. On l’a vu d’un point de vue statistique, c’est le gage d’une production académique plus efficace. Au-delà, cela permet aussi d’acquérir tout un corpus de savoir-être qui ne sont pas forcément dispensés au sens strict par les universités. Sylvain KEAV, doctorant, PRES Limousin Poitou-Cha-rentes : J’ai consulté des doctorants de difféPoitou-Cha-rentes disci-plines pour recenser ce qui pouvait poser problème.

En ce qui concerne l’encadrement, que ce soit en

sciences dures ou en sciences humaines, plusieurs ré-flexions concernent l’implication et la disponibilité des directeurs de thèse : une réunion est prévue et est annu-lée car le directeur a des choses plus urgentes à gérer ; des réponses à des mails peuvent arriver des semaines, voire des mois plus tard. Il nous semble important d’encourager fortement le double encadrement, ce qui augmente les probabilités de disponibilité. C’est égale-ment positif pour parler des résultats ou discuter de la suite de la thèse : on a ainsi plusieurs avis.

Les écoles doctorales ont limité le nombre de doctorants encadrés par les personnes habilitées à diriger des re-cherches. Cette mesure a été très bien accueillie par les

doctorants. Certains ont parlé de limiter certaines res-ponsabilités administratives, pour les mêmes raisons de disponibilité et pour, je cite, « justifier la prime

d’excel-lence scientifique ».

Ensuite, concernant le suivi du déroulement de la thèse. Actuellement, dans notre université, une réunion

est prévue en fin de deuxième année pour faire le bilan des moyens mis en œuvre, du relationnel et des résul-tats. Certains doctorants ont proposé d’en prévoir une au bout de six mois ou d’un an de thèse, de manière à mettre en évidence les éventuels problèmes (plus des problèmes relationnels que de résultats). En cas de conflit, une implication plus importante de l’école doc-torale est demandée pour résoudre les problèmes. Il a également été proposé la mise en place d’un système d’accompagnement : un professeur référent pourrait suivre les doctorants, comme cela se fait en première année. Enfin, des doctorants ont proposé la rédaction d’un rapport annuel pour mettre en évidence les pro-blèmes d’avancement de la thèse, ce qui a été fait, ce qui pourrait l’être. Cette pratique existe déjà dans les thèses financées par les industriels par exemple, avec des rap-ports semestriels, pour un état des lieux. Les doctorants seront contents, au bout de trois ans, d’avoir un rapport qui servira de référence à la rédaction de la thèse.

En ce qui concerne les durées de thèse et le finance-ment, les doctorants soulèvent un problème. Il existe de

nombreuses disparités entre les disciplines, sur ce qui se fait, ce qui est souhaité. En sciences dures, la mutation des thèses non financées est déjà bien avancée. Au ni-veau des sciences humaines, les personnes interrogées estiment avoir besoin de deux à trois ans de plus pour la thèse, de manière à mieux appréhender la complexité de leur sujet. Ceux que j’ai rencontrés acceptent l’ab-sence de financement dès lors que le doctorant est prêt à y faire face, s’il est bien informé au début de la thèse et suivi de la même façon que les autres. Les thèses en SHS sont souvent non financées : les doctorants doivent avoir un travail alimentaire, ce qui ralentit la réalisation

de la thèse. Le second problème est celui de l’insertion professionnelle : la thèse étant plus longue, ils arrivent plus tard sur le marché. Ils ont autant de chances que les étudiants en sciences dures pour trouver un poste dans les universités. Mais à défaut, il est difficile d’arriver sur le marché du travail à 32-33 ans, face à un candidat de niveau master, qui n’a pas les mêmes compétences mais sera plus malléable et donc préféré au niveau de l’em-bauche. Il faut donc encourager les directeurs à trouver des financements, notamment quand il y a poursuite de thèse au delà de la troisième année.

En ce qui concerne la production scientifique issue

des résultats des doctorants, des critiques visent l’ordre des noms sur la publication : « Une publication issue des

résultats du doctorant et rédigée par ce dernier devrait mentionner son nom en premier ». Ce qui paraît assez

évident mais n’est pas toujours une pratique courante. Or, pour les dossiers de qualification, les candidats sé-lectionnent les publications dont ils sont premiers signataires. Ceux qui n’ont que des publications en deuxième nom sont un peu désavantagés. Un autre problème concerne les publications : les écoles docto-rales demandent une publication en premier nom pour pouvoir soutenir la thèse, ce qui rejoint le problème pré-cédent et celui des thèses financées par les industriels. Lorsque celles-ci sont confidentielles, les doctorants ne peuvent pas forcément publier. Cela pose un problème pour la soutenance.

Ensuite, il y a une hétérogénéité de traitement des doc-torants vis-à-vis des laboratoires et des financements qu’ont les laboratoires pour les congrès. Certains esti-ment que chaque doctorant devrait pouvoir participer au moins à un congrès international durant sa thèse. Certains demandent une accessibilité aux bibliothèques universitaires avec un système de pass : pendant les va-cances scolaires, les bibliothèques sont fermées mais les doctorants continuent à travailler.

En ce qui concerne l’enseignement, juste un point mais

qui me paraît important. Avec le nouveau contrat

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toral, quand on fait une demande d’avenant pour faire de l’expertise en entreprise, si cette demande est refu-sée, le doctorant ne peut plus faire de vacation d’ensei-gnement à côté. C’est un gros problème parce que cela dessert à la fois les doctorants qui ne peuvent pas en-seigner et les établissements qui se retrouvent à court d’enseignants.

Éric ESPERET, ancien délégué général de la CPU : C’est un problème réglementaire, la CPU est intervenue deux fois auprès du cabinet du ministère. Il s’agit du règle-ment pour toutes les écoles doctorales : si le contrat ne prévoit pas de tâches rémunérées en plus (par exemple le conseil en entreprise), il n’est plus possible d’assurer des charges de cours. Lionel Collet, à Lyon, a le même problème. C’est un problème réglementaire et non un choix propre à l’université. Il faut un nouvel arrêté. Camille GALAP : On est là pour mettre en lumière cer-taines problématiques. S’il y a des choses à améliorer dans le dispositif, cela fait partie des éléments qu’on peut intégrer aux propositions.

Sylvain KEAV : Dans les écoles doctorales, il existe gé-néralement une liste de formations, avec un nombre de place limitée. Pourquoi ne pas adapter le nombre de ses-sions de formation en tenant compte de celles qui sont les plus demandées ?

Des améliorations sont sans doute possibles en termes de gestion des formations. Par exemple, une formation regroupant le PRES Limousin Poitou-Charentes propo-sait un stage résidentiel en début d’année. Les forma-tions proposées présentaient une disparité d’intérêt, notamment pour les gens qui connaissaient déjà le sujet : cela permet l’échange des connaissances entre spécialistes de différents domaines. Seul bémol, les doc-torants locaux n’étaient pas hébergés, ce qui limitait leur immersion.

Un point important concerne l’après-thèse : dans toutes les disciplines, les doctorants estiment qu’il y a un manque de soutien dans la préparation de l’après-thèse.

Généralement en post-doctoral, la question dépend du contact avec le chef d’équipe. Même chose en ce qui concerne la recherche d’un poste académique (ATER, maître de conférences) : il existe une formation de type rencontre, mais elle est limitée aux moniteurs, en tout cas en Poitou-Charentes.

Ces formations sur l’après-thèse devraient être géné-ralisées. Pourquoi pas mettre en place un organisme capable de conseiller un doctorant quand il cherche un CDD ou CDI

Concernant l’harmonisation des règles de recrutement, certaines universités estiment qu’il faut éviter d’embau-cher des locaux pour limiter l’auto-production intellec-tuelle, alors que d’autres établissements n’en tiennent pas compte. Les doctorants liés à des universités qui

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