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et les traitements des enseignants. Au cours des 20 annees qui se sont ecoulees de

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™ndanOn?-ff'Para11 ment' pourquoi des ^Penses correspondant au mSme pourcentage du ,a , s °-ifferents pays, peuvent avoir des incidences radicalement diff^rentes sur le

plan de I1enseignement.

f . |8/ Eartrait de l'ouvrage de R. Jolly, Planning Education for African Develo

(Nairobi, East African Publishing Hbuse.1969) p. 38 It 39! ^veio

22/ BIRD, Education, Sector Working Paper (Washington, D.C., 1974. annexe I).

30/ Jolly, op- oit,t p. 84 a 87 en ce qui concerne les donnees relatives a l'Ouganda.

II serait done oertainement trorapeur de conclure que 1 'accroissement du revenu national ou 1*amelioration des moyens de recrouvement de l'inrM; dont disposent les

Etatsf impose une limite au developpanent futur de lTenseignement en Afrique. Cependant, il apparalt clairement que le developpement de l'enseignement dans la plupart des pays africains est aujourd'hui severement limite par les difficultes de financement. D'ou la question essentielle autour de laquelle tourne le debat : sera-t-il possible de reduire les depenses d'enseignement en Afrique au cours des annees a venir ? Dispose-t-on .en fait d'une marge de manoeuvre importante en ce qui concerne lfadoption de mesures visant a, reduire les cotlts ou doit-on considerer que la tendance actuelle a l!accroissement

des depenses d'enseignement par eleve impose des limites bien determinees au developpement futur des systernes d'enseignement en Afrique ?

Les principales variables intervenant dans les couts unitaires de l'enseignemerit sont le niveau des traitements des enseignants et le nombre d'eleves par ma£tre# Toute reduction sensible des coftts unitaires doit consister soit en une diminution, ou en un ralentissement de 1!augmentation des traitements des enseignants, soit en un accrois-sement des effectifs des classes.

Au cours de la periode 1955-19^5» sur les 15 p« 100 d1augmentation annuelle des depenses d'enseigneraent de 9 pays africains, la raoitie au moins re*sulterait des

accroissements des traitements inoyens des enseignants ^./. Une partie de ces augmenta

tions, pres du quart probablement, resulte du reclassement des enseignants dont 1'evo

lution des traitements a automatiquement suivi celle de leurs qualifications professionnel—

les. Dans ces conditions, tous les efforts visant a ameliorer la qualite de l'enseignement en recourant a, des stages officiels de perfectiannement destines aux enseignants se tra-duisent par une augmentation des traitements et partant par un accroissement des couts unitaires de l'enseignement. Dans le passe, lorsque la penurie de main-d'oeuvre' instruite constituait le principal obstacle au developpement de l'enseignement en Afrique, il pouvait sembler justifierde faire dependre automatiquement les traitements des enseignants de leurs qualifications. Ilais aujourd'hui que le chSmage des personnes instruites de niveau inter-mediaire et m§me de haut niveau caracterise la situation dTun nombre croissant de pays africains, rien n'autorise a continuer de lier la remuneration aux diploroes obtenus alors qu'il y a tout lieu, selon que 1'on veut encourager les enseignants ou que l'on est anime par un souci d'equite, de coimnencer a etablir un rapport de plus en plus etroit entre la remuneration, d?une part, et leurs resultats professionnels et leur degre de respon-sabilite d'autre part,

Cependant, l»on ne pourrait vraisemblablement pas modifier lee criteres pr^sidant a la fixation des remunerations des enseignants ou le bareme des traitements qui leur est applique sans en me'me temps modifier la hierarchie des salaires de tous les personnels

3l/ A.It. Jolly, "Costs and comparisons in African Education : Some implications of recent trends", Education in Africa. Research and Action, A.R. Jolly ed.. (Nairobi : East

African Publishing House, 1969).

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-qualifies et instruits. Neanmoins le Kenya et l'Ethiopie ont recemment reussi a agir precisement de la sorte en ne faisant plus de*pendre autoraaticoiement la remuneration

des enseignants de leurs qualifications professionnelles (voir chapitre III). Qufil

nous suffise d'indiquer queles remunerations des enseignants en Afrique correspondent tres precisement aux salaires que des personnes ayant des qualifications identiques peuvent pretendre obtenir en dehors de I1 enseignement; comme dans le cas de toute remuneration liee au niveau d1instruction en Afrique, les differences disparafssent rapidement une fois franchi le premier ou le second cycle du secondaire. En d'autres termes, raSme si les mattres du primaire en Afrique gagnent tres peu en comparaison de leurs homologues europeens ou americains, les diplftmes du secondaire et du superieur

percoivent souvent des salaires plus eleves que dans les pays europeens 32/. II est

certainement possible de proceder a une compression des salaires des enseignants en Afrique et partant a une reduction du niveau moyen de leurs remunerations, ce qui aura des incidences sur le cout unitaire de 1*enseignement dans le secondaire et le superieur.

Vient ensuite la question de I1 augmentation du nombre d'eleves par enseignant, tant dans les etablissements du primaire que du secondaire. II ressort de recherches entreprises dans certains pays developpes que la qualite de 1'enseignement ne se ressent nullement d'une variation des effectifs des classes entre 25 et 40 etudiants, du moins si pour evaluer"1 la qualite de 1 • enseignement" I1 on recourt aux resultats obtenus par les eleves aux tests de fin d1 etudes* II s'ensuit que certains pays africains, dont le nombre d'eleves par enseignant est bien inferieur aux moyennes mondiales en ce qui concerae le primaire, pourraient probablement accroltre les effectifs des classes sans que la qualite de lfenseignement ne s*en ressente. Cependant, pour la plupart des pays d1 Afrique, la question qui se pose sur le plan pratique est de savoir si une augmentation -du nombre d'eleves par enseignant qui passerait de 40 S- ^0 o^ 70 dans le primaire, et de 30 a 40 ou 50 dans le secondaire, n'aurait egaleraent aucun effet sur la qualite* de 1!ensei gnement. L'on peut raisonnableraent penser qu'il doit exister un seuil critique en matiere-d'effectif des classes au dela duqtiel I'apprentissage devient impossible. Ilalheureuseraent les resultats des recherches entreprises en matiere d*enseignement ne nous eclairent guere quant a ce seuil critique, et ce qui est plus ge"nant, ils ne permettent absolument pas de repondre a la question encore plus importance de savoir quels seraient les avantages et les inconvenients respectifs d*un apprentissage moins rapide ou moins efficace et d'une reduction du coUt de 1'enseigneraent par suite d'une augmentation des effectifs.

Quoi qu'il en soit, les etudiants, les parents et les enseignants preferent des classes aux effectifs reduits, que cela se traduise ou non par une efficacite accrue de I1 enseigne ment. M§rae si les specialistes de I1 enseignement pouvaient demontrer les avantages que presentent des classes chargees, les efforts visant a augmenter les effectifs des classes se heurteraient encore S, une resistance. Bref, les mesures tendant a augmenter le

norabre d'eleves par enseignant devront principalement avoir pour effet de n'augmenter

celui-ci que dans de faibles proportions. . ■

32/ Voir Jolly, Planning education, op. cit.t 116 a 118.

II importe d'etablir une distinction entre les effectifs d'une classe et le

nombre d'eleves par enseignant. Au niveau du priraaire me*me se pose la question classique de savoir s'il convient de disposer ou nonf en la personne du directeur, d'un "ensei gnant de reserve", qui ne serait pas affecte a plein temps a une classe determinee* Au niveau du secondaire c'est le probleme de l'emploi du temps qui est essentiel* Une

planification judicieuse permettrait d'offrir une variete satisfaisante de disciplines sans que les enseignants specialises clont on dispose souvent ne soient sous utilises. II est une methode habituellement utilisee pour accroltre le nombre d! enseignants par eleves sans augmenter les effectifs d'une classe qui consiste a dedoubler les classes, I1ensei gnant faisant "double emploi"fcomme les salles de classe qui sont utilisees par un groupe d'e"tudiants dans la matinee et par un second groupe dans l'apres midi. L'on considers, a juste titre, que le dedoublement des classes soumet les enseignants a des tensions excessives, ce rjui explique que I1 on ait progressivement renonce a ce systeme dans un certain nombre de pays. II se peut que cgla soit inevitable mais il convient de souligner que cela so traduit par I1impossibility de scolariser dans le primaire des millions

d'enfants. Si la plupart des pays africains ont pour objectif l'enseignement priraaire universal, seuls six d'entre eux ont reussi en 1973 a scolariser dans le primaire des effectifs correspondant au nombre d'enfants d'Sge scolaire. Dix-neuf autres pays auraient pratiquement pu a. cette date xnstaurer 1'enseignement primaire universel sfils avaient ete disposes a cwcroltre le nombre d'eleves par enseignant de facon qu'il corresponde a des effectifs "compatibles avec le dedoublement de la totality ou d'une partie des classes.

Au tableau 11-11 figurent les conditions qu'il aurait fallu remplir pour parvenir a ce resultat.

'Tableau II-II : Nombre de pays ou 1'enseignement primaire universel serait possible et nombre d'eleves par enseignant necessaire . pour ce faire (oalculs effectues sur la base des donnees de 1973)

Nombre d'eleves par enseignant necessaire pour que I1 on arrive a, un taux de

scolarisa-, tion de 1Q0 p. 100

Source : Calculs effectues sur la base des donnees provenant du document de 1'UNESCO intitule" Statistical Tables, Africa, decembre 1975.

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