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tions de salaire pour compenser 1'augmentation du coGt de la vie et que les prix des autres biens et services achetes par 1'Etat ont augmente. L'accroissement beaucoup plus

fort des depenses pour des projets d'investissement indique un volume plus eleve d inves-.tissanents conffcrmement aux efforts visant a augmenter ou a retablir les taux de croissanc

economique«

Toutefois, par suite de contraintes budgetaires, plusieurs pays ont dO reviser ai baisse leurs previsions de depenses initiales et introduire des mesures visant a ccmbattre.

les problemes lies a un financement excessif par le deficit budgetaire. C'est ainsx qu er 1075/76 le Ghana a augmente les droits d'entree et les prelevements a. Importation sur ur

vaste eventail de biens de consommation. Les impSts indirects locaux sur les biens de consommation ont egalement ete augmentes ainsi que les taux de l'lmpOt sur le .revenu 4es particuliers et sur celui des societes. On a introduit un impSt sur les gains en capita

et des impSts sur les donations et augmente les droits de timbre, D'autre part on a

anrionce des plans visant a ameliorer la perception des impSts et a reduire 1'evasion fis

cale. En ce qui conceme les depenses, au cours de la mSae periode plusieurs gouvernemen.

doiit cdux du Ghana et de la £anbie? ont pris des dispositions pour reduire les depenses projetees a la fois pour des postes precis et de faeon generale. Un certain nombre de gouvernements ont gele les salaires de leur fonction publique et ont soumis les operation des ehtreprises publiques a un examen beaucoup plus attentif.

Malgre les efforts de cette nature, les deficits ont persiste et dans presque tous les pays on a eu recours au financ«nent par le deficit en contractant des emprunts impor-tants aupres du systeme bancaire. Dahs un certain nombre.de pays, notamment la

Haute-Volta, Ta'ttaUiitiftieV La Republique-Unie du Cameroun et le Senegal, il a ete possible de

faire appel a des soldes disponibles en especes accumules et aux depSts des autorites

monetaires. En outre, on a eu recours dans une large mesure aux emprunts a 1'etranger -pour faire partiellement face au deficit. La C8te d'lvoire, la Mauritanie, le Zaire et

* la Somalie, comme d'autres pays, ont eu beaucoup recours a des tirages nets sur les em prunts a 1'etranger. Les pays les moins developpes se sont souvent arranges pour obtemr

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-des subventions budgetaires exterieures suffisantes pour financer 1*ensemble de leur deficit. Tel a ete le cas aurtout pour le Mali, oj les deficits de 1974 et de 1975 ont ete entieronent couverts par des dons de la France, du Fonds europeen de developpement et de certains pays arabes exportateurs de petrole*

Evolution monetaire et du credit

En 1975 les creances nettes sur l'Etat ont augmente dans 26 des 34 pays indiques au tableau 1-23, selon un taux qui etait superieur a 50 p. 100 pour 17 de ces 34 pays,, En

1976 on a enregistre une augmentation des creances sur l'Etat dans 27 de ces 34 pays, selon un taux superieur a 50 p. 100 pour 15 d'entre eux.

Certaines restrictions semblent avoir ete imposees au credit accorde au secteur prive Les taux d* augmentation du credit au secteur prive ont ete generalement plus faibles que ceux du credit au secteur public et ont depasse 50 p. 100 dans cinq seulement des 34 pays en 1974 et dans quatre seulement en 1976*

Dans la pi up art des pays africains en developpement le taux d'expansion de la masse monetaire - expression prise dans son sens le plus large de maniere a inclure la quasi-monnaie •* serable s'Stre aceelere tres nettedent en 1976 par rapport a 1975» La masse monetaire a augmente de plus de 20 p* 100 dans 24 pays sur les 34 pays du tableau en 1976 mais dans 13 seulement en

1975-Bien que le taux d'expansion du credit bancaire semble avoir baisse en 1976 a la fois dans le cas du secteur public et dans celui du secteur prive, la masse monetaire a augmente plus vite dans I1ensemble cette annee-la parce que les avoirs exterieurs nets du systerae bancaire sont restes virtuellement inchanges alors qu*en 1975 ils avaient forte-ment baisse* L'effet de deflation de la baisse des avoirs exterieurs nets en 1975 ne

s'est pas repete en 1976.

Si dans 10 des pays du tableau le taux de croissance de lIensemble de la masse mone taire a eu netternent tendance a baisser en 1976? il a eu tendance a augmenter dans les 24 autres pays* Ce n'est pas de tres bon augure pour la continuation du succes des efforts accomplis pour freiner le taux d'inflation en 1977 et 197^* En fait, les heureux resul—

tats obtenus dans ce domaine en 1976 ont ete l'effet indirect des politiques monetaires de restriction adoptees dans un certain nombre de pays en 1975j dans le cadre desquelles le taux d'accroisseroent de la masse monetaire a ete fortanent reduit. Dix pays seulement ont poursuivi leurs efforts pour contenir le taux d'accroissement de la masse monetaire er

I976, ce qui signifie que dans une raajorite de pays le taux d'inflation s'accelerera vraisemblablement en 1977 et 197O1* II est preoccupant que le taux de croissance moindre de la masse monetaire en 1975 ait ete imputable principaleraent a la reduction des avoirs exterieurs dans 21 pays* Les chiffres disponibles pour une partie de 1977 donnent a pense:

que les avoirs exterieurs nets auront augmente dans de ncmbreux pays au cours de l'annee tout entiere ce qui augmente les probabilites d'expansion et d'inflation monetaires*

Changements dans les pourcentages

Creances sur le secteur prive 1975

* D'apres les donnees sur les pays du FMI, dans International Financial Statistics, vol» XXX, n° 12, decembre 11,77.

Prix a la consommation

Dans les deux tiers des pays pour lesquels on dispose de renseignements, le taux d*accroissement des prix a la consonmation a baisse en 1976. Dans les autres pays les prix a la consommation ont augmente plus rapidanent qu'en 1975,

Sur les 34 pays pour lesquels on trouvera des donnees au tableau 1-24, neuf ont

enregistre un accroissement des prix a la consonunation de 15 p. 100 ou plus en I976, contre 21 po 100 en 1975 et 16 p. 100 en 1974, ce qui permet de penser que le taux d'inflation est tombe d»un taux modal de 15 a 20 p. 100 en 1975 a un taux de 10 a 15 p. 100 en I976.

Cette amelioration importante a ^te imputable principalement a la baisse du taux d*infla-tion mondiale et a l'effet de cette baisse sur les prix dfimportad*infla-tion. On peut aussi

l!attribuer aux politiques budgetaires et monetaires d'austerite adoptees dans un certain

nombre de pays et a la baisse des prix des produits alimentaires due au fait que la cam-pagne agricole a ete meilleure dans l'ensemble,.

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-Tableau 1-24 i Repartition de 34 pays africains en developpement seion le taux annuel d'augmentation des prix a la consommationj Iff7^ a

Taux d1 accroissement des prix a la consommation, Ncmbre de pays

en poufcentage 1974 £975 1975

Jusqura 5^ 3 _ c

De 5fOfo a moins de lO/o ^ 9 " 11

De-10,0/6 a moins de 15/^ 7 4 9

De 15>0^ a moins de 20/^ 9 11 ■ 3

20,0^ et au-dela. -j ^0 6

Total _ 34 34 34

Source 8 FMI, International Financial Statistics* vol. XXX, n° 12, decanbre 1977«

G. m£ricains: .1- mains avanc^ ' evolution recente et aide international

1 r

En 1971- 1'Assenblee geaerale des Nation* Unies prenait one decision aux tennes de laquelle 29-pays etaient classes papules pays les moxns avances. Ces pays dont la

potation present* 40 p. WO de, la totalite de la population des pays en <»•"**£

se heurtent a des difficult*, particuliereaent graves en ttatiere d^evolutxon et depend

d, ce fait, plus que les autres, de 1'assistance Internationale. D.,x-huxt d'entre eux

sont africains et leur population represente 1, tiers de la population des pays •""«