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Eduction des remunerations relatives des diplSmes de 1'universite, ellaa aboutissent

toutes a ce resultat. Cependant, raSne une politique generale dee revenus resserrant 1'eventail des salaires sur le marcho du travail et limitant de ce fait^l'interfit que presente l'ac-uisition d'une instruction superieure, est insuffisante, a moms -ue

parai-lelement des Modifications specifics interviennent dans les pratiques ae recrutement du

secteur public. Dans la plupart cles pays, l'Stat etablit une correlation tres «**~?e entre la hierarchie des salaires et les qualifications acquises par 1' enseignement, 1 avan-cement a l'anciennete est praticuenent automatique, les resultats professionals mter-venant a peinej de plus, invariablement, les titulaires d'un poste sont inamoyibles et beneficient d'indemnites et avanta^es divers substantiels. &ie si les remunerations des diplCmes ne depassaient pas celles des persormes ayant acheve leur scolarite secondaare, cela suffirait a creer une forte demande en ce qui conceme 1 • enseignement universitaire.

En gros, les politiques de recrutement et de promotion dans le secteur public en Afrique ont fortement contribue a encoura-er »1«obsession du dipl9me". Les fortes disparites de salaire, la gratuite de 1' ensei^ement universitaire et celle de 1fhebergement sur le

campus ont fait le reste.

Sur le plan quantitatif il est evidemment des differences autres que celles existant 'entre les deperditions d'effectifs et le nombre de diplSmes des differents degres du

" systeme d*enseignement, telles que le pourcentage d'etudiants du superieur suivant un enseignement litteraire ou scientifi-ue, un enseignement general de type classique ou professional specialise, des etudes a plein temps ou a mi-temps, etc..

II est un important aspect de la conception quantitative, a savoir qu'elle permet une planification de la main-d'oeuvre e'est-a-dire de prevoir 1'offre et la demande ence aui concerne les differentes categories de personnel a divers niveaux. Bans une certaine mesure, le s-steme d]enseignement est oriente vers la satisfaction des besoins de 1'ensemble de la collectivite. II se peut que la plethore de diplBmes de 1'universite dans certaines disciplines corresponde a des effectifs excedentaires mais elle peut tout aussi bien tra-duire une distorsion de la demande lorsque les etablissements qui pourraient les employer ne peuvent ou ne veulent pas assurer la formation indispensable. Les personnes ayant acheve leur scolarite secondaire peuvent se trouver dans une situation similaire bien tru'il soit plus probable qu'en occupant leur premier emploi, elles comptent recevoir une certaine formation qui les rendrr.it mieux a m§me de s'acquitter des faohes qui leur seraient

confiees.

Les posten de niveau internediaire sont occupes par des diplSmes du secondaire et du superieur qui, dans l'exercice de leurs fonctions, n'utilisent pas exclusivement les con-naissances acquises a l'ecole ou a 1'universite. Le choix de l*employeur sera fonction des qualifications des personnes disponibles et l'on accordera probablement une certaane preference aux concurrents ayant une formation superieure. Cependant, une fois le choix opere, la formation a de nouveaux domaines des employes devient probablement 1 activite la plus importante de l'organisme employeur. Cette formation en cours d'emploi contribue a limiter dans une certaine mesure les distorsions entre la demande et 1'offre mais la

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-penurie de candidats aux postes techniques ot scientifirrues en Afrique sera probabiement I1expression des veritables deseqiiilibres mSme sril apparait que les diplSmes du secondaire et du superieur sent dfune facon gcnerale surnumeraires, Une plethore de diplSmes de

de lluniversite peut fort bien cofoicider avec une veritable penurie de gestionnaires, de comptables et d'ingenieurs, En consequence, il faut qu'a un moment donne l'on s'interesse non settlement aux facteurs incitrjit les etudiants a acquerir une formation secondaire et

supe"rieure mais egalement aux motivations susceptibles de les orienter vers une matiere plu-tSt qu'une autre* C'est par le biais de considerations de ce type rrue 1'oe ?.1oc:idc- 1^ probleme des desequilibres qualitatifs observes dans le systerae dfenseignement*

B. Desequilibres qualitatifs

Toutes les explications du chSmage et du sous-emploi des personnel instruites faisant intervenir des facteurs qualitatifs, mettent I1accent d'une fagon ou dfune autre sur

"l'ijiadaptation"des programmes dfenseignement du tiers monde, Etant donne que 60 a 80 p. 100 de la population active des pays en developpement s'adonnent a des activites agricoles et que parmi les autres seule une faible proportion est employee dans le secteur organise, il est dTun interSt tres relatif d'assurcr aux jeunes un enseignement de type "classique" ne presentant que peu d'utilite, voire m@me aucune, pour la plupart d'entre eux en ce qui concerne leur vie active future. Le fait que les programmes d1enseignement traditionnels favorisent la formation necessaire a lTexercice d!activites dans le secteur organise, expli-querait la tenacite avec laquelle ceux qui ont acheve leur scolarite cherchent un emploi dans ce secteur et leur peu d'empressement a retourner a 1'agriculture,

Le debat sur la pertinence des programmes n'est pas nouveau et remonte a la premiere moitie du XlXeme siecle dans certaines regions d*Afrique, jH3n 1842 par exemple, un select committee du Parlement du Royauine-tMi avait note qu'aucun effort n'avait ete fait pour assurer une formation agricole ou pour creer des ecoles d* agriculture et avait reconanande de remedier a ces lacunes, De m§me, un rapport du Educational Committee of the Privy Council, qui avait ete diffuse dans les colonies britannicrues d'AfriqUe en l347r recomman-dait la creation d1ecoles techniques ou I1on enseignerait les rudiments en matiere de soins medioaux, d'assainissement, d'artisanat ainsi que des techniques agricoles adaptees a.

l^nvironnement, Les premiers Education Ordinances concernant \a Sierra Leone (l88l) et le Ghana (1082) comporteraient des dispositions prevoyant la creation de ce type d'ecoles et au cours de la derniere decennie du XlXeme siecle nonbre d*ecoles de mission dans ces pays avaient cree des fermes ou les etudiants consacraient une part considerable de leur temps chaque semaine aux travaux raanuels. Des innovations sirailaires ont eu \?,ev. en Afrique de l'Est au debut du XXeme siecle. Phelps-Stokes dans leur rapport de 1922 se felicitaient de ces initiatives; il s!agissait la du premier rapport sur l'education en Afrique dans lequel on insistait particulierement sur la necessite de dispenser au niveau du primaire un enseignement professionnel de type agricole. Cependant? ces premieres

experiences ont toutes echoue dans la mesure ou elles ont finalement ete abandonnees. Dans la plupart des cas, 1!opinion publique y etait opposee, Le corps enseignant des pays metro-politains etait charg^ du choix des sujets des epreuves, qu'il supervisait, et toute modi fication consistant a incorporer au programme des etudes pratiques etait tenue pour un fourvoiement, une innovation lourde de menaces en ce qui conceraait le niveau des autres disciplines et une manoeuvre deliberee visant a dispenser aux africains un enseignement "au rabais". Jusqu'en 19^0, c!est-a-dire pendant pres dfun siecle, le mSme proces^us s'est

II est aise tie decider de modifier les taux de croissance des effectifs scolaires des trois degres de I'.enseignemeni; mais il est extrSmement difficile d'appliquer ces decisions, L'opinion publique africaine est fermement opposee a l'instauration d'un numerus clausus et dans ces conditions ce serait courir au suicide pour un politicien que d'exiger des restrictions quantitatives dans le secondaire ou le superieur. Le probleme est encore plus difficile pour les pays disposant d'etablissements scolaires payants sur lesquels l'autorite directement exercee par 1'Etat est limitee. Cependant, les universites africaines sont pratiquement toutes des institutions d'Etat et pour

l'enserable de la region les politiques en matiere d'admission sont, du moins en principe, decidees par l'Etat. Neanmoins, la plupart des Etats africains adherent sans reserve au principe selon lequel 1'enseignement superieur est un droit et non un privilege pour tous ceux pouvant y pretendre en raison de leurs qualifications, et le respect de ce principe milite contre les mesures visant a bloquer le developpement de l'enseignement

superieur. Sn outre, habituellement I1on tient egalemeht tout particulierement a la gratuite" de 1'enseignemeht superieur, y compris a celle de l'hebergement, et parfois

a 1Toctroi d'un montant perraettant dfacquitter les menus frais occasionnes par les etudes.

En fait, ce dernier principe prive l'Etat du recours a 1*augmentation des frais de scolarite en tant que moyen perraettant de detourner les jeunes de l'enseignement superieur.

si les gouvernements cherchaient a contenir 1'accroissement des inscriptions en imposant siraplement un numerus clausus ou en instituant un plafond aux credits destines a la construction de nouveaux batiments, l'experience montre avec quelle aisance ces plans gouvemementaux peuvent Stre abandonnes lorsque l'opinion publique tiu les groupements politiques exigent une augmentation des effectifs. En consequence

pour re*ussir il est souhaitable de completer les mesures d1 intervention directe par des mesures d1intervention indirecte ayant pour effet, tout h la fois, de limiter la demande globale et de la reorienter vers des types d'enseigneinent presentant une plus grande utilite sociale, L'une de ces mesures indirectes consiste en un accroissement des frais de scolarite associe a l'attribution d'un nombre liraite de bourses d'etudes aux etudiants necessiteux originaires des regions peu developpees ainsi qu'a un systeme de prSts dont beneficieraient tous les etudiants et qui serait finance par un impOt

progressif special sur les revenus futurs. Certains pays africains tels que la Republique-Iftiie de Tanzanie et l'Ethiopie ont entrepris d'appeler Inattention du public sur le fait que les etudiants representent souvent une elite privilegiee qui ne devrait pas revendiquer comme un droit la possibilite de beneficier de I'enseignement superieur aux frais de l'Etat;

il est fort probable, du fait qu'ils ont beneficie suffisamnient longteraps du systeme d'enseignement pour pretendre integrer 1'enseignement superieur, que leurs parents sont relativement aises et peuvent de ce fait contribuer en partie au financement des etudes superieures de leurs enfants,

L'on objecte parfois que le fait de limiter le developpement de l'enseignement superieur par des moyens directs ou indirects, revient simplement a accro£tre le nombre des chOmeurs ayant acheve leur scolarite secondaire; et le chOraage dont ceux-ci sont victiraes n'est pas plus aise a combattre que celui qui touche les dipl&mes du superieur.

Mais cet argument ne tient pas compte de l'objectif vise qui est de reduire les ressources actuellement allouees a l'enseignement superieur et d'affecter les fonds degorges

soit aux autres degres du systeme d'enseignement soit a la creation d'autres activites

econoraiques remuneratrices. Le President de la Republique-Uhie de Tanzahie, II. Julius Nyerere,

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-a suooinctement expose le probleme en decl-ar-ant qu'il et-ait essentiel de f-aire f-ace aux_realites econo;:iiques actuelles du pays. Les deniers con^acres a 1'enseignement 1 Staient au detriment d'autres activites necessaires, qu'il s'agisse d'investissements futurs, de 1'amelioration des services medicaux ou simplement de mieux alimenter et " * de mieux habiller les citoyena et de leur faoiliter l'existence dans I'immediat. En

verite il n'etait pas possible a la Tanzania d'augmenter la part du revenu national destmee a l'enseignement; il fall ait la reduire. En consequence, il n'etait pas

possible de resoudre les problenies actuels du pays en recourant a une solution supposant des depenses superieures aux depenses actuelles et en particulier on ne pouvait resoudre le probleme des .eleves ayant acheve leur scolarite primaire en augmentant les effectifs

du secondaire 23/.

II est possible de mattriser le developpement du secondaire et du superieur, soit directement, en imposant un numerus clausus, soit indirectement, en elevant les frais de scolarite aoquitt^s par les particuliers. Mais il existe d'autres moyens indirects permettant de detourner les etudiants du superieur. Ainsi par exemple. il est

recommande dans le rapport de l'OIT sur le Kenya de differer 1*entree a l'universite de deux a trois ans, les etudiants devant presenter, pour y gtre admis, une piece attestant qu lls ont exeroe une activate ou ont e"te engages dans un service coramunautaire. II appartiendrait en fin de compte aux universites kenyennes de selectionner les etudiants.

conmie dans le passe, mais cette selection serait maintenant operee sur la base des resultats d'exaraen et des rapports des employeurs; de plus il serait dument tenu compte des cours a mi-temps suivis tout en exergant une activite 24/.

Depuis lors, l'idee de differer l'admission dans l'enseignement superieur a ete

reprise dans d'autres pays tels que la Republique-Uhie du Tanzanie, la Zambie etl'Ethiopie. '

II n'est guere douteux que le fait de differer I1 admission de deux ou trois ans dissuadera ^

certains etudiants de s'inscrire dans le superieur qui sans cela 1'auraient fait, sans compter que cette mesure aurait pour effet de renforcer la determination des etudiants ayant repris "

les etudes. .

II est un moyen plus efficace de liraiter i'attrait qu'exercent le secondaire et le superieur qui consiste a reduire les disparites des rennmerations sur le marche du travail. Dans son rapport sur le Kenya, la mission de l'OIT a avance un certain

nombre de propositions visant a limiter les avantages que les particuliers peuvent retirer de 1'investissement que represente l'enseignement; l»on pouvait par. exemple recruter les personnes integrant la fonction publique a des echelons inferieurs; cependant, cette suggestion n'a pas 6U acceptee par le Gouvernement k^nyen 2§/. N^anmoins, le gouvernement

_23/ J.K. Nyerere, Education for self-reliance. (Dar es Salaam, Ministry of

Information and Tourism, 19-67) p. 14,

24/ ILO, Kenya Report, Employment, Incomes and Equality, op. cit.. p. 242;

and Republic of Kenya, Sessional paper on employment, (Nairobi. Government'Printer, 1973) p. 49

£ OIT, Kenya Report, Employment, incomes and equality, Ibid., p. 268 et 269 and Sessional paper on employment. Ibid, p. 50.

reprodui-fc dans de nombreux autres pays. Les initiatives qui ont ete prises a 1 echelon local et raeme national en matiere d'ensei-riement pratimie, ont generalement fait long feu et se sont toujours sol dees par un retour a 1f enseignement aj type classicrue dont lea matieres etaient essentiellement choisies en fonc.tion de la nature des examens imposes par les pouvoirs publics.

Cela ne veut pas dire qu'aucun progree n'ait ete realise dans le domaine de 1»elabo ration des programmes. Au contraire, il y a eu, notamment depuis 1•independence, des modifications profondes de la teneur et de la composition des programmes qui etaient importes des pays occidentaux. De plus en plus, la langue officielle d'enseignement est la langue vehiculaire et parfois m§me la langue-maternelle, du moins dans le pnmaire.

Cela impose 1 •impression de manuels et la production de materiels pedagogiques dans de ^ nombreuses langues. Le m§me, les sujets traites dans les disciplines telles que 1'histoire, la geographie et les siiences sociales ont de plus en plus trait aux realites locales. Les epreuves d'examen, qui sont maintenant supervisees par le corps enseignant national, ont ete modifies de facon a tenir compte des changements apportes a la teneur des programmes.

Malgre cette nouvelle attitude vis-a-vis des programmes traditionnels, lfintroduction d'etudes pratiques n'a jamais connu un grand succes. II convient d'etablir une distinction entre les innovations n'interessant qu'un etablissement ou un groupe d'etablissements et celles qui touchent 1'ensemble du systerae national d'enseigneaent. Les enseignements que l'on peut tirer de chacun des cas different tres sensiblement. Le cas de la Swaneng Hill School du Botswana (voir chapitre III ci-dessous), qui releve du premier type d'innova-tion, est instructif. Cet etablisseraent secondaire etait a l'origine prive et fonctionnait - sans aide de lf3tat. En raison de 1*absence de ressources financieres et de la necessite

"de reduire les frais de scolarite au minimum, les batiments et les installations ont ete

■construits avec l'aide de la main-d'oeuvre ^tudiante et les materiaux locaux. Les travaux

• agricoles productifs et l!artisanat etaient consideres comme une partie importante du programme permettant a la fois de s'assurer de nouvelles sources de financement et de

pre-"venir 1'apparition de comportements elitistes que l»on considerait comme des caract^ris-tiques de tous les etablissements secondaires du Botswana, Au debut les etudiants etaient disposes a accepter les travaux pratiques car ils constituent un moyen necessaire au fonctionnement de 1!etablissement. Ilais lorsqu'il est apparu clairement que l!Etat etait' prSt a prendre en charge les frais de l'etablissement, 1«opposition des etudiants aux travaux pratiques inscrits au programme a rendu inevitable 1*integration de la Swaneng Hill School au systeme d1enseignement prevalant. Bien que la majorite du personnel ensei gnant ait adhere sans reserve aux ideaux de l'ecole, les etudiants de Swaneng avaient le sentiment d'Stre defavorises par rapport aux autres etudiants. C!est la le sentiment

©■prouve" pax les etudiants et leurs parents dfautres pays dans de nombreuses circonstances

similaires,

-Cependant, dans un nombre croissant de pays de la region lea activites productives mencent a faire partie integrante des programmes dfenseignement nationaux. Ces tentatiyes sont g^neralement entreprieescompte tenu des deux-principaux-objectifs suxvants : premiere-ment, reduire les depenses nettes- que represente pour 1'Etat 1•enseignement de type classique, ce qui est necessaire et, deuxiemement, parvenir a dormer aux jeunes une certaine experience du travail au cours- deleur scolarite et -leur-permettre d'acquerir un minimum de techniques utiles ce qui est souhaitable. L'Ethiopie et la Zambie sont sur le point d'entreprendre d'importantes reformes en matiere d«enseignement au nombre desquelles figurera 1'integra tion d*activites productives aux programmes dfenseignement (voir chapitre III). D1autres

H2

-> lfafoption de oe

1'experienoe^e'oe type d^If fa"

Cependant, 1'adoption de nouvelles me*thodes de selection oreera de nouveaux

problemes. Les tests dfaptitude presentent l'avantage par rapport aux epreuves d'examen de ne pas contraindre les enseignants a, consacrer tout leur temps a la preparation des e'tudiants aux examens. En consequence, on ne continuera plus de oettrei"accent sur le

"pax coeur" au de'ti'iment d'une veritable comprehension des questions. Mais ils constituent egalement une menace pour les enseignants et particulierement ceux d'un niveau mediocre et n'ayant re9U qu'une formation succincte apres leurs etudes pour qui les programmes actuels ont I'avantage de preciser ce qu'il convient d'enseigner et a quel moment, II est probable que les examens concus sous forme de tests d'aptitude, particulierement s'ils sont associes a devaluation continue des connaissances, s'imposeront ou feront long feu selon que les enseignants releveront rapidement et efficacement le defi ou. en seront incapables. La tache sera ardue et supposera non settlement que 1'on releve le niveau de la plupart des enseignants mais egalement que lfon insiste particulierement sur la formation en cours d'emploi et le recyclage des maltres, notamment de ceux qui enseignent actuellement dans les zones rurales

2?/-Les changements de politique exposes ci-dessus en viennent a, constituer la nouvelle orthodoxie en matiere de modification qualitative des programmes d1 enseignement, Mais ..

il est un autre facteur tres important, a savoir la remuneration des personnes ayant atteint les degres les plus eleves du systeme d'enseigneraent. L'importance des examens ne tient pas seulement au fait qiie les etudiants souhaitent avoir acces a l'enseignement

sup^rieur. En fait, cette importance leur est conferee par les remunerations et la

position sociale elevees qufassurent les emplois auxquels donnent acces les degres les plus eleves de l^nseignement supe"rieur. Si l'on peut pretendre qu»une modification des examens et des methodes de selection aura des repercussions favorables sur l'enseignement, il

est utopique de supposer qu'elle amenera les individus a se satisfaire d^mplois leur assurant des remunerations fort peu elev^es en zone rurale s'ils estiment legitime d'exercer des emplois nautement renrunere*s en milieu urbain, Aussi longtemps que les

. employeurs feront du niveau dfinstruction le principal critere de recrutement des individus

. employeurs feront du niveau dfinstruction le principal critere de recrutement des individus