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9ns9iSasnBnt * la lecture, da l'ecritura at du calcul avec un

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du

^ tri9fin^d0CUIieni; for the Ethiopian delegation", Conference des ministr

education des Stats nembra^ af-rinajns, Lagos 1Q76 (Addii^Abeba rMinis*6re de

1 education^ Gouvernemant militaire provisoire de l'Sthiopie socialiste, 1976) p. 8.

66/ On trouvera un resume de

le docu^nt de 1'OIT con^rnant Education Sector Review ch6maga en

III. LA HSFORBE IE L'SfoSEIGNEftEST DANS QUELQUES PAYS

DE LA REGION

A. Education da "base an Ethiopia

II a ete question an chapitra II da la notion d!"education da base" lancee par la uanque mondiale an tant qua moyen da completer a faible coSt las ecolas primairas 3xistantas^ L'Ethiopia a commance a mattre an osuvra ce concept, mais an tant qua solution globale pour remplacar l'ensaignament primaire concu salon des methodas traditionnellas, at non pour completer I'enseignamant deja existant Cetta nouvelle facon de charchar a instaurar un "anseignament primaire universal"

presente a plusieurs egards un caractera uniqua par rapport aux afforts faits an . Afrique pour reformer l!anseignamant, at pourrait fort bien presenter de lf interact pour lee •Qutras pays africains Id's moins developpes. C'eet pourquoi 1 ■experience ethiopienne est presentee oi-apras, alors n£ma qu'alle n»an ast encore qu'& son d^but.

La tentative faite par l'Sthiopia pour lancer un programma d'education da base doit ©Hre anvisagee dans la contexta das recants evgnamsnts politiquas intervanus dans ce pays. La 12 saptembre 1974i la constitution revisee da 1955 a ete suspendua, at un Gouvernamant militaire provisoira a ^te institue- La 20 decambra 1974» oe Gouverna-nsnt a proclame las principes du Hibratesebawinatt, ou socialist ethiopien, at des le lendemain, dans la cadre do la campagne pour la devaloppenent par la cooperation designee sous le nom da Zenecha, les etudiants du second cycle sacondaire at des universites ainsi qua les profasseurs d'universite, soit 60 000 parsonnas an tout, ont ete envoyees dans les zones rurales du pays tout entier pour travailler en ; cooperation avec les "associations de cultivateurs" a la mise en oauvra da la nouvalle rgforns agraire et du programnB de developpement rural. Le mouvemant Zeros cha a rapidenent entralne un© demands de restruoturation de l'anseignement primaire comma point de depart en vue d'une refonte globale du systema d'enseignamant, et la Programma national

d'education da base a ete mis au point ralativoment rapidement au cours des premiers mois de 1975. Vers le milieu da 1976, plusieurs programmas pilotas d^nseignenent da base Itaient d^ja en cours d!execution, 500 ansexgnants avaient re?u una formation en cours d'emploi en vue de ^application du prograraras d'ansaignamant primaire revise, ■

et d'autres projets pilotas etaiant mis en route 64/.

L'option an faveur de l'education de base doit eHre envisages compte tenu . des insuffisancss du systeme scolaire existant. En 1972, le. taux de scolarisation

an Ethiopie atteignait a peina 20 p. 100 pour l'ensaignement primaire (groups d'ftgas

^/ L!OIT recemmande une solution analogue pour le Soudan dans son rapport concernant ce pays, op.cit., pages 131 Q* 132 du texte anglais.

6^/ Teachers Education Panel, Materials for a proposad national basic education programma in Ethiopia, (Addis-Abeba, Ministers de l'education, Gouvernemant militaire provisoira da 1"Ethiopia socialiste, 1976).

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-7-12 ans) et tout juste 6 p. 100 pour l'eriseignemant secondaire (groupa d'ages 12-18 ans) 6y. A cet egard, 1'Ethiopie etait an retard par rapport a I'ansemb-le

do l'Afrique, mais quelque peu an avance du petit nombre da pays las moins avances auxqucls ells appartient. Toutefois, la scolarisation en Ethiopie, deja dfan niveau modeste, etait tres inegalement repartie antra la villa at la campagna et il existait un mecontententent assaz prononce a 1'egard du systema d'ensaignement institutionalise axistant dans le pays. Oette attitude ressortait clairament d'une etude faite an 1972

(Education Sector Review, 1972) dans laquelle il etait propose, entra autres, da

restructurar le programs scolaira au niveau primaire da facon a assurer une "education garantissant une formation minimum", tout an prevoyant das etudes axees sur la formation professions lla combines a l'ansaignenent da la lecture, de l'ecriture et du calcul 66/*

Le programme national d1education de base du nouveau Gouvernement incorpore certains das elements mentionnes dans 1 Education Sector Reviaw. mais il va beaucoup plus loin, adoptant une optique plus radicale quant a ^education das masses et proposant da dScentraliser a la fois le financemant et I1 administration de l'enseignemant.

L'intantion ast da faire an sorte qua l'education da base atteigna la totalite da la population scolaire et qu'alle integre le travail a. I'eiucation. Dans les zones rurales, chaque ecole se verra attribuer une superficie da 10 ha aux fins da production, oependant que les ecolas situees dans les zones urbainas seront encouragees a etablir des liens avec le secteur non institutionalise. L'objectif est non seulemant da donner aux etudiants une experience du travail, mais encore de faire des ecoles das unites de production afin qu'elles puissent subvenir au-moins en partia a leurs besoins financiers. Jusqu'ici, l'enseignement dans las ecoles primairas etait donne dans la langue nationale, c'est-a-dire an Amharique, qui est en fait une deuxiane, voire una troisiama langua pour un grand norabra d'anfants dss zones rurales. Dans le cadre du nouveau systeme, l'enseignemant sera da plus en plus donne dans l'une des 11 langues les plus communement parlees an Ethiopie. La programs d1 etude da 6 ans combinara egalamant l'aneeignemBnt de la lecture, de l^critura et du calcul avec un certain nombre de cours de sciences et de mathematiques, ainsi qu»avec l'ensaignament d»un certain nombre de matieras orianteas vars les activitas professionnelles. De nouveaux

centres regionaux seront crees en vua de la mise au point da livras scolaires en 11 langues, dans le cadra de la politique tendant a transferor aux associations locales

d'agricul-teurs la responsabilite en raatiera da manuels, de fournitures scolaires ainsi qua da construction dss ecoles. Pour la selection das eleves devant poursuivra leurs etudes au-dala du secteur primaire, on combinera dorenavant la methods traditionnelle des axamens da contrSle de l'acquisition das connaissances et devaluation continue das aptitudss aux activites manuellas.

^/ "briefing document for the Ethiopian delegation", Conference des ministres

da l'education des Etats membras africains, Lagos 1976 (Addis-Abeba s Ministers da 1'education, Gouvernaaent-militaire provisoire de 1'Ethiopie socialiste, 1976) p. 8.

66/ On trouvera un resume de 1'Ethiopian Education Sector Review 1972 dans

le documsnt de l'OIT concernant l'emploi at le chSmaga en Ethiopie, op.cit.7 annexe C.

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les autres problemes d?education.

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-c# Ii'Ecole de Swaneng Hill et les brigades du Botswana

Une experience tres interessante de reforme pedagogique sur le continent a ete entrepnse au Botswana. II s'agit de la serie d'initiatives de caractere experimental qui ont ete nases en oeuvre, principalement a Serowe, afin de dispenser un enseignement secondaire mieuxadapte aux besoins et duplication plus etendue et de dispenser une formation professionnelle presentant dans tous les cas des caracteristiques a peu pres semblables. ■ Selon la plupart des criteres, Inexperience interessant 1*enseignement secondaire s'est soldee par un echec, alors que les initiatives prises dans le domaine de la formation professionnelle ont generalement ete couronnees de succes. Ge qui fait le veritable interSt de ces deux projets, c'est qu'ils ont ete concus et executes

parallelement au systeme traditionnel d»enseignement secondaire et de formation profes-sionnelle, qui a continue a fonotionner comme par le passe, II s'agit d»experiences pedagogiques, au sens strict du terme, pour lesquelles on s'est efforce d'appliquer des criteres d*enseignement et de formation differents des criteres traditionnels.

L analyse du succes remporte par ces experiences permet de tirer un certain nombre

d enseignements quant a la possibility d'introduire des changements dans les systemes

scolaires existants et aux limites a ces changements.

Avant l'accession du Botswana a 1'independance en 1966, le developpement de

1 enseignement secondaire etait principalement le fait de 1'initiative privee, notamment

avec l'appui des missions. Au debut des annees 60, sept ecoles avaient ete cr^ees et, malgre une tres forte demande sur le plan social pour le renforcement de 1*enseignement secondaire, le nouveau Gouveraement ne disposait que de ressources financiers tres limitees pour atteindre cet objectif. Conscient du fait que la population souhaitait vivement la creation d'un nombre accru d'etablissements d'enseignement secondaire, il

etait done dispose a accueillir favorablement les initiatives privees dans ce domaine.

La nouvelle ecole secondaire mise en place a Serowe en 1963 etait tributaire de 1'apport de capitaux exterieurs, provenant essentiellement d'oeuvres de bienfaisances situees a 1 etranger, mais la question des moyens de financement propres a assurer le fonction-nement de l'ecole et a en poursuivre l'expansion n'a cesse de constituer un serieux probleme.^ Bien que l'initiative prise en creant cette ecole ait ete inspiree par des mobiles genereux et humanitaires et n'ait done pas ete sensiblement differente des ini tiatives qui avaient abouti a la creation des autres ecoles qui fonctionnaient deja sur le territoire, les objectifs de la nouvelle ecole etaient fort differents de ceux

des autres etaolissements scolaires.