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•" Graduate school of Education, 19 58/ H.G.A. Somerset, Education

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of fourth-.form pupils in Kenya et selection. Education socieTy and development, edition D. Ghai. (Nairobi, Oxford Press, 1974).

-136-1 S^x leS enseienants sont d'un haut niveau et p<:uvent suivre un programme plus etoffe et de plus en plus complete. Parallelement, afin que 1 examen permette d'operer

une selection plus rigoureuse, des reponses "pieges" figurent parmi les reponses

possibles pour chacune des questions; il est des reponses qui semblent valables, notamment aux etudiants qui ne sont pas certains de la reponse exacte. Somerset a

deraontre que les reponses "pieges" attirent particulier3ment les eleves doues des ecoles defavonees ainsi que les eleves peu doues des etablissements ou l'enseignement est de meilleurs quality. II s'ensuit que le nombre d'eleves hautement doues des etablisse ments defavorises reussant 5 l'exaraen de fin d'etudes priaairea au Kenya est inferieur

a ce qu'il devrait §tre.

Les deux principaux facteurs d'inegalite n'ayant pas pour crigine le systeme scolaire, sont les processus d'acces a la vie active et la hierarchic des salaires qui sont tous deux etroiteraent lies a 1'education. Ges questions ayant ete examinees au chapitre I, il n'y a pas lieu de les considerer en detail ici. Dans la fonction publique en particulier, raais egalement dans le secteur public et dans les societes privees iraportantes, les qualifications constituent le moyen le plus important de selection des employes dans un premier temps. Ce systeme de selection semble garantir un niveau de recrutement eleve et connalt la faveur du public. II en est egalement ainsi lorsque les qualifications constituent le principal critere permettant de determiner a tjuel niveau de la hierarchie des revenus une personne sera recrutee ainsi que.l'echelon du grade correspondent a l!age et a l!anciennete,

II existe dans les deux systemes des liens etroits entre les dipl8mes et les traitements de la majorite de ceux qui exercent des activites bien remunerees pour lesquelles 1'education secondaire et superieure sont "indispensables". Les donnees figurant au tableau 11-14 indiquent ce que cela represente du point de vue des dis-parites : pour les pereonnes ayant acheve leur scolarite secondaire cela represente une remuneration de 5 a. 15 fois superieure a celle des personnes n'ayant aucune instruction; pour les personnes ayant fait des etudes superieures, cela se traduit par une remuneration de 10 a 40 fois superieure a celle des pe -sonnes non instruites, Lorsqu'on sait que dans la plupart des pays d'AfriqUi, deux personnel sur 1 000 seule-ment font des etudes superieures, force est de constater que le bareme des traite ments determine par le niveau d'instruction influe sur les inegalites.

Que^faudrait-il faire ? Cela depend essentiellement des objectifs du pays considere. II importe de reconnaltre tout dTabord que 1^ rapports existant entre l'education et l'egalite sont fort" complexes et qu'un certain deg^re d'inegalj.te est pratiquement inevitable ne serait-ce que parce qu!il est manifestement impossible et peu^souhaitable de dispenser une education qui soit identique pour tous tant sur le plan quantitatif que qualitatif. II n'en est done que plus important de savoir quels sont les objectifs fondamentaux qu!un pays souhaiterait atteindre.

En ce qui concerne l'enseigneraent et les inegalites, il pourrait §tre logique de se fixer les objectifs generaux ci-apres :

1. Dormer a tous les enfants les mgmes possibilites d'acces a 1'enseignement primaire et les m§mes possibilites de promotion dans le systeme.

2. Sgaliser les chances en matiere d'enseignement telles qu'elles sont definies ci-dessus et reduire le plus possible les disparites en ce qui. concerns les avantages economiques a long terme decoulant de niveaux dfinstruction diffe

rent s.

La realisation du premier objectif suppose un developpement de l'enseignement primaire permettant de scolariser tous les enfants d'age scolaire et de fairs en sorte aue les facteurs determinant la promotion et la selection au sein du systeme soient en accord avec 1'egalite des chances telle que la societe 1'entend. D«ordinaire, on entend par la r;ue la promotion et la selection ne sont pas liees aux revenus, au pouvoir ou a la condition sociale; !• experience montre combien il est rare que 1 on

parvienne a ce resuitatf -ue ce soit en Afrique ou ailleurs. Hals en m§me temps il

serait faut de laisser supposer qu'en matiere de chances une reduction sensible des inegalites qui existent souvent serait impossible.

II est un moyen extreme de reduire les inegalites consistant a instituer desquotas en matiere de promotion qui seraient les m§mes pour les groupes dont on souhaite ega-^

liser les chances. On parviendra a 1'objectif vise si le systeme fonctionne comrae prevu.

Parfois des auotas minima sont proposes pour les groupes minoritair.es. Il^existe des solutions moins extrgmes mais souvent plus efficaces pour compenser les inegalxtes en matiere d'acces a l*enseignement, a savoir 1«octroi de bourses, la reduction des frais de scolarite pour les families les plus defavorisees, 1'allocation de credits pour la construction ou le fonctionneraent d'etablissements dans des zones ou les gens sont raoins aises, etc.. Ce type de mesures a ete adopte dans certaines regions et contnbue indubitableraent a require les inegalites les plus criantes. iSais l«on se doit de

^reconnaltre que la premiere des inegalites decoule tres precisement du fait que le groupe social considere est generalement defavorise par la societe telle qu'elle

existe#

En second lieu, reduire les inegalites en ce qui conceme les avantages econoraiques a long terme decoulant de 1•enseigneraent recu suppose que I1on procede a des modifi cations. En fait, dans la mesure ou l'on reduit sensiblement les disparites des revenus percus au cours d'une vie, et les autres avantages sociaux que procurent

l'education, la necessite de modifier les facteurs d'inegalite propres aux systemes ^ d'enseignement devient moins pressante. Lorsque la remuneration d»un diplOme de 1 uni-versite est a peine superieure a celle d'une personne ayant achevee sa scolarite

primaire, la societe se preoccupe beaucoup moins des inegalites a l'interieur du systeme

scolaire.

Le moyen le plus propre a reduire I1importance des facteurs externes d'in^galite en matiere d'enseignement consiste a adopter une politique des revenus limitant les enorraes disparites liees aux niveaux d»instruction. Des mesures d'ordre general visant a reduire les disparites et des mesures particulieres ayant pour objet de prevemr que 1'enseigneraent debouche automatiquement sur des emplois hautement rerauneres per-mettraient de parvenir a ces resultats. Mais 1'experience montre egalement qu'il

serait irrealiste de placer tous ses espoirs en une politique des revenus efficace.

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-C est la raison pour laquelle on aurait tort dtignorer mi certain nombre de politiques ponctuelles possibles, d'une portee raoins generale mais plus erficaces dans la mesure ouelles seraient plus acceptables politiquement. II s'agirait d'adopter d'autres cnteres que les titres pour le recruteraent, la fixation des traitements ou les pro motions dans la fonction publique (voir chapitre III) et de modifier le regime de la fonction publique en ce qui concerne les obligations de ses agents, de fagon qu'un plus grand nombre de personnes instruites, c'est-a-dire de personnes ayant les quali fications requises, exercent en milieu rural, Deja certains pays exigent que les medecms nouvellenient dipldmes travaillent un an ou deux en milieu rural. Ce principe pourrait Stre etendu a d'autres categories professionnelles ayant fait des etudes superieures. On pourrait egalement en faire une regie permanente dans le secteur

public en exigeant par exemple que la promotion soit subordonnee a une annee d'exercice en milieu rural tous les cinq ans dftraent attestee.

D'apres les donnees comparables dont on dispose concernant 21 pays africains, il apparatt que le cout dfune annee dlenseigneraent superieur est de huit a 278 fois plus

Sieve que celui d'une annee d'enseignement primaire, le rapport moyen des couts

etant de 63. Ifoe1 anne"e d'enseignenient secondaire cotite de deux a 42 fois plus mi'une annee d'enseignement primaire, le rapport moyen des couts etant de six. Etant donne

que 1 Education est principalement financee par l'Etat, la "gratuite de l'enseignement"

des deuxieme et troisieme degres represente un transfert substantiel de ressources en faveur d'une minorite favorisee. En outre, l!enseignement secondaire et supSrieur dont beneficient les membres de cette rainorite n'est que le premier de leurs privileges, Leurs qualifications leur ouvrent des professions plus interessantes et mieux remunerees.

Pour remedier a cette disparite des couts l»on pourrait adopter la solution consistant a remplacer la gratuite de 1'enseignement par un systeme de scolarite payante. Etant donn^ que l»on considere souvent les systemes .de scolarite payante corame iniques, il importe de souligner que les modalites de paiement pourraient gtre congues de facon a rSduire au minimum leur caractere injuste; I1on pourrait pour ce faire :

1. Concevoir des systemes d»enseignement payant dans le oadre desquels -serait fourni un grand nombre de bourses d:etudes aux enfants issus

de families impecunieuses;

2. Concevoir des systemes d'enseignement payant associ^s a des systemes de prSts en yertu desquels les prSts accordes a tous les etudiants, a un grand nombre ou a un petit nombre d!entre-eux, seraient rembourses a compter du moment ou les beneficiaires auraient commence a exercer;

3. Introduire un imp8t "education" qui frapperait toutes les personnes ayant fait des etudes superieures (ou des etudes, secondaires et superieures);

4. Instituer un imp5t supplemental qui frapperait toutes les personnes dont les revenus correspondent a la tranche des revenus des personnes diploraees.

Ce sont la toutes les solutions permettant de reduire les privileges considerables