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qui ont ete soumis et dont le cout a ete evalue a 300 millio

dollars des Etats-Unis;

v) Necessity de mietac definir les modalites de gestion du programme.

Ce fonds est

des Etats-Unis*

Rapport int.erimaire but les services d'appui

Les investipsements agricoles, e'valtie's d'apres les activites gouvernementales, sont en expansion dans de nombreux pays ue la region; les services de recherche et de vulgarisation agricoles ont vu leur nombre s'accrottre, mais les activites de recherche ont tendance a §tre encombrees par des travaux routiniere d'etude des perspectives.

II seroble necessaire d'introduire des changements en vue d'orienter les activites de recherche plus specifiquement vers la definition de solutions aux problemes des agri culteurs. Les liens entre les exploitations agricoles et les laboratoires de recherche sent assez vagues et, de ce fait, les problemes des agriculteurs ne sont pas pleinemexit connus. La proportion des agriculteurs par rapport a celle des vulgarisateure est trop elevee pour permettre de fournir des services efficaces et d'etablir les liens appropries. Les activites de recherche et de vulgarisation demeurent des domaines dans lesquels il est necessaire de de"finir une orientation plus specifique. II imports egalement d'augmenter substantiellement le nombre des vulgarisateurs.

L'Afrique compte environ 2 500 institutions de credit agricole, dont la plupart

(l 500) sont des societes cooperatives, et il n'est pas du tout certain que ces

societes fournissent en fait une proportion raisonnable des fonds mis a la disposition des agriculteurs. Parmi les 943 autres institutions de credit,..41 sont -des banques agricoles ou cooperatives, 43 sont des organismes de comraercialisation( de traiterr.ont et de fourniture- de facteurs de production et 826 sont des fonds creSs par des insJoi- . tutions gouvernementales de developpement ou des organismes specialises.

La creation du Fonds international de developpement agricole devrait permettro d'allouer davantage de credits a 1!agriculture.

Institutions et politiques agricoles

Les politiques agricoles en Afrique ont ete* congues principalernent pour repon:!:;:;

aux objectifs ci-apres :

a) Realiser une situation d'auto-suffisance dans le domaine de la production

alimentaire grace au d^veloppement de cultures vivrieres permettant de repondro ar.vz besoins int^rieurs et de reduire les importations;

b) Reduire la vulnerability des economies rationales reposant sur un petit uctrbro de grands produits d'exportation tels que le caf^, le cacao, et les arachides, grtlcs a. I1introduction et a 1'expansion de nouvelles cultures commerciales;

c) La ou des problemes fonciers se posent, instaurer des mesures de reforme visant, notamment, a accrottre l'utilisation des terres cultivables- Toutefois, certains pays, de telles innovations continuent de se heurter a la resistance den paysans du fait que generalement, elles tendent a perturber l'equilibre

Les cultures en Afrique continuerii d'§tre le fait principalement de petits exploi tants qui utilisent les methodes traditionnelles. Toutefois, dans de nombreux payrs-l'execution des politiques agricoles est conf'iee a des organismes autonomes ou semi-autonomes qui s'efforcent de developper des secteurs et des produits specifiques. En outre, divers gouvernements ont mis en place des organismes nationaux ou regionaux charges de promouvoir le deveioppement e"oonomique d1 ensemble de certaines regions dc.":3

chaque pays.

rentabilite relative de diverges cultures, A cet egard, la plupart des gouyerneinents africains se sont efforces d'influer directerrient sur la production et la commerciali sation de leurs cultures agricoles grace a la fixation des prix a la production et indirectement par la mise en place de programmes techniques au titre desquels les.

producteurs recoivent une assistance sous forme de subventions pour l'achat d'engrais, d'outils et d'autres facteurs de production, y compris 1'octroi de credits a court termeu Compte tenu de divers elements tele que les frais de transport et de traitement et les depensss d1administration ainsi que des cours sur le marche mondial des prin-cipaux produits agricoles de 1'Afrique, l'application de politiques de prix a la

production et la frequence des ajustements en hausse qu'impliquent de telles politiques dans le cas de certaines recoltes font qu'il s'est avere necessaire dans certains cas de creer des fonds de stabilisation afin de mettre les producteurs a l'abri des fluc tuations des prix mondiaux.

Perspectives agriooles

On prevoit un declin de la production des cultures cerealieres en 1977* En Afrique du Mord, la production de ble, d'orge, de ma5!s et de sorgho pourrait accuser une diminution. En Afrique de l'Ouest, les premieres chutes de pluies ont ete

inferieures a la moyenne dans l'ensemble de la region du Sahel, a l'exception de la Haute-Volta et du Mali, Les grandes pluies en Afrique de l'Est ont suivi un cours re*gulieri mais le Kenya a subi des inondations par suite de chutes de pluies torren-tielles. A Madagascar, 120 000 tonnes de riz ont ete perdues a. la suite de cyclones-En Zambie, on prevoit une diminution de 30 p» 100 de la production de ma£s.

En Afrique du Centre, les maladies des plantes ont continue d'affecter la

culture du manioc dans certaines regions. Dans les pays en dffveloppement de 1'Afrique australe, il est vraisemblable que le rendement des recoltes sera en general inferieur a la moyenne, mais la situation s'est amclioree dans le domaine de l'elevage.

Malgre ces aspects negatifs, la FAO prevoit actuellement une legere augmentation de 1'ensemble de la production agricole en 1977*

La situation generale de l'agriculture dans la region s'est amelioree notableraent en 1976, mais les resultats ont ete moins satisfaisants en 1977- La creation de fonds et de programmes specifiques visant a accelerer l'accroissement de la production dans les pays en developpement devrait constituer une puissante incitation a la croissance, et nombreux sont les gouvernements africains qui sont de plus en plus conscients de la necessite de prendre des mesures energiques afin de stimuler la production, en particulier celle des cultures vivrieres. Le fait le plus de"courageant enregistre en 1976 est la mediocrite des resultats generalement obtenus en ce qui concerne les

principaux produits de base qui sont entres dans les circuits commerciaux internationaux.

II faut esperer que les augmentations des prix a la production intervenues recemment contribueront a retablir une expansion veritable de ce groupe de produits.

II semble que la reprise qui s'etait amorcee en 1975 et 197& dans les pays du Sahel ne s'est pas poursuivie en 1977, tout au raoins dans la plupart des pays consideres. Ce recul est imputable a une s^ison des pluies as^ez peu favorable.

II faut esperer que les mesures prises en vue de renxorcer I1approvisionnement en

eau en forant des puits et des trous de sonde, en executant des projets de construction de barrages et en ameliorant les techniques d'elevage du betail ainsi que les pratiques agricoles perraettront de deboucher sur une solution a long terme des problemes occa-sionnes par la secheresse dans la region du Sahel.

C. INDUSTRIE MANUFACTURIEKE

A en juger pa les donnees disponible; sur la valeur ajcatee en prix cons-tants, la production manufactureere des pays en developpement d'Afrique considers dans leur ensemble a commence a retrouver son dynamisme. Alors qua son taux de croissance etait de 0,6 p. 100

en 1974, la valeur ajoutee reelle a augmente de 1,9 p. 100 en 1975 et de 5,1 P- 100 en^l976,

portant ainsi le taux de croissance annuel moyen a 5 p. 100 par rapport a 1970, c'est-a-dire un taux inferieur aux deux-tiers de l'objeotif de 8 p. 100 fixe dans la Strategy Interna tionale du developpement pour la deuxieme Decennie des Nations Unies pour le deveioppement et a la moitie de l'objectif fixe a Lima, ou l'on avait recommande un taux de croissance de 11 a 12 p. 100 par an pour que la part de l'Afrique dans la production manufacturiere mondiale totale puisse atteindre 2 p. 100 d'ici l»an 2000, centre 0,5 p. 100 en 1972- Les renaeignements preliminaires dont on dispose pour 1977 font apparattre une oertaine accele ration du taux de croissance du secteur manufacturier.

Tableau 1*10 : Indices de la valeur a.ioutee Par les industries manufaoturieres. par sous-region. 1970-1976

Source : Donnees etablies par les divisions de l'industrie et de la statistique de la CEA sur la base de la contribution de la valeur ajoutee au PIB en prix de 1970,

fteanmoins, il est inquietant de constater que le developpement economique des pays en developpement d'Afrique au cours des annees 70 a ete caracterise" par d'enormes disparites entre les resultata obtenus par les diffe"rents pays. En ce qui concerne le secteur manu facturier, on a pu analyser quelque peu les faits nouveaux survenus dans 29 pays en deve loppement d'Afrique pour lesquels on dispose de renseignements.

La valeur ajout4e en prix constants dans le secteur manufacturier a augmente de plus de 10 p. 100 par an au Botswana, au Congo, en Cote d'lvoire, au Niger et en Tunisie et la valeur ajoute"e par les industries manufacturieres dans chacun de ces cinq pays a double" au cours des six premieres annees de cette decennie, ce qui constitue un exploit remarquable a tous points de vue, Le taux de croissance annuel moyen a egalement depasse" 1'objectif de 8 p« 100 fixe dans la Strategie pour la deuxieme Decennie des Nations Unies pour le developpement au Senegal et en Somalie et a presque attaint cet objectif en Algerie, au Tchad, au Malawi, a

Maurice, au Maroc et au Rwanda.

de am- tan*

seotem. ^ufacturier. 1970-1976

0 a 2,99 p. 100 Egypte

Empire centrafricain Haute-Volta

Mali

Mauritanie Re"publique-Unie

de Tanzanie Sierra Leone Togo

3 a 4,39 p. 100 Burundi

Liberia Madagascar Re"publique-Uhie

du Cameroun Soudan

5 a 7,99 p. 100 Algerie

Benin Malawi Maroc

Maroc Rwanda

Tchad Zaire Zambia

8 p. 100 et plus Botswana

Congo

C6*te d'lvoire Niger

Senegal Somalie

Tunis ie