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secondaire et superieur.

ScHoue*

Tableau II-3 ! Effectifs inscrits, taux de soolarisation. enseignement professionnel du second degre.taux de passage et rapports eleves/maltre* par sous-region d'Afriaue.

vers. 1972 pri mai re s eco ndaire

10 296

Sources s UNESCO, Tableaux statistiques, Afrique, decembre 1975»

Annuaire statistique de l'IMESCO, 1974, tableau

4*5-Notes : a/ Ne comprend pas les m§mes pays que la sous-region correspondante de la CEA.

b/ Botswana, Lesotho et Souaziland. seulement«

Tableau I1-4 : Effectifs insorits dans les differents degr€s d'enseignement en Afriaue 1960. 1972

(en pourc'jntage)

Primaire Secondaire Superieur

Afrique 5,7 9,8 10,5

Antique latine 5,0 10,5 Hf9

Asie . 4,1 5,3 9,5

(Etats arabes) (5,9) (10,2) (11,0)

Source $ UNESCO, ED/j3IS/C0NFINTED 35/kKF. 2, Paris, 1975, P. 10 (doouraent polycopie").

Csb generalisations, fondees but des moyennes, cachent des differences substantielles dans les conditions enregistrees par les divers pays. Le tableau II-£ illustre oes

differences en coraparant Involution chronologique des taux de scolarisation dans les divers degree d'enseignement pour quatre groupes distincta'de pays africains, Les pays du groupe 1 accusent d'une maniere g6nerale les taux de scolarisation les plus bas* Ce groupe oomprend les pays dont I1infrastructure dans le domains de I1education ost encore faible, en grande partie du fait de la penurie de ressources, du caractere disperse de la population et du bas niveau de depart he rite de la periode coloniale. Malgrfi oela, les pays du groupe 1 sontoeux dont les taux de scolarisation ont enregistre la plus forte augmentation relative au cours de la periode oonside"re"e.

Le groupe 2 comprend 17 pays et pres de la moitie de la population dfSge soolaire de l'Afrique, Les taux de scolarisation y Staient en i960 trois a quatre fois superieurs en moyenne a ceux des pays du groupe 1. Les ressourceE des pays considers varient consi-derablement, bien que la moitie d'entre eux figure parmi les moins avances du monde* Dans la plupart des cae, la progression depuie I960 a ete lente et reguliere plutSt que specta-oulaire« Les groupes 3 et 4 comprennent ensemble 20 pays repr^eentant pres des deux cin-quieraes de la population d'age scolaire de l'Afrique. Dans cec pays, 1!instruction

universelle est en vue ou, plus exactement peut-§tre, n'est pas perdue de vuef bien qu'enoore eloignge dans une raesure qui varie sensiblement d'un pays a l'autre. Le probleme de

l^coroissement de la sqolarisation primaire dans ces groupes de pays ne se ramene gene-ralement pas simplement a un probleme d'expansion des etablissements d'enseigneraent, mais au probleme plus complexe de I1augmentation des effectifs insorits dans des zones oarac-terisfies par une grande pauvrete, ou la frequence des abandons precoces est e"leve"e.

L'expansion quantitative, par son succes m§me, a fait nettement ressortir I'insuffi-sanoe des objectifs initiaux formulas quantitativement, Les conferences successives des ministres africains de I1Education, respectivement tenues a Abidjan en 1964, a Nairobi en 1968 et % Lagos en 1976, ont souligne avec une insistance croissants la neoessite non seulement d'une amelioration quantitative, mais d'une re"orientation et d!une

restructu-ration %. tous les niveaux. Aux termes du rapport final de la conference de Lagos en 1976 :

"Le temps n'est plus ou les gouvernements pensaient pouvoir developper l!education grace a

Tableau I1-6 ;

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Total

Groupe 1 Groupe 2, Groupe 3 Groupe 4, Total

Source Paris, 1975»

Nombre

10 10

dans les differents ^,^a u.^^,^

Ipourcentage inscrit du groupe d'Sges)

Taux de scolariaatinn superieure

I960 1965 1970 1973 Oil 0,2 0,2 Oil 0,3 0,5 0,7

2,2

Taux de sc, larisation

seoortdaire

Mo

1

de scolarisati \i

T0' '1EdU0atiOn ±n Afrioa: solution, reform prospects" (m/6/ia*m,/l),

participef 4

de la

generation preceded e^ to de

pr§t

des

C. Education extra-scolaire et education non institutionnalisee

L'attitude pi is critique adoptee ces dernieres annees a l'e*gard des formes institu-tionnelles d:enauo.giiement a uonduit a, une nouvelle appreciation de I1 importance et de la contribution potentielle de l'education extra-scolaire et de l'education non institution nalisee. Du fait de la nature mSrae de ces formes diversifies, decentralisees et souvent negligees d'education et de formation, on ne possede a leur sujet que des donnees partielles et insuffisantesa II est important cependant d1avoir au moins une idee approximative de 1'etenduQ des activites dans ces doraaines, ne serait-ce que pour eviter d'imaginer que la totalite ou meme seulement la majeure partie de l'e"ducation est dispensee dans le systeme scolaire de type classique*

L'education "extra-ecolaire" est definie par le Conseil international du develop-pement de 1'enseignement comme toute activite educative organises en dehors du systeme scolaire eta"bli (qu'elle s'accomplisse separ^ment ou en tant qu'gl^ment important de quelque activite plus large) aux fins de clienteles e*tudiantes et d'objectifs didaotiques

identifiables £/• Aux activites de cette cat^gorie se rattachent les services de jeunesse,

les programmes de vulgarisation agricole, les plans de colonisation, la formation coope rative, la formation professionnelle agricole, les oarapagnes d'alphabetisation des adultes et les programmes d'information nationale utilisant les moyens de communication de masse.

Au risque de simplifier de fa9on quelque peu excessive, on peut distinguer trois cate gories de programmes e"ducatifs extra-soolaires :

1) Programmes conc.us pour am^liorer les competences de personnes ayant un emploi;

2) Programmes organises pour assurer une transition entre la scolarisation de type

classique et 1'emploi, et qui comprennent habituellement quelque Element de formation .professionnelle particulierej

3) Programmes organises en vue de remplacer la scolarisation de type classique pour les personnes qui n'ont. plus acces au systeme scolaire.

Bien qu'on no dispose que de donnees fragmentaires sur 1'Education extra-ecolaire 10/, il peut etre utile de donner une indication de la gamme des activit^s educatives entrant dans chacune de trois categories ci-dessus. Les programmes de la premiere categorie (ceux qui sont ooncus en vue d'ameliorer les competences de personnes ayant un emploi) comprennent differentes sortes de stages de formation au poste de travail et en cours d'emploi pour

les travailleurs du secteur organise. De nombreux pays de la region ont adopte une politique

2/ P.H» Coombs, R, Prossner et M. Ahmad, t(New Paths to learning for children and youth" (Conseil international du developpement de I1enseignement, New York, 1973).

10/ Voir aussi J* Sheffield et V. Diejoiraolj» "Non-formal education in African

development" (African-American Institute, New York, 1972), qui contient une utile etude des programmes africains d1enseignement extra-ecolaire. j

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-a d^el°PP" »* * -ameliorer les progr-am de form-ation -au poste de tr-a-

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