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CHAPITRE V : LE TRAVAIL DE PROJET

2 LA TRADITION DE L'ESQUISSE

On peut rechercher l'origine de la tradition de l'esquisse dans 1® pratique de l'école de l'académie de peinture et de sculpture. Tous les ans précise l'article 19 des statuts de 1654 "il sera donné paf l'académie un sujet sur les actions héroïques du Roi à tous les étu­ diants, pour chacun d'eux en faire un dessin et le rapporter tous la veille de Notre dame de février suivant, tous y etre vus, et exami­ nés et jugés".

L'auteur du dessin qui sera jugé le meilleur sera obligé d'en faif® un tableau et de le donner à l'académie trois mois après. Cet étudiant recevra un prix d'honneur "proportionné au mérite du travail".

Le travail est ainsi décomposé en deux phases. La première permet de sélectionner les meilleurs candidats, seuls autorisés à concourir pour le prix. L'esquisse peut être considérée comme une procédure ■le sélection.

Ce n'est pourtant pas le sens que prend dans l'école de l'acadéini® d'architecture la pratique de l'esquisse.

Les élèves sont peu nombreux et le problème n'est pas tout au moinS au début de limiter le nombre de concurrents. Par contre il s'agit de vérifier la compétence des candidats et surtout de s'assurer q u ' ü s sont bien les auteurs des dessins qu'ils présentent. L'esquisse est d'abord une procédure de contrôle, et on a évoqué plus haut la longd® suite d'incidents et de contestations qui a jalonné l'histoire grand prix. L'esquisse a été un moyen pour l'académie de vér ifief' d'honêteté du concours.

Mais très vite dans l'histoire du grand prix l'esquisse prend un sens plus pédagogique que de simple discipline. Il faut habituer les élèves à faire le projet "à un jet". Le travail de projet s'inscrit dans un ensemble de décisions qui doivent être préalables et irréversibles- Pour que l'étudiant soit contraint de faire l'ensemble de la démanche de mise au point progressive du projet et fasse l'expérience de l'ap­ prentissage d'un travail qu'il faut mener jusqu'au bout sans "remords • Ici le travail de l'architecte, contrairement à celui du peintre n® permet pas de ces remises en question des décisions prises et dul ont engagé le projet dans une voie qui, à partir d'un certain momenti ne peut plus être changée.

Les académiciens, par leur implication personnelle ou collective dahs de nombreux projets étaient bien placés pour connaître cette contrainte du projet. Ils ont obligé leurs élèves à la simuler dans leur pratidue de projet par cette contrainte qu'ils leur ont imposée de respecte1" les grandes options de leur esquisse pendant l'exécution du projet définitif.

L'académié a vérifié avec soin et avec une rigueur qui peut paraître excessive l'application de cette règle.

*-e 20 mai 1765, "l'académie a estimé que plusieurs élèves ont mis trop peu de rapport entre leurs plans et leurs élévations et que d'au­ tres sont sortis des mesures prescrites par le programme".

Evidemment l'application de cette règle a donné lieu à de nombreuses discussions entre les académiciens ou entre élèves et académiciens. te 17 février 1777 dans sa séance, l'académie évoque le problème du travail des élèves.

Ensuite, sur ce qui a été représenté que, lors de la séance du 26 a°ut 1776 Monsieur le Directeur Général, présidant l'académie, il Svait recommandé la grande conformité des esquisses des élèves avec îeurs dessins, l'académie pour parvenir à rendre certaines les limites dans lesquelles les élèves doivent se restreindre pour parvenir à nemporter les prix, a chargé Monsieur Leroy de faire un mémoire à c® sujet, lequel sera lu à la séance prochaine".

Au

u Cours de cette seance on décidé d'instaurer une commission pour ta conformité des esquisses :

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, # ^ ^

v- academie étant assemblée, apres la lecture que M. Leroy a faite du mémoire dont il était chargé à la séance précédente et aussi après lecture faite de l'article 16 des réglements concernant les élèves, lt a été dit que dorénavant, à la séance qui suit la reddition des esquisses, l'académie nommera trois académiciens, lesquels, conjointe- '"ent avec le professeur d 'architecture, s'assembleront dans la salle l'académie pour constater la conformité des esquisses avec le pro- Üramme donné et en faire rapport à la séance suivante. Dans laquelle 8eance seront rejetées hors de concours les esquisses qui n'auront Pas rempli ce qu'exige l'académie".

^Ihalement la procédure de l'esquisse sera réglementée par un texte Proposé par Franque, Moreau, Leroy, Boulle et Peyre, et que nous repro-

ESQUISSE

Projet de règlement sur la conformité nécessaire des esquisses aVeC le programme, et de celle des desseins mis au net avec les esquisse5’ sur le sujet des prix qui seront proposés chaque années aux élève5 de l'Académie Royale d'Architecture.

Article 1er.

Les élèves seront tenus de faire avec netteté et précisions coupes et élévations de leur composition, conformément au dans l'espace de temps prescrit et suivant les mesures et indiquées par l'Académie.

les planS’ progran>Pe' la mani5re

Art. 2. s

Les esquisses seront terminées invariablement à l'encre avant de 1 remettre au professeur.

Art. 3.

Les élèves ne pourront objet.

présenter deux idées différentes pour le 5,51

Art. 4.

Les parties qui entreront dans la composition de leur projet sef°'fit présentées dans les esquisses en plan, élévation et coupe, avec précision demandée, sans qu'il leur soit permis de compléter dafs les dessins au net rien de ce qu'ils auraient laissé imparfait ap l'esquisse remise au professeur.

rè5

Art. 5.

Les esquisses seront examinées par les nommera avant la séance où elles seront conformité avec le programme.

commissaires jugées pour

que IJAcadé^ reconnoitre

Art' 6 ‘ , Acv

Les esquisses qui, au rapport des commissaires et au jugement de 1 A ^ démie, ne seroient pas conformes au programmes, seront mises de concours avant qu'il soit procédé à l'admission des autres. Art. 7.

Les élèves, en mettant au net leurs dessins, se exactitude au programme et à leurs esquisses, en nombre des colonnes, la forme et l'étendue des avant re des ordres, la division des étages, le nombre et sées ne soient ni changés ni altérés.

. aV«c conformeront “ ^ telle sorte due

corps, le carac ^ la forme des cr°

Art. 8.

On conservera de même la destination, l'ordre et de la distribution indiquée par l'esquisse.

la forme des piè‘eS

Art. 9. Le choix pourront dans les

et l'ordonnance des couronnements et des soubassement5 être changés, en sorte qu'on puisse retrouver exacte

5’6

desseins ce qui l'élève aura figuré sur son esquisse.

A r t . 10

Les mesures données en longueur et largeur seront exactement suivies et prises au nud des corps les plus saillans.

A r t . 11.

Les élè ves ne pourront présenter à l'Académie, avec leurs dessins au net, aucun autre dessin, sous prétexte de développer des parties en grand et de faire des plans généraux, des détails, etc. Les seuls dessins demandés par l'Académie seront reçus.

A r t . 12.

Les dessins au net seront examinés par les commissaires, et le défaut de conformité avec les esquisses sera, sur le rapport avec le jugement de l'Académie, un motif d'exclusion. Les dessins qui seront dans ce Las seront retirés du concours sans égard pour les talens que les eleves auroient fait connoître dans les autres occasions et dans les concours précédens.

^Ait à l'Académie, ce jourd'hui huit avril 1777. Signé : Franque, Moreau, Le Roy, Boullée, Peyre.

3 - LE JUGEMENT

Eli* Le travail de projet achevé, l'academie procédé a son jugement. ~ accomplit ainsi le dernier acte d'une procédure dont elle avait ®cr le premier en donnant le programme.

La séquence - Programme - esquisse - projet - jugement - forme le ca et immuable de la pédagogie du projet mise au point par l'academie

nous l'avons vu, complètement intégrée à la vie académique.

* * Arts‘

Cette pédagogie sera reprise dans sa forme par l'ecole des Beaux-r' Elle n'aura pourtant pas dans cette nouvelle institution le même s Il faut remarquer qu'en aucune circonstance l'académie ne délègu® professeur ou à une quelconque autorité pédagogique le soin de J les projets ni même de donner le programme.

et Ces deux le prix actes - relèvent • méri* choisir le programme - choisir le projet qui m® ^

de la responsabilité ou de la mission de l'acad®

, - al 0

En définissant le programme, l'académie fixe le programme généra 1'architecture, et le transforme, le déplace, l'adapte à la comma ^ aux besoins, ou plus simplement aux injonctions qu'elle reçoit d® tutelle administrative.

A plusieurs reprises, le surintendant intervient sur le programm®^j grand prix - notamment en 1796 et les élèves eux-mêmes parfois intervenus et ont protesté sur le programme.

Le programme n'est pas un simple exercice d'école. Il révèle de 1'architecture et sa finalité que l'académie a précisément de définir.

X'oWe missi"

En procédant au jugement du projet l'académie arbitre une doctrinale. Quels sont les moyens de l ’architecture pour but ?

d i s c < , rempli1"

C'est bien à l'académie toute entière, porte sur le goût en architecture. Ici du goût.

. au> que revient cette décisi®^^!

l'académie s'érige en tri

Et son jugement du prix relève qu'elle prononce sur les projets suite. Elle décide.

de la même démarche que le J réels à propos de laquelle on

uge: la co

„ f0^ Dans cet acte de jugement, il faut le noter, l'académie donne une

institutionnelle à la doctrine. ns

On le sait, les académiciens divergent entre eux; il faut me®1® les statuts imposer à leur débat une règle de bienséance.

Or comprend diversifiées tecture et

bien aussi ce qui fonde ces divergences - des de la production, des stratégies différentes pour pour les architectes, des alliances diverses des

v f t

un6

des autres avec les milieux au pouvoir, ceux de la culture ou de la Pensée.

l-e jugement pourtant rassemble la pluralité des voix et en général, Probablement a de larges majorités, puisqu'en 1756 une majorité de ® voix sur 7 n'a pas paru suffisante pour trancher.

Ca doctrine de l'institution n'est donc pas tout à fait la même que Pelle des sujets membres de l'académie.

Elle est peut être moins tranchée, plus nuancée que le discours que tiennent les architectes pour défendre leur projet. Elle est en tout Pas aussi ferme et le fait d'être "négociée" n'empêche pas qu'elle Consacre un jour une position devenue dominante et qu'approuve l'admi- histration à moins qu'elle s'y soumfette.

pour accomplir cette institutionalisation de la doctrine, l'académie s est imposée une procédure rigoureuse.

Cette procédure se définit par les caractéristiques suivantes :

~ la vérification de la conformité des projets (aux programmes, aux esquisses, aux dimensions imposées)

~ le huis clos - l'académie délibère hors la présence des candidats libre de toute influence - les débats, s'il y en a, seront tenus secrets,

~ la souveraineté de la décision - la décision qui n'a pas à être justi­ c e est irréversible et sans appel.

Cette procédure n'a de sens que dans le cadre d'une institution dont ^'autorité est indiscutée et qui ne met pas en cause elle-même sa lé- Ültimité.

*1 peut paraître surprenant qu'une telle procédure soit reprise par des groupes de personnes s'instaurant en jury, et qui apparemment ne Se posent pas le problème de leur légitimité institutionnelle.

c *

est bien l'institution academique que voulait atteindre la société des Arts et la convention en formant un jury pour le prix de 1792. Ces conditions de fonctionnement de ce jury, en effet, modifient les caractéristiques fondamentales d'un jugement académique :

les projets seront exposés publiquement avant la réunion du jury, sa délibération sera publique,

• chaque juré doit justifier son jugement par une note écrite.

Ç école des Beaux-Arts tentera de donner au "jury" l'autorité d'une lnstitution. Mais la procédure du jugement ne supplée pas à l'absence 9 Institution.

fait capital. ELle se donne, et elle est, la continuation de l ’éc°^ académique. Elle conserve l'ensemble de ces procédures pédagogique ' mais l'institution qui leur donnait un sens a disparu et c'est Q à d'autres ensembles institutionnels que cette école dans son histoi sera rattachée, sans qu'on puisse aussi facilement que dans 1® c de l'école de l'académie comprendre l'effet de ce rattachement.

(■administration exerce sa tutelle non seulement sur l'institution académique mais aussi sur l'enseignement qu'elle a la charge de dispen- *®p* C'est en présence du Surintendant qu'a été attribué en 1702 le ^ix. L'académie juge, mais c'est le Roi qui accorde le prix. L'acadé- reste soumise à l'administration des bâtiments dont elle fait par- 3,e* C'est tout naturellement qu'elle lui soumet les difficultés qu'elle pencontre dans la conduite de l'Ecole. En 1756, l'assemblée des acadé­ miciens se trouve partagée à propos du jugement des esquisses 9 voix contre sept pour admettre leurs auteurs à concourir. Cette majorité *te trouvée trop faible et on décide d'envôyer les esquisses à M.

Marquis de Marigny pour qu'il donne son avis.

M

*

• de Marigny n'hésite pas à le donner "le programme était trop étendu ** trop compliqué, ce qui a fait illusion aux élèves". Il profite de °ccasion pour faire la recommandation aux académiciens de : "ne propo- 8®p qu'une partie d'un tout, comme des arcs de triomphe, des façades, Palais, des théâtres, des portes de villes, différentes espèces e9lises ou de rotondes, des chapelles particulières et escaliers, 8 galeries et surtout des décorations intérieures de palais".

U K

Put de cette recommandation est "de corriger le mauvais goût d'orne- hts qui subsiste aujourd'hui".

marquis de Marigny intervient aussi directement dans le débat de ctrine et engage l'académie à prendre parti dans la campagne de réac- j^°n contre le style de Boucher et l'art décoratif de Meissonnier. f# en9a9e l'académie à proposer un autre sujet aux élèves, ce qu'elle

ra sans protester (note 1). En

Va 1783 udoyer

elle redonnera ce même sujet aux sera vianqueur et Percier second.

élèves au concours dont

L'a

q cadémie obéira aussi à l'ordre de

°nn a it au début de l'école.

revenir aux programmes qu'elle

Mus <63)

les années qui suivent cet incident, on retrouve des programmes faciles : un pavillon (58), une église (60), un arc de triomphe

q *Cac,émie recherche l'arbitrage de l'administration dans les conflits l'opposent aux élèves.

En

et 1778. les élèves présentent un mémoire simultanément à l'académie a l'administration.

qans sieur Gisors, élève, n'a pu produire une composition distinguée de le sujet du prix proposé". L'académie décide qu'il n'y a pas lieu eUp concours actuel que par l'avantage qu'il a eu de s'exercer le ,fUsPendre le jugement. Monsieur le Comte D'Angivillers cependant en . ' août fait savoir à l'académie qu'il n'y aura point deprix cette

nee (note 2). ®is

En 1885, les élèves protestent encore contre le jugement. Cette fois' ci c'est en faveur de Fontaine qui n'a obtenu que le deuxième et ü s estiment qu'il méritait le premier.

L'académie se plaints auprès du directeur du comportement des é lè v e 5

"qui se sont même servis de sifflets pour insulter les académicien à la sortie de séance".

D'Angivillers menace les élèves de fermer les écoles (des incident® de même nature s'étant produits dans l'académie de peinture) mais 1 accordera l'année suivante la pension de Rome à Fontaine qui retrouver® Percier (note 3).

Enfin, en 1790 les élèves exigent une modification du règlement. ^ 6 prétendent assister au jury. L'académie avec un peu de faiblesse envoi® leur réclamation au Comte D'Angivillers qui dans une lettre embarrasse® laisse le choix aux élèves de faire le concours selon les règles exi5' tantes ou d'y renoncer (note 4).

L'administration participe directement à la vie de l'école de l'acad®' mie. Il s'agissait pour elle d'une part d'imposer autant que possibl® la doctrine, mais surtout de garder l'institution d'une pression tf°P forte des élèves, prompts à contester leurs maîtres dans la hâte d® les remplacer.

le 3 mai 1756, on convient de s'assembler le 10 à 9 heures précises Pour convenir du sujet qu'on proposera aux élèves pour le prix de eette année et que ce sujet sera donné sur le champ aux élèves pour V travailler et faire leur esquisse avant de pouvoir consulter personne Pui puisse les aider,

.... On a fait la lecture d'un mémoire contenant tous les sujets de Ppix proposés depuis mil sept cent vingt trois, M. Blondel le neveu &yant demandé communication du mémoire de tous les sujets proposés. le 10 mai, l'académie "étant assemblée extraordinairement ..." elle

propose aux eleves le plan general d'une menagerie pour un prince 8ouverain, sur un terrain de deux cent toises en quarré, avec un pavil- }°n qui puisse servir de retraite au prince. Le plan général aura une echelie de trois lignes pour toise.

®*tte ménagerie doit contenir les bâtiments et les cours nécessaires Pour rassembler les animaux utiles et ceux de pure curiosité, avec *eurs dépendances.

J"® Pavillon de retraite du prince sera orné d'une architecture convena­ ble et les élèves en feront à part le plan, l'élévation et la coupe Sur une échelle d'un pouce pour toise.

"M

, • Blondel a rapporté et remis le mémoire des sujets des prix dont ll s'était chargé".

signé le 17 mai : Gabriel, J. Beausire, Beausire, Blondel, BLondel ® neveu, Brebion, Chevotet, Constant, Delusy, Franque, Hazon, le Car­ pentier, Lecuyer, Lefranc, Delespee, Loriot, Potain, Soufflot, Tanevot,

6 Vi9ny, Camus.

7" a décidé par le scrutin que ces esquisses seront admises pour être ^ises au net et concourir aux prix. La pluralité des voix pour admettre

es esquisses a été de neuf voix contre sept.

ependant, les esquisses n'ayant pas paru remplir les vues du programme, 4u jugement de MM. L'Ecuyer, Tanevot, de Vigny et de quelques autres, ** la négative de sept voix contre neuf ayant paru mériter quelques c°nsidérations, ces Messieurs, sans vouloir protester formellement Contre le scrutin, ont demandé que les esquisses fussent envoyées à • le Marquis de Marigny pour donner son avis, et la compagnie y a

h a e n t i. En conséquence de cette délibération, M. Camus a été chargé envoyer ces esquisses dans un paquet cacheté à l'adresse de M. le ®rguis de Marigny.

°ndel Jean-François - 1681-1756 - membre de l'académie en 1728, fils ® François Blondel

F °ndel Jacques-François dit le neveu (il est le neveu d'une autre '"•Snçois Blondel né à ROuen en 1683) membre de l'académie en 1756.

Le 24 mai, on fait lecture de la lettre de M. de Marigny

"J'ai reçu, Monsieur, votre lettre du 18 de ce mois, avec les déli*3® rations de l'académie royale d'architecture des 10 et 17 mai, ensemb les huit esquisses des élèves qui ont composé pour le prix. Je vo que l'académie est partagée pour recevoir ces esquisses et qu'el désire ma décision sur l'un des deux partis à prendre. D'après l'exai” que j'en ai fait j'ai trouvé qu'il n'y a aucune des esquisses qui h a été au-delà de ce qui a été proposé par la délibération du 10 et^P une dont on ne pu faire l'application à d'autres usages qu'une mena

gerie". ,

Je crois que le programme donné était trop étendu et trop compliQue’ ce qui a fait illusion aux élèves, et c'est ce qu'il faudra evi dorénavant dans les compositions qu'on leur donnera à faire, n'eta pas possible que de jeunes gens puissent subitement emprunter une Pen , dont les détails exigent des connaissances qu'on est toujours obl1»^ d ’emprunter d'un autre. D'où je conclus qu'il serait mieux de ne Pr°P0 ser qu'une partie d'un tout, comme des arcs de triomphe, des faÇ* de palais, des théâtres, des portes de ville, différentes espèces à glises ou rotondes, des chapelles particulières et escaliers, des 9a ries, et surtout des décorations d'intérieur de palais, pour corna