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p v p F qp

Le chiffre d’affaires critique est donc égal au rapport des charges fixes, globales sur le taux de marge et sur coût variable .

7.2.2 Formulations graphiques

Il existe plusieurs formulations graphiques possibles du point mort selon l’identité à laquelle ont fait référence, chiffre d’affaires = total des coûts

Graphique N°01 : Le seuil de rentabilité

Bénéfice

total des charges c = a(pq) + F

Perte F = charge fixes

(vq) = a(pq) = charges variables

Source d’information : MICHEL Gervais, op cit,1991, p 83

Tableau N° 03 : Les différents business plans

Objet Rédacteur Destinataires

Lancement d’une nouvelle Activité

Chef de projet Direction générale comité De direction

Lancement d’un nouveau produit

Chef de produit Direction marketing Direction de division Création d’une entreprise Chef d’entreprise Banquiers, partenaires Création d’une franchise Franchisé Banquiers, franchiseur Innovation technologique Créateur Directions financières

Publiques Source d’information : MICHEL Gervais, CHRISTOPHE Herriah, op.cit, 2001, p 439

8. La planification opérationnelle

Après avoir précisé son intérêt, nous étudions son mode d’élaboration. 8.1 Raison d’être et nature d’un plan opérationnel

8.1.1 Raison d’être :

Un plan opérationnel correspond au double besoin de vérifier la cohérence d’ensemble des choix effectués lors de la phase de réflexion

Charges chiffre d’affaires

Chiffre d’affaires critique

stratégique et ainsi s’assurer que cette cohérence subsistera au cours de l’exécution des orientations. Il s’agit d’établir le cahier des charges des départements et des projets transversaux

8.2 Horizon prévisionnel

L’horizon prévisionnel est en fonction du degré de certitude de

l’environnement et des délais pour disposer des moyens de production indispensables

8.3 Propriétés et contenu

Alors que la réflexion stratégique précise les grandes orientations qui

permettent à l’entreprise de prendre un avantage décisif sur la concurrence 1

8.4 Les commissaires aux comptes

Leur mission consiste notamment à apprécier la qualité de la gestion, de

s’assurer de la régularité et de la sincérité de la comptabilité et de constater que l’entreprise applique parfaitement la législation financière. Le but exact de ce contrôle vise à découvrir les erreurs et les fautes de gestion.

Le contrôle se fait sur pièce ou sur présentation d’un dossier qui ne porte, en fait, que sur les faits accomplis : il se traduit par des rapports communiqués simultanément a la présidence du conseil et au ministère des finances.

9. L’entreprise et le plan

Le plan d’entreprise est l’un des instruments de planification présent dans l’esprit du planificateur algérien tout au début de leur planification .En effet, l’idée de plan d’entreprise est largement présentée dans le document prés du plan de 1967.Mais il ne devient effectif que lors du lancement du second plan quadriennal ( 1974/ 1977).

10. La planification d’entreprise

La planification d’entreprise est un processus débutant par la fixation des objectifs, suivie de la formulation de la stratégie puis de l’énoncé du fonctionnel et de la construction des programmes et des plans d’actions détaillés.

11. Le rôle des comités d’audit

Cette double approche donne au comité d’audit un statut particulier du mécanisme du gouvernement d’entreprise : à la fois comme un moyen de gérer les asymétries d’informations qui existent entre dirigeants administrateurs (TIVR) et actionnaires, mais également comme un dernier lieu d’audition et de rencontre, ce qui lui confère une position délicate dans le processus même de contrôle. Le comité d’audit procède à une double supervision des contrôles, réalisés à la fois comme « auditeur des auditeurs »1 et comme lieu de réunion préalable des administrateurs.

12. Révision comptable

La révision comptable est l’examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de résultats d’une entreprise déterminée1. Dans un souci d’harmonisation, l’ordre des Experts comptables dans une recommandation a ses membres en 1966- a défini la révision comptable en ces termes la révision comptable est l’examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de résultats d’une entreprise déterminée

13. Audit et révision des comptes

Les deux termes « audits » et « révision »ont souvent été utilisés l’un pour l’autre . Si la notion de révision comptable est apparue en France avec la profession d’expert comptable et a trouvé droit de cité depuis 1965 par la publication d’un ouvrage de doctrine, par le conseil supérieur de l’ordre des experts –comptables à l’occasion de son congrès annuel, le vocable audit se fit jour bien plus tard et lui est maintenant substitué dans le monde des affaires . Ce terme, d’origine latine , employé en France depuis fort longtemps à la cour des comptes , a ensuite été repris par les Anglo- Saxons avant de nous revenir dans les acceptations variées qu’on lui connaît aujourd’hui . Généralement, les définitions de l’audit données par les auteurs convergent vers une mission d’opinion :

-Confiée à un professionnel << indépendant >> ( auditeur interne ou externe ); - utilisant une méthodologie spécifique ;

- justifiant un niveau de diligences acceptable par rapport à des normes . On peut valablement distinguer :

- L’audit de fiabilité des systèmes, dont le but est de donner aux utilisateurs l’assurance du bon fonctionnement d’un système ( l’audit comptable et financier ou révision comptable contribue à améliorer la crédibilité de l’information ; l’audit juridique contribue à s’assurer qu’aucune règle n’a été omise ).

- L’audit de l’efficacité des systèmes ou encore audit opérationnel, susceptible d’être mis en œuvre dans le domaine comptable et financier, mais aussi dans d’autres domaines : stratégie , production , informatique , juridique et dont le but est d’améliorer les performances de l’entreprise . 2.

14. Les branches d’application de l’audit comptable 14.1. Le champ d’action

Le champ d’action d’un métier se désigne par rapport à son objet.

L’inhérence du contrôle interne aux différents systèmes de l’entreprise conféré à l’audit qui fait du contrôle interne.

1 BLAIBOUD Mokhtar op. cit, p4

3 JACQUES Renard, théorie et pratique de l’audit interne, édition d’organisation, paris, 2006, p 72 2 OBERT Robert MARI-Pierre Maresse comptabilité et Audit – Dunod Paris 2007, p366 - p368.

L’objet et l’étendue de son champ d’application ; ainsi, l’audit se trouve appelé à se prononcer sur l’ensemble des opérations d’informations, comportements, circuits, processus techniques et décisions de l’entreprise.

L’universalité de son champ d’action lui vient tout simplement de l’universalité de son objet.

Toutefois, les auditeurs ne jouissent pas tous de cette étendue de responsabilité ; ils peuvent agir dans trois cadres en fonction de l’ordre de mission qui leur est dévolu, soit se préoccuper du contrôle interne lié au système d’information et pratiquer un audit de régularité, soit examiner le contrôle interne lié aux système d’information, d’organisation et d’animation, et ainsi pratiquer un audit opérationnel ou d’efficacité, soit s’intéresser au contrôle interne ou a l’ensemble des systèmes de gestion et assurer un audit de management ou de direction.

15. Les fondements de l’audit à travers une approche didactique

Un métier se définit par une série d’éléments notamment : Son mode opératoire ;

Son objet ;

Son champ d’action ; Sa finalité ;

Le statut de celui qui l’exerce ;

Ses techniques ,outils et son référentiel.

16. Le mode opératoire

Le mode opératoire est la façon par laquelle s’exerce un métier : le mode opératoire de l’audit est bien le contrôle.

17. L’objet

L’objet d’un métier est la substance sur laquelle il s’exerce.

On s’aperçoit que l’objet de l’audit est constitué par toutes les substances de l’entreprise, les informations, le processus, les actes, les documents, les métiers, les outils, les techniques, les comportements et les décisions.

En effet, l’audit contrôle toutes ces substances mais en contrôlant la substance, l’audit cherche à se prononcer sur le système qui le gère.

Une substance est défaillante parce que le système qui le gère est vulnérable c'est-à-dire qu’il renferme un risque inhérent.

18. Le champ d’action

Le champ d’action de l’audit se prête aisément à une représentation croisée.

Sur l’axe horizontal, on placera toutes les fonctions de l’entreprise : approvisionnement, production financière, personnel, informatique, communication… Sur l’axe vertical, on placera les cinq systèmes de gestion :

b) Système de gestion des comportements/ou système d’animation. c) Système de gestion des objectifs.

d) Système de gestion de l’information. e) Système de contrôle interne.

19. La finalité

Quels sont les intérêts que l’auditeur cherche à préserver aux dirigeants ?

Ceux des actionnaires/propriétaires, ceux des tiers ou de l’état ? ou encore ceux de l’entreprise.

Donc, le rôle primaire de l’auditeur reste celui de contrôler de vérifier mais pas celui de le soutenir.

20.Les sources théoriques et professionnelles de l’audit

L’audit trouve ses fondements dans des sources théoriques professionnelles de deux types :

Des sources qui lui sont propres. Des sources empruntées.

-Les sources empruntées par l’audit pour s’exercer : l’audit recourt à un certain nombre de techniques ; nous citons à titre illustratif :

 Les techniques des sondages statistiques.

 Les techniques de communication (orale et écrite).  Les techniques d’analyse économique et financière.

 Les techniques d’organisation (diagrammes de circulation).  Les méthodes d’approche de l’entreprise.

 Les techniques de comportement. -Les sources propres à l’audit :

Il s’agit du cadre de référence professionnelle qui régit la pratique d’audit.

21. Technique de recherche des risques

Le développement de l’audit externe est dû au besoin des professionnels de maximiser l’efficacité et la pertinence de leurs travaux sur une mission, ce besoin est ressenti à cause du concours de trois influences :

 La nécessité d’optimiser l’utilisation des auditeurs sur le terrain.

 Les instances de surveillance des bourses (la COB en France, la SEC au Etats-Unis et la SIB au Royaume uni).

 Les clients des cabinets d’audit demandent non seulement que les honoraires restent raisonnables mais surtout qu’ils ne dépassent pas un service de qualité égale1 .

22. Contrôles par sondages et autres méthodes de sélection des échantillons

Il est impossible à l’auditeur d’étudier toutes les pièces qui entrent dans le champ d’action de son contrôle. Il lui faudra donc se limiter à des sondages -l’article 823-16 du code de commerce a officialisé cette pratique.

23. Domaines d’application du contrôle par sondage

Deux types d’opérations peuvent motiver l’auditeur à utiliser les sondages, il s’agit :

- De l’appréciation du contrôle interne et des procédures comptables (teste de procédures). - De la vérification des comptes (contrôles substantifs).

24. Appréciation du contrôle interne et des procédures comptables

Dans l’évaluation du risque et du contrôle interne, des tests de procédures sont effectués si l’auditeur envisage d’évaluer un risque lié au contrôle de niveau inférieur pour une assertion particulière.

25. Types de sondages

On distingue habituellement les sondages ordinaires et les sondages mathématiques :

26. Sondages ordinaires

Encore utilisés par un grand nombre d’auditeurs, cette technique laisse à l’auditeur l’entière liberté quand au choix des échantillons, de leur dimensions, de la formation des lots et de leur mode de prélèvement.

L’audit doit s’efforcer de créer un effet de surprise dont il tirera bénéfice, il pourra ainsi contrôler les dix derniers jours de l’année.

27. Sondages mathématiques

De plus en plus, les auditeurs recherchent des critères objectifs qui assurent un côté plus rigoureux à leur analyse ; ils ont donc recours aux techniques d’échantillonnage statistique.

La théorie des sondages est basée sur la probabilité à deux événements : l’élément est acceptable ou l’élément est à rejeter.

27.1 Exemple

Utilisation de la loi de la Place Gausse (dite loi normal) pour déterminer la taille d’un échantillon.

Lorsque la loi normale est applicable, le calcul d’un intervalle de confiance peut être réalisé directement ainsi en appelant P la population recherchée :

f-t𝛼 √𝑝(1−𝑝)

𝑛 ≤ 𝑝 ≤ 𝑓 + 𝑡𝛼√𝑝(1−𝑝)

𝑛

Où n est la taille de l’échantillon.

1-α est lu dans la table de la loi normale.

Ex : utilisation de la loi de Place-Gausse (dite loi normale) pour déterminer la taille

d’un échantillon.

Vous êtes appelé à tester une population de 10.000 opérations, vous admettez au maximum (avec un taux de certitude de 97,5%) 200 erreurs soit 2% de la population. -Quelle doit être la taille de l’échantillon, s’il ya 1% d’erreurs ?

Lorsque la loi normale est applicable, le calcul d’un intervalle de confiance peut être réalisé directement ainsi en appelant p la population recherchée .

A partir de l’équation développée ci-dessous :

n p p t p P   ( 1 )

On peut écrire que :

n ) 01 , 0 1 ( 01 , 0 96 , 1 01 , 0 02 , 0 Donc : n x 990, 01 , 0 96 , 1 01 , 0 02 , 0   Ce qui donne n= 380

Tableau n°04 : Les sondages

Source d’information : ROBERT marie, PIERRE Mairesse, op.cit, p429

Ex : Acceptation ou rejet de l’utilisation de la loi de place-Gauss

50.000 opérations comptables doivent être contrôlées. On admet qu’un niveau d’acceptation 2% maximum est normal.

L’échantillon est de 95% (sondage unilatéral).

Si on applique la formule développée dans l’exemple (1).

f-t𝛼 √𝑝(1−𝑝) 𝑛 ≤ 𝑝 ≤ 𝑓 + 𝑡𝛼√𝑝(1−𝑝) 𝑛 pour n =1200 tα= 1,645, f=p=0,02

On obtient :

Niveau de Confiance Sondage bilatéral Zα/2 Sondage Unilatéral 99% 95% 90% 2,575 1,960 1,645 2,326 1,645 1,282

0,02-1,645√0,02𝑥0,98 1200 ≤ p ≤ 0,02+1,645√0,02𝑥 0,98 1200 0,01335≤ p ≤ 0,02665 Pour n =1200 Donne 1200 x 0,01335 ≤ p ≤ 0,02665x1200 16 ≤ p ≤ 32

Donc, si on trouve dans l’échantillon un nombre d’erreurs inférieur a 16, on pourra accepter le lot.

Si on obtient un nombre d’erreurs supérieur à 32, on pourra refuser le lot.

Et si on obtient entre 16 et 32 erreurs, il faut continuer le sondage pour diminuer l’incertitude.

28. Estimation de valeurs absolues

Les techniques de sondage peuvent, par le biais de l’extrapolation, permettre l’évaluation de certaines valeurs, par exemple le niveau d’un stock ou le montant de la dépréciation des créances douteuses, soit par exemple un stock avec les caractéristiques :

 Taille de la population : N= 7000  Taille de l’échantillon n=100  Niveau de confiance : 1-α = 95%  Moyenne de l’échantillon : m = 950  Ecart type de l’échantillon : s = 70

La loi normale s’applique de la même façon que lors de l’estimation des fréquences, l’intervalle de confiance est ainsi obtenu :

n t m v n t m