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2. 2 Nature des problème de santé ou de handicap

2.4 Taux d’emploi des personnes handicapées

De notre point de vue, ce sont les enquêtes Force de travail (1996 et 2002) qui sont les plus fiables pour mesurer le taux d’emploi des personnes handicapées c.a.d. la proportion de celles qui ont un emploi ou une activité. En effet, ces enquêtes sont centrées principalement sur la connaissance de la population active en âge de travail. Pour être complet, nous mentionnerons cependant les résultats d’une enquête ISP (1997).

Enquête sur les Forces de travail 1996

Comme le montre l’enquête EFT de 1996, le taux d’emploi des personnes handicapées est plus faible en Belgique que dans la moyenne des autres pays européens, 30% au lieu de 39%.

Tableau I.2 – 19 : taux d’emploi en Belgique et en Europe

Belgique Europe

(sans Suède-14 pays Part de la population en âge Handicap sévère 4,6 4,5

de travail (en %) Handicap modéré 8,3 10 Avec handicap sévère

ou modéré 12,9 14,5 Taux d’emploi Handicap sévère 18,3% 24,3%

Handicap modéré 36,9% 46,2% Avec handicap sévère

ou modéré

30,27% 39,40%

Sans handicap 56,3% 61,9%

Extrapolant ces estimations de l’enquête aux chiffres de la population belge en âge de travail, on constate que 263.000 personnes se déclarant handicapées sont insérées sur le marché du travail (ordinaire ou protégé). Deux tiers sont des hommes mais 22% seulement de ces personnes handicapées actives déclarent un handicap sévère.

Tableau I.2 –20 : population handicapée ayant un emploi (estimations)

Hommes Femmes Total En unités

Handicap sévère 34.717 22.355 56.832 Handicap modéré 135.518 65.820 206.769 Handicap sévère ou modéré 174.308 87.275 263.623 En % des personnes

handicapées

Handicap sévère 13% 8% 22% Handicap modéré 51% 25% 78% Handicap sévère ou modéré 66% 33% 100%

Selon cette enquête, aussi bien en Belgique qu’ailleurs en Europe, les personnes dont les limitations physiques sont sévères sont nettement plus touchées dans leurs possibilités de trouver un emploi que celles avec un handicap modéré : leur taux d’emploi en la moitié. Il est vrai aussi que la moitié d’entre elles (58% en Belgique selon l’enquête) se déclarent

administrativement reconnues, donc bénéficient probablement d’une allocation sociale, cequi influence leur besoin de s’insérer sur le marché du travail 27.

Pour mesurer l’importance relative de cette différence entre le taux d’emploi des personnes avec handicap et celui des personnes valides, nous avons calculé un rapport dénommé « taux d’éviction », EV, et défini comme suit :

EV = ( Ev – Eh) Ev

où Ev et Eh indiquent respectivement le taux d’emploi des personnes valides sans handicap et celui des personnes avec handicap.

Exemple : Si le taux d’emploi des personnes handicapées était de 40%, contre 60% pour les personnes valides, leur taux d’éviction serait donc de 20%/60%, soit 33%. Autrement dit, leur taux d’emploi serait inférieur d’un tiers à celui des personnes valides.

Le tableau ci-dessous montre que cette différence est particulièrement préoccupante pour les femmes avec un handicap modéré : elles sont davantage exclues du marché du travail que les hommes avec un handicap modéré.

Tableau I.2 – 21 : taux d’éviction de l’emploi selon le genre et le degré de handicap

Hommes Femmes Total

Taux d'emploi (en %)

Handicap sévère 20,4 15,9 18,3 Handicap modéré 50,4 22,6 36,9 Handicap sévère ou modéré 39,70 20,21 30,27

Sans handicap 69,2 44,5 56,3

Taux d'éviction de l’emploi

Handicap sévère 71% 64% 67% Handicap modéré 27% 49% 34% Handicap sévère ou modéré 43% 55% 46%

28

27 Si l’on supposait que seules les personnes non reconnues administrativement bénéficient d’un emploi et que l’on calcule ensuite le taux d’emploi de ces personnes handicapées non reconnues officiellement, on aboutirait à des taux d’emploi très proches dans les cas où le handicap déclaré est perçu comme sévère ou modéré.

Néanmoins ces taux d’emploi demeureraient toujours sensiblement inférieurs à ceux des personnes valides. Taux d’emploi de la population avec un handicap non reconnu dans l’hypothèse d’un taux d’emploi nul chez les personnes administrativement reconnues :

Taux d'emploi Handicap sévère 43.6 % Handicap modéré 47.3 % Avec handicap 46.6 %

28 Si l’on appliquait cette mesure du taux d’éviction aux personnes handicapées mais non reconnues officiellement à ce titre et ne bénéficiant donc d’aucune allocation sociale spécifique, en supposant que les personnes handicapées avec emploi sont exclusivement celles ne qui bénéficient d’aucune reconnaissance et allocation, on constaterait que ces personnes demeurent effectivement victimes d’une discrimination sur le marché du travail : même dans cette hypothèse optimiste à leur égard, leur taux d’emploi serait de 22 à 16% inférieur à celui des personnes valides.

Enquête de Santé 1997

L’enquête de santé menée en 1997 par l’ISP visait également à savoir si les personnes handicapées étaient intégrées professionnellement.

Bien que le taux d’emploi observé dans cette enquête soit meilleur que celui observé dans l’enquête EFT menée en 1996, on y constate un même niveau de taux d’éviction, ainsi qu’une différence semblable entre hommes et femmes dans leur ensemble.

Le meilleur taux d’emploi des personnes handicapées observé dans cette enquête est sans doute imputable à deux raisons distinctes :

• tout d’abord, le taux d’emploi observé pour l’ensemble de la population est assez élevé, et dépasse celui observé dans les autres enquêtes ayant le même objet ; comme si l’enquête présentait un léger biais en faveur des personnes occupées. • ensuite, la définition de handicap est différente et aboutit à une proportion plus

importante de personnes handicapées: sans doute englobe-t-elle des situations moins problématiques.

Tableau I.2 – 22 : taux d’emploi selon le genre et l’importance des limitations Taux d'emploi Hommes Femmes Total

Limitations physiques Sévère à modéré 42% 21% 31% Faible 61% 39% 50% Sévère à faible 51% 29% 40% Sans limitations 84% 61% 73% Ensemble de la population en âge de travail 78% 55% 67% Taux d’éviction Limitations physiques Sévère à modéré 50% 66% 58% Faible 27% 36% 32% Sévère à faible 39% 52% 45% Source : Samoy (2001)

Résultat intéressant ( !) de cette enquête, le taux d’éviction des personnes handicapées croît brusquement à partir de 50 ans, période de la vie professionnelle où le taux d’emploi diminue nettement pour l’ensemble des personnes et où la gravité des handicaps devient en outre plus fréquente.

Taux d’éviction des personnes non reconnues officiellement handicapées dans l’hypothèse d’un taux d’emploi nul chez les personnes administrativement reconnues :

Taux d’éviction Handicap sévère 22.5%

Handicap modéré 16.0%

Tableau I.2 – 22 : taux d’emploi des personnes handicapées selon l’âge Part des

handicapés 29 Taux

d'emploi Taux d’éviction

Classes d’âge Non

handicapés Handicapés 20-24 8,6 71% 71% 0% 25-29 6,5 83% 54% 35% 30-34 11,1 87% 56% 36% 35-39 14 84% 54% 37% 40-44 24,9 80% 51% 37% 45-49 19,7 73% 52% 28% 50-54 20,5 69% 38% 46% 55-59 30,3 37% 15% 59% 60-64 33,3 14% 5% 66% Enquête INS-EFT 2002

Quelle est la participation des personnes handicapées au marché de l’emploi ?

Cette enquête effectuée au deuxième trimestre 2002 confirme les différences entre le taux d’emploi des personnes handicapées ou souffrant d’un problème de santé chronique et le taux d’emploi des personnes valides. Dans le premier cas, le taux d’emploi s’élève à près de 43%, contre 63% pour les autres personnes. Rappelons que le taux d’emploi exprime la proportion des personnes occupées dans la population handicapée en âge de travail.

Tableau I.2 – 23 : population handicapée et taux d’emploi par Région Proportion dans la

population 15-64 ans

Taux d'emploi Taux d'éviction des personnes handicapées Personnes handicapées ou malades chroniques Personnes handicapées ou malades chroniques Personnes valides

Région wallonne Homme 19,0 47,8 68,0 29,7% Femme 17,6 32,7 43,3 24,5% Total 18,3 40,6 58,1 30,1% Bruxelles-Capitale Homme 17,6 36,1 66,2 45,5% Femme 16,7 26,2 52,6 50,2% Total 17,2 31,3 59,3 47,2% Région flamande Homme 16,3 54,8 74,9 26,8% Femme 15,4 35,9 58,7 38,8% Total 15,8 45,7 66,9 31,7% Pays Homme 17,3 50,5 72,0 29,9% Femme 16,2 33,8 54,8 38,3% Total 16,7 42,5 63,4 33,0%

Comme on peut le constater, la situation est plus préoccupante en Wallonie qu’en Flandre : la proportion de personnes handicapées y serait plus élevée et leur taux d’emploi

plus faible 30. Néanmoins, le taux d’éviction n’est pas sensiblement différent de la Flandre, alors que ce taux est particulièrement préoccupant en Région bruxelloise dont la structure des emplois offerts est moins favorable à l’emploi de personnes handicapées.

Tableau I.2 – 24 : population totale occupée, en chômage ou inactive Statut BIT Population totale

de 15 à 64 ans

En nombre absolu (extrapolation) En %

Chômeurs BIT 301.000 4,45%

Occupés 4.052.000 59,96%

Sous-total Actifs 4.353.000 64,41%

Inactifs 2.405.000 35,59%

Total 6.758.000 100 % Taux de chômage BIT parmi les

actifs 6,90% Tableau I.2 – 25 : population handicapée occupée, en chômage ou inactive Statut BIT Avec problème de santé chronique ou handicap

En % de la

population totale En nombre absolu (extrapolation) En % des personnes avec problème de santé ou handicap

Chômeurs BIT 20,30% 61.103 5,40% Occupés 11,90% 482.188 42,80% Sous-total Actifs 32,20% 543.291 48,18% Inactifs 24,30% 584.415 51,80% Total 16,69% 1.127.706 100 % Taux d'éviction 32,60% Taux de chômage BIT parmi les

actifs 11,20%

Ces tableaux montrent aussi la part des personnes handicapées dans la population occupée comme salariée ou indépendante : 11.9%. En se limitant à l’emploi salarié,

abstraction faite des indépendants, les personnes avec un problème de santé chronique ou un handicap occuperaient donc 12.5% des emplois. Alors que dans la même enquête, les

personnes handicapées représentent 16.7% de la population en âge de travail. Ceci explique l’importance de leur taux de chômage économique (définition BIT), c.a.d. la part des

chômeurs parmi les actifs (occupés ou en recherche d’emploi) : 11.2%, presque le double de celui des personnes valides.

Si nous comparons ces résultats avec ceux de l’enquête EFT de 1996, on remarque tout d’abord que le taux d’emploi des personnes handicapées est sensiblement supérieur : 42% au lieu de 30% 31. Par ailleurs, le taux d’emploi global observé pour l’ensemble de la population (valide et handicapée) est plus élevé, environ 60 %, la situation du marché de l’emploi étant

30 Un taux de non-réponse nettement plus important en Wallonie rend délicate une comparaison inter-régionale.

31 Une intéressante analyse statistique (régression logistique de type probit) a été réalisée récemment par Erik Samoy (cellule Etudes du Vlafo) sur base d’un échantillon de personnes âgées de 20 à 64 ans. Elle montrerait que le fait d’avoir plus de 50 ans, ainsi que d’être femme, explique en grande partie la probabilité d’être inactif, le fait d’avoir ou non des problèmes fonctionnels de santé venant en trois lieu comme facteur explicatif. Nous craignons cependant que les estimations des coefficients communiquées par l’auteur manquent de robustesse, du fait d’une importante corrélation entre la variable « âge » et la variable « présence de troubles fonctionnels ».

meilleure à ce moment. Enfin, le taux d’éviction des personnes handicapées observé serait moins préoccupant et se limiterait ( !) à 33%, au lieu de 46%.

Tableau I.2 – 26 : population valide occupée, en chômage ou inactive Statut BIT Sans problème

de santé chronique ou handicap

En nombre absolu (extrapolation) En % des personnes valides

Chômeurs BIT 239.897 4,30%

Occupés 3.569.812 63,40%

Sous-total Actifs 3.809.709 67,66%

Inactifs 1.820.585 32,30%

Total 5.630.294 100 %

Taux de chômage BIT parmi les

actifs 6,30%

Cette situation meilleure de l’emploi des personnes handicapées s’explique sans doute à la fois par la meilleure conjoncture économique au moment de l’enquête mais aussi par le fait que le handicap couvre une fraction plus large de la population :16.7 % au lieu de 12.9% 32.

Chez les personnes handicapées sans emploi, 60% considèrent que leur problème de santé ou leur handicap rend impossible toute activité professionnelle. Parmi les autres (soit 40% des sans emploi), 30% déclarent ne ressentir aucune limitation quant au type de travail qu’ils pourraient fournir, tandis que 46 % considèrent qu’il s’agit de limitations faibles.

Bref, en Belgique, 206.000 personnes avec des problèmes de santé ou un handicap n’ayant pas d’emploi se déclarent aptes à travailler sans limitation importante pour ce qui concerne le type de travail (pour 82.000, il n’y aurait aucune limitation). Cette « réserve de main-d’œuvre » représente 30 % des personnes handicapées sans emploi et 18 % de l’ensemble des personnes ayant des problèmes de santé ou un handicap.

Chez les personnes qui ont une activité (au moins une heure par semaine), 45 %

déclarent que cela n’a aucune incidence sur leur type de travail envisageable (50% pour ce qui concerne la durée du travail).

Quelle est la structure de l’emploi des personnes handicapées ?

Extrapolant les observations de l’échantillon participant à l’enquête, on aboutit à la répartition suivante de l’emploi des personnes handicapées:

• Un peu plus d’un tiers des personnes avec un problème de santé chronique ou un handicap seraient ouvriers dans le secteur privé (contre un quart pour le reste de la population).

• Un quart seulement seraient occupées comme employés dans le secteur privé (contre un tiers pour les autres personnes actives).

• 27% des personnes avec handicap ou un problème de santé chronique seraient salariés dans le secteur public, ce qui est très légèrement supérieur à la proportion observée parmi celles ne déclarant aucun problème de santé chronique ou handicap (25%).

32 Les comparaisons européennes montrent que le taux d’emploi de personnes handicapées est très fortement corrélé avec la proportion de personnes (s’auto-déclarant) handicapées dans l’ensemble de la population (Voir Partie II, chapitre 1, § 2.2).

Tableau I.2 – 27 : structure de l’emploi des personnes handicapées Statut socio-professionnel Avec problème de santé chronique ou handicap

En % de la population totale

En nombre absolu

(extrapolation) En % des personnes occupées avec problème de santé ou handicap

Ouvrier (secteur privé) 15,6% 173.880 35,9%

Employé (secteur privé) 9,5% 124.970 25,8% Salarié dans le secteur

public 12,9% 130.421 26,9% Indépendant 9,0% 55.306 11,4%

Total des personnes

occupées 11,9% 484.576 100 % Idem hors indépendants 12,5% 429.271

Tableau I.2 – 28 : structure de l’emploi des personnes valides et de 15-64 ans Statut

socio-professionnel Sans problème de santé chronique ou handicap Population totale de 15 à 64 ans

En % de la population totale

En nombre absolu

(extrapolation) En % des personnes valides En nombre absolu (extrapolation)

Ouvrier (secteur privé) 84,4% 940.735 26,30% 1.114.615 27,48% Employé (secteur privé) 90,5% 1.190.500 33,30% 1.315.470 32,44% Salarié dans le secteur

public 87,1% 880.594 24,70% 1.011.015 24,93%

Indépendant 91,0% 559.204 15,70% 614.510 15,15% Total des personnes

occupées 88,0% 3.571.034 100 % 4.055.610 100 % Idem hors indépendants 87,5% 3.011.829 3.441.100 100 %

Quel est le déficit d’emploi des personnes handicapées ?

Pour évaluer le déficit en emploi caractérisant la population handicapée, plusieurs hypothèses sont possibles :

- La première consiste à estimer le nombre d’emplois supplémentaires nécessaire pour que leur taux de chômage selon le BIT ne soit pas plus élevé que celui des autres personnes valides (variante : devienne nul). Ceci constitue évidemment une estimation minimale car il est probable que le phénomène de découragement joue particulièrement chez les

personnes avec un problème de santé chronique ou un handicap, ce qui réduit le nombre de celles qui cherchent activement un emploi et sont dès lors classées comme chômeuses par le BIT.

- La seconde consister à supposer que dans l’ensemble de la population handicapée hors allocataires - environ 300.000 - (variante : ceux-ci compris), le taux d’emploi soit le même que parmi les personnes n’ayant pas de problème de santé.

- Une dernière hypothèse supposerait tout simplement que leur part dans l’emploi soit le même que celui dans l’ensemble de la population en âge de travail, à savoir 16.7% selon cette enquête.

Tableau I.2 –29 : déficit en emploi salarié des personnes handicapées (selon l’enquête EFT 2002) En nombre : En part de l'emploi : sur Emploi actuel 429.271 12,5% 3.441.100 emplois Ratios

cibles Chiffres cibles à atteindre Déficit actuel

En emplois En part de

l'emploi Même taux de chômage BIT que les

valides 6,30% Seulement 34.227 en chômage

26.876 0,78%

Suppression du chômage "BIT" 0% 0 en

chômage 61.103 1,78%

Même taux d'emploi (sans allocataires * )

que les autres 63,40% 524.766 occupés 95.495 2,78% Part dans l'emploi égale à celle dans la

population 16,70% 574.664 occupés 145.393 4,23%

Même taux d'emploi que les valides, y

compris pour les allocataires 63,40% 714.966 occupés 285.695 8,30% * Estimation : 300.000 allocataires ayant un handicap reconnu administrativement.

Dans le premier cas, 27.000 emplois supplémentaires devraient leur être accessibles, contre 95.000 dans la seconde hypothèse et 145.000 dans la dernière. Ce qui impliquerait que leur part dans l’emploi devrait augmenter de respectivement 0.8%, 2.8% ou 4,2% ; le portant ainsi à respectivement 13.3%, 15.3% ou 16.7%.

Si l’on écarte les hypothèses minimalistes et maximalistes, on aboutit à un déficit d’emploi de l’ordre de 100.000 unités. Ce chiffre de 100.000 emplois supplémentaires occupés par des personnes handicapées représente la moitié du nombre de personnes

handicapées sans emploi mais qui se déclarent aptes à travailler, sans limitations importantes quant au type de travail (206.000 selon l’enquête EFT 2002).

3. Conclusions

1 Importance et caractéristiques de la population handicapée en âge de