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sooiete a souvent abouti a une concentration peu judicieuse des ressouroes, dans la repartition de l'aide extericure, sur les projets visant

mani-festement a lutter directement et imm8diatement contre la misere. Outre

§§./ Organisation des NatiO!:s Unies, Comite de la planification du

developpement, Rapport sur la quinzieme session (26 mars - 5 avril 1979)

(E/1979/37), p. 7.

---,---_.--- ..

-

184-qu 'elle encoura.gedes initiatives isolees plutat 184-que des strategies de Mveloppement integrees

a

long terme, l'importance excessive accordee au financement direct des pretendus programmes de lutte contre la ];Buvrete a rnlenti 1 'utilisation de 1 'aideet :retarde des innovatinns indispensables 'en JlB,tiere' de financement de 1 'aide, j)3.r exemple Ie financerrent de besoins

non lies

a

des projets, domaine aU les rares progres ~lises apres une longue lutte sont' en t:rainde disj)3.rattre. Ce

merna

danger de simplifi-cation excessive pese egalement sur la re];Brtition des ressources

nationales. Clest lui qui est a la souroe des contreverses que sUscite 1 'approche des ''besoins essentiels". Le Comite est convaincu que Ie souci important et legitime d'attenuer la misere ne doit ];BS degenerer en slogans et enmesures spectaculaires et

a

courte vue pourla. rej)3.rti-tion (l.es ressouroee. II devrait plutat inciter les rays

a

renforoer Iss moyens dont ils disposent pour qu'ils aient un effetdurable et ,sensible sur les nombreux facteurs qui sont a I ' origine de Ie. misere et qui 'font que certains ];Bye non seulement sent tree rauvres rnais aussi connaissent un taux de croissance economique relativement fai1:l1e".

En fait,

pbur

suivre l'approohe des besoins essentiels i l fauts 'appuyer sur des strateilies integrees

a

long terms visant

a

renforoer Ie potentiel econo'mique des j)3.ys pour qu tils puissent produire eux-m€mes les' biens et lee services essentiels dent ils ant besoin.

185

-CHAPlTIlE V

IA RlSITION CQl,il.iUNE DES INSTITUfIONS DES NATIONS urHES EN MATffiRE D'EhiPLJI

47 !

a) Introduction

.. , ,

Le .. plans de de"l'eloppement nationaux font un~pla';e de plus en plus

grandeaux pl"oblemes croissants du cbtlmage declare "t dti sous-emploi. En 1970, l' Asseml>le<l' geI1erale des Nations Unies a ';'pprouve I a Strategie internationale dud.§velopI;ement pour la deuxieme Decennie des, Nations Ullies pour Ie develop-p<imenf { ou' i l est precise que "chaque pays en voie de developpement devl'ai t

forilluler ses object!ifs;ru!tionaux en matiere d'emploi de fa90n ;;, absorber une propbrtion croissattte de sa population active dans des activites de type mademe

et

a i"eduire de .fa90n appreciaplele chtlmage et Ie sous..emploi"; par la suite, l'Organisation internationale cu'Travail a elab<>re un Programme mondial de l'emploi qui doit servir de support techniqul!! ala realisation de cet objectif.

L'OIT a,obtenu la collaboration a ce programme de l'Organisation des Nations Uhies, de la Banque moI1diale, de la FAO, de l'UNESCO, de I'Ql,lS, de la

cN'IJctID,

<lu PNUD, de 1 'O~JDI et du GATT. Le programme est devenu ainsi une entreprise commune de toutes,l~s institutions des Nations Unies.

L'objet du present chapitre est ,de montrer sous quel arigle les institutions des 'Nations Unies abordent Ie probleme et de voir dans qtielle mesureles idees incorporees dans les plans de developpement des paysafricains en developpement concordent avec la conception generale des Nations Unies ou s'en ecartent<

Salon cette conception, Ie probleme de l'emploi ne devrait pas <!tre consi-dere simplement sous l'angle :de la creation d'emplois, mais comme un element d'une sTrategie globale de developpement et aussi comme faisant partie des problemas de la pauvrete et des inegalites de revenus" En outre, la creation d"emploisproductifs est fonotion a la fois du taux de croissance economique et de

iii.

structul:'e dl1 developpement. Les auteurs du rapport du BIT

48/

font valoi .. en outre de maniere convaincante qu f iI, est hautement improbible que la

~xi~sation de 1a production conduise au niveau de l'emploi desire et preci~

sent ,que la croissance econornique ne devrait pas 3tre consideree simplement comin,; Une fin en soi, mais comme un moyen de reaHser des obj,ectifs sociaux.

" "

b) 'Chomage et desequilibre structurel

Trois types distincts de situationsd'emploi et de ch6mage ont eteiden-tifies dans Ie rapport, a savoir i),le,ehomage des personnes ayant une certaine instruction,

it)

la'f,il:t~le:,se des'reven(ls, j'risant :1 f indi~, des salaries et des travailleurs independants,et iii) la sous-utilisation et la faible produc-tivite des travailleurs. Toutefois. Ie rapport explique que Ie probleme de

47/

Ce chapitre est fonde en grande partie sur Ie document ISBN

92-2-2<51004-3,

La poHtique de l' emplo!. au coUTs de la deuxieme Decennie pour Ie developpement - Position commune des institutions des Uations Unies, BIT Geneve. 1973.

48/ ~.

, . ,

186

-l'emploi dans Ie monde en developpement tient essentiellement a l'existence d'une forte proportion de travailleurs faiblement retribues et il considere done que Ie deuxieme type de situation constitue Ie probleme dominant et fon-damentale.

Les causes essentielles du probleme de l'emploi ne viennent pas simplement du manque d'emplois productifs pour l'ensemble des travailleurs, mais plutSt d'un ensemble de desequilibres structurels. II y a un premier type de,desequd-libre structure 1 entre l'expansion rapide de la lMin...:!'oeuvre, de la'population urbaine et de l'tnstruction, d'une 'part, et la croissance globale de l'economie, de l'autre. II existe un deuxieme type de desequdlibre structurel entre les aptitudes, les attitudes et les aspirations, d'une part, et la structure des revenus et les debouches, de l'autre. Ces desequilibres sont en outre aggra-YeS

par

certains pays donateurs qui octroient des pr2ts pour des pro jets aux-quels sont attachees des specifications concernant les outillages, les pieces detachees, les services de reparation, la formation des mecaniciens et la fourniture d'une assistance technique inadequate. Toutes ces conditions vien-nent renforcer la tendance a utiliser un materiel complexe et de haut niveau, mais qui economise la main...:!' oeuvre.

La solution du probleme de i'emploi neceSsite donc que l'on examine de beaucoup plus pres Ie cadre initial ou Ie probleme prend naissance, ,au lieu d'essayer de trouver des solutions aux effets des structuresexistantes. Par exemple, fournir plus d'emplois dans les villes,auxtaux de salaires croissants aux jeunes qui quittent l'ecole secondaire, laiSlilant telle quelle la situation de desequilibre existante n'aurait sans doute pour effet que de, former plus de diplSmes de l'enseignement secondaire et de susciter une migration plus forte

par rapport aUX possibilites d'emploi ainsicreees. Aussi longtemps qu'il exist era des desequdlibres structurels fondamentaux, s'attaquer aCes desequi-libres conduira a insister sur l'equite face auxgraves inegalites qui regnent en matiere de gains. d'instruction, etc.. Daris un pays en developpement,

l'equite ne saurait remplacer la croissance et il fauts'employer

a

pousser la production dans tous les secteurs de l' activite economique.

En outre, n&leavec uno "Galite pl1rfatte, rien ne garantit 'que Ie chOmage disparattra, car la cro1ssance demograpbique rapide, l'urbanisation aoceHiree et Ie developpement de la scolarisation rendraient plus difficile l'abso....,tion des nouveaux elements a la recherche d'un emploi lucratif. II se preerait ainsi un nouvel ensemble de desequilibres dyna.ciques decoulant de ,la structure de la croissance economique et de ses contraintes. Inevitablement" une croissance economique rapide peut elle-m@me engendrer des desequilibres qui coupent son Clan quand lea devises, l'epargne interieure, '1~s, qilaiifications' et Ie dynamiSllle

.

.

des entreprises se font plus rares •

. c} La. fJtrategic del"emploi - tes

Gix

problemes cruciaUl<

Les institutions des Nations .Uniesont etudie la strategie de l'emploi en se 'referant

a

six problemes cruciauxqui son~ la population,la'technologie, la repartition du revenu, l'instruction et Ie marche de I' emploi, Ie commerce international et les aspects institutionnels; y compris la reforme agraire et lesprogramriies de travaux publirisprOOuctifs.

187 -i) Population

Une reduction de la croi$sance demographique contribuerait pcur beaucoup, it long terme, it faire diminuer liampleur des problelncs d'emploi. A court tenne, en revanche, elle pourrait avoir des 'repercussions immediates sur la d_nde de main~'oeuvre, par suite d'Wle modification de la structure des depenses publi-ques" grll:ce au passage it des produits dont la fabrication exige pllll" de main-c'oeuvre ou moins de devises, ou

a

un accroissement de llepargne et des inves-tissemants" En outre, Ul10 reduction de la croissance demographique peut avoir d'importantes repercussions sur la possibilit" de fournir de meille~s moyens d'enseignelllent, ce qui influerait sur Ie,. possibilites d'emplois futures., I1 convient donc de se preoccuper daplus pres de la determination des taux de

par,icipa~ion

a

la main-d'oeuvre, en particulier dans Ie cas des fe~~s, des aspects economiques de la reduction de la fecondite, surtout en ce qui concerne l'influ .. nce sur la feconeite de l'evolution de l'eml'loi et elu chonage; de

l'influence des variations de la croissance demographique sur Ie niveau de la production et de l'emploi, la croissance des structures; et des effeta des variations de la croissance demographique sur la repartition du revenu et, par lit m&.e, sur P amploi •

ii) Technologie

Etant donne que Ie type de technique \.I1Oilise determine les niveaux de la productivite et de l'emploi et l'efficacite de l'ensemble de l'economie d'Wl pays, il est extr@mement important d~ definir avec precision ce que l'on entend par technique "appropriee" 0 Souvent,' c,ette notion 'il efe consideree

a

tort comme, signifiant Wle technique qui perp~tl!e la dependance. C'est 6videlllll1ent Ie cas quand i1 s'agit de techniques

qUi

sent specifiquement 'con<;ues en fonction de la dotation en facteurs des pays developpes ou elles sont ,generalement creees et non en fonction des conditions des Pays en developpement. En consequence,

Wl pays doit,

a

priori, veiUer

a

ce que l~<type de technique choisi contribue sensiblement

a

unemeilleure utilisation de la main-d'oeuvre oisive ou scus-employee, ameliore 'la productivite moyenne de la main-d'oeuvre gr§ce

a

l'uti-lisation plus efficace de la dotation e~ facteurs et mette

a

la disposition de ceux des membres de la communaute qui sont laisses presque entierement en marge de la profonde transformation de la societe teclUlologique un meilleur o·.ltillage et un meilleur materiel.

Certes, Ie choix des techniques pour un pays en developpement n'estpas aussi facile qu'il Ie paratt. Comme on l'a dit ailleurs, i l est severement

limite par plusieurs facteurs. En premier lieu,les possibilites de choiK deg techniqces sont dans Wle tres grande mesure limitees par les particular5.tes techniques de materiel importe, et aussi longtemps que la production de biens d'equipelnent contim:era

a

titre Ie monopole exclusif des pays developpes, ce n'est pas la demande relativement insignifiaI'!te des pays moins developpeD qui pourra avoir beaucoup d'effet sur Ie type de machine

a

produire. C'eat ainsi que pour modifier la conception des procedes industriels etadapter l'equipe-ment productif

aI'

emploi d' une plus forte proportion de main-d' ocuv<~e "t d' Wle moindre proportion de capital, i l faudra peut-4!tre dans certains cas que Pon fasse marche arriere etant donne que l'evolution de la plupart des industries se caracterise par Ie remplacement ininterrompu, et souvent tre~ rapide, de la main-d'ocuvre par un outillage de plus en plus complexe. Son remplacement par

188

-un outillage plu~ a~proprie risque d'~tre onereux, car les machines de con--ception plus. simple ne sont plus'del1iandees sur les grands marches des pays industr'ialises

49/.

En outre, Ge faibles tauX d'int~rt!t qui ne refletent pas reellemslit 1e coilt de substitution ducapital, lestaux de bonifi"ation ou les taUxnuls des drai ts it l' importation et les taux de: change surevalueo ten-dFaient tons it don:,er aa capital l'avantage sUr la main-d'oeuvre,

II apparait done que les pays devraient se gardar de toute generalisation h8tive et qu'ils devraient procl~er it des analyses en profondeur de la situa-tion en gardant presmlt

a

l'esprit Ie secteu: specifiqUedonne ari~ de formuier

.... 5 recol1llll<'.noatioll(; co~,cretes et viables au S'.ljet de la politiqu'" it suivre.

I l y a \1:1 mi .... ~;il\om d'ingeniosite que les pays devraient 'eXel'cer pour combiner lest"ohniqu€9 i-1portees et'les techniques aut6chtonel.lc Par exempl,) , Ie rap--port Sur l' emploi en Colombie' indique que dans les secteurs ou lao concurrence' intet'ilatiol:l"! e impose d' adopter Ge nouvelles ,techniques, i l pourrai t @tr<e ' antip~oductif d'insister exageremmlt sur la creation dremp:~is. Par ailleurs, Ie cRoix 'des teclmiqucli peut avoir des repercussions lointaines. sur la cr~ation d'emplois dans l'agriculture et Ie secteur des services ct, dans une moindre me.sm-e, dans celm de ia construction, par rapport au secteur ma:r:Jlfacturier.

Dans la mes'~e ou la structure de la demande elle-meme peut etre modifiee par une·.redistribution des revenus, les problemes

que

soule vent l'assortiment des prodmts et Ie choix des tecbniquessont ci'urie importance cruciale pour l'e developpenient de l'agriculture. Dans ia plupart des pays en developpement, l ' accroiss"ment· de la production: resultant de l'accroissetnerit des surfaces cultiveessera insignifiant etn'aura que peu dleffet'sut' la',situat.1on de . l' emplol. II pourrai t. clonca1:re extremement difficile d' absorber la

main-d' ceu"re agricole avec les istructUres, les tendances de la production €Ot l'in-tensite deruain-d'oe~ existantes •. ·11 faudra donc r e = i r it d'autres modes de developpenient agricole, y cOlllpris ·la diversification cd.escultures, la poly-culture, etco 0 ' II faudl"ai 1;- aussi' veiller

a

ce :que l' accroissement de 1 r emploi, de la 'proe.ucfivi-f:e.et· des revenUS soit reparti :plus equitablement sur une plus grande partie de la population.' .

iii) Re7artition des revenus

La repai~ition des reVenus a une important~ influence sur la creation d'emplois. Ses effets se manifestent d'une part par la ,.,·oportion d'articles importes dans les dep.anses des riches et des pauvres et, d' aut're part, par la proportion de leuis depenses qui correspond direatcment

a

celIe de la main-·

d'oeuvre, A ce propos, il est dit dans Ie rapport sur l'emploi cOncernant la Colombie que les biE!n$ essentiels achetes Ie plus souvent pa.,. ceUX dont les revenus sont· faibles - c'est-a-dire principalement les denrees aliment aires et les; articles rr.a.nufactures simples tels que;, les ·v/ltem,mts et les chaussures .. : sont precis'ement res biens qUi sont· (ou peuvent Iltre) produits avec des techni-ques'utilisant beaucoup plus de main-d'oeuvre qua celles qui. son-:: necessaires pour fabriquel' les biens recherches par· les riches, POUl' Iesquels i l faut gene-raleinent una forte intensite de Capital.

:a

ressort de cette observatio~ que la repartition des rever>'.!" est non seulelnentsymptomah,que des struct.ures exis-tantas de l'emploi, mais qu'ell~ peut aussi 3tre it l'origine de ces struptures.

!£ll ca:lE,

L I ",mploi dans les pays en developpement .• :;~xamen 1970, page 141.

189

-II n' est done pas difficile de ~iscerner l' existence d' Ul'le corre1ation directe entre la repartition de" revenus et Ie ch6rnage. l"alheureusement, l'interaction complexe entre ces deuX phenomenes de la vie economique n'a pas ete suffi"amment exploree pour offrir une base empirique sur laquelle on pourrait formuler des recommandationa sur la politique effective

a

suivre.

Par consequent, i l apparart plus que jamais necessaire de diDposer e'e plus de faits tangibles et d'analyses et de davanta:;;e cie dOlU1CeS empiriques :;ur Ie"

relations entre les objectifs de l'emploi et les objectifs de la repartition den revenus.

iv) Education et marche de l'emploi

En ce ~ui concerne la relation entre l'education, Ie marche de l'emploi et les politiqucs de l'emploi,il existe apparemment un certain nombre de desequilibres entre les aspirations

a

ill1 emploi, la structure des revenus et les possibilites d'emploi, et des desequilibres dans Ie dosage des facteurs en raison des dintor$ions des prix des fact curs et des prix des produits. En

·particulier, il ya un ecart toujours plus grand entre les possibilites d'emplois qu'offre Ie marche du travail et les aDpirations professionnelles des jeunes qui terminent leurs etudes.

II <'1st important de souligner que modifier la politique de I' enseignement ne contribuerait guere

a

corriger les des6quilibreD generaux, en partie

a

cause

des trois liens evidents qui existent entre les systemes traditionnels d'enSel-gnement et les problemes ,1' emploi. Tres souvent, Ie type d' enoeignement diS- . pense correspond rarement

a

la t~che de reconstruction sociale et economique que lesjeunes seront appeles aaccomplir au terme de leurs etudes" Lecontenu de 1'enseignement ne se rapportedonc pas au ,monde dans lequel ils vivent, mais au monde dans lequel ils es~rent entrer. D'autre

part,

l'education permet au sous-emploi rural non apparent de Sci transformer en ch5mage visible. Enfin, les produits d'un type d'education par trop elitiste se trouveront en fin de compte sous-utilises dans des emplois tres inferieurs

a

ceUX qu'ils attendaient compte tenu de leurs qualifications.

Dans ces conditions, toute recherche de solutiondevrait a priori commencer par l'identification des politiques pertinentes

a

court et

a

long terme desti-nees

a

corriger les desequilibres existants. Ce qui serait peut~tre

le

plus

utile it court terme, c'est une methode c:ttenseignen:ent souple, bien adaptee, peu coQteuse et rapide qui perrnettrait de preparer la majorite de la population active e:.d:ra-scolaire

a

s'acquitter des ta:cbec socialec qu'elle cera appelee

a

accomplir. En ce qui concerne leD politiques

a

long terr.!e, une attention part i-culiere doit fltre accordee

a

I' etalement·, au contenu et Ii 1" Gtructure de

l ' enseignement, notamment pour harmoniser plus etroitement les aspirations pro-fessionnelles aVeC leD possibilites offertec par Ie milieu 8conomique ct social.

En outre, la formation permanente devrait· dcvcnir la pierre angulaire dec poll-tiquec de l'enseignement. La for=tion pcrr;::ncnte cor::porterait non cculc.::lont uno for...:.c.tion en courc d'em.ploi et unc" fOr.:1Z..ticn ert6rieure, r:min ilusoi uno into.:;raticn bcaucoup plu::; stroite de l ' enseignement forocl et non fordel ct, il 1a limite, une asc:ociation entre Ie mondc C.u travail et l~ r.londe de I'ecole.

---~'

190 -.1) Commerce international

Les politic;uea commerciales restrictives appliquees par lils ""-ys i!!dus .•

trialises constit·uimt l'un des principaux obstacles it la creation d'un plus grand;"ombi-e· d:'en;plcis dans II's pays les moins develo?pes. Le clloi;,; des .!lleilleures indu'1tries

<fI'ii

serait tout it fait naturel pour les pay'" ,m

deve-loppement de possede-r ,et" qt,1-I conti:"ibl~eraie:r:i.~

a.

C'.,t,::~ un pll;:.s g'~a'J::':, '::'C::"1bre , d'emplois) est entrave par l'absence cle possibilites d'exporte::, ),~lu:'S prod~ts.

En outre, lell pol:Ltiques conun(Orciales restrictives s'appliqaent egalement aux produits agricoles. L'elimination par II'S pays developpes des meGur-eLi discri-mil1a.toires frap;:mnt les articles manufactures et sem::.-manufactures das pays en devel0pnement faciliterait considerablement Ie transfert de possibilites

d. -e:,1p101 s des pays cl6veloppes vera les pays en deve!6ppemet ... t ~ I 1 ~~m:~ .... _c~ ue ces mesures sur Ie creation d'emplois serait beaucoup plus importrult dans les pays en developpement que dans les pay" ci.eveloppec; ou I' utilisation de techniques it faible intensite de travail est largement repandue. Pour la rr.oL:ent. bien que des efforts aient ete f<:.its dans ce senG, il reste encore beaucoup it faire,

PalTli les principales questions qu'iI faudrait etudi~r plus avant, on peut citer:

l'identification des principaux biens qui font l'objet d'echanges internationat~,

y compris la liooralisati.on des importations qui ont les plus grands effets sur

y compris la liooralisati.on des importations qui ont les plus grands effets sur