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1970 1975 1976 1971 1978 1979 (en %)

1i'llves de cacao 1 115 998 857 943 812 952 - 1,74

The 120 150 157 195 199 204 2;51

Tabac 202 262 269 269 240 253 2,53

Sisd

373 257 231 213 196 197 - 6,85

Cafe vert 1 312 1 297 1 236 1 158 1 123 1 140 - 1,55

Coton-gral,les 3 863 :3 188 2 945 3 165 3 285 3 201 ";2,07

Olives 738 1.566 940 1 157 1 075 1 020 3,66

Agrumes 3 802 4 095 4 064 3 968 4066 4 151 0,98

Anane,s 74L: 1 028 1 028 1 017 1 130 1 168 5,14

Caoutchouc 215 211 188 194 209 218 0,15

Hui1e de pc.lme 1 130 1 315 1 304 1 290 1 274 1 257. 1,19

Noix pdmistes 725 707 685 670 579 708

-0,26 V1

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Estirn&tions de la

1""\0.

13S indices des prix ~ la consommation, il semble d'apr~s les indicee :implicites des prix du commeroe exteriBllr c:u'il <j'est ·produit ul1. lSert::cin glissement das tames de l' echunge en faveur des protlui ts ali'ricoles, La diminution du volume. des expor-tations est partiouli~rement import ante dB.ns Ie cas des cereales at des preparations

~ b~,se de cere2.1es qui ont ,"ccuse un f180hissement correspondant ~ un. taux annuel moyen de 9,8 p. 100,

Du

c$te des import&tions, l'accroissement en volume concerne

la quasi-totalite des produits. II

2.:6te

sUbstantial pour 1& viande et les preparations de viande, les produits alimentaires ~ l'exclusion du poisson, Ie betail et les pro-duits de l'elev3,,-se dont les possibilites d'acoroissement sont considerables ~, travers Ie continent.

Duns Ie C2.S des produitsagricoles, I" balance commercinle de l'A'frique n'a pas cesse de Se degrCLder rlepuis 1910, Gr,ltce ~ ses fortes exports.tions de certains: produits agricoles, toutefois, l'Lfrique oontinue d'enregistrer un e=,cedent net <1:1.I1S ses echanges de prcduits agdcoles, llk",is si cet excedent s'61evait ll. 51 p. 100 des exportations

agricoles en 1912, il n'etait plus ~e de 30 p. 100 en 1917.

En 1978, l'Afrique en developpemcnt a importe 18,2 millions de tonnes de c6r~ales

d'une valeur de 3,5 milli2.rc1.s de dollars E.-t1., ,. decomposee comme suit: 13,4 millions de tonnes de ble, 2,1 millions de tonnes de riz et 1,8 million de tonnes de ma!a.' En revanche, les exportations de cer~,·.les de l'Afrique en developpemimt sont tomb~es de 1,5 million de tonnes en 1970 ~ 850

boo

tonnes en 1978.

Les principaux importateurs de ~er~ales en Afrique sont Ie Nigeria, Ie Senege.l, Ie, Cete d' lvoire et Ie Zaire.

Les import"tions de vi"l1.de ont .augments, passant de 55 000 tonnes vulant' 35 . millions de o.ollars E.-t1. en 1970 ~. :216 000 tonnes Ve,l,~nt 341 millions de collars·

en 1978. I:n mllme temps les exportations de vie.nde de l' Afrique en developpement : se sont accrues, passa.nt

a.e

64 000 tonnes en 1970 ~ SO 500 tonnes en 19{8. Au

nombre des priIlcipaux importateurs de vi=de en 1978, il y aV!),it l'Egypte, Ie Nigeria et 1a Cate d' Ivoire, las principaux'8Xport;;:teurs "tL\llt Ie Botm1ana,. Ie, Somalie et·

un certain nombre de pays de l' Afrique cle 1 'Ouest qui approvisionnent leurs voisi,ns plus riches.

lIesures en dollars des ]1!tu.ts-t1nis, les mouvements des prioc (le gToe des prin~ipau:x:

produi ts entre 1975 et 1979 sont presentes dens Ie tr.bleau IV9-6.Il ressort de' ·ce tableau que les mouvements Ces prix des produits ont ete tr~s irreguliers entre 1975 et 1979. En 1977, les prix ant augmente fortement pour sept produits sur neuf (cacao, cafe, arc,chides, huile de palme, caoutchouc, sis<:'.l et the), alors qu'ils diminUilient pour deux produits (coton et suore). En 1978, les pr~: du ~~cao, du cafe, du caton, du sis2.1 et du

the

ant ba.isse oonsiderablement par rapport aux niveaU)( de 1977,' mais il y a eu une he-usee pendant les neuf premiers mois de 1979 (sLuf Jilour Ie

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55

-Institutions et politiques agricoles

Nombreux sont les pays africO-ins en developpement qui favorisent la creation d'institutions agricoles et poursuivent des politiques tendant ~ leur assurer l'au-tarcie pour les produits alimentaires de premiere necessite et ~ reduire la

vulne-rabilite de leur economie aux caprices des marches ouverts A ~eurs produits d'expor-tation peu nombreux. Un element essentiel des politiques agricoles ainsi appliquees e,pparatt dans 1 'octroi de subventions au b.befice des services et des approvisionnements agricoles, tels que les engr·ais, les instruments aratoires, les semences amelioreee, les services de vulgarisation, les facilites de credit, la formation des cultivateurs, les centres de multiplication des semences, les transports, l'emmagasinage et les moyens auxiliaires de commercialisation. Un autre element est la fiXation selective des prix ~ la production ~ des niveaux relnunerateurs pour stimuler l'initiative chez les cultivateurs et encourager Ie. production de cuHures bien determinees et accro!ttre les revenue ruraux. Les gouvernements deploient en outre des efforts considerables dans Ie sens de la constitution de stocks de cereales "d~ reserve (pour imprevu) et de' l'exploitation des ressources en eau en vue de minimiser les effets de la secheresse et de l'irregularite des pluies.

mn

ce qui conoerne l'exploite.tion insuf'fisante des ressources en terres, quelques gouverneme~ts ont m~me institue des mesures fiscales dest-inees ~ encourager les proprietaires "fonciers

a

cul tiver leurs terres inutilisees au ~. les vendrct"

Il~'estpas question de sous-estimer les efforts qu'un grand'nombre de pays

africain~con~acrent ~ la stimulation. de la production agricole, mais des politiques I?111E! dynam1quesseront necessaires ~ l'avenir dans laplupart des pays. Par. example,

~ l'heure actuelle les pays ~fr~ca~1s ne consacrent pas beaucoup d'argent l la formation agricole et 2.UX services de vulgarisation. Les agents de Ie, vulgarisation agricole sont Ie plus souvrent peu nombreux et tres clairsemes ~ travers les ZOnes rurales, 11s sont mal payee, insuff1samment qualifies et en general trop mal equipes po~ @tre capables de diffuser les innovations techniques chez les cUltivateurs. Pis encore, i1 y ~ de ~aves. ins~~isances dans la repartition des moyens de commercialisation,

d r emmagasinage, de transport et de tOU3 les aut res services relevant de 1 'infrastructure.

De plus, les institutions finanoieres imposent nux petits cultiva.teurs des conditions de pr~t tellement rigoureuses qu'ils ne peuvent pas profiter facilement du credit bancaire.

Un domaine important se pretant ~ des inte~lentions dynamiques est peut~tre

ceilli des politiques de fixaticn des prix des denrees alimentai.res. Dans certains pays, les autorites officielles de 12 .. commercialisntionont regu mandat de fixer les prix, mais cette me sure a souleve une question de politique generale sur Ie point c.e savoir s'il etait souhaitable et opportun de crGer des monopoles charges de reglementer les prix ~ tous les nive~ux de la filiare de la commercialisa~ion.

56

-La

raison en est

que

le recours exclusif

~

ces institutions, les offices de commer-cialisation par example, expose inlifiment les cultivateurs

~

des partes et exige"

des interventions et des qualifioations excessives en

rna.ti~re

de gestion quand les choses derapent. De plue, les gouvemements ne s'attachent pas aseez

~

l'ameliora-tionde la selection des anirna.ux: reproducteurs et

~

'l'alimentation du betail. Par dessus le marche, les politiques et les institutions consE'.crees

~

l'amelioration des methodes de conservation des produits alimentaires et

~

l'exploitation des res-sources en eau sont loin d'etre suffisantes.

En resume, il

y ~

touts une serie de domaine ou des innovations'institutionnelle8