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du rendement l'emp1oi emploi-Tendement

(R) (E) (E,tR)

.,-~--.-

..

,", """,",>,"

Tunisia 1970 100 100 1,00

1971 118,6 99,0 0,83

1972 155,8 lOS,7 0,70

1973 154,8 124,3 0,80

1974 174,8 142,3 0,81

1975 183,9 159,2 0,87

1976 203,0 184,1 0,91

Ou.ga.nda. 1970 100 100

l~OO

1971 104,4 102 0,98

1972 105,5 99 0,94

1973 98,2 99 1,0."

ReJ.:l1.Qlique-Unie • <41 1970 100 100

1·1)t')

Ca.meroun 1971 106,7 112,6 1,06

1972 97,2 114,9 1,18

1973 101,4 170

;3

L68

1974 104,1

Z27f8 ?~l?

1975 110,3 244,6

21(22

1976 112,4

261~1 2~ 32

1977 123,8 274,8

";-. ~ ,-"'J ".

Republique-Unie de 1970 100 100

1,0:)

Ta.nza.nie

1971 109,6 126,1 1,l5

1972 118,9 126,6

1~(;6

, 1913 124,2 135:6

1;U,~

f}974 125,7 148,4, -

.:.. t ~ ~ ,I.t..' , ,1

Za.mbie , .. ,1970 100 100

1,00

,1971 .105,6

110,2 1,C~

. l

,

'

1972 " 133,4 114:5 0,86

1973 136,1 112,8 c,83

1974 142,1 113,2 0,80

1975 136,1 118,7

o~.E;lr

1976 130,3 113,0

G,07

... , - " " " ' _ o . - v . _ _

Sources : lfA Na.tional Aooounts, 9/6/79 Series

I

United ste.tes

Statistiaal ·ie$.l';b-~ .~: ~-.

1977, Sales No. E/F.78, XVn.l.

' .

W Estimations.

108

-D rune favon generale, 1 'inoidenoe de 1 'industrialisation sur l'emP1.:o-i a tel)~no",

a.

se :ralentir

a

mesure que Ie pays dt'ila.isse les teohniques de produotion fondoos sur Ie t:ra.va.il, au profit des teohniques de fabr:.c;a.tion

a

forte proClQrtion de oapital, et passe des industries faiea.nt rola.tivement plus usage du t:ra.vail

a

oelles qui font rola.tivement plus usage du oapital. Les donnees dont noue disposons mont rent que la. :part de l'industrie lourde dans l'ensemble des industries manufaoturieres a vu sa valeur s'aoorottre de

32 P. 100 en 1970

a.

3.9,8 P. 100 en 1976, tandis que la :part des industries legeres a evolue en sens inverse, de 68 p. 100 en 1970

a.

60,2 P. 100 en 1976. Vu l'aooroissement moyen de

6

P. 100 plor an du rendement reel des industries manufaoturieros, les ohiffres oi-dessus impliquent que 1 'industrie lourde a progresse au taux de 9,3 p. 100 plor an tandis que oe taux d'aooroissement se limite

a

4,1 p. 100 J:our les industries legeres

U.

Les donnees dont nous disposons montront que Ie :ra.pport emploi.orendement est, d 'une favon significative, plus faible pour les industries lourdes que

pour

les industries legeros.

Il ap:pa:ra.tt:ra.it dona, d lapres les renseignements qui preoedent aussi :partiels et im:parfaits soient-ils, que les performanoes en na.tiere de oroissanoe des t:6.ys afrioains en developpement au oours des deux dernieres deoennies n font :pas amene une distribution plus equitable du benefioe de oette oroissanoe. ·Le ohO'mage, Ie sous-emploi, les inegalites

€It la. :pauvrete n 'ont :pas ete reduits d 'une favon significative. L'agrioulture a pris U!'l grave retard du point de vue du rendement, tandis que les industries manufaoturiElroe n font :pas eM oa:pables d 'absorber une rart importante du nombre, toujours oroissant, des-<nouvelles tranohes de main-d'oeuvre; et oe, en :partie, dufait des teohniques de fabrication

a:

forte

proportion de oapital qui ant ete adoptees,

a

quoi slajoutent les faibles taux d'augmenta.-tion du rondement en valeurs reellee.

En depit des efforts qui sant annonoes dans les plans de developpement (voir ohapit]Os V) en we de resoudre au mieux oes problemes, la graviM du oh8ma.ge et l'imporlanoe de la.

pauvrete vont en augmentant (voir ohapitre III).

Selon les estimations provisoires du ch6ma.ge et du sou.s-emploi dans les p:l.ys afrioains en developpement etablies rar 110IT ~I il semble que, sur un effeotif' total de main·.illoeuvr, d'environ 140 millions de personnes en 1975, 10 millions (soit 7,lp. 100 du total)

etaient en oh6mage, dont 3 millions pour les regions ul'baines (soit 10,8 p. 100 d 'un

effsotif urbain total de 28 millions de personnes environ), et 7 millions pour les regions m:ra.les (soit 6,3 p. 100 d'un effeotif rural de 112 millions de personnes environ). Le soue-emploi a ete estime

a

53 millions de personnes environ, soit 37.9 p. 100 de l'ef'f'eotif total de main-d'oeuvre, dont 7 millions (soit 25,1 p. 100) pour les populatintts urbaines et

gJ

Voir document CEA : Etude des oonditions economiques et sooiales en Afrique, 1977-1978. lere plortie, P. 61.

"J/

Offioe international du tra:va.il

(lLO).:

Employment, Growth and Basi" needs .;.

One-hlorld Problem (1976, p. 18),

109

-46

millions (soit 41.1 p. 100) pour les pqulations rumles. Par conseqq.ent, Ie nombre tot';'i de chSmeurs et de ch8meUl:'s ):artiels dans les ploys afrioains en'developpement, est

esti~e a. 63

millions de

pers~btes

(soit environ

45

P. 100 de l'e:ffectif tota.l de Ill. rrain-d'oeqvre),

a.

'saveir 10 millions (au

35,9

p. 100) ):armi ,lespop.tlatirus 'urbaines et

53

millions (ou

41,3

p. 100) POUl:' les pOIUlations ru.rales. Ces chiffres mont rent claire ...

mant qt1.e Ie developpement~ pour ce qq.i' est de l'utiliSation de la min.d'oeuvre, a ete vraiment faible et laisse inactives d 'ellomes ,ressources C<hunaines qui pourraient, acceder

a

une plus grande justice sociale.

L'OIT a estime qq.e, sur la pop.tlation afrioaine totale en 1972, c'est...a...dire

345

millionsd'habitants, 238 millions (soit

69

P. 100) etaient dans un etat de pauvrete grave, et qq.e, SUl:' Oe meme nombre total; 135 millions (soit

39

p. 100) etaient dans un denuemant complet

4/.

L'OIT a estime egalement qUe de

1963 a 1913,

Ie nombre des indigents a augmente de 68 millions, dont 26 millions dans un etat de pauvrete grave et

5

millions

&.nir

un d~ement complet. Les previsions sont dans Ie sene d Iu,"le augmentation <'inorme dunombre de personnes vivant dans ces penibles oonditions: au COUl'S des deux prochaines ded~ie. Vu la persistance et l'aggravation de ces conditions aoeiales, Ie besoin' sec fait sentir" parmi les }l'Lys afrioi>.ins en d<iveloppement! de s'ei:lgager serieusement dans una

reohercheorientee vel'S 1 'action qUi comports davantage de faits, de renseignements et d'ana~ses approfondies en matiere de distribution des revenus, d'emploi, de croissance economiqq.e, et de ~uvretedes nasses. La documentation dont on dispose, jusqq.ta, ce jnu.r,

sembl~

'indiqq.er qt1.e les responsables de I 'elaboration des pOlitiqUesse

~ont

seulement

:rates

de mots :face

a.

oes problemes at ont elude tout examen en profondeur des qt1.estions oomplexes et vitales qUi ooncernent Ie developpement economiqq.e. crest ce qui fera lto'bjet du oha-pitre V.

d) POJllllation active

La demande augment ant lentement au cours des deux dernieres decennies, on a assiste

a

une' montee constante et importante de llo:ffre, c 'est-a.-dire du nombre de nouveaux venue dans la popllation aetive. k>1asuite de llemploi largement ra}l'Lndu de medications nouvelles dans les pays af':ricains en developpement des Ie lendemin de la deuxieme guerre mQndialet Ie taux de mortalite, tant pour les nouve<lUY.-'tles qUe pour Ill. premiere en:fanoe, adiminue sensiblement. Ce qUi a abouti, deux deoennies plus taro,

a

una imporlante aoc,neration de la pouss8e demographique, et du·ridm'b're .. ,de nouveaux venus dans l'effeotif,de,ll'l- porulation aotive. Alors qq.e Ie taux ds oroissanoe depu.is 1a fin des annees 1910 jusqU 'aux premieres anneea de Ie. deoennie suivante dans la 'pOpllaticn a.fricaine etait seuler.ient de 2 p. '100

:tar anf "e taux s 'est eleve cesdern16res a.nneesa. '2,1 p. 100 environ Par an pour l'ensemble 'des pays afrioains en develo:ppement •. Le taux d'accroissement de 1a ma.in-d'osuvre a "onnu

une aoceleration semblable : depu.is la fin des annaea

1940

jusqu'aux premieres annees deIa

4/

Page 22 du document OIT cite dans Ill. note 3.

--- - - - , . ,

110

-deoennie suivant~h il etait de ,1.8 p. 100 environ rar an. et i l a dEirasse aujourd lhui 2,2 p. 100. On prevoit dans le'proohe avenir une oontinuation de cette tendanoe,

a

sa.voir

~,,'~see demag,!:'aphique de 2,9 p.lQO environ rar an pour Pan 2000 etun taux dfacorois-sement de la mino.dloeuvre;cl,e 2,7 p.lOO environ p:.r an. 'A la. verite. rar suite ,de

l'introduotiondu oontreIe des naissa.nces, la p,rramides ues ~ges a vu se modifier quelque peu ea' silhouette. qui. de large

a.

la base qu1elle etait naguere, a tendanoe, a.vec Ie tempe, a s lela.rgir ami-l:Ja.uteurj et de mBme la p:.rt, dans la poplla.tion totale. des personnes en tge de travailler a 'accro1'\; de favon enorme.

En 1970. VOlT eatilll9.it a 132 millions de personnes. la. popllatian active et,

escompta,it

que,

selon la variante moyenne, Ie chiffre serait de 168 millions en 1980 (s~it une augrnep,tation de 2,4 p. 100 rar an), de 215 millions en 1990 (2.5 p. 100

rar

an) et 2~"milliona en 1'an 2000 (2,7 p. 100 rar an); et ce, na.lgre une baisse dana'les tauxde' rarticiration au travail pour la tranohe d '~ge de 15

a

19 ans, a, savoir,: de 52 p. 100 en 1970 a 45 p. 100 environ en 1985. Parmi les probl?!mes au:x:quels les rays africa.ins doivent faire faoe, i l en est un d~nt 111Jnportance nefait que crofirej, ctest Ie fait qulavec Ie ,tauxd1augmentation rapide de la POplla.tion active et Ie nombre aCcru de latranche dl~e

soola.ire (de 15 a19 ans). Ie cb6na.ge ou plut&t Ie "non_mploi" pour oe= qui suivent l'enseignement primire, Ie sQOondaire et Ie superieur. vatendre a augmenter a:1nsi

que

leur rart dans Ie ohiffre total du ch6ma.ge. Un autre Phenomene qui a pris de l'extension

cl~nt les dernieres decennie~ est, de la part des femmes afrioaines, Ifaffirmation de ieur independance, et tout ,speoialement chez les citadines,etcelles qui oot acheve leurs etudes. la tendanoe ainsi, na.nifestee rar cette nouvelle oategorie sociale a ftl.it progresser ,dJautant Ie taux de rartioiraticn ,de la poplla.tion active,cequi a determine une pression

plus forte sur Ie na.:rcM du travail.

Selon des estimations sOlllm'3.ires et provisoires, la moitie seulement de 1 teffeotif

prevu

pour 1 tan 2000 de la popllation active dans les rays afrioains en developpement

(qui est de 112 millions de, personnes) pcurra.it trouver un emploi rernunerateur, sans parler du passif actuel. Si des mesures effioaces ne sont pas prises par les pouvoirs plblics lEi 'r8sultatsersit, pour plus de 126 millions de personnes (soit45 p.lOO dela. porulation

act i ve)" Ie

cbSma.ge

011 Ie sous-emploi en 11 an 2000, chiffre que l ' on pcurra. com parer a=

63 millions de 1975.

"e) Poussee dEimograffiigu.e et developpemel1t lioonomigu.e

laoorrelation e:xacte entre la poussee demog,!:'aPlique et Ie <J,evsloppement economique --reste enoore

a

dSfinir, bien quet, de l'avis general, les oh;j.ngementa economiques et sooia=

exercent une ip,fluence considlirable sur 1es oornposa.ntes Mmog,!:'ap!:.liq1.1es de lamcrtalitli, de ,la. productivite et.de llernigrstion.

Dans tous les ];aYs, Ie ta\:tx de la oroissance demographique et oelui de l ' exp:maion eoonorndque entrent dans une interaotion oomplexe. La natUre de cette interaction est diffioile i\ mettre en l\uniere du fait que les ohangements demographiques ne se produisent que lentement etneoessitent une longue periode de gestation avant de se reveler au

grand jour. La Conferenoe du Buoarest sur la population, en

1975,

a reoonnu, dans !'on Plan d 'aotion, la nature tres complexe de cette question qui "va bien auo.ode18, de la posit ion simpliste adoptee jusqu'i\ une date tres recents pour les pays developpea, et selon quoi i1 ne peu:t Y avoir de pt'ogres 8i la croissance de::logra],:iuqu<l outrepasse la croissance economique". Une telle opinion repose sur certaines considerations historiques salon lesquelles des pays

a

faible revenu ];ar habitant ont

=

oette situation tout

a

la foia

aSBooiee

a.

une forte pt'oductivite et

a

des taux de mortaliM tres elaves. Cette thS~rio

a donne naissanoe

a

une ecole d'economiBtes demographes qui pt'Gtendent que des mesures en vue de rSduire

a

la fois la pt'oductivite et les tam:: de mortalite vent alors determiner une haus!!e des revenus sur le plan national,

Ioais le temoignage de l'experience semble etablir que, vu les taux de orl!issanoe demogmphiques en Af:rique, i l est improbable que Ie plein emploi soit assure, mBme en 1'an 2000, sauf dans un nombre limite de laYs, ou dans certaines r3gions determinees dos p!.ye en question, si on poursuit :;.'" meme polh:Lque que par Ie ];asse en rratiere d 'utilisation de la ma.in-<i t oeuvre.

De plus, certains sCientifiques ont predit que la progression exponentielle de la croissance demogmphique et d" 1a pt'oduction industrielle entm111em inevitablement l'epuisement des ressources naturelles et la penurie alimentaire.

La

resultat Ie plus probable pcnl.l:'re,it

mre

une baisse relativement soudaine et incontr$la.ble, aussi bien dans la produotivite que dans la ca];aoite industrielle,

a.

la suite de quoi "les limites

a.

la

croissanoe sur cette planete Beront atteintes d'ioi les 100 procha.ines annees"

5.1.

En effet, il est devenu evident, desorrrais, que 1es tam:: eleves de croissanoe demo-gTaphique tendent

a

augmentsr la proportion du revenu total qui est depense, lequel,

a.

son

tour, epuise l'e];argne interieure, dont un certain niveau minillRlm est necessaire pour

financer la oonstitution d'un capital fixe qui se oonoretise sous forme de maisons, d'eooles at d1hSpitaux> Nagu.e'!'" "'llCO~C on cor,siderait que ill 1'1"-,, grancto pt'og:t'e8sion possible en mtiere de rendement, dans les !fl.Ys d'Afrique, aurait pour effet essentiel d'elever 1e niveau de leur PIB, de Borte que Ie revenu national supplementaire ainsi acquis pourra,it "se

re!fl.ndre" vera les plus pauvres. Un tel effet "naturel" ne s letant ];as pt'oduit I tout au moins dans la proporti;:m requise, la tMorie en question a Gte refutee de fagon vigoureuse~

oar 11 semble bien qu t i l y ait davantage de pauvres aujourd 'hui sur Ie oontinent af:ricain par rapport am:: deoennies ];assees.

5.1

Donella H, Meadows (et autres auteurs), The limits to Growth (New York, Universe Books I 19'12).,

·--Ce tabl~u attristant, stp:cGout dans les :r.sys atrioains 'f\. faibla revan:tl, est d';t on JP.rti~

'a,u

fait d 'a-veil' neglige 1 'utilisation de la nain-d 'oeuvre, et x:arlieulierement pour' d~velciwr l'agrioult-~"e dans ',es sccteurs rorau:;:c funs un p>ys

a.

faible revenu, les ·~li.iffres de 1a. produotion a,lirnentairs et oeux de 1a croissance d,smographique revEllent une oituation extr€imement grave, d qui me~e, ne peut i%re na.intenue

a

ce nivea.u que grii.c;;

a. · ..

n3 .tres impo,,-tanteaide ex·oerieuroe .

E}i, cc l'[2.:[ ccncf"t.~_,: Ie::; ~'"':":.~ni·,,:..~ c.:.:r.icl'.i.·;,?~.:'el Ciana 1. ?ensemblo d.es J.ll.ys ai"rica.ins 'an developpemant, Ie degra d'auto-appro1rl.s1onnement do la region de la CEA a baiss;;;

a.

savoir"

do 98 p. 100 6nl%2-196t; a,9c p. 100 en 1972-~19'l4

§j.

Et,

a.

l'excep!;ion de l'Afrique 1:.'1 11'um, toutes les );artios de 1a region do 1a CEll. oni; e!l1'0gistre une baisss ,tout aussi

·p'roncncee';.;our

-0"" q>:i es-t Cia 1 'au~onomie en natiE,rs de Oil,lories : sur un total mondial de

455

n.illions de r..ett~r.'Ue~ o:·1s.ld":!'€es CO:JliJ18 au-<iessous de 1a ration minimum oritique

.,..>1 e9.i',rie~ <b:1.3 led t .. n.'1,5,,~

:,972 a

19'14, 90 millions (soit 23 P. 100 de la. pop.1lation d" l~. regieu aa :La CEA) ,'iv:1i871" e'l Africpe,

.. Aitc&.ll's

des il:::rl'Hbz 1 ~70, un car'. ",,:.il "',,::,:',~e de ploys africa.ins en devoloPP"lmcmi sa 801:1; pre~ccu:peE: d.~ !""€.IDc:-"tt:C'e en Ci1'}"':~'bion lac !11":iO:ri~:3S du pr-ocessus de developpem~n~\;

~:~l':l a~;"\CvO:,,'G.Ol"' U:".~ ~'l::f'V:":~~'~i.i.w"': '-,,· ... vj,'u.t:: ct. l-c:..l.: .. :i;o'IlOniJ..e,

a

1. 'auto-a.pprovisionnemnt,

a

la.

j~Ertice~'

a

·1';.~.~ plus 13.:":;e IRr~~_o:Jra·tiollt

a.

1a. lutte contre Ie }:aUperiS:19 des m~£iea1' ;;,

~ ··Ar:t:;')'ln~.<! ~. ),1, :!'~7·.,-.t1-l;·\'021 fiBS :7;\,'e~'"I':'S et df~S bien3~

a.

Ie. quali'te de la vie (~1;

a.

de

l:O~.i.llC?1!X r.:od.t.lcs d13 devi:lo1Jl)AlT.ot:.'c (vo}.r L:hap:~<:,reSIV, V ,;r~. VI) \) Ce boulew:r.-sement d.~g );!~fc1",ctJs -t't!X (l3pt)~G

-ic-

1 ._ >.,:'.. "'(~':;'-;,.~j\r:r~~--'" :~1l SC'.;" 'J:~ri '~.e c01'.I.~r·e-cIi'up d.) c'3rlaius

.ilb.e"or,!:· ,,;. -"

v. , i qui. Eont f!. 'QP'lrtm POl! 3. pcu a"':9Uis l'ind.ependanoe, et qui ont pris au f':11 ,':':.t· iri..""1.Gc.J, (i .. ..; i.'~jJ .. :;~ p:.}o}:,c:r-1iiua'l. ~lt~jJ8 mc.:rrJ.c6nt les struotures sooio-eoonomiquese Las

~~-.n.3ions-., dans la reeS1t"re 0';:1 ,f;:~l':>3 ~on~~ fO·.1dee~ 81.:.:- une continua:{;ion des tendanoes (;;\, d'..;0 l)()l:'tJ'.::u,eG ~lhj_0r :;_c~:~ss~~?,isnt r:;uP~?CS':~:r' ~'11a aggn'l.,,~~'tion E.ventuelle des oonditions a{YGuelleB J

a

moil~.a 'quo d~s B9m:r0S o.I-prl)p:4'i4e;:.J ':::t'G 3:fi.:;;;.ces r.r: soi.ant prlsesl pour mattre nn terme fl.

':~GS -tc,:-td;;.nOGS at ?'Olrve:!'ser '!.:1 sitllation d tunA ,f'a4on vigo1u·0usa.

,·· .. ..,.1g:'·1 l:;;:-~ ~.f"f:r:r":.:Q ':"~!.li on-L, et'~ faits,

:.:.a

sOl::r~:lon des i:>r6')lemts poses

dans

la.

region

de lr·, r.J':!', r:>r J.-. e:ro) s,unc", GCOl'cr·,5.::p:;.s: J. 7°";1'10:;" 1a. distL1.bution des revenus at l ' eradiOc'1.i;ion dt'. 1~'\ ID",~'T ... T('lt{i d.;:.,:::: :-:-,,;'/'. <; ... 't.. .. ':·n ~,;.,'''":" :',.;j <.c-.:-;:'::"':.:: d·ac',~:_C;'l pro}o<Qc.§s pv:.u'r8soud:rc d:.s 1 ... ,:,,,,blernc16 1'.'J9si ';::-":=:!-l1t5 feIYG acil1Cllle:nen't l'o1:Jjet de disoussions (voir chapit:res IV, V",::

'.":)0

C0:'J 11!0YC11" d,,,,,:!;'."'!l, 'bien s'C'..:r, sad; diff6rents

el.'=

pays

a.

l'autre,et,

<'.:;':·'".11 IKlir.t O('~;.;r..:n, n::' Z.'l~un tc;rrain d I entente na sent encore app>rus.

§j

Voir dO:"lm611t :CAO : LflfJ

/78/5.

-113,-CHAPITRE III

" " , '

" .• JUSTICESOCIALE . ETDIsi:~muTis.N . D~· ;;. >Y'l'NUS. . ~ ',' : ' " . ~ " , ' "

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ahsjI:L:

~f!Ilrse,., et It!.m:lit€e6sbilmt~lle:~~il,:;:~'li. ~.~rtil t~ qll<.' re"ehwi dana laregion Je la ~;" m Mper'mt'jete!'a~iid"qi$l~e lu.m:l,eie.,AWn.,I,,~et~t.: Ae' pauVl'Eii;e ,,,relaHye.

ou absoiue •. ~._", i ';'.~: - I . t.r;: . . " . ' " ,." ','.1: <.:;. ,-r.: ' j ' , ' " • • , , ' - . , :

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• t l s~16~ Ie 'Professeur S, Kuznets

?!;

~'inegali te a tendance

a

augmenter danl1l les

premieres etapes de la croissance et ne diminuE: que .d.ans ", _. " f' " .•. , (, • - ,1'1ls,.,liit.'l,~s ,,, ',', ul '!:erieltr_~ ' ,Cette _.

general:!.lIl1tioll \i'liit,~aaee, sur 1 'histoff!i' d~!ildi1(1:ii.its dll cl,~v.E::Wppem«ll:lt ecortO~ dans" . Ie IIIOnq~ 'oooid:~1;al.,.o:'~'c' est' 'seulement'I.)j;tdes,etaP,eS,\ii t~,rice..w~;im.effet i'~" \;;;!. ' , : '

l'on a:fa.+t in,1:IilMf¥1ir,des niestirea et des"'jX;Ulij:iCt\l~~"q·~gali3at,iQn·en tant qu'objelolliit.i"

prl;;":;:tdi"'~ d'~:it{~~ale. n e s t eH'detw'cIu·,.i'l',ep;).;'e.it.eTI,S;;''On.prise par la de~~'

P¥"\.t,

l,~!!~anisa.t},<¥l' Pd:nstruction etles' mass me(i:ta;,,on llc ~itrepeter au XXe.'· '.': , 'B'1e1:i'I:'e(~IUl$ d~,;gravessoulevements sOc,iau,x,cetj;,<;.e;1tpel';l~equL oonSiste

a

~ve1iJ~r .'

llnel\!t~i'.!\vp*e ,;:ie lIIa~ne,dans un pays, auipiemierea.' et'1.pes .de ";"re''tllution' induati'ItiIle:",;

"'IU

to

f'~\~l~bj:e'c;i;i d:tme:dist;ibu~~onplus ~qiiit:i.bl';

des

rev~us' ~;";:~i' ~~~l'eradicatinn

de la pauvrete des masSes ont ete consideres par cert!'ill" e,!,lIlI!Ie, etant err conflh 'ii'Vei'l • ' les q~j!lOj;ifs,nationawc de oroissance eeonoodqu." !-~ cQnfl:j.t ,en qu~tionl" a-t~n"dl'f'~,,' , SO\.l~~~, ,,~, <;>s,t' pn>duitpcur oette raiSon que

h

d~vetoppement, '" .ate ~"dcntifie' avee"'~' , [" ":' une j>rq<I~t:i.on aqG,l'1!le Gil avec Ie. reveriti,Jiar habita.'lt et'1I,le,.pai' S\.Iite, lesme!lurei!l)r1s~

en vue .dl,une.plus';g:r<lftde justice soidale conduiralent :!.J:Iev,it.,.blernent:it une diodnution I ' . ' ' ' .

du tawt d~,croi&s._ ,du .• refenu.

Ce

postulat rep;>se

au,r

"la .. convicUctr ,que plus

:une> .:.'::

sooi'H6. ,.produit, plus .eU..,<ist proope.-e, .e~ p1li;' ·el:.e,'a d' argent

ii

sa dispositfon p6ii~ "," ..

s~.~~,r",,:tissernenb at; pour sa .consornmat1on:.Toutefo:l.s" cette notion de la <itio~ssance".·/,:,' rec.;le pl\Uil d 'unprolrlellk.. Feu.,. justifier Ie fait de :IlIesu,rer ,leprocessus de i1e'velOp.;.·:

pement aqrevenu j»r habitant, lac notion de crp'i;'s,,,,?e. r;:.pPJ~ ."ne·,ao,:detei ou . tOM

'lee

i , , · .

membres jlM)nr,identiques pour ce qui est, de la,ric~ess~,:' des chances:; des a'ptitudee ";,,,.,;,,.

natur!!,,lil~ .. e" d.espref.e.-enceso Dans ce oas; 1", I'EUl. a~psct ,I,~ ).".,just;'ccei"soaialE;;qui " , resterdt, aresoluire, ou

a

ameliorer, seraH Ie nivea\.l de pt'Oduct{on~t de .. bien-1atre •

Mais;,"dans une telle societe, 1~ re;!enU nat:!.:ma:i TIe. me!'u;:<; .pas· de fa9on' adequate'"

les niveaUx.;d,;I,.b;1en-etre··p.ar Is nature mem"

du

reyenu' "i':ie'ld,.e': de :>on evaluation,' ... , qui dQ~t,.~~i;,:compte de certaines :acti'V~tt5s, comme.le~ de~ens~3_ a~ titre.de l·armement, "',.

qui ne:,"OIJ,trj,buent guere, ou pas dlit6tit, .

il.' J.a:

jUBt:~Oe <iOci.aleo De .. Lonf:i:its 'peo,verit ' ','.

8urg.tr~8.;!taux o.bjectifsant~,thetique3 ·d'ud,eveJ.Op~ement .et .c.e 1<, jus<;:I,ce seeiale', 'llIais' la possi:b;l,iiteet 1a gra:>i1'e de tilts 'corirr:i':ts; 'et d";telle.s :;J.te;ma1;iv:es.qiEru'll'etit litre"

evitaes par un· recours. a des lIIOyen.si· d' actlonl\'ppropries •. Le. pr<)l:>l~e'd", Cas. mOyen!f ." ":.,, d laction$era disoute 'Un ,peu pl'Us loin darts ttiprt§sent c!lapitr"..,., " . c . . - . ' , ... '

, - ',": .... 1. ', . . ~,. \" ,"" "..: 1(~1~',; -"; i'·

~~on"le,Prof_seurBent

Hansen

fJh' '~tlp.~ am"i~~:r~ti~nq~

;.a .j ....

~:'.ce,,",,0dales.!g.iI.,!i...e.:~~

un ch&r\g~t,en direction d 'une plus'g,.!ihci'e ega1::'

te

sociale':' La justice S09iale,. \'.

comport.; de nornbreuses dimens!,9'lli qu;\.. <iOJ:l.tfort,!,m.ent liees 'ent.-" ellei:;,,. eh'Jifirt:tcul1,~, '.':' 1a riohes.",;' Ie revenu et lea "ch·ances." . , , , . ." , .... .:, " " . ~,,~I --:-'#'Kuznet"7"S" "Quantitative aspects of .. the ec'on0m1C'g;',wth 01'

;"~hons': m;-ntsfa:.:

butioh of income by size", Economic DevelqJllll"Ut apd C\11i; .. I/:al.; Cluuis,~J,

::"Cl?1.' XI,

fi·2, Ile,'"

partie (janvier

1963t ... '. . , . ' , ; ... ." , . " , . : , " , , '

. 8/

"Sqcial Justioe, elliPloyrnent and income' distribution in thf\;,E;CAf,E, reglon"" par Bj:;At

Hansoo

dans Ie c.oaument 0i'IU Economio Survey of Asia and th.!: Far E~t-'

(1971)"

-114-Le Professeur R.i'. Sundrum 9/ a jete quelque lwniere sur la nature du but que se prop:>se l'egal1te dans la repartition des .revenue/'II a affirme que, si Ie but est defini d'une fa9Qn generale .::omme un progres dans Ie taw< de l'egalite, ce n'est pas la l.ealisation de l'egalite absolue qui est visee. L'egalite parfaite ne tient pas compte nl des differences d' age, d' expElr:i.ence, de connaissances specialisees,

-114-Le Professeur R.i'. Sundrum 9/ a jete quelque lwniere sur la nature du but que se prop:>se l'egal1te dans la repartition des .revenue/'II a affirme que, si Ie but est defini d'une fa9Qn generale .::omme un progres dans Ie taw< de l'egalite, ce n'est pas la l.ealisation de l'egalite absolue qui est visee. L'egalite parfaite ne tient pas compte nl des differences d' age, d' expElr:i.ence, de connaissances specialisees,