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Les pays sooialistes ds l'Europe de l'est ont tendanoe a abaisser les objeo- objeo-tifs fixes dans leurs plans de developpement en vue de redresser des desequilibres

interieurs et exterieurs. Pour les annaea 1976-1981, l'objectif fixe pour le

taux de oroissance moyen de leur produi t materiel net (PMii) est de 5,3 p. 100,

alors qu'un taux de 6,3 p. 100 a ete obtenu entre 1971 et 1976. Pour ce groupe

de pays, le produit mater1el net a affic"le un a.ccroissement reel modeste, a.vec

4 p. 100 seulement, contre 5 p. 100.en 1977 et un taux de croissance annuel moyen

de 6,3 P. 100 entre 1971 et 1976. Ces pays ont tendanoe aussi a abaisser le

ni-veau de la formation totale de oapital Iixa at d'acoroitre dans ce total la

pro-portion des investissaments consaores aux infrastructures sociales et aUll: secteura

de produotion, qui se caraoterisent par de longues periodes de gesta.tion at qui

-30-font appel

a

des techniques

a

forte preponderance de capitaux, comme l'ensrgie et les matieres prerilieres. En outre les taux d' accroissement de la population, active 'ont diminue, ce qui a entraine des penuri,es,de,travailleurs et, une nou-velle restriction de la croissance. '

-' Du, point de vue des' effeta de ces circonstances SUT 1es "paysafriqains en

de~loppement, 1a croissance'du PIB en prix constants s'est r.a1enti,.en 1978 pour tomber aun tame annuel moyen Cde 4,6 p. 100 environ, contre 5..3p.<!,00 en 1977 et 6.9 p. 100 en 1976, Pour 1979. una croissance reelle du PIB egale

a 5.5

p. 100

est prevue, Ie chiffre correspondant pour 1980 etant

5

p, lOa,' .De touteevidence, la majeure partie de l'acceleration de Ia croissance proviendra des principaux pays africains exportateurs de petrole, dont la situation de 113. qalance des paie-' mente aU compte des operations courantee s'arrreliorera d'une maniere substantiella pour afi'icher un exc-'dent de 5.3 milliards de dollars E.-D. en 1979 et de 7;1' mil-liards de dollars E.-D. en 1980, alors qu'en 1978 i l y avait eu un deficit <;ie 4,6 milliards de dollars E, -D •. et en 1977, un equilibre.

Selon les pre7isions. c'es'L dans Ie groupe des pays africains non exporta-teurs de petro Ie que la croissance du PIB est appelee

a

se ralentir en 1979 et

198Q~ La projection du deficit de leur compte courant donne un accroissement, avec 8,2 milliards de dollars

E.-D.

en 1979 at 9,6 milliards de dollars

E.-D.

en 1980, contre 7.1 milliards en 1977. Dans Ie Cas deces pays, un accroissement dee apports d'assistance etrangere sera necessa1re pour compenser la degrad;"tion projetee :destermesde l'ech~, 1a tOrPeur des marches d 'exportation; Ie reqoun,"

accru awe restrictions commerciales et l' e+pansion des importations neC£1ss'!irE!S,.

aUX fins de 1a consommation et de la formation de capital fixe.

b) Progres realises dans Ie s~ns de ,1 'instauration d 'un nouvel ordre economigue i~national

31

Les progres realises jusqu'ici dans Ie sens de l'instauration d'un nouvel orore economique, 'international sont plut8t minimes en raison de facteurs tels que Ia faiblesse des impulsions economiquea at politiques, l'abeence d'engage-ments fermes de la

part

des gouvernements des pays developpes en faveur de

I'applioationdes dispositions at des prescriptions essentielles recommandees at l'absence d'ordres,d'urgence bien determines oU d'une chronologie bien etablie pour l'executiou$

A la cinquiEHne session de Ia CN11CED convoquee

a

Manille

a

la fin de 1979, i l ya eu des ententes generales ausujet du transfert de ressources awe economies en developpemcnt, des produits:, d", base, du protectionnisme et d 'un, certain nombre d'autrea questions. Mais la sealSion s'est :terminee sans qul~l y ait,,,u un accord entre les divers· groupes de pays au suj,st: de qU<)stions aUSjSi primordiales que ,la reforme monetaire et Ie systeme de f.inance~entoomplementai!eenvisage pour la . stabilisation des recettes d' expol'tations des produits de, bas .. _

V

Voir G1VUCED : Examen crit1que des progres realises vers l'inetauration d' un nouvel ordre economique international. Rapport dU: secretariat de la CNOCED,.

Tn/n/7S7l 25 septembre 1979.

31

-Ce~ta"nes dos affaires deb" ttues

a

la session de 1£1, C~CCED on, ell["endre la

divis~on,

a

l'interieur des groupements regionaux COffime entre ces' groupements.

Une de ces questions etait de savoir S1 les prix de l'energie devaient ~tre con-sidere'l comme un faeteur de la degradation de l'econcmie mondiale. D'm Ie c'.8but

~e Ia Go;1fdrence, les domaines ou 1 'accord a pu se faire se bornaient

a

des points secomairos, comma Ie transfert inverse des technologies, l'exode des competences et Ie systeme de la propriete ir.dustrielle. j,!ais pour Ia quasi-tot ali te des affaires esser.tielles, des divergences profondes ont surgi et

a

Ia fin

as

Ia derluere semaine las negociations de Ia Conference etaient dans l'impasse sur presque tous les points. L'attitude des pays developpes s' opposai t

o.

celle du monde en d6veloppement, si bien qu'il est difficile d'envisager 1h~ accord general sans une longue periode de negociations et sans des char~ements reels Ie mode de nego.ciation adopte par les pays developpcs.

Jusqu'ici plusieurs recommandations ont ete formulees au sujet des diverses reforJ:ies institutionnelles necessaires pour une amelioration des relations eco-nomiques entreles pays developpes et les pays en developpement et pour l'instau-ration de l'autonomie collective entre les pays en d6veloppement. Dans Ie com-merce des produits de base, les participants ont recommande que les structures des marches ouverts aux produits que les pays en developpement auraient interet

a

exporter soient ameliorees grace

a

des accords ouarrangements intcrnationaux tendant

a

une stabilisation des prix

a

des niveaux justes et equitables en valeurs reelles, au maintien du pouvoir d'achat des exportations des pays en de1l;31oppement,

a

l'amelioration de

ra

participation des pays en developpement au t.ransport,

a

la commercialisation,

a

la distribution et

a

la transformation de leurs produits primaires,

a

l' amelioration de la position sur le terrain de la concurrence des matieres naturelles en presence des produits de remplacement synthetiques et

a

l'harmcnisation de la production des matieres naturelles et de la production des rratieres synthetiques. En fait, il y a eu aussi un appel en faveur de l' instauration d' arrangements internationaux concernant une large gamme de produi ts presentant de

.1'

interet pour les pays en developpement du point de vue de l'expo.rtatio.n dans un cadre general d'objectifs et de mesures acceptes d'un commun accord, mais il n'y a guere eu de progres dans Ie sens de l'instau-ratio.n de ces arrangements internationaux, dont en partic'ulier Ie fonis commun, Tout e:foie ,

a

1a cinquieme session de 1a CNUCED "om accord general 3. etc; atteint eur une reso.lution reclamant la redaction rap ide d'un projet de statuts pour Ie fonis commun et 1" reconvocation de la conference de n§gociation avant la fin de 1979

1/.

Les gouvernements et les organisations internationales ant ate pries instamment de promettre des contributions

a

un "deuxieme guichet"; de meme un accord a·ete atteint au sujet de 1 'expansion de latransformation, de la commer-cialisation et de 1 'exportation des produits primaires par les pays en develop-pement et au sujet des acti vi tea de recherche de la CNUCED portant sur Is sou'cien et la diversification des marches. Sur lea produits mentionnes dans Ie programme integra qui ne faisaient pas encore l'obJet d'accords internationaux avant

l'adoption.du programme, un seul (Ie caoutchouc naturel) a ete retenu jusqu'ici pour des negociations. Pour Ie caoutchouc, done, il :r a de bonnes perspectives

1/

Voir IMF Survey, 18 juin 1979.

---_._----, ..

,

32

-pOut 1a cvncl.us"on proChai1l8 d'un aocord international pOUI'Voyant

a

la stabi-lisation des prix, essentiellement vers Ie niveau des tendanoes du marche at

a

1 t ,:::ri1·31icr<st~ on ·-~e ] 3. i"l"ansfort!'at.; OIl) de la comme!'G"ialisation et d:.I tr3-:a~]-crt du caoutchou;:: :la1:urel. '

PeUT r~8 qni est d:J. cor:.l7leroe ir*terr..a,tional en

general,

10. der.ni3re serie des negociations cornmerciales multilaterales aU GA'J'r (les negociations de Tokyo) .n'a pas abouti d des progr?!s tree seneibles aU sujet du probleme de l'abandon du'principe 1u )ltatu q~ quant if. 11 imposi tion ~.) nouvelles barrieres contre les importations en provenance des pays endeveloppement, encore que les principes du traitement sans reciprocite et iu traitement preferentiel en faveur des pays en developpement dans les negociati'ons commerciales multilaterales aient ete acceptes avec des reserves, dans ,la Declaration de T'okyo.

Lee qua'ore accords foniamentaux issus des nGgociati ons de Tokyo I) pour-voyant

a

une serie de codes detailles ~ui precisaient les comportements admis-sibles et non admisadmis-sibles de la part des gouyerne:ilents pour 11. imposition de

bar,rieres non tarifaires au commerce, 2) etablissaient un cadre pour Ie r~glement

des d,ifferenis qui p"uven~ surgir entre les nations

a

propos de ces barrieres non tarifaires, de meme que pour la surveillance des mesures qui pourraient etre prises

a

l'avenir, 3) formulaient des clauses speciales en faveur des pays en develQPpement at 4) pourvoyaient

a

une reduction substantielle des tarifs. Eien que'les accords sortis des negociations de Tokyo soient axes largement sur les

interets commerciaux des nations developpees et que les pays en developpement n'aient pas participe activement aUX negociations, les accords de commerce multi-lateraux englobaient quelques poches de progres veritable pour les pays en

de-veloppem~nt, Toutefois, il subsiste, pour les p~s en developpement, de nombreux domaines de preoccupations qui nlont pas fait l'objet d'une attention suffisante.

Par exemple, au cours de ces negociations commerciales, on ne s'est pas occupe de la question d'une reduction des restrictions quantitatives actuellement en vigueur" Par exemple, on a laisse de cote des restrictions contingentaires portant sur les textiles, les articles d'habillement et les chaussures qui pre-sentent un interet vital pour les pays en developpement. De meme, llinsistance manifestee par quelques nations irrlustrialiseas pour qu'u.tlB "clause de selectivite"

soit incorporee au code dss clauses de sauvegarde risque d'avoir pour affet una discrimination Particuliere

a

l'encontre des pays en developpement exportateurs les plus efficaces et les plus actifs sur lesquels peseront lesrestrictions commerciales.

Ces dernieres annees,

a

vrai dire, plusieurs nations industrielles ont eu recoUTs

a

diverses formes de .mesures protectionnistes pour tenter d'isoler leur economie d'unesituation economique mondiale en pleine degradation, ce qui s'est traduit par un~ccroissement des taux de chomage et d'inflation resultant du comportement,lent et decousu de la croissance mondiale, de la disparition de cette for~e de dynamisme economique qUiavait caracterise les annees 60 et de l'absence de politiques rationnelles d'amenagement des structures. De nouvelles mssures de restriction SOllS la forme prindpalement de barri?!res non tarifaireR, ' telles que les SUbventions de l'Etat

a

l'industrie et la conclusion d'accords

restric~ifs de partage des marches sur le' plan moniial ont ete prises dans les

-~""._<!;c;..;;;;=~~~*. _ _ _ """,:,_",,,"' _ _ _ _ _ _ _ ~""""'/~""'-,,,,*,,,'~' _, _ _ .~' _ _ t i " .... ,"·-_·r_""_~_"'_"'i_'_~_-L~"

- 33

nations industriaHsees entre 1976 et ~9'79

51.

En plus des mesures tarifaires traditionnelles, ces restrictions ont pour objet de oonferer une proteotion

a

oertaines indust:r:ie" interieures en perte de vi tesse ou ii. des seoteu:r's malsains de l'eoonomie des nations industrialisees.

II est difficile de chiffrer aveo preoision la mesure dans laquelle Ie mou-vement protectionniste lance par les nations industrialisees porte atteinte au ccmpcrtement du developpement des pays en developpement, mais une analyse theorique permettrait de discerner Ie manque d'accroissement des recettes d'ex-portation et une aggravation du chomage selon les secteurs. Plus generalement parI ant , les economies en developpement dans leur ensemble scnt touchees par Ie manque de possIbili

te

de fairs naitre des mesures tendaQt ii. stimuler les expor-taticns, par 1 'acceleration de l' accroissement du chomage, la faiblesse de la prcduotivite et, la pauvrete generalisee. En fait, Ie proteotionnisme est nuisible a1lJ( intarets des pays en developpement direotement en rsstreignant leurs chances de gagner des devises et indireotement aussi en leur interdisant d'adopter des politiques d'investissement, de pro<liuction et de, ,commerce leur permettant d'ame-liorer la repartition de leurs ressources et les rBsultats de leur developpement global. La cra,inte de la mise en vigueur de nouvelles mesures, protectionnistes

~ I 'aveniI', acarte les gouvernements du monde en developpement de I 'adoption de poli tiques orientees vers, Ie commerce et ouvertes vel'S I' ext~ri<aur. En conse-quenpe, ils en arrivent ii. se resoudre ii. des strategiessubalternes de develop-pement et de commerce et en fin de compte

a

renforcer les droits aoquis bien installes dans les sooietas qUi profitent d'une production obtenue avec des, prix d<a revient eleves

a'

I 'intention de marches interieurs fortement proteges.

Les barri~res au commerce sont inefficacea, nefastes

a

la productionet en derniere analyse elles s'annihilent d'elles-memes. Elles sont inefficaces, parce qu'elles interdisent'la reorganisation d'industries traditionnelles non rentables en industries modernes reposant sur des techniques hautement perfec-tionnees, si'bien qu'ellee cristallisent les societas dans des formes de'pro-duction et de consommation inefficaces. Elles sont nefastes

a

la production, parce que d'autres pays serent obliges agalement de protegeI' leurs propres industries "malad-es", en sorte qu' 11 leur devient difficile d' engendrer des revenus plus eleves at de Creer de meilleurs emplois dans les industries orien-tees'vers l'expo:rtation., Enfin, elles s' annihilent d' BHes-memes en, ce sens qu'elles rendent' impossible l'utilisation equitable et efficace des ressou;rces du monde. Dans les pays developpes aussi bien que dans les pays en developpement les caraeteristiques de la production doivent ~tre reamenages dans un environ-nement international capable de favoriser une c,roissance plus rapide et plus equitable etla multiplication des emplois.'

Comma M. Robert ,S. McNamara

§./

1 ',a signale,

a

juste titre, Ie commerce inter-national et la croissance economique se renforcent mutuellement etant donne que

'jj ,

Voir Robert

'so

Mcl~amara : Discours

a

la Conference des Hations Unies pour Ie commeroe et Ie developpement, Macille (Philippines), 10 mai 1979.

§./

Ibid.

34

-la rapidite de -la croissance economique facilite -la liberalisation et l'expan-sion des echangas commerciaux

a

la fois en accroissant la demande et en facilitant l'acces aux marches dana de meilleures conditions, alors que, en revanche, l'ex-pansion rapide du commerce contribue

a

l'aooeleratlon du developpement economique grace

a

1 'amelioration de la repartition des ressources et, par voie de oonse-quenoe,

a

l'acoroissement de la produotion et des investissements produotifs.

II apparatt donc qu'il y a un important prooessus de oauses et d'effets mutuels en jeu entre la croissance eoonomique et la liberalisation des echanges.

II y a lieu de rappeler

a

cet egard que Ie taux d'expansion du volume du oommerce mondial a diminue considerablement ces dernieres annaes par rapport au taux annuel moyen de 9 p. 100 realise pendant les dix annaes qui ont precede 1973"

Cette conjoncture peut contribuer

a

I' explication de la croissance du protection-nisme qui manifeatement se poursui t. A la cinquieme session de la CNUCED, Ie maintien de la resistance aux mesures protectionnistes a ete preoonise avec force, en meme temps que les pays industrialises etaient sollicites de reduire ou d'eliminer les restrictions quantitatives imposees aux importations des pays en developpement et d'ameliorer l'aco9s aux marches au benefice des exportations de biens manufactures et de demi-produits originaires de ces pays. Dans Ie secteur des services, les pays industrialises ont ete invites instamment

a

eliminer toutes les pratiques diacriminatoires et injustes , en partioulier dans les domaines des operations bancaires, des transports et des assurances.

Les accords actuels iasus des negociations de Tokyo ont laisee de cote des questions auss! importantes que Ie commerce des entreprises d'Etat, les echanges commerciaux entre les societes multinationales et les echanges de services, mais des discussions sont deja engagees sur quelques-una de ces points.

Bien que les pays developpes aient acoepte dans l'ensemble, avec des reserves, les principes du traitement sans reciprocite et du traitement prefe-rentiel en faveur des pays en developpement, ils n'ont fait preuve d'aucun empressement pour les traduire en obligations precises dans les accords sur les mesures non tarifairea st, en outre, ils ont insiste pour que des clauses de

"progreesivite!1 soient ajoutees aux terles.

Les barrieres non tarifaires actuellement en vigueur ne seront pas abolies, meme si elles sent inscrites en priorite dans l'ordre du jour international.

Les resolutions relatives aU nouvel ordre eonnomique international recla-mant, entre autres dispositions, l'instauration de nouveaux arrangements institu-tio1Ulels j.mpliquant la participation

a

la fois des pays dE!veloppes et des pays en developpement dans les domaines de l'industrie et du transport maritime.

l'ONUDI a organise un systeme de consultations industrielles par sectem' pour faciliter la progression vers les objectifs de Lima concernant l'industriali-sation des pays en developpement, mais jusqu'ici aucun systeme de consultations n'a ete etabli dans une institution internationale competente en vue specifi-quement de faciliter un deploiement nouveau des capacites industrielles dont disposent les pays developpes. En ce qui concerne le transport maritime, les resolutions reclament l'application aussi rapide que possible du code de conduits

35

-des conferences maritimes et d'autres mesures tendant

a

favoriser une partici-pation plus large et equitable. des pays en developpement au tonnage d:u transport maritime mondial. Comme de nombreux pays De se sont pas encore decides

a

devenir

parties contractantes, Ie code n'est pas encore entre en vigueurt

Les pays en developpement et les pays socialistes de l'~Urope de l'Est ont consacre les una et les autres una attention considerable a la necessite

d'ins-·taurer de nouveaux arrangements 4e caractere iooti tutionnel tendanta 1,'e:x:pana1on .m1+:tuene dil. leurs echanges commerciaux •. Ji)n fait,

a

cet egaN, les resolu1;iona .. , .. :t'el'l-~ivelt au nouvi')l oNre economique i'ntllrnational ne presorivent aucun ~",uv"l ,.'l>rra~emel1t ina"j;:j;:tutionnel bien d9ter[llil:\~, mais un appel en faveur

d,,·cesprin-oj;P!!LElt d" "es ar,<!Jlg"ments nouveaux ·el'\k. implici te dallS la disposi t;i,on de la resolution 3362 (S-VII ) de l' Assemblee generale selon laquelle une "orientation appropriee" est necessaire pour l'intensification des echanges entre les deux groupes de p~s.

Au sujet des regles et des principes qui conditionnent les courants mone-taires et financiers internationaux, les reformes prescrites peuvent etre

re-parties entre quatre rubriques : a) reforme du syst~me monetaire international, b) amelioration des moyeoo de financement, c) attenuation des .problemes de l'endettement exterieur des pays en developpement et d) mesures garantissant Ia regularite des apports finanoiers

a

des conditions de faveur.

La creation d'une liaison entre les DrS et Ie financement supplementaire

au

faveur du developpement, qui est en cours d'etude depuis de nombreuses anness

A

la CNUCED comme au

FMI,

continue de se heurter

a

des resistances de la part de certains des grands pays developpes. En fait Ie Groupe des 77 representant les pays en developpement a presente

a

la oinquieme session de la GNUGED une propa.

sition invitant Ie ~~I

a

modifier son systems conditionnel et a ameliorer encore Bon service de financement compensatoire. On a en outre propose que la GNUCED redige un rapport sur la creation d'un service de financement

a

moyen terme pauP aider lespays qui Se heurtent

a

des deficits de la balance des paiements d' ord.:roe ,s.t.l1uctural decollclant de facteurs exterieurs et qu'une reunion d'un groupe

d'sx--i}e~B13oit convoqueepour examiner la reforme du systeme monetaire int."l:rnational, qui Qotnpil1"'.nq.rait bi,en entendu la liaison entre la creation de DTS et

l~finance-me"nt dv. d£;",elqpp,.,.,,,nt. Cas propOSitions ont ete rejetees

a

Ie. Confer,enae par -les· .~i!~~ioPp9s~economie de marcM, qui en revanche, ont repri's

!

leur

cOn)!;ltela nO:1cion d 'une. reforme evolutive du systems monetaire, se sont fe..).ici tee de 1 'adoption ,par Ie

FMI

de nouvelles directives pour son systems conditionnel et ont invite Ie FMI

a

etudier les moyens d'ameliorer son service elargi.

En ce q1.l;i.co.nce:r;ne-. ,les conditions, "de remboursement du credit, aucun change-ment n'a~te :appor:te

a

la poli.tique du.FIH relative au remboursement des tirages

En ce q1.l;i.co.nce:r;ne-. ,les conditions, "de remboursement du credit, aucun change-ment n'a~te :appor:te

a

la poli.tique du.FIH relative au remboursement des tirages