• Aucun résultat trouvé

1920-1960, Berkeley Qnd L.ll.: Uni versi ty

of California, 1966.

figur=t dans:

Obtained from: Chenery, Alhuvmlia, Bell, Duloy and Jolly -, Redistribution Nith Growth: Oxford University Pr'ess,

1974"

Obtained from:

"1 974

report on the Horld Social Situation -United Nc.tions, NoH York,

1975"

Obtained frem: Chenery, AhlUl''2.lia, Dell, Duley and Jolly - Redistribution .tith GroNth: Oxford'University Pr'ess

1974.

- - - , . ,

CHAPITRE IV

PAUVRE~:E DES NASSillS .• E$'nMlTIONS PRELIIUNAIRES, ET QUELQUES GRANDES QUESTIONS DE POLITlQUE

a) Estil!!!-.t iO!'l!!...il:.~ Ja muvrete des m!lflseO dans· la region de la CEA

i) Estima.~....P.relimina.ire3 de la

CEA.

Les renseignemente statistique.s dont on dispose sur Ie nombre de perSOlmes vivant dans des conditions de )l3.uvrete absolue dans les peys en developpement, en Afrique )l3.rticulierement, sont tree peu fiables et tres limites. Cela tient en pertie au fait que la. notion de )l3.uvrete "absclue" varie d1uIl )l3.ys, d'une culture et d't1Il individu

a

l'autre.

Ctest pourquoi les dimensions de la )l3.UV1'ete ne se pr€tent )l3.s aisement

a

des mesures quantitatives precises. En fait) des valeurs personnelles et collectives

influent fortement aussi bien sur la. definition des besoins q~e sur les moyens )l3.uvreteo Ces deux grou:pes pris ensemble representaient

257

millions de

personnes, soit envirOl1

70

p. 100 de la population totale des JaYs en

- 167 ""

Les es'Unations de 1 'OIT s 'app1lya,ient sur (les renseignements tenant compte du pouvoir d 'achat relatif de differentes monnaies, de la rer:artition des

revenus avant deduction de l'impat et de la mesure dans la~elle la fiscalite et les services publics ameliorent la rerartition reelle des revenus. Pour 1 'ensemble de l'Afrique en developpement, Ie seuil de la "gran,de jRuvrete"

correspondait Ii. un revcnu Iar hah',tant de 115 ' )narS "'l'X prix

o.e

,1972, et ceux dont Ie revenu etait inferieur Ii. 59 dollars vivaient dzns 1e "denuement".

Entre 1963 et 1972, selon Tes estimtions de 1 '01"', Ie nomhre de personnes vivant fu:._li> la J;a.uvrete a augmente de 26 millions.

·j_Z J:e';',ho;1.E;S d 'est.'.rcation de la CEA et (1.8 1 '01'1' presentent evidemment de grav"s ilefauts, mais Ie fait demeure, appuye jRr l'observation, que la jRuvrete des Irasses dam> les c:ays scrioains en developpement est enome, qu 'elle touohe la grande majorite de Ill. population et qu'elle s'accrol:t

a.

un rflhme inquietant meme aprE!B deux decennies de planification du developpement.

Il faut rappeler que l'OIT

gJJ

a estime qulen 1975, Ie ch5nage et Ie sous-emploi pris ensemble affectaient 45 p. 100 d'une population active totale de 140 millions de personnes. La population active representait alors

38

p. 100 environ de la population totale, il y avait donc Ii. peu pres 2,62 personnes Ii.

charge par travail leur. Cela signifie qulen 1975 les travailleurs en ch5mage et sous-<"nployes representaient avec les personnes

a.

leur charge, environ 228 millions de personnes, scit 62 p. 100 de Ill. population totale.

Il semble donc que la grande majorite des perscnnes qui vivent dans une grande peuvrete (y compris celles qui vivent dans Ie denuement), sent des personnes sans emploi et sous-employees, et les personnes Ii. leur chsrge. Mais ce pourrait etre une exageraticn, etant donne les defauts evidents des estima-tions. De nombreux travailleurs, bien qulemployes

a.

plein tempe, sont af'fectes

a

des travaux

a.

faible produc.tivite qui ne ,leur procurent pes un revenu decent.

Ainsi, dans la. gra.nde majorite de ceux qui vivent dans une grande peuvrete i l fa.ut compter, semble-t-il, nonseulement les ch8meurs et les travailleurs sous-employes, mais aussi ceux qui ont des emplois

a

fai1)le productivite, avec les membres de leurs familles. Cette ccnc lusion e,st d 'une grande importance pour

identifier les mesures generales qui permettraient, d'une part, d'accrortre

le~ posSLb~lites dlemploi pr~uctir et, dlautre pert, d'aider ceux qui occupent des emplois

a

faible productivite

a.

augmenter leurs capacites deremuneTation, afin d1attenuer la pauvrete des masses, Elle montre bien que La pauvrete des

mass~s, les inegalites de revenu, Ie ch8mage, lesous-emploi et l'emploi dans des travaux Ii. faiblo productivite sont associes

a

une rrauvaise

utilisation des ressources hurnaines,

gJJ

~., po

18.

- - - ' " ,

-

168-iii) 'Estimations de la Bangue mondiale. Pour ses e'stirrations de la ~uirrete a".,olue. 1a .;3.l1ql1€ mondiale

:t2/

a pris un cadre de ~eference c.ifferent" Dans les J;Il.ys du continent africain

a

revenu moyen

(c

'est-e.-dit'e ceme ou Ie PIE :rnr

habitant est s'tperieur

a

200 dollars), 1a :rnuvrete abso1ue a eta definie :rnr

rapport

a

Un' r'Nenu moyen :rnr habitant inferieur

a

100, dollars, aux prix de _' 1975 • . Au'total

oil a

c1asse dans cette ca:tegorie, pour 1 'Afriqlte et Ie

Moyen-Orient ,80 niillionEide personnes; soit environ 28 p. 100 d,e 1a population

totale de cas regions (voir Ie tableau

1.4.2).

t~ faible niveau des estimations de 1a Banqlte mondiale s 'expliqlte :rnr Ie fait que la BIRD suppose que Ie pauvTete absolue correspond

a

un revenu annul'l moyen :tar J:a,)it6nt inferieur

a

100 dollars

aUX'jefP; x de 1975 i alors que les estim3:!;ions de la G:<I:A sont fcndees sur un revenu IRt' hab1tant'd'environ 125

a

136 doll~rs a)lX prix d,l' 1975. Les est irnt ions ,de , l':J1T'tie;T:lent' compte d'un revenu par habitant de

115

dollars ame prix de 19'[::,:

'pi eqltivaut

a

150 dollars des Etats..unis aUx prl.X de 1975, awe un coofficient (,ef'lateur du PIE enrl'gistrant un accroissement annuel moyen

-

' d, 'environ 9 j) :;'00,

Tableau 1.,4.2 • t,a, piuvreM absolue dans les zonesrurales I't urbaines des I!l:.ys .africains 11 revenu moyen (1975) (en mill ions de personnes)

Region

Moyeri...Qr.ient et Afrique du Nord Afrique aU sud du

Sahara Total

Pauvrete absolue Rurale Urbaine Totals

10 30

32 8 40

42 80

Pauvrete abso1ue en pourcenta-ge de la population

Rurale Urbaine Tot"le

25 27 27

29 27 29

28 27 28

Sourcl' : Roberl S. ThIcNarnq,ra, 'Discours prononoe devant Ie Conseil des gouverneurs, octobre 1976, ~e 15.

La

]anque mondiale a estime qlte dans l'Afrique au sud du Sahara pres de 80 p. 100 des personnes vivant ,dans ,une pauvrete absolue etaientconcentrees dans les zones ruI'l;1-1es, a1orsq;ue dans les ];RYS d'Afriqlte d'u ~Tord et' du~loyen­

Orient, Ia pluparl de ces personnes etaient concentrees dans les zones uroaines"

W

Roberl S. Mcnamara, Discours prononce devant Ie Consei 1 des gouverneurs, octobre 1976, :rnge

15.

- 16;/

-Les estinations de la CEA confiment la conclusion de la Banque JIK)tIdiale selon laquelle, etant donne les grande·s differences de revenu JRr habitant entre zones urbaines et zones rurales - la proportion est d'environ 3

a

1 - la

pluJRrt des pers~nnes qui vivent dans une pauvrete absolue resident, dans les zones rurales. En revanche, en raison des grandes differences de coat de la vie entere ,zones urbaines et zones rurales, la JRuvrete des nassesdans les zones urbaines do it aussi etre substantielle, bien qu'en chiffres absolus - la JRrt des zones rurales dans la population totale etant actuellement d'environ 70 p. 100 - la grande najorite des JRuvres vivent certainement dans les zones rurales.

b) Pauvrete relative et absolue

LaJRuvrete relative est en fait un probI,eme mondial, car la concentration de larcwhesse, dans les mains de personne,s

a

revenu eleve - qui constitusnt "

souverit' une petite minorite - est caracteristique des nations developpees comme des nations en developpement. Cependant, dans les JRYs industrialises du

monde developpe, les personnes relativement JRuvres sont numeriquement une minorite : JRr exemple, la proportion serait de 20

a.

30 P. 100 de la population au Canada, et d'environ 12 P. 100 aux Etats-Unis

Ill,

alors que dans les JRYs en developpement d 'Afrique ce groupe represente environ 10 p. 100 de la population totale, dont 40 P. 100 sont classes comme vivant dans Ie denuement. La premiere raison de cette difference est que Ie revenu JRr habitant est,beaucoup plus eleve dans les JRYS developpes que dans les pays en developpement. 'La deuxieme, est que les inegalites derev~nul particulierement apres deduction de l'im~,

sont beaucoup plus grandes .dans les pays en developpement que dans Ie monde

developpEi. La troisHme ra:i;son est que les pays developpes aident financierement leur population

a

faible revenu en leur assurant diverses formes de securite et des complements de revenu, telles que la securite sociale, les services medicaux, les logements subventionnes, la protection sociale et d'autres programmes, qui ne sont JRS aussi largement repandus dans les JRYs plus JRuvres.

Comme il est dit au chapitre III, Ie degre d'inegalite dans la r8JRrtition du revenu est souvent plus eleve dans les pays en developpement que dans les

JRYs industrialises

a

economie,de marche, et dans ces JRYs relativement JRuvres, les modes de consomnation des riches font JRraitre l'inegalite encore plus forte qu 'elle n 'est en realite. Une etude faite JRr Ie "Center for Integrative

Studies" de 1 'Universite de Houston

EI

sur Ie profil de repartition des revenus dans certains pays et dans' certains groupes de reference a permis de constater que dans les JRYs developpes

m,

les

5

p. 100 de la population dont Ie revenu est Ie plus eleve reyoivent 18 P. 100 du revenu total, et

III

John McHale et Magda Cordell McHale, "Basic Hunain Needs, A Framework for Action", Center for Integrative Studies, Universite de Houston, 1911, p. 36.

EI

Op.cit, Po

35.

fig. 40

m

Suede, Royaume-Uni, Pays-Bas, Japon, Autriche, France et Australie.

r ,

---r---'---'---f

1

.-

170

-f

les 50 p. 100 doni; Ie revenu est Ie moins .31eveune put de 25 p. 100, alors que daris' les rays en developpement

MI

ies poureentages pour les memes groupes sont 28 p. 100 et 20 p. 100 respectivement. Ces chiffres font ressortir una repartition des revenus plus inegale dans les rays en d8ve1oppement.

6

II est certain que des personnes sont ,c1assees comma pauvres paree qu'elles sont privees des PossibiIites, 'des 9lements de confort et du respect de sol consideres'comme normaux dans la cornmunaute

a.

laquelle eIles appartiennent.

'~e sont donc les normes moyennes sans CeSse modifiees de cette communaute qui sent les points de derart d 'une evaluation de sa rauvret.e, et les pauvres sont ceux qui se situent suffisamment au..dessoUs de ses normes moyennes. Leur pri vat ion peut etre mesuree et leur nombre compte par

rapport

au revenu personnel moyen ••• au

a.

un niveau de Vie sanctionne par Ie gouvernement aU moment considere ••• au

a.

des chanoes de Vie moyennesY'.

\t"

En fait, dans la plupart des pays afrioains, ou les revenus par habitant :; sont si faibles et Ie pI'ofil de repartition des revenue si inegal, 1a pauvrete

au sen'S absolu est de plus .en plus repandue, et les' problemes qu 'elle ores sont ,aggraveB' par un ohlimage et un sous,..emplCli oonsiderables dans la plupart des'

; regions'. 'La Banque mondiale

'J§/

declare qutau total pres de' 900 milllonsde personnes subsistent sur des revenus annuelsinferieure

a. 75

dollars, dbns un , envi.ronnement de salete, de faim et de desespoir. Ce sent ceUlt qui'vivent dans'

i

la pauvrete.

~b~o~ue.

et

~i

connaiesent

:m ~enuemen~

tel qu'il, est

au-des~ou~

. '

I

de tOut~def~n~t~on rat~onnelle de la d~gn1te humalne. En fa~t, o'est 1a ~e

a'

.'

la limite de' 1 'existence... En Afrique, la p1upart des pays sont affliges d tune rauvrete

a.

la fois absolue et relative. Les reVenus par habitant sont non

seulement ma;igres en moyenne, mais' solivent aussi tres dest(;quilibres" ~

0)

Lo ori~ere dos bcsoinsessentiels

Etant donne que les donnees sur la repartition des revenus ne suffisent pas

a

donner une indication directe at pi.ecise du niveau absolu de pauvrete, les

i organisations internationales rint essa.ye reoemment de mesurer la "pauvrete

absolue" par rapport

a

des norme,s rais,onnables d'alimentation, d'habillement, etc.

Autrement dit, on veut mesurerdirectement les niveaux absolus de pauvrete" et

MI

Afghanistan, Bangladesh, Haiti, !!ithiopie, Haute-Volta, Zaire et i Rep,tblique",unie de Tanzanie.

:til

Social Scienoe Researoh CounCil,' ''Researoh on Poverty", Londres,

t 1968,

p.

5.

; 'J§/ ,

Robert So McNamara, Discours

prononce

devant Ie Conseil des

I

gouve::neurs i Banque mondiale, septembre'

1915,

p. 13.

I I'

i.;

171

-non .la IBuvrete relative ou l'inegalite; i l s'agit de formuler des politiques pour donner

a.

la vaste rrajorite de la population ce qu'il faut pour.vivre.

L'approche des besoins essentiels con9ue IBr l'OIT

1lI

et IBr d'autres organismes des Nations Unies fait ressortir qu'un des premiers objectifs des plans de developpement nationaUX devrait etre la satisfaction de ces besoins.

Le plein emploi fait IBrtie d'une politique des besoins essentiels,

a.

la fois comme moyen et comme but; l'emploi fournit une production et apporte un revenUe

En fait, ,sans acces

a.

l'emploi product if, source d'un revenu et d'une production suffisants,les. chomeurs n'ont IBs de moyens de produire ou d'acheter de quoi satisfaire leurs besoins essentiels. En d'autres termes, derriere la IBuvrete des masses et les inegalites de revenu, il y a une mauvaise utilisation des ressources de main-d'oeuvre, qui prend la forme du chorrage, du sous-emploi et de l'emploi dans de.s travaux

a.

faible productivite. Il s'ensuit qu'une meilleure utilisation des ressources de main-d'oeuvre devrait permettre·d'attenuer la

IBuvre.'te des msses et d'introduire plus de justice dans la,reIBrtition des revenuso Ces progresne devraient IBs se faire, au detriment de lacroissance economique; au contraire,. ils peuvent contribuer

a.

1 'accelerer.·

Pour. satisfaire lesbesoins essentiels il faut des 'politiques orientees vers une amelioration de certaines conditions mysiques et sociales quiont ete definies

a.

la Conference mondiale sur l'emploi de 1976, dans les trois categories

suivantes : certaines exigences minimles concernant les biens de consommation

prive~ : aliments, logements, v@tements, equipement menager, etc.; biens et.

services publics essentiels : sante, education, eau, transport, etc.; droit

a.

l'emploi et IBrticiIBtion des msses.

Toujours pour atteindre ces objectifs, l'OIT a suggere d'entreprendre par etapes successives les taches decrites ci-apres

a) Identification desgroupes vivant dans la IBuvrete en fonction du

niveau de satisfactinn de leurs besoins essentiels : ici il faut ~e repartition fonctionnelle des revenus et.de ·la consommation, avec une disagregation aussi poussee que possible par groupes de revenu 'It par regions;

b) Fixation d'un objectif minimum pour chaque ,Hement des besoins essentiels, dans Ie pays considere;

1lI-

OIT, Les besoinsessentie-ls : objectifs et ·politiques dans Ie plan de developpement

a.

long terme, 1977.

172

c) Mesure de la difference entre les conditions existantes et les objectifs : il peut y avoir des deficiences en calories ou en proteines qui peuvent€tre exprimees q\iB.ntitativement, des insuffisances dans l'habillement, les materiaux, l'es:race vital, le"nombre d'annees dteducation, Ie nombre d'ins-tallations sanitaires, etc. Ces deficiences sont quantifiees

a

la fois physi-quement et financierement en :tenant compte des inegalites de revenu et "de leurs effets sur la moyenne globale necessaire, qui devrait etre superieure au

minilllllm fixe pour tenir compte de la consommation :rar habitant superieure des groupes

a

revenu plus eleve;

d) Calcul des ressources' necessaires pour atteindre les objectifs. Un systeme de ponderation do it €tre applique pour accorder la priorite

a

chaque element des besoins essentiels, et

a

1'1 ensemb·le de ces besoins :rar rapport

a

d'autres objectifs nationa1l.x de developpement;

e) Elaboratl.onde'politi.ques pour attenuer la :rauvrete et Ie ch8ina.ge et repondre aux besoins essentiels" des groupes-cibles. II faudrait'notamrnent definirdes projets pour produire les marchandises et les services necessaires en appliquant un systeme de ponde~tion dtapres "les objectifs sociaux qui differera vraisemblablement i:l. tune simple analyse co!its_vantages;

f) Determination d'indicateurs depTogres : rassemblement des donnees necessaires;

g) Etablissement dlun mecanisme au niveau national pour :rasser en revue et elaborer les politiques, attribuer les, ressourees et; suivre les progres;

h) Determination d'un cadre temporel _.y compris les etapes intermediaires pour atteindre les objectifs concernant les besoins essentiels.

Comme on l'a d6jil. indique, la Banque mondiale

;&J

a.' estime que Ie niveau au-dessous duquel il n'est :ras possible de subvenir

a

des besoins minimaux suffisants "de nutrition, de logement et d tagre!hents personnels correspond

a

environ 40 p. 100 d tun revehu :rar habitant· de l ' ordre de 250 dollars.

Autrement dit, Ie revenumininiUm exige pour un ensemble de besoins essentiels est dtenviron 100 dollars; soit 30 p. 100 de plue que leniveaude 1975. Un revenu minilllllm necessaire de

147

dollars ne suffit encore :ras pour porter les rations de calories et" de proteines:rar habitant

a

des niveauX acceptables.

David Morawetz

:!2.1

a estime qu

'a

un :rays en developpement aU la r9tartition du revenu presente une inegalite typique, il faut au moins 110

a

115 P. 100 des

1lI

Robert S. McNamara, Discours prononce devant Ie Conseil des gouverneurs, 1976, Banque mondiale, Manille, 1976.

121

David Morawetz. Twenty-Five Years of Economic Development, 1950 to

!212,

Banque mondiaie, 1'Tashirfgtcirf, 1977."

173 .,

beaoina moyens de calories et de proteines par habitant et non 90 p. 100