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Description du groupe et des activités – Litiges – Facteurs de risques

Section 2 Principales activités

2.2. Universal Music Group

2.2.3. Services et merchandising artistiques

de l’exercice, notamment MySpace Music, une offre complète de musique proposée par My Space, une des plus grandes communautés mondiales en ligne, et Comes With Music (CWM), un service de Nokia qui inclut un abonnement musical illimité de 12 mois dans le prix de certains téléphones. Une forte croissance dans le secteur numérique est attendue en 2009.

En plus de la croissance sur le marché numérique de base, UMG prévoit d’être de plus en plus présent sur les nouveaux flux de revenus, de signer de nouveaux partenariats stratégiques pour s’étendre sur le marché numérique et de poursuivre sa croissance dans le domaine numérique en augmentant son activité de vente directe aux consommateurs.

2.2.2. Edition musicale

Universal Music Publishing Group est la première société mondiale d’édition musicale8. L’édition musicale consiste à acquérir les droits relatifs à des œuvres musicales (par opposition aux enregistrements) et à les concéder sous licence. UMG conclut des contrats avec des compositeurs et des auteurs afin d’acquérir une participation aux droits d’auteur sous-jacents de manière à pouvoir concéder ces œuvres sous licence dans le cadre d’enregistrements, de films, de vidéos, de publicités ou de concerts et autres spectacles publics (par exemple télédiffusion ou clip, etc.). UMG cède également sous licence les droits relatifs à des œuvres destinées à être reproduites sous forme de partitions ou de recueils de chansons. UMG cherche généralement à acquérir les droits sur les œuvres musicales mais gère également des droits pour le compte de propriétaires, qu’il s’agisse d’autres éditeurs ou d’auteurs qui ont soit gardé des droits, soit racheté des droits préalablement cédés.

La société d’édition musicale d’UMG figure parmi les leaders mondiaux, tant dans les activités de musique classique que de bibliothèque de musique de production. Via son activité de musique classique, UMG contrôle les droits de publication d’une liste impressionnante de compositeurs classiques traditionnels comme Verdi, Puccini, Ravel, Debussy, Stravinsky et de nombreux autres. L’activité de bibliothèque de musique de production fournit un vaste catalogue de musique et

d’arrangements originaux (grâce à plusieurs bibliothèques et une stratégie de marque de niche) créés en vue d’une utilisation dans des films, à la télévision, dans la publicité et dans les secteurs des nouveaux médias, principalement comme une solution alternative économique aux concerts ou à la musique populaire.

Le catalogue d’UMG compte plus de deux millions de titres, en propriété ou en gestion, parmi lesquels figurent certaines des chansons les plus connues au monde comme « R.E.S.P.E.C.T. », « American Pie », « Strangers in the Night », « Copacabana »,

« Born to be Wild », « Good Vibrations », « I Want to Hold Your Hand », « Sweet Dreams (Are Made of This) », « I Will Survive »,

« Smoke Gets in Your Eyes » et « (Sitting on) the Dock of the Bay ». Parmi les auteurs-compositeurs et interprètes de renom figurent notamment certains des titres de Justin Timberlake, ABBA, The Mamas & The Papas, 50 Cent, Coldplay, The Beach Boys, Mariah Carey, T-Pain, Jon Bon Jovi, Maroon 5, Juanes, Gloria Estefan, Linkin Park, Prince, André Rieu, Mika, Andrew Lloyd Webber, Eminem et U2. Parmi les compositeurs de renom représentés figurent notamment, Leonard Bernstein, Paul Simon, Elton John, Bernie Taupin et Henry Mancini. En 2008, UMG a acquis un certain nombre de nouveaux contrats d’édition avec, entre autres, Adele, Salif Keita, Missy Elliott, Black Kids et Snow Patrol.

2.2.3. Services et merchandising artistiques

La division Services et merchandising artistiques a été créée en 2007 à la suite de l’acquisition de Sanctuary, permettant à UMG d’accéder à une large gamme de flux de revenus liés à la musique.

La division Services artistiques se compose d’unités de gestion des artistes et de gestion des événements. Le groupe de gestion des artistes qui comprend des sociétés de renom comme Twenty First Artists et Trinifold représente des artistes comme The Who, Elton John, Robert Plant, James Blunt, Mick Fleetwood, ZZ Top et David Bisbal. En 2008, UMG a fondé Universal Classical Management and Productions, tirant ainsi profit de sa position de leader dans le secteur de la musique classique. Parmi les artistes représentés figurent Anna Netrebko et Rolando Villazòn. UMG a également mis en place des unités de gestion des artistes dans plusieurs grands marchés musicaux en dehors des Etats-Unis et du Royaume-Uni, avec une concentration sur le répertoire local.

La division Merchandising d’UMG développe ses activités dans ce domaine sous le nom de Bravado. En 2008, cette activité a été développée dans toutes les grandes régions d’UMG, dopée par certaines acquisitions stratégiques au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Bravado a aussi bénéficié du portefeuille d’artistes d’UMG pour signer des accords avec Kanye West et The Killers, tout en poursuivant en parallèle des accords avec des marques non musicales comme Harley Davidson. En s’appuyant sur l’activité traditionnelle de tournées de concerts des artistes, Bravado s’implante dans de nouveaux domaines comme le merchandising de mode et des activités s’adressant directement aux consommateurs. Bravado profite également de synergies avec la division Musique enregistrée, notamment pour réaliser des opérations de promotion croisées.

8. Source : Music & Copyright.

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Vivendi Rapport annuel – Document de référence 2008

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2.2.4. Variations saisonnières

Les ventes de musique sont plus importantes au dernier trimestre de l’année civile, au cours duquel se concentre environ un tiers du chiffre d’affaires annuel.

2.2.5. Environnement réglementaire

Les activités d’UMG sont soumises à des dispositions législatives et réglementaires propres à chaque territoire. Aux Etats-Unis, certaines filiales d’UMG ont conclu un consent decree (accord amiable) en 2000 avec la Federal Trade Commission (FTC), aux termes duquel elles se sont engagées, pour une durée de vingt ans, à ne pas lier la réception de fonds publicitaires groupés pour leur musique enregistrée au prix ou niveau de prix auquel ce produit est proposé à la vente.

En 2003, après une action en justice intentée par la FTC, celle-ci a prononcé une ordonnance aux termes de laquelle UMG s’engage à ne conclure aucun accord avec des tiers ayant pour objet de fixer, relever ou stabiliser les prix ou les niveaux de prix de vente de produits audio ou vidéo aux Etats-Unis et à ne pas pratiquer de publicité mensongère pour les produits audio et vidéo aux Etats-Unis.

Toujours aux Etats-Unis, une filiale d’UMG a conclu, en 2004, un consent decree avec la FTC, aux termes duquel elle acceptait de se conformer aux dispositions de la loi intitulée Children’s Online Privacy Protection Act (protection des données personnelles des mineurs en ligne) et de conserver des fichiers démontrant le respect de ses engagements.

En contrepartie de l’autorisation anticipée accordée par la Commission européenne concernant l’acquisition de BMG Music Publishing, UMG a accepté de céder certains de ses actifs dans l’édition musicale à un tiers et de ne pas réacquérir une influence directe ou indirecte sur ces actifs pendant une période de 10 ans à compter de mai 2007. Cette cession a été réalisée en février 2008. En outre, à la suite de la notification par UMG de son acquisition de certains actifs de BMG Music Publishing Canada Inc. dans le cadre de la Loi sur Investissement Canada, UMG a conclu certains arrangements avec le Ministre du Patrimoine canadien en avril 2008. La société s’est engagée à assister régulièrement à des événements et spectacles musicaux en vue de dénicher des compositeurs canadiens de talent, de promouvoir des titres canadiens et de continuer à participer activement à l’édition musicale canadienne et à sa promotion.

2.2.6. Piratage

Face aux effets très négatifs du piratage sur le secteur de la musique enregistrée, UMG et l’ensemble de l’industrie musicale ont adopté une approche à la fois pédagogique et dissuasive.

C’est dans cette double perspective qu’ont été signés en France, en novembre 2007, les « accords de l’Elysée, dits Olivennes », sous l’impulsion du Président de la République et des trois ministres concernés (Culture, Justice et Economie).

Cet accord repose sur trois points :

un dispositif préventif et dissuasif adapté au « piratage ordinaire », qui est en passe de se concrétiser dans la loi française, t

au travers d’un système d’avertissements puis de sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension temporaire de l’accès à Internet,

deux dispositifs incitatifs : la suspension des mesures techniques de protection sur le catalogue de musique français (pour t

la vente de fichiers à l’unité) et le raccourcissement des délais entre la sortie d’un film en salle et sa sortie en VOD, un dispositif d’expérimentation des technologies d’identification et de reconnaissance des contenus illicites sur les réseaux.

t

Les détenteurs de contenus et les FAI sont engagés dans des discussions similaires dans d’autres pays. Ces discussions ont été rendues possible en raison de la part croissante que les contenus occupent dans le modèle économique des

intermédiaires techniques (plates-formes de web 2.0, hébergeurs, fournisseurs d’accès), pour lesquels la lutte contre le piratage devient un réel enjeu. En outre, le trafic Peer-to-Peer de contenus illicites occupe une part importante de la bande passante des fournisseurs d’accès à Internet (jusqu’à 80 % dans certains pays, selon iPoque), les incitant, en Europe et aux Etats-Unis, à trouver des solutions originales de coopération avec les ayants-droit.

Enfin, l’industrie musicale poursuit ses efforts, conjointement avec l’industrie cinématographique, pour faire évoluer les législations dans le sens d’une plus grande protection du droit d’auteur. Par exemple, avec l’adoption aux Etats-Unis d’un

« Pro-IP Act » en 2008. Cette loi renforce les moyens de lutte contre la contrefaçon et donne une plus grande visibilité aux questions de propriété intellectuelle à travers la nomination d’une personnalité placée sous l’autorité du Président dont la mission sera de proposer au Congrès un plan de lutte contre la contrefaçon et le piratage.

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2.2.7. Concurrence

La rentabilité d’une maison de disques dépend de sa capacité à attirer, développer et promouvoir des artistes, de l’accueil réservé à ces derniers par le public, ainsi que du succès remporté par les enregistrements sortis au cours d’une période donnée. UMG est en concurrence notamment avec les autres majors (EMI, Sony Music Entertainment et Warner Music Group) dans la recherche de talents, qu’il s’agisse d’artistes débutants ou reconnus. UMG doit également faire face à la concurrence de labels indépendants, souvent distribués par les autres majors. Bien que ces labels indépendants détiennent ensemble une part de marché importante, aucun d’entre eux n’exerce à lui seul une influence sur le marché. Les évolutions des parts de marché dépendent essentiellement de l’écurie d’artistes d’une maison de disques et de son calendrier de sorties.

Le secteur de la musique est également en concurrence, pour ce qui concerne les dépenses de loisirs des consommateurs, avec d’autres produits de divertissement, comme les jeux et les films. La concurrence pour le mètre linéaire dans les points de vente s’est accentuée au cours des dernières années en raison de la baisse des ventes de CD et de la concentration accrue dans le secteur de la distribution aux Etats-Unis et en Europe.

Enfin, le secteur de la musique enregistrée continue à être affecté par le piratage sur CD-R, la gravure de CD à domicile et les téléchargements illégaux sur Internet (voir la section 2.2.6 Piratage du présent chapitre).

2.2.8. Matières premières

Les principales matières premières utilisées par les activités d’UMG sont le polycarbonate pour la production de CD et de DVD et le papier pour les emballages des produits. Ces matières premières ne connaissent pas de variations de prix pouvant avoir un impact significatif sur son activité. Les activités d’UMG ne présentent pas de dépendance vis-à-vis de fournisseurs de matières premières.

2.2.9. Recherche et développement

UMG a pour objectif d’exploiter les opportunités de distribution numérique et de protéger ses droits d’auteur ainsi que les droits de ses artistes contre toute distribution numérique ou physique non autorisée. UMG a créé, en son sein, eLabs qui analyse et étudie les technologies émergentes applicables aux activités d’UMG, telles que les défenses technologiques contre le piratage et les nouveaux formats physiques. Les frais de recherche et développement d’UMG sont non significatifs.

A la suite de la prise de contrôle de Neuf Cegetel en avril 2008, SFR est devenu le premier opérateur alternatif de téléphonie fixe et mobile en Europe et le deuxième opérateur global de télécommunications en France, propriétaire de ses infrastructures réseaux.

SFR fournit ses services de télécommunications à ses clients en France métropolitaine, ainsi qu’à La Réunion et à Mayotte, via sa filiale détenue à 100 %, la Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR). Il fournit :

à une clientèle de particuliers : t

des services de détail de téléphonie mobile, d’accès à des services de données multimédia mobiles (envoi de –

messages interpersonnels -SMS, MMS-, diffusion d’images et de sons) et d’accès à l’Internet en mobilité (envoi et réception d’emails et navigation Internet). SFR propose ces services par abonnement (de façon post-payée) ou par carte (de façon prépayée), avec ou sans terminaux,

des services de détail de téléphonie fixe et d’accès à Internet haut débit, notamment les offres «

multiplay » combinant

l’accès à Internet haut débit, l’abonnement téléphonique, la téléphonie sur IP (Internet Protocol), la télévision sur ADSL et d’autres services à la carte,

des services de Voix Commutées traditionnels comme la téléphonie en présélection et les numéros spéciaux en libre appel.

à une clientèle de professionnels et d’entreprises : t

des services de détail de téléphonie mobile, d’accès à des services de données en mobilité (notamment des accès –

« distants » sécurisés aux réseaux et applications d’entreprises), d’accès à l’Internet en mobilité, de solutions permettant à des appareils de communiquer entre eux : solutions « Machine-to-machine » de télématique, télémétrie, monétique et sécurité, et de sécurité des biens et des personnes,

des services data «

multiplay » : abonnement téléphonique, téléphonie sur IP, accès à Internet haut débit, réseau privé virtuel et autres services.

2.3. SFR

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