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LE SERMON SUR LA MONTAGNE

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 134-145)

Jésus trouva ensuite un endroit plat dans la montagne sur le versant d’une montagne de Galilée et la foule se rassembla autour de lui. Ses disciples, particulièrement les 12 apôtres, assis près de lui. Des foules sont venues de loin pour le voir de Jérusalem et de Judée, au sud, ou encore des villes côtières de Tyr et de Sidon, au nord-ouest et tous ont hâte d’entendre cet enseignant capable d’accomplir de tels miracles. Jésus prononça un discours : Il déclara :

« Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient. Heureux ceux qui sont en deuil, puisqu’ils seront consolés. ... Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, puisqu’ils seront rassasiés... Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, puisque le royaume des cieux leur appartient. Heureux êtes-vous quand, à cause de moi, on vous insulte, on vous persécute. Réjouissez-vous, soyez très joyeux ».

Par « heureux » Jésus ne voulais pas dire « être jovial ou gai », comme lorsqu’on s’amuse, car le bonheur véritable est plus profond : il implique le vrai contentement, un sentiment de

satisfaction et d’épanouissement. Les personnes qui sont conscientes de leurs besoins spirituels, qui sont attristées par leur état de

pécheur, et qui apprennent à connaître Dieu et à le servir sont celles qui sont vraiment heureuses. Même si elles sont haïes ou persécutées parce qu’elles font la volonté de Dieu, elles sont heureuses, car elles savent qu’elles plaisent à Dieu et qu’il leur accordera la vie éternelle pour récompense. Une personne attachée à ses biens personnels peut en arriver à négliger son service pour Dieu et passer ainsi à côté du bonheur véritable. Jésus ne dit pas que le simple fait d’être pauvre ou d’avoir faim rend heureux. Mais c’est souvent les défavorisés qui acceptent les enseignements de Jésus et qui goûtent au vrai bonheur. Il établit ainsi un contraste qui doit faire réfléchir beaucoup de ses auditeurs… Il n’est pas besoin d’être riche pour être heureux. Et si vous l’êtes ce n’est pas pour autant que vous devez négliger Dieu mais au contraire partager et donner à ceux qui en ont besoin

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et continuer à prier Dieu car c’est quand vous arriverez au jour de la

rédemption que vos actes seront pris en compte…

Puis s’adressant à ses disciples, Il dit :« Vous êtes le sel de la terre

En fait, le sel est un agent conservateur. Une grande quantité de sel est stockée près de l’autel du temple de Dieu, car on s’en sert pour saler les offrandes. Le sel symbolise aussi l’absence de corruption ou de décomposition. Les disciples de Jésus sont le « sel de la terre », car c’est un agent conservateur, ils aident les personnes à ne pas tomber dans la corruption morale et spirituelle. Leur message peut ainsi préserver la vie de ceux qui y sont sensibles.

Jésus a dit aussi à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde,

et que votre lumière brille devant les hommes pour qu’ils voient vos belles actions et rendent gloire à Dieu ».

Pour les chefs religieux, Jésus ne respecte pas la Loi de Dieu. Ils ont même cherché à le tuer pour cette raison. Jésus leur a dit

donc : « Ne pensez pas que je sois venu pour détruire la Loi ou les

Prophètes. Je ne suis pas venu pour détruire, mais pour accomplir ? ».

Alors Jésus leva les yeux sur ses disciples et dit : -Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à

vous !

-Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés !

-Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ! -Heureux serez-vous lorsque les hommes vous détesteront,

lorsqu’ils vous chasseront, vous insulteront et vous rejetteront comme des êtres infâmes à cause du Fils de l’homme !

-Réjouissez-vous, ce jour-là, et sautez de joie, parce que votre récompense sera grande dans le ciel. En effet, c’est de la même manière que leurs ancêtres traitaient les prophètes.

-Mais malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation,

vous qui êtes comblés maintenant, vous aurez faim ! -Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes !

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-Malheur lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est de la même manière que leurs ancêtres traitaient les prétendus prophètes !

-Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.

-Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta chemise.

-Donne à toute personne qui t’adresse une demande et ne

réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. -Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous,

faites-le-vous aussi de même pour eux.

-Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance en avez-vous ? En effet, les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.

-Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quelle estime

en avez-vous ? -En effet, les pécheurs aussi agissent de même.

-Et si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,

quel gré vous en sait-on ? -En effet, les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs afin de

recevoir l’équivalent.

-Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien

espérer en retour. -Votre récompense sera grande et vous serez un des enfants du

Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Soyez donc pleins de compassion, tout comme votre Père aussi

est plein de compassion. -Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et

vous ne serez pas condamnés ; pardonnez et vous serez

pardonnés.

-Donnez et on vous donnera : on versera dans le pan de votre

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on utilisera pour vous la même mesure que celle dont vous vous serez servis.

Il leur dit aussi : « Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne

tomberont-ils pas tous deux dans un fossé ? Le disciple n’est pas supérieur à son maître, mais tout disciple

bien formé sera comme son maître.

Comment peux-tu dire à ton frère : « Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil', toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère. Un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits ni un mauvais arbre de bons fruits, chaque arbre se reconnaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des ronces et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et celui qui est mauvaise tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur En effet, sa bouche exprime ce dont son cœur est plein.

Pourquoi m'appelez-vous 'Seigneur, Seigneur !' et ne faites-vous pas ce que je dis ? Je vais vous montrer à qui ressemble tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, il ressemble à un homme qui, pour construire une maison, a creusé, creusé profondément et a posé les fondations sur le rocher. Une inondation est venue, le torrent s'est jeté contre cette maison sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était fondée sur le rocher. Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a construit une maison sur la terre, sans fondations. Le torrent s'est jeté contre elle et aussitôt elle s'est écroulée ; la ruine de cette maison a été grande... »

Jésus montra le plus grand respect pour la Loi de Dieu et il incita les autres à faire de même. Il prévient même : « Celui donc qui

désobéit à un seul de ces plus petits commandements et qui enseigne aux autres à faire de même sera appelé le plus petit pour ce qui est du royaume des cieux. »

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Cela veut dire que cette personne n’entrera pas dans le Royaume.

« Mais, celui qui les applique et les enseigne sera appelé grand pour ce qui est du royaume des cieux »

Jésus condamna même l’état d’esprit qui amène quelqu’un à désobéir à la Loi. Après avoir rappelé ce commandement : « Tu ne dois pas

assassiner », puis il ajouta : « Celui qui continue d’être en colère contre son frère devra passer devant le tribunal ».

Il est grave de rester en colère contre quelqu’un, car cela peut même mener au meurtre. C’est pourquoi Jésus expliqua jusqu’où on devrait aller pour faire la paix : « Si donc tu vas à l’autel apporter ton

offrande et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, et repars. Fais d’abord la paix avec ton frère, puis retourne présenter ton offrande »

Un autre commandement condamne l’adultère. Jésus expliqua :

« Vous savez qu’il a été dit : « Tu ne dois pas commettre d’adultère. » Mais moi je vous dis que celui qui continue à regarder une femme au point de la désirer a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur ».

Jésus ne parlait pas ici d’une simple pensée immorale passagère. Il dit plutôt qu’il est grave de continuer à regarder, car cela éveille souvent un désir passionné. Et si une occasion se présente, cela peut mener à l’adultère. Comment ne pas en arriver là ? Des mesures radicales sont parfois nécessaires.

Jésus conseilla même :« Si donc ton œil droit te fait trébucher,

arrache-le et jette-le loin de toi. Si ta main droite te fait trébucher, coupe-la et jette-la loin de toi ».

Certains sont prêts à sacrifier un membre qui est gravement malade pour sauver leur vie. De la même manière, Jésus dit que, pour se protéger contre les pensées immorales et de ses conséquences.

(Il vaut mieux « jeter » tout ce qui pourrait nous faire mal agir, même s’il s’agit de quelque chose d’aussi précieux qu’un œil ou une main). Il a dit aussi « Vaut mieux perdre un seul de tes membres que de finir tout entier dans la géhenne »

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C’est-à-dire être détruit pour toujours car la géhenne était un lieu, près de Jérusalem, où on brûlait les détritus.

Jésus donna aussi des conseils sur la façon de réagir quand on nous blesse : « Quand quelqu’un est méchant avec vous, ne vous

opposez pas à lui. Mais si on te gifle sur la joue droite, tends aussi l’autre joue ».

Cela ne veut pas dire qu’il est interdit de se défendre ou de protéger sa famille si on nous attaque. Jésus parle d’une gifle. Une gifle n’a pas pour but de blesser gravement ni de tuer, mais d’humilier. Il veut dire que si quelqu’un essaie de nous inciter à nous battre ou à la dispute, que ce soit en nous giflant ou en nous insultant, nous ne devons pas riposter. Ce conseil est en accord avec la loi de Dieu sur l’amour du prochain. Jésus recommanda donc à ses auditeurs : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » Il

donna ensuite une puissante raison de le faire : « Alors vous serez

vraiment les enfants de Dieu qui est au ciel, lui qui fait lever le soleil sur les méchants et sur les bons, et qui fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » Jésus résuma ainsi cette partie de son

discours : « Vous devez donc être parfaits, comme votre Père

céleste est parfait ». Il ne veut évidemment pas dire que nous pouvons être parfaits au sens absolu. Mais en imitant Dieu, nous pouvons nous élargir dans notre amour, au point d’aimer nos ennemis

« Soyez miséricordieux, comme Dieu est miséricordieux »

Jésus continua son discours par :« Faites attention à ne pas

accomplir de bonnes actions pour être remarqués par les hommes »

Car il condamnait ceux qui font semblant d’être attachés à Dieu et dit : « Quand tu donnes aux pauvres, ne sonne pas de la

trompette devant toi, comme les hypocrites » (Il vaut mieux donner aux pauvres en privé, que de le faire pour se « faire valoir).

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Jésus dit ensuite : « Quand vous priez, n’imitez pas les hypocrites

qui aiment prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues pour être remarqués par les hommes ».

Il conseilla plutôt : « Quand tu veux prier, entre dans ta pièce

privée et, après avoir fermé la porte, prie ton Père, que personne ne peut voir » . Jésus n’était pas contre les prières publiques puisque lui-même en a fait. Ce qu’il n’aimait pas, c’était les prières dites pour impressionner ou susciter l’admiration.

Il poursuivit : « Quand vous priez, ne répétez pas toujours les

mêmes choses, comme les gens des nations ». Jésus ne voulait pas dire qu’il était mal de prier de façon répétée à propos du même sujet. C’est la répétition de phrases apprises par cœur, les prières

machinales qu’il n’aimait pas, il aimait qu’on prie avec conviction et avec son cœur. Il donna ensuite un modèle de prière, comprenant sept

requêtes. Les trois premières concernent le droit de Dieu de gouverner et son projet : « Que son nom soit sanctifié, que son

royaume vienne et que sa volonté s’accomplisse ». C’est seulement après avoir prié que nous devrions parler de nos

besoins personnels, comme la nourriture quotidienne et le pardon de nos péchés. Nous pouvons aussi demander à Dieu de nous délivrer du méchant et de ne pas permettre que nous soyons tentés au-delà de

ce que nous pouvons supporter.

Ils demandèrent : « Quelle importance nos biens matériels

devraient-ils avoir pour nous ? »

Jésus répondit : « Arrêtez d’accumuler des trésors sur la terre, où

les mythes et la rouille détruisent tout, ou les cambrioleurs vous

voleront ».

Les richesses matérielles ne sont pas éternelles, et elles ne nous

rendent pas plus importants aux yeux de Dieu. Jésus dit : « Accumulez plutôt des trésors dans le ciel. ». C’est possible en faisant du service pour Dieu notre priorité.

Personne ne peut nous enlever notre bonne réputation auprès de Dieu

ou la récompense qu’elle entraîne, la vie éternelle.

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Pour souligner cette idée, Jésus donna un exemple : « La lampe du

corps, c’est l’œil. Si ton œil est concentré sur une seule chose, tout ton corps sera lumineux. Mais si ton œil est envieux, tout ton corps sera obscur ». Quand il fonctionne bien, notre œil est comme une lampe pour nous. Mais il doit être concentré sur une seule chose ; sinon, nous pourrions développer une conception erronée de la vie. Nous concentrer sur les biens matériels plutôt que sur notre service pour Dieu signifierait que « tout notre corps est obscur » : nous serions peut-être alors attirés par ce qui est mal.

Jésus donna ensuite un puissant exemple : « Personne ne peut

travailler comme un esclave pour deux maîtres : soit il haïra l’un et aimera l’autre, soit il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas travailler comme des esclaves pour Dieu et pour l’Argent ». Certains auditeurs de Jésus se demandèrent

comment considérer leurs besoins matériels. Il leur garantit que s’ils font du service pour Dieu leur priorité, ils ne devront pas s’inquiéter.

« Observez les oiseaux : ils ne sèment pas, ne moissonnent pas et

ne font pas de réserves ; pourtant, votre Père céleste les nourrit »

Jésus leur dit : « Qu’en est-il des lis des champs qu’il y a sur la

montagne ? Même Salomon, dans toute sa gloire, n’a jamais été habillé comme l’un d’eux ».

Qu’a t il voulut dire ? « Si Dieu habille ainsi la végétation des

champs, qui est là aujourd’hui, mais qui sera jetée au feu demain, ne vous habillera-t-il pas à plus forte raison ? »

Jésus donna ce sage conseil : « Ne vous inquiétez donc jamais,

disant : “Qu’allons-nous manger ?” où : “Qu’allons-nous boire ?” où : “Qu’allons-nous mettre ?” Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Donc, continuez à chercher d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées »

Les apôtres et d’autres personnes sincères voulaient vivre d’une manière qui plaise à Dieu, mais ils ne vivaient pas dans un contexte facile. En effet, de nombreux pharisiens étaient très critiques et

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Jésus mit en garde ses auditeurs : « Arrêtez de juger, et vous ne

serez pas jugés, car c’est de la façon dont vous jugez que vous serez jugés !».

Les vérités de la Parole de Dieu ont une grande valeur, un peu comme les perles. Si certains agissent comme des animaux, en ne montrant aucun respect pour ces précieuses vérités, les disciples doivent s’en aller et rechercher les personnes réceptives.

Il revint sur la prière, et souligna l’importance de persévérer :

« Continuez à demander, et on vous donnera. Est-ce que l’un de vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? Si donc vous qui êtes méchants, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, alors pourquoi Dieu ne donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ! »

Jésus énonça ensuite ce qui est devenu une célèbre règle de

conduite :« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour

vous, vous devez vous aussi le faire pour eux. »

Pourquoi ne pas suivre ses conseils dans nos relations avec les

autres ? Bien sûr, c’est parfois difficile, comme Jésus l’indiqua :

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte donnant sur la grande route qui mène à la destruction, et beaucoup entrent par elle, alors qu’étroite est la porte donnant sur la petite route qui mène à la vie, et peu de gens la trouvent »

Jésus mit en garde ses disciples contre ceux qui pourraient tenter de les détourner de la route qui mène à la vie : « Méfiez-vous des faux

prophètes, qui viennent vers vous déguisés en brebis, mais qui en fait sont des loups voraces »

Comme Jésus le fit remarquer, on distingue les bons arbres des mauvais à leurs fruits. Il en est de même des personnes : on peut reconnaître les faux prophètes à ce qu’ils font et comment ils enseignent, car ceux qui prêchent mal la parole de Dieu, guide mal et envoie les « égarés » vers un mauvais chemin qui les détourne de la parole de Dieu !

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En effet, Jésus expliquait que ce n’était pas simplement ce qu’une personne disait qui faisait d’elle le disciple de Dieu mais aussi ce

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