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LA RÉSURRECTION DANS LA VILLE DE NAÏN

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 145-148)

Peu après avoir guéri le serviteur d’un officier, Jésus quitta Capharnaüm pour se rendre à Naïn, une ville située à plus de 30 kilomètres au sud-ouest. Il n’était pas seul, ses disciples et une foule l’accompagnèrent. Quand ils arrivèrent près de Naïn, certainement dans la soirée, ils croisèrent un grand nombre de Juifs réunis dans un cortège funèbre ils lui dirent : « La plus malheureuse de tous était

bien sûr la mère du jeune homme. Elle était veuve et son unique enfant venaient de mourir. Quand son mari est mort, il lui restait au moins son cher fils ».

Combien elle devait l’aimer, lui sur qui tous ses espoirs et sa sécurité matérielle reposaient.

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Mais maintenant, lui aussi était mort. Qui donc allait s’occuper de ses besoins affectifs et matériels ? Quand Jésus vit cette femme, il fut

touché par son immense chagrin et sa situation tragique. Avec tendresse, mais aussi avec conviction, il lui dit : « Ne pleure

plus. » Il alla plus loin, toucha la civière sur laquelle était posé le

corps... L’attitude de Jésus poussa les personnes du cortège à s’arrêter immédiatement. Elles se demandèrent pourquoi il avait dit cela et ce qu’il allait faire. Ceux qui étaient avec Jésus et qui l’avaient vu guérir de nombreuses maladies ne l’avaient jamais vu ressusciter quelqu’un. Des résurrections avaient eu lieu dans le passé, mais lui, pouvait-il faire une telle chose ? . Il ordonna : « Jeune homme, je te le dis : Lève-toi ! ». Et c’est ce qui se passa ! Il se redressa et commença à parler ! Jésus le rendit alors à sa mère, sous le choc, mais au comble de la joie. Elle n’était désormais plus seule. Quand les gens virent que le jeune homme vivant, ils louèrent Dieu, l’Auteur de la vie. Certains dirent : « Un

grand prophète est apparu parmi nous. » Et d’autres, saisissant la

portée de ce miracle, s’exclamèrent ainsi : « Dieu s’est occupé de

son peuple » . La nouvelle se répandit rapidement dans les environs

et à Nazareth, la ville où Jésus avait grandi, à environ dix kilomètres. Elle atteint même la Judée, au sud. Jean le Baptiste, qui était toujours en prison, s’intéressa beaucoup aux œuvres que Jésus avait accompli et dont il avait entendu parler par ses disciples et que Jésus avait ressuscité le fils d’une veuve à Naïn ! Il voulut connaître l’avis de Jésus lui-même sur la signification de tous ces miracles. Il fit donc

venir deux de ses disciples, pour qu’ils demandent à Jésus :

« Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre? ». Jean était un homme fidèle et après avoir baptisé Jésus

presque deux ans auparavant, il avait vu l’esprit de Dieu descendre sur lui. À ce moment-là, il avait même entendu la voix de Dieu exprimer à Jésus son approbation. Nous n’avons aucune raison de penser que la foi de Jean s’est affaiblie. Sinon, Jésus n’en parlerait pas en termes si positifs, comme il allait le faire en cette occasion.

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Jean voulait tout simplement que Jésus confirme en personne qu’il était le Messie envoyé de Dieu car cela l’aiderait à endurer sa pénible situation en prison. Mais sa question avait apparemment aussi un autre sens. Il connaissait les prophéties des Écritures annonçant qu’un envoyé de Dieu serait un roi et un libérateur. Mais Jésus était baptisé depuis de nombreux mois maintenant, et Jean était encore en prison. Il demanda donc si quelqu’un d’autre devait venir, un successeur de Jésus, qui achèvera de réaliser tout ce que le Messie était censé accomplir. Plutôt que de simplement dire aux disciples de Jean : « Bien sûr, je suis celui qui devait venir », Jésus donna des preuves qu’il avait le soutien de Dieu en guérissant de nombreuses personnes atteintes de diverses maladies. Puis il dit aux disciples : «

Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts sont relevés, et la bonne nouvelle est

annoncée aux pauvres ».

La question de Jean laissait entendre qu’il s’attendait à ce que Jésus accomplisse davantage de choses, et qu’il le libère de prison.

Cependant, Jésus par sa réponse lui dit qu’il ne faut pas attendre plus que les miracles qu’il accomplit déjà.

Quand les disciples de Jean partirent, Jésus affirma à la foule que Jean était plus qu’un prophète, il dit : « Il est le messager de Dieu, il

est aussi le prophète qu’Élie avait annoncé. Vraiment je vous le dis, de tous les hommes, personne n’a été plus grand que Jean le Baptiste. Mais un petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui ». Le Saint Coran mentionne que Jésus a aussi explicitement

mentionné le nom Ahmad : Jésus avait dit : « Ô Enfants d'Israël, je

suis vraiment le Messager de Dieu envoyé vers vous, confirmant ce qui, est antérieur à moi et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad. » Ahmad est le second nom

du Prophète ‘Muhammad’ et qui veut dire littéralement « Celui qui

loue Dieu plus que d'autres ». Nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un devait venir pour compléter sa mission.

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Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 145-148)