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JÉSUS DONNE DES EXEMPLES SUR LE ROYAUME

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 153-158)

Jésus était à Capharnaüm le jour où il réprimanda les pharisiens. Plus tard ce jour-là, il sortit de la maison où il logeait et marcha jusqu’à la mer de Galilée, située à proximité, où une foule se rassembla. Jésus monta sur un bateau, s’éloigna de la rive et commença à enseigner aux gens à propos du royaume des cieux. Pour cela, il utilisa de nombreux exemples et paraboles. Ses auditeurs connaissaient bien la plupart des situations dont Jésus parlait ; ils leur étaient donc plus facile de comprendre les divers aspects du Royaume. Jésus décrit un semeur qui semait des graines. Certaines d’entre elles tombaient le long d’une route et étaient mangées par les oiseaux. D’autres tombèrent sur un sol rocailleux où il n’y avait pas beaucoup de terre. Comme elles ne pouvaient s’enraciner profondément, les jeunes plantes furent brûlées par le soleil et se desséchèrent. D’autres graines encore tombèrent parmi les ronces qui, en grandissant, étouffèrent les jeunes plantes. Enfin, d’autres tombèrent sur de la bonne terre. Ces graines produisirent alors des fruits, l’une 100 fois plus, l’autre 60 fois plus, et l’autre encore 30 fois plus.

Dans un autre exemple, Jésus compara le Royaume à ce qui se passa quand un homme sema des graines. Que l’homme dorme ou non, les graines germaient sans qu’il sache comment elles germaient toutes seules, puis produisaient des céréales qui pouvaient être récoltées.

Jésus donna ensuite un troisième exemple sur le même thème. Un homme sema du bon grain, mais pendant que les hommes

dormaient, un ennemi sema de la mauvaise herbe au milieu du blé. Les esclaves de l’homme lui demandèrent s’ils devaient l’arracher, mais il leur répondit : « Non, parce qu’en ramassant la mauvaise

herbe, vous risquez de déraciner aussi le blé. Laissez les deux pousser ensemble jusqu’à la moisson. A l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs de ramassez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler, puis ramassez le blé et mettez-le dans mon grenier ». Comme la plupart de ses auditeurs

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leur était familier, celui de la minuscule graine de moutarde. Celle-ci finit par devenir un arbre si grand que les oiseaux pouvaient

y faire leur nid. « Le royaume des cieux, dit Jésus, est comme une

graine de moutarde qu’un homme prend et sème dans son champ ». Jésus illustra ce qu’est une croissance spectaculaire,

comment quelque chose de très petit peut croître au point de devenir très grand. Jésus s’inspira ensuite d’un procédé bien connu de la plupart de ceux qui l’écoutaient. Il compara le royaume des cieux à du levain qu’une femme prend et mélange à trois grandes mesures de farine. Même si le levain n’est pas visible, il se répandait dans toute la pâte et la faisait lever. Il générait alors une croissance et des changements importants, mais qui ne se percevaient pas facilement. Après avoir donné ces exemples, Jésus renvoya la foule et retourna à son logement. Mais rapidement, ses disciples vinrent le voir : ils voulaient comprendre ce qu’il avait voulu dire...

Ce n’était pas la première fois que ses disciples entendaient Jésus se

servir d’exemples, mais jamais d’autant à la suite. Ils lui demandèrent : « Pourquoi utilises-tu des exemples quand tu

leur parles ? ».

Jésus se sert d’exemple car ils révèlent la façon de penser de ses auditeurs. Beaucoup s’intéressaient à Jésus parce qu’il racontait de belles histoires et faisait des miracles. Ils ne le voyaient pas comme leur Seigneur à qui ils devaient obéir et suivre de façon

désintéressée. Ils ne voulaient pas changer d’opinion ni de mode de vie. En fait, ils ne souhaitaient pas vraiment être touchés par le message mais juste se divertir car la plupart ne comprenait pas le but de ses histoires.

Jésus dit à ses disciples : « C’est pour cette raison que je leur parle

en utilisant des exemples ; parce qu’ils regardent, mais ne voient rien, et qu’ils entendent, mais n’écoutent pas et ne comprennent pas non plus. La prophétie d’Isaïe s’accomplit dans leur cas. Elle dit : Le cœur de ce peuple est devenu insensible ».

Heureusement ce n’est pas le cas de tous ceux qui écoutaient Jésus. Il expliqua : « Heureux sont vos yeux parce qu’ils voient, et vos

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oreilles parce qu’elles entendent. Car, vraiment je vous le dis, beaucoup de prophètes et d’hommes justes ont désiré voir les choses que vous observez, mais ne les ont pas vues, et entendre les choses que vous entendez, mais ne les ont pas entendues ».

Les 12 apôtres et d’autres fidèles disciples avaient un cœur réceptif. C’est pourquoi Jésus leur dit : « À vous il est accordé de

comprendre les saints secrets du royaume des cieux, mais pas à eux ». D’ailleurs, comme ils veulent vraiment comprendre l’exemple

du semeur, Jésus leur en donne l’explication :

« Les graines représentent la parole de Dieu et le sol, c’est le cœur ». Ils avaient ainsi la clé pour comprendre le sens de l’exemple.

Pour les graines semées sur le sol piétiné au bord de la route, Jésus expliqua que le Diable « enlevait » la parole de Dieu du cœur de ces personnes pour qu’elles ne croient pas et ne soient pas sauvées. Puis Jésus expliqua que le sol rocailleux qui recevait les graines, c’était le cœur de ceux qui recevaient la parole avec joie, mais dans lequel elle ne s’enracinait pas profondément. Dès qu’une épreuve ou une

persécution survient à cause de la parole, ils trébuchaient. En effet, au « moment de l’épreuve, par exemple quand leur famille

ou d’autres s’opposaient à eux, ils abandonnaient. Et qu’en était-il des graines qui tombaient parmi les ronces ? Jésus avait dit à ses disciples que ce type de sol correspond à ceux qui entendaient la parole, mais qui étaient paralysés par les inquiétudes de la vie dans ce système de choses et le pouvoir trompeur de la richesse. La parole était dans leur cœur, mais elle avait été étouffée et devenue stérile. Le dernier type de sol dont Jésus parlait était la bonne terre. Elle correspondait à ceux qui entendaient la parole et l’acceptaient dans leur cœur, et en saisissaient ainsi tout le sens. Ils produisaient des fruits en fonction de leur situation, comme l’âge ou la santé, tous ne produisaient pas autant : certains 100 fois plus, d’autres 60 fois plus et d’autres encore 30 fois plus mais Dieu avait béni ceux qui ont un cœur beau et bon, et qui après avoir entendu la parole, la

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Les disciples étaient impressionnés par ses paroles. Ils avaient eu plus qu’une compréhension superficielle des exemples qu’il avait utilisés. C’est ce que Jésus souhaite, car ils pourront ainsi transmettre ces vérités à d’autres. « Est-ce qu’on apporte une lampe pour la

mettre sous un panier ou sous un lit ? Est-ce qu’on ne l’apporte pas plutôt pour la mettre sur un porte-lampe ? Que celui qui a des oreilles pour écouter écoute »

Après avoir écouté les explications sur l’exemple du semeur, les

disciples de Jésus voulurent en savoir plus. Ils lui demandèrent :

« Explique-nous l’exemple de la mauvaise herbe dans le champ »

Les disciples révélèrent ainsi un état d’esprit bien différent de celui du reste de la foule rassemblée sur la plage. Manifestement, ces gens entendaient, mais n’avaient pas le désir de connaître le sens profond de ces exemples, ni leur application. Ils se contentaient d’une compréhension superficielle. Constatant le contraste entre cet auditoire et ses disciples, Jésus dit :« Faites attention à ce que vous

entendez. C’est avec la mesure que vous utilisez pour mesurer qu’on mesurera pour vous, et on vous donnera même encore plus ». Comme les disciples écoutèrent Jésus avec grand intérêt, ils

reçurent une instruction plus complète. Ainsi, pour répondre à ses disciples qui l’ont interrogé sur l’exemple du blé et de la mauvaise herbe, Jésus expliqua : « Celui qui a semé le bon grain, c’est le Fils

de l’homme. Le champ, c’est le monde. Le bon grain, ce sont les fils du Royaume. La mauvaise herbe, ce sont les fils du méchant, et l’ennemi qui l’a semée, c’est le Diable. La moisson, c’est l’achèvement d’un système de choses, et les moissonneurs, ce sont des anges ». Après avoir identifié chaque élément de l’exemple,

Jésus en dévoila le dénouement. Il dit : « A la fin, les moissonneurs,

c’est-à-dire les anges, sépareront les prétendus chrétiens

(comparables à de la mauvaise herbe) des vrais « fils du Royaume ». Les « justes » seront rassemblés pour finalement briller « dans le royaume de leur Père ». Et les « fils du méchant » seront détruits. Ils « pleureront et grinceront des dents ».

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« Le royaume des cieux est comme un trésor caché dans un

champ. Un homme le trouve et le cache de nouveau. Et il est si heureux qu’il va vendre tout ce qu’il a et achète le

champ et le royaume des cieux est aussi comme un marchand qui cherche de belles perles. Après avoir trouvé une perle de grande valeur, il va vite vendre tout ce qu’il a et l’achète ».

Par ces deux exemples, Jésus souligna la disposition d’une personne à faire des sacrifices pour ce qui en vaut vraiment la peine. Le marchand vend rapidement « tout ce qu’il a » pour acheter une perle de grande valeur. C’est un exemple très parlant pour les disciples. Et l’homme qui trouve un trésor caché dans un champ « va vendre tout ce qu’il a » pour l’obtenir. Dans les deux cas, une personne acquiert un bien précieux. Cela peut être comparé aux sacrifices qu’une personne fait pour se rapprocher de Dieu. Certains de ceux à qui Jésus donne ces exemples ont déjà montré leur désir de fournir de gros efforts pour combler leurs besoins spirituels et devenir ses disciples. Enfin, Jésus compara le royaume des cieux à un filet de pêche qui rassemblait toutes sortes de poissons et quand les poissons étaient triés, les bons étaient gardés dans des récipients et les mauvais étaient rejetés. Jésus leur dit qu’il en sera de même le jour de la rédemption (le jugement final) : Dieu séparera les méchants des justes. En invitant ses premiers disciples à être des « pêcheurs d’hommes », Jésus effectua lui-même une pêche spirituelle mais il expliqua que l’exemple sur le filet de pêche s’appliquera dans l’avenir, au jugement final. Les apôtres et les autres disciples qui écoutèrent Jésus comprirent que des évènements passionnants étaient encore à venir. Ceux qui avaient écouté les exemples donnés depuis le bateau avaient acquis de grandes richesses spirituelles. Jésus montra sa volonté de tout expliquer à ses disciples, mais en privé. Ils étaient comme un maître de maison qui sort de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes car en donnant ces

exemples, Jésus ne mit pas en avant sa capacité à enseigner. Il communiquait plutôt à ses disciples des vérités comparables à des

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trésors inestimables. Jésus était sans conteste un enseignant hors du commun…

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 153-158)