• Aucun résultat trouvé

JÉSUS EN ROUTE VERS JÉRUSALEM

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 189-193)

Jésus concentra son activité principalement en Galilée, où les gens réagissaient mieux à son message qu’en Judée. De plus, à Jérusalem, les Juifs avaient cherché à le tuer parce qu’il avait guéri un homme un jour de sabbat. C’était l’automne de l’année 32 et la fête des Tabernacles était proche. Elle était si importante pour Jésus-Christ qu’Il Se rendit à Jérusalem pour la célébrer bien que sachant que sa vie était en danger.

La Fête des Tabernacles était destinée à devenir une période de repos pour les nations dans le Royaume de Dieu, célébrée même par les nations qui au départ Lui auront résisté.

Le nom de la Fête des Tabernacles tire son origine des tabernacles ou tentes ou demeures temporaires dans lesquelles Dieu ordonna à Son peuple de séjourner pendant cette fête de sept jours. Ces

logements temporaires commémorent l’exode d'Israël hors d’Égypte, mais nous rappellent aussi la nature temporaire de notre vie

physique. Ceci nous aide à réaliser qu’il y a autre chose que cette vie physique et que nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre et la vie éternelle. Elle dure sept jours puis est suivie d’une

190

assemblée solennelle le huitième jour. Cette fête marque la fin de l’année agricole ; c’est donc un grand moment de réjouissance et de témoignages de reconnaissance envers Dieu.

Les demi-frères de Jésus (Jacques, Simon, Joseph et Judas) lui dirent : « Pars d’ici et va en Judée ». Jérusalem était le centre religieux du pays. Durant les trois fêtes annuelles, la ville était pleine de monde. Les frères de Jésus le raisonnèrent : « Personne n’agit en

secret quand il cherche à être connu publiquement. Si tu fais ces choses, montre-toi au monde ». En fait, ils n’exerçaient pas la foi

en lui en tant que Messie. Mais ils voulaient que ceux qui assistent à la fête le voient accomplir des miracles. Conscient du danger, Jésus leur dit : « Le monde n’a aucune raison de vous haïr, mais moi il

me hait, parce que je témoigne que ses œuvres sont mauvaises. Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas encore à cette fête, parce que mon temps n’est pas encore pleinement venu ».

Alors que ses frères étaient partis depuis quelques jours avec la plupart des voyageurs, Jésus et ses disciples se mirent en route à l’abri des regards. Au lieu de prendre la route habituelle, qui passait près du Jourdain, ils empruntèrent le chemin le plus direct, qui traversait la Samarie. Ils avaient besoin d’être logés dans cette région. Jésus envoya donc des messagers faire quelques préparatifs. Mais parce que Jésus et ses disciples se rendirent à Jérusalem à l’occasion d’une fête juive, les gens d’un certain village refusèrent de leur manifester l’hospitalité généralement réservée aux voyageurs... Furieux, Jacques et Jean proposèrent : « Seigneur, veux-tu que nous

ordonnions que du feu descende du ciel pour les anéantir ? ».

Mais Jésus les réprimanda d’avoir fait une telle suggestion, et ils reprirent la route.

En chemin, un scribe dit à Jésus : « Enseignant, je te suivrai

partout où tu iras ». Jésus répondit : « Les renards ont des

tanières et les oiseaux ont des nids, mais moi je n’ai pas d’endroit où poser la tête ». Il expliquait ainsi au scribe que s’il voulait être

191

Apparemment, le scribe était trop fier pour accepter ce mode de vie.

« Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour suivre la parole de Jésus ? ».

Jésus dit à un autre homme : « Suis-moi. » Il répondit : « Seigneur,

permets-moi d’abord d’aller enterrer mon père. »

Connaissant sa situation, Jésus lui conseilla : « Laisse les morts

enterrer leurs morts, mais toi, va annoncer le royaume de Dieu ».

Son père n’était pas encore mort ; sinon, il y aurait eu peu de chances que son fils soit là, en train de parler avec Jésus. En fait, le fils n’était pas prêt à mettre le royaume de Dieu à la première place. Jésus poursuivit sa route vers Jérusalem, quand un autre homme lui

dit : « Je te suivrai, Seigneur. Mais permets-moi d’abord de dire

au revoir à ma famille. »

Jésus lui répondit : « Celui qui a mis la main à la charrue et

regarde derrière lui n’est pas fait pour le royaume de Dieu ». Jésus avait voulu dire que celui qui voulait être un véritable disciple de Dieu devait avoir les yeux fixés sur l’œuvre du Royaume. Si un laboureur ne regardait pas droit devant lui, le sillon risquait d’être tordu. Et s’il posait la charrue pour regarder ce qu’il y avait derrière, le travail n’allait pas avancer. De même, celui qui regarde en arrière, vers ce vieux système de choses, risquait de s’écarter de la route qui menait à la vie éternelle.

Les avis sur Jésus étaient très partagés. « C’est un homme bon ». « Pas du tout. Il trompe la foule ». C’est ainsi qu’on chuchotait à son sujet durant les premiers jours de la fête. Mais, personne n’avait le courage de s’exprimer publiquement en faveur de Jésus par peur de la réaction des chefs religieux juifs. Au milieu de la semaine de festivités, Jésus se montra au Temple. Beaucoup furent émerveillés par sa manière d’enseigner. Comme il n’avait jamais fréquenté d’écoles, les Juifs s’étonnèrent : « Comment se fait-il que cet

homme connaisse aussi bien les Écritures, alors qu’il n’a pas fait d’études ? » Jésus expliqua : « Ce que j’enseigne n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un désire faire sa

192

volonté, il aura si l’enseignement vient de Dieu ou si ce que je dis vient de moi-même ». L’enseignement de Jésus est en accord avec la

Loi de Dieu ; il devrait donc être évident qu’il voulait que Dieu soit glorifié, et non lui-même...

Puis Jésus dit : « N’est-ce pas Moïse qui vous a donné la Loi ?

Mais aucun de vous n’obéit à la Loi. Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? » Certains parmi la foule, habitant hors de la ville,

n’étaient pas au courant de la situation. Il paraissait impensable qu’on cherchât à tuer un tel enseignant. Ils en conclurent donc qu’il n’allait pas bien pour parler ainsi.

Ils lui dirent : « Tu as un démon en toi, qui cherche à te tuer ? ». Un an et demi plus tôt, des chefs religieux juifs avaient voulu tuer Jésus parce qu’il avait guéri un homme un jour de sabbat. Jésus utilisa à présent un raisonnement percutant pour dénoncer leur manque de logique. Il rappela que sous la Loi, un garçon doit être circoncis le huitième jour, même si c’est un sabbat. Puis il demanda : « Si un homme reçoit la circoncision un jour de

sabbat afin que la Loi de Moïse soit respectée, pourquoi cette explosion de colère contre moi parce que j’ai guéri complètement un homme un jour de sabbat ? Arrêtez de juger d’après

l’apparence, mais jugez d’un jugement juste.

Des habitants de Jérusalem qui, eux, connaissaient les faits,

s’interrogèrent : « N’est-ce pas là l’homme que les chefs religieux

cherchent à tuer ? Or, regardez : il parle en public, et ils ne lui disent rien. Les chefs seraient-ils finalement convaincus que celui-ci est le Messie ? » Alors pourquoi ces gens ne croient-ils pas que Jésus est l’envoyé de Dieu ? « Nous savons d’où est cet homme, mais quand le Messie viendra, personne ne saura d’où il est ... »

Jésus répondit : « Vous me connaissez et vous savez d’où je suis.

Et je ne suis pas venu de ma propre initiative, mais celui qui m’a envoyé existe réellement, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, parce que je suis son représentant, et c’est lui qui m’a envoyé » .

193

À la suite de cette déclaration, certains cherchèrent à s’emparer de lui pour l’emprisonner ou le tuer. Mais ils n’y arrivèrent pas, car l’heure n’était pas encore venue pour Jésus de mourir. Cependant, beaucoup avaient foi en Jésus, et il y avait de bonnes raisons à cela : il avait marché sur l’eau, calmé des tempêtes, nourri miraculeusement des milliers de personnes avec quelques pains et poissons, guéri des boiteux, des aveugles, des lépreux et d’autres malades, et même ressuscité des morts.

Les gens se dirent donc : « Quand le Messie viendra, il

n’accomplira pas plus de miracles que cet homme n’en a fait,

n’est-ce pas ? ».

Quand les pharisiens entendirent la foule s’exprimer ainsi, eux et les prêtres en chef envoyèrent des agents arrêter Jésus.

Dans le document La Révélation, Ch.lumiere (Page 189-193)