des chiffres romains places dans le centre de la marge de pied au ver so du dernier feuillet de chaque fascicule —sauf le neuvième, le dixiè
me et le quinzième qui étaient dépourvus de toute indication à cet ef
fet. Voici la composition originale de ces assemblages. Des quinze ca hiers que comprenait jadis le codex, dix étaient des quiniones, soit les
huit premiers, le douzième et le quatorzième qui se signalaient alors —comme encore aujourd’hui— aux ff. IQv/llv, 20v/21v, 30v/31v, ùOv/Lilv, 5>Ov/5>lv, 60v/61v, 70v/71v, 80v/81v, 117v/120v, et 133v/13ùv respective ment. Venaient ensuite les vingt-sept feuillets qui formaient les neu
vième, dixième, et onzième fascicules. Or sur leur composition il est impossible de se prononcer, car —comme nous venons de le dire— ils étaient dépourvus de toute indication d’assemblage. Et si, dans les cir
constances, nous avons au f. 107v/110v l’indication du dernier feuillet
du onzième fascicule, cela ne nous aide guère à élaborer davantage sur
la constitution des trois cahiers en question. Restent les treizième et quatorzième cahiers, tous deux des quaterniones. Au treizième, signalé
comme tel au f. 123v/126v, il est venu à manquer deux feuillets cepen dant: ce sont les ff. 12hr/99r et 123'r/100r qui, au XVIIe siècle, avaient
été insérés par erreur entre les ff. 97r/?8r et 98r/100r où ils sont tou
jours restés depuis. Une restauration s’impose donél Quant au quatorziè me fascicule, qui renferme en surnuméraire le f. 12ùar/137r, nous avons la preuve absolue de sa qualité dans une note à cet effet au f. 129r/130r qui se lit: Sequit(ur) de auro, Quere in sexto folio sequentis quatemi
(et) i(n)uenies.
Le parchemin des cahiers, ayant subi les ravages de l’humidi
hl certaines des lettres des textes que renferme le codex, le lecteur se
heurtera à une lecture peu invitant —et cela assez souvent.
Le f. I, qui agit en contre-garde, est tout neuf. Quant aux
feuillets qui suivent, si quelques-uns ont subi des réparations, soit les ff. 2-36, 39-L1.2, I.1.I4, U9-51, 56, 58, 62, 65, 68, 70-72, 7U, 81, 88,
92-100, 102, 111-11U, 116-120, 122-123, 128-130, 132-135, 137, 11'2-1)47, d'autres attendent depuis toujours qu'on les leur fasse subit, à savoir les ff. U3-I1I1, b6, I18, 86-87, 90, 98, 10h, 107, 138, et 1U5. Cà et là les perforations laissées par les anciennes sutures sont toujours visi bles ; les sutures neuves, elles, le sont on ne peut plus facilement sur tout aux ff. 6v-7r, 17r, 27r, 37r, h7r, 57r, 67r, 7?r, 87r, 97r, 106r,
116r, 125r, 132r, lb.Or, et lL|6r.
On retrouve une double énumération des feuillets, dont l'u ne, l'ancienne, au plomb et à la main, est sans doute contemporaine à
la confection de notre codex, et l'autre, la moderne, timbrée à l'encre
noire, date d'environ 1955. Si toutefois la foliotation récente est con tinue, elle n'en est pas pour autant juste: elle n'existe que pour la commodité du chercheur. De fait, il y a progression des correspondances
lr/2r, 2r/3r, etc. jusqu'au f. 97r/98r, mais les feuillets qui suivent, 121ir/99r et 125r/100r, sont égarés (depuis le XVIIe siècle à notre avis) et doivent être intercalés plus loin. La progression, à écartement nu
mérique triple, des ff. 98r/101r à 123r/126r est constante, mais leur collocation juste et précise 11e peut être autre qu'à la suite immédiate du f. 97r/98r. A cette conjoncture, une rectification de la collocation moderne de trois feuillets s'impose. Etablissons d'abord que la disposi tion primitive des feuillets que nous révèle toujours l'ancienne foliota tion est la bonne. La dernière recette du Mappae clavicula qui figure au
M2
f. 121i,v/99v se termine incomplète: et pone ip(s)am ampulla(m) super très
aut quatuor petras (et) t(un)c adhibe igne(m) in circui pour continuer au
f* 12har/137r qui commence: <tu ampul>le ex carbonibus lentissimu(m) (et)
sic cooperies os ampulle (A. Way, Londres, 181.|.7, p, 187)5 et la dernière
recette, toujours du même traité, au f. 12Uav/137v se termine: si inde uolueris uestimentu(m) aut pict(ur)am aliq(ua)m facere sicut sup(er)i(u)s dixi auru(m) pour reprendre au f, 12^r/lQ0r qui s'amorce: mittes i(n) per-
gameno incides de incausto aut de indico (ibidem, p« 189). De ceci, il dé coule que ces trois feuillets sont aujourd'hui déplacés. Les ff. 121pr/99r,
121|.ar/137r, et 12f>r/100r se placent donc dans cet ordre même, après le f. 123r/12ér, soit avant le fragment enanglo-normand sur les couleurs qui com mencent au f. 12ér/127r. On ne peut rien reprocher à la suite des ff.
12ér/127r à 133r/13hr: elle est stable. Pour le reste des feuillets, étant donné la carence de toute concordance entre les foliotations ancien
ne et moderne, indiquons-les de façon schématique:
la foliotation ancienne = la foliotation récente
139 13$ îho 136 121ia 137 13U 13g 136 137 138 llq Ili2 138 139 1110 Ha lll2 Hi3 1141 Hi5
1113
<U3>
D4.6
1U7
A notre avis, si le f* <L14tr>/l^L|.r a dû servir de contre-garde terminale des l'époque de la première reliure dont s'est revêtu le codex Barberinia nus latinus 12, il se peut fort bien que le f. <Lh5r>/lli7r, lui, n'ait été incorporé au manuscrit qu'à la deuxième reliure, soit celle du XVIIe siè
cle dont il vient d'être question. Les feuillets sont foliotés au recto,
et cela sans exception. Si la foliotation récente est toujours dans le
coin droit au bas du. feuillet, l'ancienne ne démontre pas la même constan
ce. En fait, elle se place tantôt dans la marge supérieure à environ 1,3
cm. à gauche du coin droit pour les ff. l-ùh, 97, 133-136, et 139, tantôt
dans le coin droit supérieur pour les ff., Ù3=96, 98-132, I36-I38, et II4O- 11|.6 (118r se lit à peine), compte tenu des dérogations suivantes: la fo
liotation du f. 6 (marge supérieure) est double; celle du f. <
droite) est à environ 1,3 cm. du coin droit supérieur, où se trouve aussi celle du f. 23 (son coin droit et une partie de la marge supérieure ayant été enlevés jadis par déchirure); celle du f. 26 est mise dans la marge
droite au tiers de la hauteur du bas; celle du f, 27, une fois le coin droit supérieur rétabli, y remplace dès 1826, nul doute, l'originale (ces deux dernières sont d'une main autre que celle du restant de la foliota
tion). Pour ce qui est des deux feuillets qui restent, l'un, le f. 67, porte une double numérotation, soit dans le coin et dans la marge (ici à 1,3 cm. environ du coin) droits supérieurs, et l'autre, le f. 137 —seul dans ce cas— se trouve dans la marge supérieure à 1,3 cm. environ du coin gauche. Quant aux ff. 1, llü|. et llj.7, ils n'ont jamais connu la foliotation ancienne