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lié Cette table nous est dressée par une huitième main, du XV e siècle, et par

une neuvième, en l'occurence celle de Lukas Holste [1^6-1661] que nous soulignons en double. Une dixième main a rajouté: S(an)c(t)isp(iritu)s assit nnb(is gr(a.ti)a à gauche, dans la marge supérieure du f. ?6v; tan­

dis qu'une onzième a inscrit au bas du f. 130r:

so-l luna mars mercurius iubiter [sic] uenus saturnus auru(m) arge(n)tu(m) ferru(m)argentu(m) uiuu(m) stagnu(m) cupru(m) plu(m)bu(m)

es(t). (cf. M. P* Merrifield, Londres, 18Ù9, II, p. l.|,86). Une douzième main nous

a tracé, dans la marge inférieure du f. 13^r, une inscription indéchiffra­

ble; et une treizième, du XlVe siècle, le colophone: Munitiones gentium do-

minantur eorum au f. lùùr. Les renseignements codicologiques de l'an 1826 sur la feuille de garde initiale représentent une quatorzième main. D'au­ tres mains encore, mais dont le nombre est indéterminable, seraient respon- sables pour les écrits mineurs figurant dans les feuillets illigibles si- gnalés plus haut, et dont celles du f. 13Ôr et de la partie inférieure du f. I38V nous semblent être la même.

Quant aux notes, qui semblent toutes être de la main du scribe responsable pour le texte où elles figurent, elles sont soit interlinéai­

res (aux ff. 13v et 112v: mots à restaurer au corps du texte qu'on y lit), soit marginales (aux ff. 12r, 13v, 20r, 3^v, U£r, 77v, 116r, 123v, et l^Ov où tantôt elles servent à indiquer au rubricateur les lettres initiales de

chapitre et les noms des mois dans le De agricultura, ou tantôt elles re­ présentent un vestige

premier relieur, mais

de mot dont une partie est tombée sous le couteau du

où aussi elles signalent au lecteur des mots

entrer dans le texte. Ajoutons que pour le De agricultura e nom du mois de chaque livre surplombe, des marges supérieures, les textes qui les sui­ vent

Le rubricateur a numéroté les chapitres du Liber

tectonicae successivement du premier au dernier par des chifri renvoyés à l’extrémité droite (et presque dans la marge) de 1

nière ligne de chaque chapitre. Des fragments parasitaires ■

levons plus haut dans la recension- s’étant introduits dans ;

M. Cetus, la concordance chiffre-paragraphe n'est évidemment exacte, mais bien plutôt troublée.

U7

artis arclii- ?res romains La toute der-

-nous les re-

L ' oeuvre de

pas partout

Chapitre III

Le MS Barb, lai. 12 a travers les siècles

Nec ulli praecluditur occasio

aliquid aBhuc adjiciendi —SENECA Le MS Barb. lat. 12 aurait été composé en grande partie au

milieu du XlIIe siècle,^ plus précisément, à notre avis, entre novembre

r* 2

1251;-et mars 1255, à la. commande d’un seigneur spirituel, de l’abbé

1. D. Pieralisi, Inventorium codicum mmss. bibliothecae Barberinae re-

dactum et digestum ♦., Vatican, Bibliotheca Apostolica Vaticana, Sala Barb. MS. 31|1, vol. I, fol. 13r dit le XlVe siècle; T. Silver­ stein , Mediaeval Latin Scientific Writings in the Barberini Collec­

tion. Chicago, University of Chicago' Press, Ï9&7, p» 1S, qui puise

la plupart de ses renseignements chez Pieralisi ne fait que le re­

prendre ici pour le seconder. Voici ce qu'en dit R. Dean, avec qui

nous avons discuté de la datation à partir des feuillets qui renfer­

ment les textes anglo-normands: Le Xlle siècle n'est pas impossible.

L'écriture lui semble être de très tôt dans le XlIIe siècle. Deux personnes versées en paléographie et en anglo-normand sont d'avis

que nous avons là un codex du Xlle siècle. Elle même s'y sent re­

poussée pour ce qui est de la langue et de l'écriture. Elle recon­

naît des traits paléo graphique s très ancienâ dans la main de notre scribe anglo-normand, mais aussi que quelques détails peuvent se re­ trouver dans la première moitié du Hile siècle de même. D. Legge lui avoua qu'il n’y a pas là beaucoup sur quoi fonder son jugement. Nous même, nous étions longtemps porté à dire le XlIIe siècle tant d’après les traits de l'écriture et les abréviations des textes la­

tins, que d'après l'incertitude du scribe des textes anglo-normands sur certaines graphies. La prochaine note livra au lecteur les in­

dices qui nous ont confirmé dans notre opinion.

2. Voici les indices internes et externes qui trancheraient la question

de la datation. Dans le Sécréta secretorum du MS Barb. lat. 12, fol.

117v/120v, lignes 13-15? Ie scribe passe subitement du latin a l'an- g~lo-normand —cas unique, qu'on réussit à comprendre si l'on considère

ce que nous dit la recette qu'on y lit: "Pur le murrine de / pors.

pernez morele e plantein si <triblez> ensemble e destemprez od / eue bëneite si lur donez <... 3-U mots ...>." H s'agit en effet du mur-

mitré ou du prieur du monastère d'Abingdon,^ que nous soupçonnons.

rain qui tout récemment avait réduit les troupeaux de presque leur moitié, cf. les témoignages à cet effet'.de Matthaeus Parisiensis qui

dans son Historia Anglorum dans le Rerum Britannicarum Medii Aevi

Scriptores, vol. UU.J. p. 12ù nous dit : "Eodem aestate facta est

pecudum pestifera mortalitas, ita ut quicumque, vel homo, canis, vel

volucris comederet, occubuit veluti toxicatus," et plus loin dans son Chronican Angliae dans le Rerum Britannicarum Medii Aevi Scriptores,

vol. P- 332 où pour février-mars 125h il nous apprend que:

"Cessante autem frigoris asperitate, quae fere tota ilia hyeme in- horruerat continuata, tanta ovium et ferarvm pestis sequebatur mor-

tifera, ut ovilia ovibus, forestae feris vacuarentur. In copiosis

autem gregibus vix pars dimidia remaneret." Et de Dunstable dans le

Bedfordshire à environ trente-cinq milles à l'est d'Oxford et d'A- faingdon (donc tout près!) nous viennent pour les mois de novembre

12^li-mars 12££ ces bribes d'indices: "Eodem anno, post festum Omnium Sanctorum venit pestis equorum saevissima, quae Malum Linguae appel-

latur, et multos equos in Francia et in Anglia interfecti, et multos

infirmos et inutiles reddidit, qui vix postea sanari potuerunt, cf.

AnnaJ.es Prioratus de Dunstaplia, 1-1297 dans le Rerum Britannicarum

Medii Aevi Scriptores, vol. 36.3, p. 19h« Or le MS Barb. lat. 12,

fol., 119v/122r, lignes 1-2 et fol. 118v/121v, lignes 18-20 nous livre

des recettes vétérinaires contre le Malum linguae connu aussi selon Poulle-Drieux, op. cit., p. 3Ù sous les noms de malum pinganese, ma- lum pulzanese, malum pinsonese, malpizonum, foncel, floncelles, fe7 anceaux, mal des ponches et mal que le cheval a en la langue. Cette

maladie ne se guérissait pas sans traitement, et compliquée de nécro­ se et de javart. cartilagineux, elle s'aggravait au point mortel.

3. Ceci lo d'après la main chancelleresque que nous voyons représentée

dans H. Salter, "A Dated Charter of Henry I" dans English Historical

Review 26 (1911), p. Ù89 (R. Dean n’est pas d'accord avec nous sur ce

point), 2o d'après la proximité de Dunstable a Abingdon (les pestes auraient certainement ravagé la région constituée par ces deux loca­ lités), cf. la note précédante, et 3° d'après les renseignements bio­ graphiques sur l'abbé mitré Faricius qu'on lit dans W. Hunt, ’Fariciàs'

dans le Dictionary of National Biography, Londres, Geoffrey Cumberlege, 1921, vol. 6, p. 1068-1069 où il nous apprend que ce Faricius, grand médecin réputé (la famille royale avait recours a ses services), inté­

ressé dans les sujets représentés dans notre codex, avait fait faire

la transcription de plusieurs manuscrits médicaux. Ce qui nous porte à croire que c'est ce Faricius lui.-même qui aurait compilé l'art vé­

térinaire de notre codex soit d'après. des témoignages directs et viva

voce des practiciens, soit dans des recueils anglo-saxons perdus ou détruits depuis ou qu'on ne peut espérer fortement de pouvoir retrou­

ver aujourd'hui. (J. Ogilvy, op. cit., p. 18 rapporte que le Exe ter

Catalogue, an. 1327 nous apprend la destruction de plusieurs manu­ scrits: "Multi alii libri vetustate consumpte [sic] Gallice, Anglici [sic], et Latini [sic] scripti qui non appreciantur quia nullius va- loris reputantur." Ce qui n'a certainement pas été un cas isolé! La

5p

Celui-ci en grande détresse à cause des récentes épidémies de

peste dont tombaient victimes les animaux tant de son monastère que du

pays tout entierj et soucieux à cause du manque de travaux scientifiques

sur le soin de ceux-ci aurait eu la présence d’esprit d’avoir recours à

l'office d'un scribe laie pour faire transcrire la Marscaucie dans notre codex alors en voie de confection. Ce traité y relevant de la médecine

populaire, se trouva, sans doute alors relégué plutôt dans un cahier de manuscrit de qualité inférieure destiné à disparaître avec le temps, et

se Voyait donc ainsi assurée de survie à cause de l’importance des textes des auteurs renommés qu'elle coudoyait. La présence du traité anglo-nor­ mand sur les couleurs serait, à notre avis, fortuite et ne serait due qu'au fait de son voisinage possible à la Marscaucie dans le manuscrit original.

Le manuscrit, affecté de la cote 1915^ serait demeuré à Abing-

don jusqu’à la dissolution des monastères sous Henry VIII.

g A peine cent ans plus tard, en avril 1622, Lukas Holste, dit

Lucas Holstenius (floruit: 27.IX.1^96 à 2.11.1661), se rendit en Angle­

terre faire des recherches à Londres et à Oxford pour son compte et pour

présence du , lettre anglo-saxonne tombée d’usage au Xle siècle, fe­ rait soupçonner plus fortement cette possibilité). Rajoutons ici toutefois que nous sommes toujours d'avis qu'une localisation défini­ tive n'est --si jamais— possible que fondée sur des critères extra­ linguistiques, et que, une fois établie, il faille concilier avec elle les résultats de l'analyse linguistique du texte qui s'impose toujours. à. Le IB Barb. lat. 12, feuille de garde de la couverture du devant.

Le MS Harvardianus latinus 101 donne le détaillé de la dissolution du

monastère d'Abingdon. Fous n'avons pu le consulter assez longuement

pour nos fins.

6. W. Platzhoff, "Holste, Lukas (Holstenius)" dans Bnciclopedia italiana di scienze, lettere, ed arti. Rome, Institut© délia Bnciclopedia

celui de deux amis.

51

C'est alors que, en qualité de philologue, de fils de teinturier, et d'ancien étudiant en médecine à Leyde, il s'intéressa au manuscrit tombe d'ores et déjà en mains laïques. Non sans reconnaî­ tre la valeur du Opus agriculturae de Palladius et des fragments sur la préparation des couleurs qui y sont représentés, il l'acheta^ ou le re-

o

çut en cadeau. En octobre 16211, il regagna le continent avec le manu­

scrit. La, passionné qu'il l'était pour l’avantage que cela lui rempor­

terait, il se convertit au catholicisme dans l'unique espoir d’avoir ac­

cès aux fonds des grandes bibliothèques de Rome. Par la suite le codex

serait entré de son vivant dans la grande collection des Barberini dont il était devenu le bibliothécaire plutôt que par legs après sa mort3^

Affecté de la cote VIII.12, notre codex la retiendra jusqu'à

sa vente^ en lot et à un prix des plus symboliques au Vatican. Là enfin

il revêtira la marque distinctive sous laquelle nous le connaissons de- 12

puis, celle de Barb. lat. 12.

7. Holste, étudiant en médecine à Leyde, était peut-être venu à y exa­

miner le MS Vulcanius 90 B, le plus fameux des manuscrits qui pré­ servent l'Opus agriculturae dont nous parle B. Bjorck, "Remarques

sur trois documents médicaux de la bibliothèque universitaire de Leyde" dans Inemosyne 6 (1939), p. 1^6-150.

8. J. Ogilvy, op. cit., p. 19 nous apprend que les étrangers, et sur­ tout les allemands s ' étaient procuré plusieurs livres à partir de la dissolution des monastères par Henry VIII.

9. Les circonstances s'y prêtaient. Dans Lucas Holstenius, Epistolae

ad diversos. Editées par J.-T. Boissonade. Paris, Bibliopolum Graecum-Latinum-Germanicum, 1817, p. viii, l'éditeur nous dit que "... et cum per üxonienses bibliothecas perreptaret, multorum sibi conciliaverat doctorum hominum amicitiam ....*'

10. W. Platzhoff, loc. cit., Le MS Barb. lat. 12 nous conserve un exem­ plaire de son écriture sur la feuille de garde du devant.

11. M. Hay, "The Barberini Library" dans Library Review 20 (1931), P« 165 • 12. Les savants qui, de notre connaissance, ont étudié le MS Barb. lat. 12

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sont, à partir de Holste: D. Mansi, D. Pieralisi, T. Silverstein,

S. Prete pour le codex en entier. Par suite à ma demande R. Dean.

et D. Legge en ont examiné les feuillets où se lisent les textes

anglo-normands; G. Tilander les deux feuillets du Alexander mddicus,

et J. Svennung quelques feuillets où ôri lit le fragment de Palladius sur la médecine vétérinaire.

Chapitre IV

Les Textes

Multa ignoramus, quae non

laterent, si veterum lectio

nobis esset familiaris

—MACROBIUS ... in veteris libris reperta

mutare imperiti soient, et, dum librariorum insectari vo-

lunt inscientiam, suam confi-

tentur.

--QUIÏÏTILIAÏÏUS

Le but de ce chapitre est de présenter l’édition des frag­ ments des deux traités scientifiques en anglo-normand que renferme le MS

Barb. lat. 12. Or, pour ce faire, étant donné la condition de certains feuillets du manuscrit, nous avons dû utiliser plusieurs démarches dif­

férentes avant d'en aboutir à une transcription un' tant soit peu accepta­

ble. Ce sont des lectures faites directement sur le manuscrit lui-même

tant à la lumière naturelle que par truchement de la lumière artificielle, en l'occurence de l'infra-rouge, sans laquelle nous n'aurions jamais ré­

ussi une transcription aussi complète et fidèle que celle que nous pré­ sentons; et indirectement à partir et d'un microfilm et de photocopies

tirées à même celui-ci. Mais, malgré ces efforts, le mauvais état du ma­ nuscrit nous empêche de procurer l'édition idéale et tant désirée de ces

textes. Cela dit, le lecteur comprendra mieux pourquoi nous avons dû

&

Avant d'aborder les textes eux-mêmes indiquons les nomes

selon lesquelles nous les avons établis. Le lecteur saura, alors exac­ tement en quoi ont consisté nos interventions.

Les Normes

1: Les abréviations, résolues pour tous les mots qui les connaissent, se signalent au lecteur par des lettres soulignées. H n'y a ici qu'une seule exception à signaler, c'est le mot ,ryu" dont le

cas particulier d'ailleurs est relevé dans l'apparat critique. 2: Les indiquent soit des espaces blancs, soit, par leur compte,

le nombre maximum de lettres qui, à notre avis, se liraient là ou nous n'arrivons pas à défricher le texte pour une raison ou une autre.

J: Les signes "/" (qui revêt à toutes les cinqulignes la forme "Z "), "//", et "///" indiquent respectivement un changement de ligne, un changement de feuillet, et la fin du fragment pour l'oeuvre

en question.

!(.: a) La numérotation latérale (libre) apposée au texte dans la marge gauche désigne les lignes correspondantes pour le manuscrit

lui-même;

b) la numérotation latérale (soulignée)apposée au texte dans la

marge droite désigne, elle, la linéation de la page même de ce travail; elle sert pour l'apparat critique.

Les formes conjecturales se signalent par les "< >" qui les em­ brassent.

6: Pourcia commodité du lecteur et pour une plus grande sécurité,

nous indiquons les deux foliotations qui dénombrent les feuillets. Nous les distinguons l'une de l'autre en soulignant l'ancienne.

7: Les seuls autres changements que nous nous sommes permis de

porter dans les textes sont les modifications d'usage que nous

dictent les conventions de l'édition moderne, dont voici la

liste :

-l'établissement de paragraphes; -la mise en majuscule;

-la substitution de la ponctuation moderne à celle des textes; -le recours à l'accent aigu comme marque diacritique de la

voyelle tonique;

-la suppression des apex.

8: L'abstention, dans quelques cas rares, de toute intervention plutôt que d'un remaniement incertain ou trop important ou radi­

$ 3 1 90 L’Art vétérinaire 118i ■acine, £ quivro, e envo/lepez en lin; il

Pus pernez moleine,

|V

1

del cheval, par noef

e betonie, e suroie p /

bois, e la menue nerbe,

li doncz a beivre. / racine de pepol, si envolepez en lin; une nut; et metez le al

L o D del J / :rnez la y» flur ostez sil metez le matin. en mi le Pur cl T* ■1 / / A* / / 10

3emble; en cria t'au/pe en

r '’O •

LL- L» j, JbJ. puldrez desus le mal. e le pepol; s:

cl / enserrez 1 e r farcin, pernez la ruse / parole

t n Ç*. re de p ruge ortie, T —e si«=n / master, a taupe SI

metez sur la. boce, e bruillez / en

turne

j~.

ILLJLiu la u les Tobeos su □j 7 r> toi ©st ve irisri/ crer enoJ- pus ”Lismaet,n Pat. esur., / si en isterau

O-L // donez la menue herbe a beiv

/ charme

SS &

•O *L» • Pux Le

auras le soleil cuchant p

Most

pus

Z ...

O pn vole; forment

2° ’ cucnan o 21i enbevere

4 *1 trei TIT

deit

:1 ewe curante passer, O

H T,r. nuz. n «n MPa,L * > /■) r* Amen.” / arZ/n-in Cinc

56

H

121v

pernez la racine de corf, e

sole: CUC! > aina_que /

/ T cudz ■nez AT ’CG, P A •iblcz; 0 ü2 oi-nnp K-f" ' x'^ p O Tl o o rj y1 3 Q / /

let, LI U Y’Yl A ve rmcill o tiule, morve,

1t0z?130 "bonoüc s e ns/'

tut cel sure; estuvez mut ben desque il séii garriz*

10 autrement-, faites le cheval*asaillir .une 1 H

/

t

Cheval qui tusse e est

pe de liun e espurge, si quise sa doncz a

n’avez vin, pernez Pur seche

be: tusse,

15

si li doncz a beiv:

seche tusse, perne<z> le raiz e e pestrez

Encore pur / / ensemble; par forée en sa bûche une feiz le

gar<iz> /

Cheval, qui ad le mal de la. lange, pernez vint clous de

0 gi/rofj?e, e un poi de zeduàl, e fente de geline, e triblez ensem/ble;

e liez tut cru sur la lange. /

20

sil / cædsz on ■oudi’o» g picugs

une fieu te qui. ait amdous les oilz. Encore nur 1;. maele. e

Pur le mal des oilz, pernez la semole de unviel souder,

la pudre en une penne de owe / u en chefs uvorz; sil suf/flcz enz as pur la teie, e /_ pur le oscurté des oilz, pernez un crapoud, sil ardez en / pudre entre dous test de pot

al feu --e estupez ben le test / od. arzille si. que fumée ni pusse

issir—e cele pudre sufflez / as oilz en meim.es la mainere que jo

5 bu re r* Z _r> Tncîcr tli' n> ter qfpeime 8 m< crû T*O^*"'*P Z

Si

devant di / / / /

—• 119r : f. 122r

t n

10 Chev ?1 ..qui .ost defulé, faites un emplastre de alvins, e / de oint de porc, e de sel ars, e notez sur la mal. /

Pur suros de cheval, pernez peiz, e semence / de kersun ortolan, e résiné, e mellez ensemble; sil iiietez / sur un linge drap

15

qui ne seit pas greindre -que le suros; / e metez sure. Si eschau-

fez l’emplastre od un chaud fer de/hors si que il se tienge a la il ni avienge od les / denz.

/ partut seurement, mais gardez que

Encore cheval qui est quit de suros,

20

25

pernez un po: degrece, s: denz •

un poi de arrement, e un poi de

/ / ale: huiliez; / pus la u il e vodrat, mais

ço une retraite sure

•il

des

e cendre de freisnc, e savun, si pur suros, pernez vërdegrece,

faites un emplastre, mais gardez que il ni seit fors une / h’nT’P'f’ "f"*

Encore pur■ suros, pernez raiz, e chenille, e la se/mence de che*

hiléë, e 1.a semence de seneveie, e oint de porc, / e siu, e sufrcj tut od date de hom / 1

1S, si desuemprez O• / mst-ez suro* ÙX

dites cest charme: ”Seint David kërf gene //

5 sa vun 7 cuuelp 8-9 SSC3.L1 — OS “Dsiz 6

58

. ll?v 122v

hali boc to and Cl .ne de

Ï!T

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del Se: —JuJ O del

•it Encore pur surosj r*

5

r*j aisil, e 1 0 20 P £ ? ' e îr e re- venir le j__ _ n U 01 Qi / /

11 col del cheval ■pp

J> feez >Q que / vus pus pernez / tant que le oef od tûtes e moue ,4- Qrv n 4- nel 10 al colj

2'1- De e viel oint de porc, 1 triblez le pr> P C11D une ni?p ' o: pT^PTTt*. npqqp .al de s que si cheva ble 1 > pernez ieugere, p 1 ? de / Encore ronde oscire, temorez ben suu, e P netez le ai 3 nains p a p3 e reçu O 1 ne z r'T’vc”i de avei/ne, e M P ces fl c? O

mut ben en siu do mu/tun; e qp p - J r* n p cî p V/llkJ ùC O p *7 1q ge ensemble eu - > ben od / v od le jus / si que il

ille porc; e me/tez su

f i?f)r

iir os Ol. iC;qii Y'p •

var riz aisil, e trois sur le "f*, □ ox U T p-r- - } le rancie sur on ben es; e suvont ET'lï n o J p£ p ?0

59

3 >1 / / / 10

15

20 cire* v Contre 1

— J ns: nez le jus de Ir ictne

de / ±&j.gcx,e} e oint de .ne tes de sogl;., emplastre e frotez od un bastun de coudre;