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« Plus de concertations pour améliorer ou reconnaître la cohésion éducative et pédagogique sur un territoire politique de la ville » (extrait du verbatim du questionnaire : Quelles proposi- tions feriez-vous pour améliorer ces relations ?).

Si le travail partenarial est une force fréquemment évoquée par plusieurs structures, les répon- ses portées au questionnaire sur la thématique des relations sont intéressantes notamment par les voies en termes d’actions ou d’améliorations qu’elles ouvrent. Les relations avec les équipes d’animation et de direction sont en général évaluées positivement : 37,6 % jugent les relations avec l’équipe d’animation « très bonnes » et 52 % « bonnes ». Quant aux relations avec la direction, elles sont « très bonnes » pour 37,2 % et « bonnes » pour 54,5 %. Les répon- ses plus problématiques surviennent par la suite…

Ainsi des relations avec les fédérations d’éducation populaire, dont 43,2 % des personnes disent qu’elles sont « inexistantes ». Il est vrai que les fédérations n’ont pas toutes pour projet de gérer des structures d’animation ; cependant constatons cette absence de relation qui peut être jugée regrettable tant pour les équipes d’animation que pour les fédérations elles-mêmes.

POUR RÉSUMER

– Les nouvelles « orientations du socioculturel » marquent les structures qui oscillent ou se positionnent résolument vers la « culturisation du socioculturel », vers la prestation de services ou vers le travail social.

– La mixité sociale : un enjeu priorisé et prioritaire pour les structures d’animation. – La nécessaire mise en cohésion territoriale des actions et des acteurs.

– Le soutien aux actions spontanées, aux expériences pilotes visant les 11-14 ans : aide à la mise en œuvre d’un projet qui doit être collectif, porté par chacun des acteurs de la struc- ture et qui nécessite le détachement d’animateurs/trices à ce groupe.

– Les structures d’animation doivent-elles devenir des « acteurs de la vie locale » ? Si oui, clarification des attentes et contreparties, mise en place de formations pour développer les compétences nécessaires à l’ingénierie sociale, aux techniques de mobilisation des habi- tants, pour situer les actions des équipes d’animation dans les dispositifs et enjeux de la politique de la ville, etc.

Ajoutons que même les relations avec les élus ont de meilleures appréciations puisque ce sont 38,8 % qui les déclarent « inexistantes » et 41,4 % les disent « bonnes » – cependant notons que ces pourcentages sont calculés sur les cent seize personnes ayant répondu à cette ques- tion, soit neuf personnes de moins.

Les relations avec les organisateurs sont elles aussi positivement évaluées, seuls 14,4 % les qualifient d’inexistantes quand 56 % les jugent « bonnes ». Quant à celles développées avec

l’Éducation nationale, plus d’un tiers des personnes les disent « inexistantes » – cent dix-neuf personnes répondent à cette question –, 18,5 % les qualifient de « moyennes » mais presque la moitié (47,1 %) les juge satisfaisantes. Les rapports avec les autres structures d’animation ne sont « inexistantes » que pour 13,1 % des répondants qui à 78,7 % les évaluent positivement. Les relations avec les coordonnateurs CEL sont décrites comme « inexistantes » par la moitié des personnes répondant à cette question, c’est une réponse significativement plus fréquem- ment donnée par les personnes travaillant dans les centres de loisirs 6-11 ans. Or, lors des rencontres avec les responsables ou équipes d’animation des structures, il est vrai qu’aucune personne n’a mentionné ou parlé des rapports entretenus avec les coordonnateurs CEL, ce qui renforce le fait qu’il y ait probablement ici une voie de réflexion.

Tableau à plat de la variable « appréciation des relations

avec les fédérations d’éducation populaire (CEMEA, FRANCAS, Léo Lagrange, UFCV, etc.) »

La question est à réponse unique sur une échelle.

Les paramètres sont établis sur une notation de 1 (très bonnes) à 6 (inexistantes). Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses.

Le tableau est construit sur 130 observations.

Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations.

Relation fédération EP Nb. cit. Fréq.

Très bonnes 15 12,0 %

Bonnes 49 39,2 %

Moyennes 7 5,6 %

Inexistantes 54 43,2 %

Total cit. 125 100 %

Tableau à plat de la variable « appréciation des relations avec coordonnateur CEL »

La question est à réponse unique sur une échelle.

Les paramètres sont établis sur une notation de 1 (très bonnes) à 6 (inexistantes). Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses.

Le tableau est construit sur 130 observations.

Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations.

Relations coord. CEL Nb. cit. Fréq.

Très bonnes 4 3,8 %

Bonnes 41 39,4 %

Moyennes 7 6,7 %

Inexistantes 52 50,0 %

PRATIQUES/ANALYSES

Autre résultat problématique : les relations avec Jeunesse et Sports qui sont qualifiées d’« inexis- tantes » par 56,1 % des personnes – cent quatorze réponses. Notons que là aussi, c’est une réponse préférentiellement énoncée par les personnes travaillant en centres de loisirs petite enfance et 6-11 ans. Dans ce sens, si des responsables de centres sociaux ou de structu- res de proximité ados nous ont dit avoir eu recours – notamment dans le cadre de débats avec les familles – à des représentants de la DRDJS, ce ne fut jamais le cas pour les deux autres types de structures.

Ces résultats viennent, semble-t-il, renforcer les actions à mener notamment auprès des cen- tres de loisirs 6-11 ans et petite enfance. S’il est attendu de ces structures qu’elles deviennent des acteurs incontournables de la dynamique locale dans les zones urbaines sensibles, un accompagnement, entre autres, par leur ministère de tutelle devrait être réalisé, afin que cha- cun puisse se retrouver et se positionner dans le travail partenarial mené dans les quartiers prioritaires qui, bien souvent, s’enracine dans de multiples dispositifs :

« Ce qui est recherché à travers la signature d’un CEL, c’est un travail collectif de tous les acteurs éducatifs afin de construire une politique éducative globale proposant aux jeunes, depuis leur petite enfance, une palette étendue d’activités diverses sur tous les temps de leur vie, scolaire et hors scolaire. Elle suppose la mise en synergie de tous les acteurs éducatifs, notamment l’école, la municipalité et les autres partenaires du CEL. Les CEL ne sont jamais installés sur des territoires vierges. Ils coexistent presque toujours (95 %) avec des clubs, associations, dispositifs divers déjà implantés. Le but du CEL est de les fédérer à travers des partenariats pour éviter leur empilement et créer des synergies. Les CEL sont associés à des centres de loisirs sans hébergement (CLSH) dans 89 % des cas, un contrat temps libre (71 %),

Tableau croisé des variables « type de structure »

et « appréciation des relations avec les représentants du

ministère de la Jeunesse et des Sports (inspecteurs, conseillers d’éducation populaire et de jeunesse, etc.) »

La relation de dépendance entre les variables « type de structure » et « appréciation des relations avec J&S » est très significative : Chi2 = 21,87, ddl = 9, p = 99,07 %.

Les cases soulignées sont celles pour lesquelles l’effectif réel est nettement supérieur (inférieur en gras) à l’effectif théorique.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 130 observations.

Recodage type de

structure/relations JS Très bonnes Bonnes Moyennes Inexistantes Total

Petite enfance 5,6 % (1) 22,2 % (4) 0,0 % (0) 72,2 % (13) 100 % (18) CL 6-11 ans 1,8 % (1) 21,8 % (12) 3,6 % (2) 65,5 % (36) 100 % (51) Centres sociaux 2,6 % (1) 46,2 % (18) 5,1 % (2) 25,6 % (10) 100 % (31) Structures de proximité ados 11,1 % (2) 27,8 % (5) 11,1 % (2) 27,8 % (5) 100 % (14) Total 3,8 % (5) 30,0 % (39) 4,6 % (6) 49,2 % (64) 100 % (114)

Le travail partenarial : une force