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Les relations interindividuelles : (comment le phénomène individuel explique l’équilibre)

Le financement par actions :

4. L’apport du Modèle :

1.2 Les relations interindividuelles : (comment le phénomène individuel explique l’équilibre)

 Les individus sont insatiables.

 Ils maximisent une fonction d’utilité sous contraintes (cognitives, informationnelles coût normes social…)

 Les individus sont créatifs et savent s’adapter.

1.2 Les relations interindividuelles : (comment le phénomène

individuel explique l’équilibre)

La base des TCO est la relation conflictuelle entre les individus ou les relations interindividuelles notamment la notion première qui à donner son nom à la théorie de l’agence, le cadre principal-agent.

1.2.1 La représentation initiale de la relation

interindividuelle :

Ross (1973) définit la relation d’agence56

54 JENSEN Michael .C, « Foundations of Organizational Strategy », Harvard University Press, 1998. 55JENSEN Michael ; Meckling William, « The nature of man », Journal of Applied Corporate Finance, V. 7, No. 2, 1994.

56ROSS Stephen, « The economic theory of agency: The principal’s problems », American Economic Review, vol. 63, n° 2, pp 134-139, (1973)

: « On dira qu’une relation d’agence est crée entre deux (ou plusieurs parties), lorsqu’une de ces deux parties désignée comme l’agent, agit soit de la part, soit comme représentant de l’autre, designé comme le principal dans un domaine décisionnelle particulier. ». Dans ce cadre initial, seul les

Page | 42 intérêts de l’agent sont considérés. L’agent maximise l’utilité du principal après prise en compte de la rémunération de l’agent. Bien sûr le jeu d’utilité est présent ; l’utilité de l’agent qui dépend de l’action choisit via le mécanisme incitative et du coût de l’action soit supérieure à son niveau d’utilité de réservation et deuxièmement l’action choisie soit effectivement la meilleure pour le principal (une relation asymétrique et d’autorité). Ces contrats sont explicite ou implicite et surtout incomplets57

1.2.2 La relation d’agence de coopération :

, C'est-à-dire ne prévoient pas tous les états du monde. C’est lié à l’incertitude, capacité cognitive limité et les coûts trop élevé d’établissement des contrats.

Si les coûts d’agence apparaissent dans toutes les situations qui impliquent un effort de coopération par deux parties même s’il n’ya pas de relation d’agence bien définie. Un changement de la définition de la relation d’agence devient nécessaire pour élargir la relation principal-agent à une double relation d’agence58

1.2.3 L’ensemble des parties-prenantes ou le nœud de

contrat

, où aucune des deux parties n’est subordonnée à l’autre. Les deux parties définissent conjointement la tâche à accomplir. Le choix de l’action n’est plus dicté par la fonction objective du seul principal, mais sur les conditions de pérennité de la coopération (c'est-à-dire éviter l’effondrement de cette coopération).

59

57GROSSMAN S.J, HART O.D, « An analysis of the principal-agent problem », Econometrica, pp 7-45, 1983.

58CHARREAUX Gérard, « Ibid », p 2, 2000.

59 ROULEAU Linda, « Théorie des organisations : Approches classiques contemporaines et de l’avant-garde », Edition presses de l’université du Québec, pp 99-109, 2007.

Page | 43 Il existe dans l’organisation plusieurs relations dyadique entre les actionnaires et les dirigeants ; dirigeants et salariés ; actionnaires et créanciers … ces relations dyadique ont un effet sur le bien être des autre parties prenantes ou d’autre agents.

L’explication de l’efficience passe par l’hypothèse quelle résulte lorsqu’on minimise l’ensemble des coûts conflictuels ou plus exactement, de façon à maximiser le bien être de l’ensemble des parties prenantes.

1.3 L’efficience :

S’il existe un écart entre l’équilibre réalisé et l’équilibre idéal (l’équilibre de premier rang, lorsque tous les intérêts sont alignés, les coûts d’agence sont nuls60

Donc les formes organisationnelles qui émergent d’un nœud de contrat constituées par des acteurs rationnels forment un équilibre de troisième degré. Un équilibre né par des accords organisationnels qui ont été négociés librement, intentionnellement et efficacement entre les différentes parties prenantes avec l’objectif de satisfaire au mieux leurs propres intérêts compte te nu des limites de leurs rationalité, contraintes institutionnelles, sociales, capacités cognitives … L’équilibre du troisième degré permet de réduire les coûts d’agence et de s’approprier les gains liés à la coopération

) c’est parce que les conflits d’agence sont inévitables, on parle alors d’un équilibre de deuxième rang qui tient compte des coûts d’agence. Milgrom et Robert (1992) définit cet équilibre par « …un contrat, une routine, un processus, une organisation ou un système son efficient s’il n’existe aucune alternative qui produise de façon régulière des résultats qui soit unanimement préféré. En particulier une organisation qui produit toujours des résultats efficient est elle-même efficiente ».

61

60CHARREAUX Gérard, « Au-delà de l’approche juridico-financière : le rôle cognitif des actionnaires et ses conséquences sur l’analyse de la structure de propriété et de la gouvernance », Iae, Pôle

d’économie et de gestion, 2002.

61DELOBBE Nathalie ; HERRBACH et autre, « Comportement organisationnel », De Boeck, pp 54-55, 2005.

Page | 44 forme concurrente, ce qui fait que l’équilibre obtenu peut disparaitre lorsque les parties prenantes prendrons conscience des forme concurrente supérieurs.

Les formes organisationnelles efficientes en ce sens s’imposent à cause de sa capacité de survie supérieure dans un milieu compétitif. Elle résulte de la sélection en attendant qu’une alternative réalisable permettant de produire un gain supplémentaire puise être mise en œuvre62

1.4

Structure du capital, équilibre organisationnel et l’efficience :

.

Si la relation entre les actionnaires et les dirigeants représente une relation d’agence entre un principal (actionnaire) et l’agent (dirigeant), voire une relation de coopération, selon laquelle le dirigeant loue son capital humain aux actionnaires, qui à leurs tours mettent leurs capitaux aux services des dirigeants63

62 GARETH Morgan, « Image de l’organisation », 2e Edition, Presses de l’université Laval, pp 57-61 1999.

63JENSEN Michael ; Meckling William, « Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure », Journal of Applied Corporate Finance, V. 7, No. 2,pp 309-316, 1977.

. Les deux parties reçoivent une délégation décisionnelle pour accomplir une tache. Les deux parties se situent dans une situation d’asymétries informationnelles, problème d’aléa moral et aversion au risque. Les TCO postule que les mécanismes organisationnels permettent de limiter les effets nocifs de ces problèmes en restant dans le cadre de l’efficience, en réduisant les coûts d’agence et en minimisant les coûts de transactions. Dans le choix de financement de l’entreprise résulte d’un compromis entre les actionnaires et les créanciers d’une façon qui permet la minimisation des coûts d’agence. Dans un deuxième temps, du fait de la concurrence organisationnelle, la nature de la relation va se transformer, si un système plus adapté est apparu. Les TCO étudie les relations d’agence entre actionnaire créanciers et dirigeants pour résoudre les problèmes de la structure du capital afin que la valeur du marché des titres des actionnaires maximise la richesse de tous les partis prenante.