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L ’ INVESTISSEMENT DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

2.3 L IBERALISATION FINANCIERE ET ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

2.3.2 U NE REGULATION ET UNE SUPERVISION BANCAIRE EFFECTIVE

Considérée comme une condition indispensable au succès de la libéralisation financière, la mise en place d’une régulation et d’une supervision bancaire adéquate est soulignée par tous les auteurs de la libéralisation. L’importance donnée au bon fonctionnement du secteur bancaire vient du fait que les banques dans les pays en développement présentent un cadre juridique inadéquat, une supervision bancaire inefficace et un portefeuille important de crédits non performants. L’application de ces règles permettra ainsi d’améliorer l’efficacité des pratiques bancaires dans ces pays et ce par une meilleure évaluation des crédits bancaires, une diversification des services et des risques et l’application des mesures de sanction aux banques imprudentes, Polizatto (1992).

Un système de supervision viendra consolider le système de régulation par le contrôle du respect des règles prudentielles afin de détecter les institutions financières en difficultés et proposer des solutions pour les redresser. Par ailleurs, Soyibo (1997) souligne que l’amélioration de la performance des banques dans les économies en développement doit aussi tenir compte des capacités techniques (capital humain et amélioration de la qualité de l’information) en présence afin de faciliter l’application des nouvelles règles. Toute mesure de libéralisation engagée sans une réforme bancaire préalable risque d’entraver la libéralisation et entraîner des déséquilibres financiers plus graves, Andersen et Tarp (2003).

Les critiques théoriques et empiriques développées à l’encontre de la théorie de la libéralisation financière et les évolutions empiriques auxquelles elle est parvenue montrent que l’application de la libéralisation s’avère beaucoup plus rigoureuse qu’elle n’a été initialement définie. Les conditions de réformes préalables soulignées plus tard par les tenants de cette théorie risquent de rendre les politiques de libéralisation plus coûteuses notamment pour les pays pauvres. La solution miracle soulignée par McKinnon au début des années soixante-dix a été ainsi remise en cause et réévaluée en fonction des réalités économiques des pays en développement.

C

ONCLUSION

.

L’objectif du premier chapitre était de discuter de la relation entre le développement financier et la croissance économique. Deux sections ont été développées à cet effet. Dans la première section, nous avons rappelé les principaux débats théoriques et empiriques relatifs à la relation entre les variables financière et la croissances économiques en donnant un intérêt particulier à la théorie de la libéralisation financière. Dans la section deux nous avons souligné les évolutions de la théorie de la libéralisation à travers les critiques théoriques et empiriques qu’elle a suscitées.

Les exemples relatifs aux études empiriques que nous avons soulignés dans la première section de ce chapitre ont permis de conclure qu’il était difficile d’affirmer l’existence d’un effet positif de l’approfondissement financier sur la croissance pour les économies en développement. Les résultats obtenus par ces analyses ont montré en effet, que la relation entre les variables financières et le produit étaient soit positives ou négatives ou non significatives. Certains auteurs expliquent cette difficulté par l’existence d’équilibres multiples en raisons des différentes interactions entre le système financier et la croissance.

L’existence d’une relation positive entre le système financier et la croissance du produit était pourtant la principale idée sur laquelle s’est basée la théorie de la libéralisation financière. McKinnon (1973), un des principaux leaders de cette théorie, souligne en effet, que le faible taux de croissance qui caractérise les pays en développement découle d’un faible approfondissement financier. Cette situation tient de l’adoption par l’Etat de politiques monétaires inappropriées qui consistent à fixer administrativement les taux d’intérêt à des niveaux très bas. Afin de remédier à cette situation, McKinnon propose de procéder à des réformes financières par le biais de la libéralisation des taux d’intérêt.

Après un bref rappel des idées clefs de la théorie de la libéralisation, nous avons développé dans la deuxième section, les difficultés rencontrées par cette théorie sur le plan empirique. Les études statistiques et économétriques relatives aux expériences de

libéralisations des pays en développement ont montré en effet, qu’il était difficile de mesurer l’effet de la libéralisation des taux sur l’évolution du volume de l’épargne et de l’investissement et raison d’une part du manque de données sur l’épargne dans ces pays et de l’imperfection des marchés de crédit d’autres part. Les résultats mitigées obtenus par les analyses statistiques n’ont pas permis à leurs auteurs d’établir des conclusions générales.

Par ailleurs, les expériences de libéralisation de certains pays en développement ont révélé que la libéralisation des taux ne peut pas constituer à elle seule la solution miracle au développement du système financier. La prise en compte de l’environnement économique global est aussi nécessaire. La présence d’instabilité économique nécessite en effet le passage par certaines réformes préalables notamment celles relatives à la stabilisation macroéconomique (discipline budgétaire, stabilisation et/ou baisse de l’inflation, réglementation adéquate). La régulation et la supervision bancaire est une autre condition préalable au succès des réformes. Cette dernière est même considérée comme une condition indispensable à la réussite de la libéralisation financière.

Cette méthodologie de réformes est devenue depuis les années quatre-vingt-dix un des principaux outils de réformes dans les pays en développement. Les pays du Maghreb et du Machrek arabe (MMA) ont aussi adopté les principes de la théorie de la libéralisation dans sa formule la plus récente. Les développements qui vont suivre dans les prochains chapitres visent à exposer et à analyser les expériences de réformes de ces pays. Mais avant cela il paraît utile de présenter les caractéristiques économiques et financières de ces pays avant la mise en place des politiques de libéralisation financière.

TABLEAU 1 : ETUDES RELATIVES A LA RELATION ENTRE LE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE.

Références Objectifs V. expliquées V. explicatives échantillon Méthode d’estimation résultat Conclusion R. King et

R.Levine (1992)

Mesure du rôle du système financier dans la croissance.

1 - Voir si les pays qui ont un fort taux de croissance durant la période d’estimation ont en moyenne un système financier plus développé.

2 - Voir si les pays qui ont un système financier large durant la période d’estimation tendent à croître plus vite que ceux qui ont un système financier plus développé.

3 – Chercher par quels canaux les indicateurs financiers peuvent-ils influencer la croissance.

Croissance du PIB réel par tête.

Croissance du PIB réel par tête.

Le volume moyen de l’investissement national brut rapporté au PIB

Efficacité moyenne de l’investissement. 4 indicateurs qui mesurent l’importance du système financier. 4 indicateurs qui mesurent l’importance du système financier. 4 indicateurs qui mesurent l’importance du système financier 119 pays divisés en 4 groupes selon le degré de leur croissance (très rapide, rapide, lente, très lente). De 1960 à 1989

119 pays divisés en 4 groupes selon le degré de leur croissance (très rapide, rapide, lente, très lente). De 1960 à 1989

119 pays divisés en 4 groupes selon le degré de leur croissance (très rapide, rapide, lente, très lente). De 1960 à 1989

Utilisation de la méthode des moindres carrées ordinaires. Régresser la valeur initiale (1960) de chaque indicateur et la valeur moyenne du PIB. Régresser la valeur moyenne et la valeur initiale des indicateurs financiers sur le volume

moyen de

l’investissement.

Régresser la valeur moyenne et la valeur initiale des indicateurs financiers sur l’efficacité

moyenne de

l’investissement.

Coefficients significatifs et positifs pour tous les indicateurs.

Coefficients significatifs et positifs pour tous les indicateurs.

Coefficients significatifs et positifs pour tous les indicateurs.

Coefficients significatifs et positifs pour tous les indicateurs.

Le système financier semble influencer la croissance à travers la croissance du volume de l’investissement et l’amélioration de son efficacité.

Références Objectifs V. expliquées V. explicatives échantillon Méthode d’estimation résultat Conclusion

R. King et R. Levine (1992-1993)

Voir si les indicateurs financiers influencent la croissance économique en introduisant des variables de contrôle. 1- en utilisant des valeurs moyennes de la variable financière retenue. 2- en utilisant la valeur initiale (1960) de la valeur financière retenue.

Voir si les indicateurs financiers influencent la croissance économique en introduisant des variables de contrôle. 1- en utilisant des valeurs moyennes de la variables financière retenue. 2- en utilisant la valeur initiale (1960) de la valeur financière retenue. Taux de croissance du PIB, Volume de l’investissement et efficacité de celui ci.

Taux de croissance du PIB, Volume de l’investissement et efficacité de celui ci.

PIB de 1960, taux de scolarisation, variable muette Afrique et A. latine, commerce/PIB, dépenses Publiques/PIB, quasi monnaie/PIB et inflation. Même variables explicatives sauf pour la PIB ou la valeur initiale de chaque période a été prise avec suppression de la variable taux de scolarisation. De 1960 à 1989 De 1960 à 1989 Une observation moyenne tous les 5 ans soit 6 observations par pays. Régression simple en données transversale (85 pays) Estimation en données de panels de 337 observations. Significativité de la variable financière et des deux variables muettes

même après

l’introduction des Variables de contrôle et ce lorsque les valeurs moyennes sont estimées.

Corrélation négative et très significative de la part moyenne du système financier avec l’efficacité de la croissance et corrélation positive et très significative avec la part de l’investissement.

Les indicateurs moyens du système financier influencent la croissance à travers l’investissement et les mesures de l’efficience.

Les indicateurs financiers influencent positivement la croissance via l’investissement et négativement la croissance via les canaux de l’efficacité.

Références Objectifs V. expliquées V. explicatives échantillon Méthode d’estimation résultat Conclusion J. Thornton (1996) A. Darrat (1999) Relation entre l’approfondissement financier et la croissance économique selon trois hypothèses. - l’approfondissement cause la croissance. -- la croissance cause le développement financier.

-- il existe une relation réciproque entre les deux variables. Chercher le rôle de l’approfondissement financier dans la croissance économique. (à travers la vérifications de la validité des hypothèses citées ci dessus.

PIB réel (valeur de 1985)

Taux de croissance du PIB. Dépôts bancaires rapportés au PIB et monnaie en circulation. M2 /PIB Monnaie /PIB Taux d’inflation.

22 pays asiatiques et des Caraïbes sur une période de 20 à 30 ans selon les données disponibles.

Arabie Saoudite, Emirats arabes Unies, Turquie sur la période 1964-1993.

Test de causalité de Granger

Test de co-integration pour trois pays : L’Arabie Saoudite, Les Emirats arabes Unies et la Turquie.

Modèle à correction d’erreurs pour trois pays : L’Arabie Saoudite, Les Emirats arabes Unies et la Turquie

Les trois hypothèses sont rejetées pour 8 pays. Pour 5 pays la croissance stimule

l’approfondissement financier.

Pour 4 pays c’est l’approfondissement financier qui stimule la croissance.

Pour 2 pays l’effet est réciproque.

Pour 14 pays aucune relation entre la croissance et le développement financier.

En absence d’effets fixes, seule la variable banque est significative avec un bon signe. L’estimation en présence d’effets fixes donne le même résultat.

Il semble que l’hypothèse d’inexistence de relation entre la croissance économique et le développement financier l’emporte sur les autres hypothèses ce qui suppose l’existence d’un autre facteur qui influe les deux variables. Le facteur financier est important pour la croissance mais d’une façon temporaire.

L’effet de l’approfondissement financier sur la croissance dépend aussi de l’environnement économique et du degré de maturité des variables utilisées.

Il semble que l’effet de l’approfondissement financier sur la croissance en Turquie et en Arabie est graduel et n’est perceptible qu’a long terme. L’approfondissement financier semble influencer que quelques secteurs de l’économie mais pas de la même manière ni du même degré.

Références Objectifs V. expliquées V. explicatives échantillon Méthode d’estimation résultat Conclusion J.Benhabib et M.M Spiegel (2000) Chercher comment le développement financier affecte-il la croissance économique (à travers ses effets sur les facteurs de productions et d’accumulation).

Taux de croissance du PIB

Taux d’investissement en capital physique par rapport au PIB (I/Yt-1))

Taux d’investissement en capital humain mesuré par le log de la moyenne annuelle de la scolarisation des travailleurs.

Utilisation des variables qui mesurent l’approfondissement financier calculées par King et Levine (1992-1993).

Et les variables qui mesurent la distribution du revenu (coefficient calculé par Gini).

Utilisation des variables qui mesurent l’approfondissement financier calculées par King et Levine (1992-1993).

Et les variables qui mesurent la distribution du revenu (coefficient calculé par Gini).

Utilisation des variables qui mesurent l’approfondissement financier calculées par King et Levine (1992-1993).

Et les variables qui mesurent la distribution du revenu (coefficient calculé par Gini).

Argentine, Chili, Indonésie, Corée Argentine, Chili, Indonésie, Corée 95 à 325 observations Argentine, Chili, Indonésie, Corée 95 à 325 observations - Modèle néoclassique avec et sans effets fixes. - Modèle de croissance endogène avec et sans effets fixes.

Utilisation de la méthode des moments généralisés pour les deux modèles pour une estimation en données de panels.

- Modèle néoclassique avec et sans effets fixes. - Modèle de croissance endogène avec et sans effets fixes.

Utilisation de la méthode des moments généralisés pour les deux modèles pour une estimation en données de panels.

Estimation en données de panels (76 à 244 observations) en utilisant les mêmes méthodes que ci dessus.

Seulement deux variables sont significatives en absence d’effets fixes.

Les mêmes résultats sont obtenus avec les mêmes variables. La variable « Privy » est significative dans les modèles à effets fixes.

Tous les coefficients sont significatifs en absence d’effets fixes. En présence d’effets fixes, seule la variable bancaire et celle du revenu qui sont significatives.

En absence et en présence d’effets fixes, seule la variable bancaire est significative avec un bon signe

Les résultats confirment les études précédentes à savoir l’influence des variables financières sur l’accumulation du capital physique mais seulement en absence d’effets fixes.

Seule la variable bancaire influence à la fois l’accumulation du capital humain et physique. Ce résultat est contradictoire avec la théorie qui souligne que l’inégalité de la distribution des revenus influence la croissance à travers son impact sur l’accumulation du capital humain et physique.

Références Objectifs Echantillon Méthode d’estimation Résultats Conclusion Fry (1978) Yusuf et Peters (1984) Gupta (1984) Gupta (1984) Ocampo (1985)

Tester la validité du modèle de McKinnon et Shaw. Estimation de la fonction de l’épargne agrégée. Tester l’hypothèse de complémentarité de McKinnon et Shaw.

Tester l’effet de la croissance du taux d’intérêt dur l’épargne financière.

Analyse des déterminants de l’épargne.

7 pays asiatiques

La Corée.

12 pays asiatiques pour la période 1960-1977.

12 pays asiatiques pour la période 1960-1977.

La Colombie.

Estimation de la fonction de l’épargne domestique (en utilisant un modèle de cycle de vie) par la méthode des doubles moindres carrés en introduisant une variable muette pays.

Utilisation de la méthode des moindres carrées ordinaires avec utilisation des moindres carrées généralisées afin de corriger l’autocorrection sérielle.

Estimation de la fonction de l’épargne agrégée (en utilisant un modèle du revenu permanent) par la méthode des moindres carrées ordinaires.

Estimation de la fonction de L’épargne financière par la méthode des moindres carrées ordinaires

Estimation de la fonction de l’épargne nationale réelle et de l’épargne nationale par rapport au revenu national. La méthode de Cochrane-Orchutt a été utilisée afin de corriger l’autocorrection.

Corrélation positive entre le taux d’intérêt et l’épargne

Corrélation positive entre le taux d’intérêt et l’épargne

La corrélation est retenue que pour 4 pays (Pakistan, Les Philippines, le Sri-lanka, la Thaïlande). Pour les autres pays les coefficients sont soit négatifs ou non significatifs..

Corrélation positive mais n’est significative que pour quatre pays (L’Inde, Le Pakistan, La Corée et la Thaïlande).

La corrélation entre le taux d’intérêt et l’épargne est positive mais statistiquement non significative.

La croissance des taux d’intérêt influe positivement sur la performance de l’épargne.

Les conditions financières encouragent la croissance de l’épargne.

L’hypothèse de complémentarité de McKinnon semble limitée.

Les conditions financières semblent influencer beaucoup plus l'épargne financière.

Les conditions financières ne semblent avoir un effet significatif sur l’épargne agrégée..

Références Objectifs Echantillon Méthode d’estimation Résultats Conclusion Giovannini (1985) Giovannini (1985) Leite et Makonnen (1986) T.W.Oshikoya (1992)

Estimer l’élasticité de l’épargne au taux d’intérêt.

Estimer l’élasticité de long terme de l’épargne au taux d’intérêt afin

Chercher les déterminants de l’épargne.

Tester l’effet de la libéralisation sur l’épargne, l’investissement, la croissance et l’intermédiation financière.

Sept pays asiatiques

Sept pays asiatiques

Six pays africains de l’Afrique de l’Ouest entre 1967 et 1980.

Kenya pour la période (1970-1989) et pour deux sous périodes (1970-1979) et (1980-1989).

Estimation d’une équation d’épargne d’une forme keynésienne semblable à celle utilisée par Fry (1978) en retranchant les observations des années qui ont suivi les réformes pour la Corée

Estimation de la même équation sur une longue période

Estimation de l’équation de l’épargne privée par la méthode des moindres carrées pondérées avec correction de l’héteroscedasticité

Estimation de l’équation de l’épargne par la méthode des moindres carrées ordinaires.

La corrélation entre l’épargne et le taux d’intérêt reste positive mais statistiquement non significative.

La corrélation entre le taux d’intérêt et l’épargne est négative et non significative.

La coefficient de la variable taux d’intérêt est positif mais n’est significatif que lorsqu’on élimine la variable variation du revenu

Coefficient du taux d’intérêt est négatif pour la période (70-89) et 79-79 et positif mais non significatif pour la période 80-89. Le coefficient de l’épargne en devise est négatif et significatif pour la période (70-89) et (70-79) mais pas significatif pour la période (80-89).

L’hypothèse d’une relation positive entre l’épargne et le taux d’intérêt ne peut pas être rejetée mais il semble que certaines observations ont une grande influence sur les résultats.

L’équation de l’épargne du type keynésien dépend largement de la période d’estimation suivie

Les conditions financières semblent stimuler faiblement l’épargne

Il semble que l’épargne en devise est la principale raison de la croissance de l’épargne totale et que le taux d’intérêt sur l’épargne domestique n’a commencé a avoir un effet que depuis la période 80-89 c’est à dire suite à la libéralisation.

Références Objectifs Echantillon Méthode d’estimation Résultats Conclusion

F.Warman et

A.P.Thirlwall (1994)

J.P.Azan (1996)

Tester l’effet du taux d’intérêt sur l’épargne financière, l’épargne privée et l’épargne totale, l’investissement et le taux de croissance.

Tester l’effet du taux d’intérêt réel sur la croissance de l’épargne.

Le Mexique pour la période 1960-1990.

Kenya sur la période 1967-1990.

Estimation de l’équation de l’épargne financière par la méthode des moindres carrées ordinaires. Le taux d’intérêt est calculé par le différentiel entre le taux réel au Mexique et le taux de rendement des bons de Trésor américain ajusté par l’appréciation ou la dépréciation anticipée du dollars US.

Estimation de l’équation de l’épargne privée par la méthode des moindres carrées ordinaires en introduisant une variable muette pour l’année 1986 durant laquelle le niveau de l’épargne a enregistré une chute remarquable.

Estimation de l’équation de l’épargne totale en utilisant la méthode des moindres carrées ordinaires.

Estimation par la méthode des moindres carrées ordinaires de l’équation de l’épargne nationale rapportée au revenu national en introduisant un indicateurs de répression financière

Estimation de la même équation en utilisant une forme non linéaire du taux d’intérêt réel. Les autres variables restent inchangées.

Tous les coefficients sont positifs et statistiquement significatifs.

Le coefficient du taux d’intérêt est positif mais non significatif de même pour les autres variables explicatives sauf pour le coefficient de la variable revenu qui est positif et statistiquement significatif.

Les résultats en termes de signe et de significativité de l’épargne privée ont été retrouvés pour l’épargne totale.

Tous les coefficients sont positifs et statistiquement significatifs.

Le coefficient du taux d’intérêt reste significatif mais son effet sur l’épargne est plus faible

Tout en étant élastique, l’épargne financière semble sensible à la variation