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Résultat immédiat 1: La capacité d'accueil du système éducatif de base formel (préscolaire, primaire, post-primaire 41 ) s’est accrue

BILAN AU 30 JUIN 2014 DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITÉS

III. Programme 1 : Développement de l’accès à l’éducation formelle

III.1 Résultat immédiat 1: La capacité d'accueil du système éducatif de base formel (préscolaire, primaire, post-primaire 41 ) s’est accrue

III.1.1 Construction d’infrastructures éducatives et de formation

Sous-activités Livrables fournis

Construction de 1 salle de classe pour préscolaire non réalisé – marchés de construction en cours contractualisation

Construction de 52 salles de classe de CEEP (2 salles de classe pour 26 CEEP)

Construction de 147 complexes ruraux Construction de 374 salles de classe

Construction de 114 salles de classe (Normalisation des salles de classe)

Construction de 22 salles de classe bilingue

Construction d’une (01) salle de classe formule nouvelle Construction de 333 salles à réalisation progressive

41 Par rapport au post-primaire, seules des activités relatives aux constructions scolaires au post-primaire généralont fait réellement l’objet de prise en charge par le MENA en 2014. Sur la base des recommandations issues de la session (septembre 2013) du comité interministériel en charge du transfert de l’éducation préscolaire et du post-primaire au MENA, le MESS a poursuivi la gestion des autres dimensions du post-primaire général.

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Construction de 15 salles de classe pour la résorption des disparités dans les communes prioritaires

Construction de 78 logements de maîtres

Construction de 109 salles de classe complémentaire CEG (blocs administratifs)

Construction d’une maison communautaire pour jeunes filles

Construction d’une salle informatique Construction d’un CET

Construction de 283 latrines Construction de 2 magasins Réalisation de 313 forages positifs autres constructions (ONG recensées)

- Constructions de centres de formation professionnelle - Construction du Centre de Formation Professionnelle à

vocation Industrielle (CFPI) de Bobo-Dioulasso non achevé Construction du Centre National de Transformation

Artisanale du Coton (CNATAC) de Bobo-Dioulasso

non réalisé Construction du centre de formation de Bagré non réalisé

Finition des centres provinciaux de Nouna, Gourcy, Dano achèvement prévu en septembre 2014 - Offre de formation professionnelle -

Formation par apprentissage et de type dual ou

résidentiel de 2 500 jeunes dans les centres ANPE 2 340 jeunes formés

Perfectionnement de 250 artisans par l’ANPE 222 jeunes artisans recyclés

Recrutement et formation de 200 jeunes au CRFP-Z 230 jeunes recrutés pour être formés au CRFP-Z

Formation de 83 720 bénéficiaires des travaux HIMO 71 037 bénéficiaires des travaux Haute intensité de main d’œuvre (HIMO)

Formation de 10 900 jeunes dans 35 métiers pour le compte du Programme de Formation aux Métiers (PFM)

non encore réalisé Ouverture effective de 5 filières restantes au CEFPO 5 filières ouvertes

Au 30 juin 2014, aucune construction d’infrastructures éducatives au titre du plan d’action 2014 n’est effective par les agences et ONG en Maîtrise d’Ouvrage Déléguée (MOD).

On note cependant que douze conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée ont été signées avec neufs agences pour la réalisation des infrastructures programmées de l’éducation de base formelle (préscolaire, primaire et post-primaire) dans le plan d’action 2014. Trois autres conventions sont en attente de signature avec trois ONG. Les chantiers n’ont pas encore connu un début d’exécution. Les agences procèdent actuellement soit au recrutement des entreprises et des bureaux de contrôle soit à l’implantation des entreprises.

Au regard du niveau d’exécution des travaux, la livraison de toutes les infrastructures en 2014 n’est pas certaine. Alors quelles sont les implications d’un tel retard ? Elles sont nombreuses et les principales portent sur :

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 la forte probabilité d’avoir des salles de classe à effectifs pléthoriques : ce qui va faire recourir aux classes multigrades (CMG) nécessitant des formations spécifiques pour les enseignants de ces classes qui vont susciter des coûts supplémentaires ;

 la limitation du nombre des nouveaux inscrits au CP1;

 les ouvertures probables de classes sous paillotes dans les localités où il était prévu des ouvertures d’écoles. Ce qui occasionne un démarrage tardif et un arrêt précoce des cours. En effet, d’une part la rentrée pédagogique est retardée par le manque de paille pour la réalisation des classes sous paillote, et d’autre part en fin d’année scolaire, à partir des premières pluies, les vacances commencent en ces endroits avant la fin officielle des cours.

Les raisons avancées pour justifier les retards accusés et constatés dans la livraison des infrastructures éducatives sont imputables aussi bien à l’administration qu’aux MOD à travers leurs entreprises. Au plan administratif, on peut citer (i) la signature tardive des conventions avec les agences et ONG d’exécution et (ii) les changements de sites dus à des conflits rencontrés sur le terrain et à la mauvaise programmation de certains sites. Au titre de la MOD, on enregistre (i) la défaillance de certaines entreprises, occasionnant des résiliations et des réattributions de certains marchés et (ii) la faible capacité de certaines entreprises à exécuter convenablement les travaux.

Au regard donc des retards constatés dans l’exécution des conventions ces dernières années et, dans le souci de rendre disponibles les infrastructures éducatives de qualité dans les délais, des mesures idoines doivent être prises. Il s’agit entre autres :

 de stabiliser l’implantation des sites avant la signature des conventions avec les MOD ;

 d’anticiper la signature des conventions de sorte qu’au 1er mois de l’année N, on puisse achever effectivement les infrastructures ;

 de recruter des entreprises ayant des capacités financières et techniques suffisantes.

En matière de formation professionnelle, l’accroissement de l’accès s’est fait à travers les constructions d’infrastructures et les offres de formations.

Pour ce qui concerne les constructions, les travaux de construction du Centre de Formation Professionnelle à vocation Industrielle (CFPI) de Bobo-Dioulasso se déroulent à un rythme acceptable ; ceux du Centre National de Transformation Artisanale du Coton (CNATAC) de Bobo-Dioulasso n’ont pas connu d’avancement au premier semestre 2014. En effet, débutés en 2013, les travaux de construction du CNATAC sont aux arrêts au stade actuel. Cependant, la constitution du dossier d’une entreprise a été faite et transmise au MEF afin de permettre à cette entreprise de poursuivre les travaux. Enfin, la construction du centre de formation de Bagré n’a pas connu un début d’exécution et les travaux de finition des centres provinciaux de Nouna, Gourcy, Dano débutés en 2012 sont prévus pour être achevés en septembre 2014.

Au niveau des offres de formation, on note au premier semestre 2014 : la formation par apprentissage et de type dual ou résidentiel de 2 340 jeunes dans les centres ANPE sur une prévision de 2 500 jeunes (94%) ; le perfectionnement de 222 artisans par l’ANPE sur 250 (89%) ; la formation de 71 037 bénéficiaires des travaux HIMO sur une prévision de 83 720 (85%) ; l’ouverture effective des 5 filières restantes au CEFPO; le recrutement et la formation de 230 jeunes au CRFP-Z sur une prévision de 200 (115%) ; la poursuite de la formation de la deuxième promotion du CEFPO ; l’identification et l’accompagnement de 130 Organisations professionnelles des Artisans(OPA) par le FAFPA ; l’habilitation de 29 organismes de formation par le FAFPA ; l’obtention de 40 bourses de formation initiale et

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continue du Maroc et de l’Algérie au titre de l’année 2014/2015 dans le cadre de la coopération sectorielle.

De ce bilan, il ressort que la plupart des activités programmées en matière d’offre de formation professionnelle sont déjà réalisées à plus de 50%. Il est donc permis de conclure que si ce rythme est maintenu, ces activités seront réalisées pleinement d’ici en fin décembre 2014.

Cependant, des mesures doivent être prises pour la formation de 10 900 jeunes dans 35 métiers pour le compte du Programme de Formation aux Métiers (PFM) qui n’a pas jusque-là connu un début d’exécution si l’on veut atteindre les objectifs du PFM.

III.1.2 Réhabilitations des infrastructures éducatives

Sous-activités Livrables fournis

- Réhabilitations de salles de classe (primaire) Non réalisé

Au titre de l’année 2014, cent cinquante (150) communes ont bénéficié d’une allocation financière pour la réhabilitation des écoles. 31 écoles endommagées ont été recensées par la DGESS. Un cabinet d’études a été recruté pour évaluer la consistance et le coût des travaux de réhabilitation desdites écoles recensées. Le nombre de salles de classe à réhabiliter sera connu après cette étude sur la base des ressources disponibles.

Dans le domaine de la formation professionnelle, le premier semestre 2014 a connu en matière de réhabilitation, la mise en chantier des 4 centres régionaux (Dédougou, Gaoua, Koudougou et Ziniaré) de l’ANPE sur les 6 prévus par le PRFP.

III.1.3 Equipement des salles de classe

Sous-activités Livrables fournis

Equipement de 2 225 salles de classe (Primaire) non réalisé

Equipement de 109 CEG

Transferts de 936 équipements de salles de classe aux communes

Au premier semestre 2014, les équipements des salles de classe ne sont pas encore livrés. En effet, les maîtres d’ouvrage délégués sont au stade des recrutements des entreprises qui seront chargées de confectionner les équipements des salles de classe programmées.

Il convient de noter que les communes reçoivent également des ressources financières pour l’équipement des ouvrages à réaliser. Ainsi, toutes les infrastructures qui seront réalisées seront toutes équipées.

III.2 Résultat immédiat 2 : La capacité d'accueil du système éducatif de base formel