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Procédé de distribution afférent à l’activité eau potable L‟activité consiste en :

 La distribution de l'eau potable achetée auprès de l‟ONEP et de la SEOER ;

 Le captage, l‟adduction et le traitement de l'eau issue des sources, nappes et forages exploités par le Délégataire.

Un aperçu synoptique de l‟activité de distribution d‟eau potable se présente comme suit :

Chaîne de valeur de l’activité eau potable

Source : Lydec

Le schéma d‟alimentation et de distribution d‟eau potable sur le périmètre de la Gestion Déléguée est illustré par la carte ci après :

Schéma d’alimentation et de distribution d’eau potable sur le périmètre délégué

Source : Lydec Achat d’eau potable auprès de l’ONEP et la

SEOER

Production propre Sources - forages

Pompage, Transport Stockage Distribution

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Le réseau d‟eau potable de la Wilaya du Grand Casablanca est alimenté quasi-intégralement31 par les usines de l‟ONEP et de la SEOER, à travers :

 Les deux adductions du Bou Regreg provenant de la station de traitement située sur le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah. Lesdites adductions sont gérées par l‟ONEP et alimentent les étages situés dans la zone Est de la Wilaya ;

 L‟adduction du Fouarat gérée par l‟ONEP et alimentée en route par celle du Bouregreg ;

 L‟adduction de Daourat provenant de la station de traitement située au barrage Daourat sur l‟Oued Oum Er Rbia géré par l‟ONEP ;

 L‟adduction Oum Er Rbia provenant de la station de traitement située au barrage Sidi Saïd Maâchou sur l‟Oued Oum Er Rbia. La station et l‟adduction sont gérées par la SEOER.

 La production propre de la Lydec est constituée des captages de Tit Mellil, Aïn Chock, Sidi Moussa et Aïn Dissa.

Descriptif du processus de distribution d’eau

Le réseau de Casablanca est alimenté à 99 % par des productions externes : ONEP et SEOER, et à 1%

par des ressources propres. Ces eaux sont transportées jusqu‟à Casablanca par des conduites d‟adduction gravitaires de 70 à 100 km de long. Le débit d‟alimentation en provenance de SEOER est quasi constant (environ 1600 l/s). Le complément nécessaire est apporté par l‟ONEP, qui effectue les régulations de débit en coordination avec le Bureau Central de Conduite Multifluides Lydec.

L‟eau est délivrée au travers des doubles comptages (un compteur producteur et un compteur distributeur). Ces équipements sont suivis en continu à distance, et font l‟objet d‟un relevé contradictoire mensuel. L‟eau est ensuite stockée dans différents réservoirs, représentant un volume de 620 000 m3, soit plus d‟une journée de consommation. Ces réservoirs garantissent l‟alimentation continue de la ville de Casablanca en eau même en cas de période de maintenance ou réparation des canalisations d‟adduction.

Les réservoirs se situent à différentes altitudes, qui déterminent la côte de pression de l‟étage. Si un réservoir se situe à l‟altitude 55 m NGM, la pression de distribution au pied d‟un immeuble construit à l‟altitude 25 m NGM est de 3 bars (ou 30 mètres : 55-25).

Les réservoirs des étages de tête sont alimentés par gravité depuis les adductions. Les étages de tête alimentent à leur tour, des étages à des altitudes inférieures, par le biais d‟équipement de régulation de pression (rupture de charge sur un réservoir de côte inférieure, réducteur de pression, ou stabilisateur piloté). Ceci évite de distribuer l‟eau à des pressions trop élevées pour les quartiers situées sur les zones basses de la ville : une pression trop élevée représente un risque de détérioration du réseau de distribution et des équipements des abonnés (chaudières, etc.), et d‟apparition intempestive de fuites.

Les étages situés à des côtes supérieures aux réservoirs de tête, doivent être alimentés par pompage : des usines de pompage permettent alors de « remonter » l‟eau d‟un réservoir à un autre, installé à une altitude plus élevée. Pour certains quartiers hauts, ayant un faible périmètre, il est possible de mettre en place des surpresseurs : l‟eau est mise en pression par une pompe pour être directement distribuée chez l‟abonné, sans passer par un réservoir. Ceci implique que la pompe fonctionne en continu, contrairement aux stations de pompage classiques qui ne fonctionnent que le temps de remplir le réservoir.

A Casablanca, les étages de pression sont répartis entre le réservoir Ouled Ziane alimentant l‟ancienne médina le réservoir Merchich alimentant Nouaceur et Médiouna.

31 La Lyonnaise des Eaux de Casablanca produit seulement près de 1% de ses achats en eau potable.

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Cycle de distribution de l’eau potable

Le cycle de distribution de l‟eau potable comprend six principales étapes :

Captage : L‟eau est puisée dans les rivières régulées par des barrages-réservoirs contenant plusieurs milliards de m³, permettant d‟assurer la sécurité d‟approvisionnement même en période de sécheresse. Pour Casablanca et Mohammedia, l‟eau est puisée au niveau des barrages Daourat et Sidi Saïd Mâachou situés sur la rivière d‟Oum Rabiâ, et du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah situé sur la rivière du Bouregreg, à environ 100 km.

Potabilisation : L‟eau brute des rivières, elle-même impropre à la consommation, est ensuite décantée, filtrée et désinfectée dans trois grandes usines de production d‟eau potable, situées à Sidi Saïd Maachou, Rabat et Daourat. Cette eau est ensuite acheminée dans des conduites jusqu‟aux réservoirs de stockage de Lydec.

Transport et stockage : A son arrivée à Casablanca et à Mohammedia, l‟eau potable est stockée dans des réservoirs, qui assurent une réserve de sécurité de plus de 24 heures, à nouveau désinfectée au chlore.

Distribution aux consommateurs : L‟eau est distribuée jusqu‟au robinet des clients par un réseau de canalisations de près de l‟ordre de 3500 Km. Des stations de pompage permettent de maintenir une pression de distribution suffisante, pour alimenter le dernier étage des immeubles.

Assainissement : Lydec assure la gestion de l‟assainissement liquide de la ville à travers environ 4000 km de collecteurs, des stations d‟assainissement qui envoient les eaux usées vers la station de prétraitement d‟El Hank.

Restitution en milieu naturel : Après son utilisation, l‟eau doit être restituée en milieu naturel dans les meilleures conditions, de manière à ne pas dégrader l‟environnement écologique de la ville. Grâce à la station de prétraitement d‟El Hank, les effluents sont refoulés par un émissaire marin de 3600 m de long. Ce procédé de rejet permet une biodégradation naturelle en milieu marin, tout en préservant la zone côtière de toute pollution massive.

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IV.2.2. Principaux indicateurs économiques et financiers de l’activité eau potable