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NJOUPOUOGNIGNI Moussa, Université de Gaoundéré (Cameroun)

PROBLEMATIQUE ET SON ENJEU

Face à l'ampleur des problèmes sociétaux à l’échelle mondiale, pour favoriser le changement social nécessaire et permettre à chaque individu d'accéder à des conditions de vie décentes, de nouvelles initiatives sont impératives. Notre travail de recherche consiste à explorer la maximisation de l’inclusion au sein du modèle du social business (entreprise sociale), dont le fondateur est le Professeur d’économie Muhammad Yunus. Ainsi, il est important de préciser les deux concepts utilisés dans notre étude : le social business et l’inclusive business.

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Premièrement, le modèle d’affaires innovant du social business est destiné à répondre de façon durable à la lutte contre la pauvreté massive à l'échelle mondiale. Ce problème de pauvreté est directement lié aux faiblesses des fondements théoriques du capitalisme reposant sur l’hypothèse que les êtres humains engagés dans une activité économique recherchent exclusivement la maximisation du profit. Le social business représente un type nouveau d’entreprise qui se fonde sur la partie altruiste de la nature humaine, en comblant le manque actuel de la théorie économique (Yunus, 2010). La définition exacte de Yunus (2011), est formulée à travers les Sept Principes, élaborés grâce à la contribution du directeur du Grameen Creative Lab, Hans Reitz. Un social business est une entreprise dont les investisseurs cherchent à venir en aide aux plus démunis sans en retirer de bénéfice personnel, de profit ou de dividende, mais en récupérant toutefois leur mise de départ (Yunus, 2011).

Son objectif consiste à résoudre un problème social en utilisant des méthodes élaborées par le monde de l’entreprise pour créer et commercialiser des biens et services. Un social business parvient à s’autofinancer et l’ensemble de ses bénéfices sont réinvestis pour l’expansion de l’entreprise ainsi que pour l’amélioration de son fonctionnement, la société en tirant également profit. La fondation de la Grameen Bank au Bangladesh par Muhammad Yunus, représente la première initiative du social business. L’objectif d’un social business est de contribuer localement à l’inclusion sociale afin de soutenir le développement socio-économique local.

L’autre concept fondamental de notre étude, est basé sur les inclusive business. Selon le (World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and SNV Netherlands development Organization, 2008, p. 2), un inclusive business est une organisation qui cherche à contribuer à la réduction de la pauvreté en incluant les communautés les plus démunies au sein de sa chaîne de valeur, sans mettre de côté l’objectif primordial d’une entreprise, la génération de profits. En effet, face à l’exclusion sociale, subie depuis trop longtemps par les populations démunies, l’inclusion représente un enjeu essentiel. L'inclusion reconnaît le droit fondamental de tout individu de vivre dignement et d’avoir accès à l’emploi. Elle permet également d’intégrer à la chaîne de valeur au sein d’une organisation, des personnes au bas niveau de l’échelle des revenus. Telle est l’ambition d’un social business et d’un inclusive business. Ces deux concepts possèdent de nombreuses caractéristiques en commun, comme nous le montrerons dans la revue de la littérature. Néanmoins, dans notre étude, nous ne

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intégrer dans notre modèle de social business inclusif. Un modèle d’affaires inclusif d’un social business repose sur l’intégration à son activité de populations traditionnellement écartées des circuits économiques ou de l’emploi ou en situation difficile. La notion de social business inclusif implique pour les sociétés de se montrer davantage innovantes et de réenvisager leur modèles d’affaires. Cette étude va permettre de comprendre les éléments favorisant ce modèle et de modéliser cette notion d’inclusion au sein d’un modèle économique du social business de SENS France et de SENS Bénin.

Justification de la recherche et question de recherche

Si le social business est au cœur des problèmes actuels, son modèle est récent; en conséquence encore peu étudié scientifiquement (Yunus, Moigeon, Lehmann-Ortega, 2010), peu d’écrits ou de données scientifiques sont disponibles sur le sujet. En conséquence, malgré les travaux d’auteurs qui tentent de saisir le fonctionnement du modèle, le social business n’est pas encore suffisamment étudié au sein de la littérature mais également d’un point de vue empirique.

L’extrême pauvreté continue de toucher le monde, et cela requiert une action urgente. En parallèle avec les gouvernements, les institutions publiques, les organisations à but non lucratif, les entreprises jouent actuellement un rôle important en affrontant les problèmes mondiaux non résolus. L’innovation sociale peut être une force motrice pour susciter le changement et pour trouver un terrain commun au partage de la création de valeur, particulièrement lorsqu’elle est dirigée vers les plus démunis. Ces populations vivent en règle générale dans des bidonvilles ou des banlieues défavorisées mais également dans des zones rurales des pays en voie de développement, émergents et développés. Ces populations font rarement l’objet de véritables politiques de développement et d’inclusion. Elles représentent pourtant 37% des citadins dans les pays en voie de développement, c’est-à-dire un milliard de personnes, et ce chiffre devrait doubler d’ici 2030 avec l'accroissement de la population mondiale (UN-HABITAT, 2007). Un social business s’intéresse donc à ce public particulier et permet de favoriser sa stabilisation économique et sa réinsertion sociale par la création d’entreprises. En parallèle, il permet de lutter contre la pauvreté et de développer l’économie locale. On peut ainsi se demander comment maximiser l’inclusion au sein d’un modèle d’un social business ? Les social business que nous allons analyser à travers l’étude de cas de SENS France et SENS Bénin, permettront d’aboutir à la modélisation d’un modèle d’affaires

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inclusif d’un social business. Le cadre d’analyse des modèles d’affaires favorisant la proposition de valeur offerte à l’ensemble des parties prenantes s’avèrera nécessaire.

Pourquoi rendre plus inclusif ce modèle économique qu’est le social business. Un modèle inclusif encourage l’amélioration des conditions de vies pour les populations pauvres, suite à l’augmentation du revenu, et/ou à l’accès aux biens, services et infrastructures. Il est donc indispensable de s’interroger sur la façon de procéder afin que le social business puisse, à long terme, sortir le plus grand nombre de leurs conditions de précarité; sur le moyen d’offrir à cette population un cadre de vie décente et une amélioration de la qualité de vie des plus démunis. Pour ce faire, une interrogation doit être envisagée dans son modèle tout en prenant en compte enjeux, conséquences et retombées face à la maximisation de l’inclusion.

L’objectif de notre travail sera donc de tenter d’améliorer le modèle de base défini, en l’utilisant comme point d’appui. Notre travail de recherche trouve donc son intérêt à la fois dans l’objet abordé, les social business, mais également dans la prise en compte, dans ce contexte, de l’objectif de maximisation de l’inclusion au sein du modèle. Dans l’avenir, le social business pourra représenter un acteur stratégique dans l’économie sociale à l’échelle mondiale, il est donc essentiel de s’intéresser à l’amélioration du modèle en soulevant les leviers d’action potentiels.

L’élaboration d’un modèle économique maximisant l’inclusion de l’ensemble des acteurs s’impose alors comme un outil puissant pour aider ces organisations à dépasser leurs défis et s’engager dans une voie prospère de développement. Mieux connaître les social business et les enjeux associés, c’est améliorer les conditions de succès et de pérennité de l’implantation d’un social business. La recherche réalisée a aussi l’ambition de fournir une contribution théorique relative aux processus de maximisation de l’inclusion au sein d’un modèle d’affaires d’une organisation socialement innovante. Notre objectif est donc de comprendre et de conceptualiser les enjeux reliés à la maximisation de l’inclusion sociale, pour les concilier dans le contexte du social business. Par enjeux, nous comprenons les barrières et les facilitateurs à l’inclusion. La création d’une grille d’analyse sera proposée pour guider un gestionnaire qui désire accroître les moments d’inclusion de son modèle en incluant des communautés à bas revenus dans leur chaîne de valeur.

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La question de recherche qui structure travail de recherche se formule ainsi : Comment maximiser l’inclusion au sein d’un modèle économique d’un social business ?

REVUE DE LA LITTERATURE

La recherche d’une société plus inclusive est un élément majeur de la quête d’un nouvel humanisme. La Déclaration et le Programme d’Action de Copenhague, résultats clés du Sommet mondial pour le développement social (Nations Unies, 1995), insère un engagement particulier en vue de l’amélioration de l’intégration sociale en favorisant des sociétés plus inclusives (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, 26 Novembre 2012). Cette partie a donc pour objectif de présenter les raisons pour lesquelles l’inclusion sociale au sein d’un modèle d’affaires est bénéfique ; de souligner qu’elle n’a été effleurée que très peu par la littérature du modèle d’affaires et celle du social business.

Selon le rapport des Nations Unies (1995), une société inclusive se définit comme une société pour tous, dans laquelle chaque être humain a un rôle à jouer. Une société inclusive repose sur des valeurs fondamentales telles que l’égalité, l’équité, la justice sociale, les droits humains et les libertés. De plus, le rapport affirme que l’inclusion et l’intégration sociale font partie des objectifs déterminants du développement social. Lors de la Réunion d'information avec les Délégations permanentes à Pairs, l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation (26 Novembre 2012) a remis un rapport sur les principaux succès et défis de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le rapport exige que le développement social inclusif et le développement économique inclusif priment sur les quatre dimensions fondamentales de l’agenda international post-2015. Face à l’augmentation des inégalités, à l’extrême pauvreté, à l’exclusion et au déni des Droits de l’Homme et du Citoyen (Morange, 1988), il est urgent d’agir de manière innovante par le biais de la mise en place de mécanismes participatifs, résultant de l’instauration de politiques socialement inclusives propices à la paix et au développement durable. L’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation (26 Novembre 2012, p. 4) souligne qu’ « il faut rechercher de nouvelles solutions pour provoquer des transformations sociales propres à promouvoir les valeurs universelles de paix, de dignité humaine et de non-violence et à remédier aux déséquilibres et à l’absence d’obligation de rendre des comptes procédant des relations de pouvoir inégales et de l’ignorance qui prévalent au sein des sociétés ».

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Helmsing et Vellema (2011) définissent l’inclusion sociale comme l’implication au sein des chaînes de valeur mondiales de toutes les parties prenantes, particulièrement au sein de groupes vulnérables. Les parties prenantes ne comprennent pas seulement les acteurs au sein de la chaîne de valeur, mais également les communautés locales et les groupes de société civile. Les concepts d’inclusion et d’exclusion sociale ne sont pas issus de la littérature académique, ni des études sur le développement économique ou encore d’analyses des chaînes de valeurs mondiales, mais du discours des politiques sociales au sein de l’Union Européenne, et plus particulièrement de la France et du Royaume-Uni (V. R. Berkel, Hornemann Møller et Williams, 2002; Kabeer, 2000; Peace, 2001; Rawal, 2008). Dans les années 1970, le concept d’ « exclusion sociale » a été introduit en France davantage pour faire référence à une catégorie de personnes exclues de l’offre d’assurance sociale (Peace, 2001, p. 19), plutôt que pour prendre en compte la notion qui les relient directement à la pauvreté. Durant les années 1980, l’exclusion sociale a évolué vers un concept utilisé en termes politiques au sein de l’Union Européenne, remplaçant ainsi le terme « pauvreté », ce terme n’était plus approprié pour la description d’un segment de population (Berkel et Moeller, 2002, p. 23). Ce terme d’exclusion sociale dénotait non seulement le manque de ressources matérielles mais aussi le manque de droits et d’interactions sociales. Depuis les années 1990, une attention toute particulière et grandissante s’est opérée sur ce concept d’ « exclusion sociale », notamment dans le discours de politiques sociales (Rawal, 2008, p. 163).

L’étude de l’inclusion sociale dans la littérature est basée sur l’hypothèse implicite que l’inclusion des acteurs d’un secteur informel est non seulement bénéfique pour eux mais souhaitée par eux (Helmsing et Vellema, 2011).

La littérature présente l’inclusion sociale en tant qu’objectif politique, situation désirée et également en tant qu’opposition à l’exclusion sociale. Il existe différentes dimensions de l’inclusion sociale. Helmsing et Vellema (2011) en ont identifié trois : économique, politique et culturelle. L’inclusion économique concerne la participation dans les échanges économiques, les relations et les systèmes. L’inclusion politique concerne la participation dans l’établissement de différents arrangements institutionnels tels que des politiques, des lois, des conventions et des contrats. L’inclusion culturelle concerne l’inclusion des valeurs, des principes et des normes au sein des échanges économiques et des processus politiques.

Ces trois dimensions sont liées. L’inclusion politique et culturelle peuvent être considérées comme les mécanismes institutionnels de l’inclusion économique. En outre, l’inclusion

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Vellema (2011), le concept d’inclusion sociale est abordé comme une notion multidimensionnelle plutôt qu’une notion qui se concentrerait uniquement sur l’inclusion économique. La justice sociale, l’amélioration des conditions de travail et la macro-économie représentent des arguments probants pour justifier l’inclusion sociale. Helmsing et Vellema (2011) déplorent que les responsables politiques conceptualisent trop souvent l’inclusion sociale comme une situation désirée au lieu d’un processus.

Parallèle entre l’inclusion sociale et la chaîne de valeur

Selon Porter (1985), la chaîne de valeur s’établit sur l’enchaînement, la succession d’activités étape par étape, jusqu’au produit ou au service final. Le concept de chaîne de valeur a émergé pendant la même période que le concept d’inclusion sociale dans les années 1970, uniquement dans le domaine du développement d’affaires. De nombreuses hypothèses, basées sur la promotion de l’inclusion sociale en Europe en tant que nouvelles politiques sociales, sont très similaires aux hypothèses basées sur la promotion de l’inclusion sociale des petits exploitants au sein de chaînes de commodités en tant que nouvelles politiques de développement (Helmsing et Vellema, 2011). Tout d’abord, une hypothèse majeure au sein de la littérature sur les chaînes de valeur souligne que l’inclusion, l’insertion et la participation des petits exploitants dans la chaîne de valeur leur est bénéfique et désirable avec pour cible les personnes dans une situation de pauvreté. Ensuite, une grande partie de la littérature sur les chaînes de valeur mondiales ignore que les « exclus » sont « inclus » dans d’autres chaînes et réseaux (Coe, Dicken et Hess, 2008). Délaisser ces autres chaînes de valeur et réseaux a un coût économique et social : perte de profits, perte de revenus sécuritaires, perte de réputation, affaiblissement des relations sociales et moins d’accès à l’information. Enfin, le point de vue dominant dans la littérature des chaînes de valeur selon Helmsing et Vellema (2011), est que l’inclusion des exclus dans la chaîne de valeur peut être difficile due aux limitations et barrières en termes de technologie, connaissances, financières et organisationnels. La participation est toutefois fortement désirée de la part des exclus. Selon Helmsing et Vellema (2011), la participation grâce à l’inclusion sociale, permet d’accéder à une opportunité de gagner un statut dans la société ou de consolider un pouvoir dans les relations sociales. Les acteurs économiques qui ne participent pas dans la chaîne de valeur, sont contraints dans leurs relations sociales, considérées comme essentielles pour leurs moyens d’existence ou leur sécurité sociale. Helmsing et Vellema (2011) définissent le concept de l’inclusion comme le moyen pour faciliter la participation des petits producteurs et d’entreprises locales de façon

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plus rémunératrice et plus globale au sein de la chaîne de valeur. Aujourd’hui, la promotion de l’inclusion sociale de petits exploitants dans la chaîne de valeur de l’agriculture est un enjeu majeur pour les responsables politiques dans le domaine du développement économique et des affaires. L’inclusion des petits exploitants, qui constitue la majorité des pauvres ruraux (World Bank 2007), est considérée selon Helmsing et Vellema (2011) comme un moyen incontournable pour l’amélioration des revenus.

Les bénéfices de l’inclusion

Développer des affaires avec les populations les plus démunies et ouvrir des nouveaux marchés, requiert de la reconnaissance du potentiel au sein d’un large marché, inexploré par ailleurs, habituellement mis à l’écart pour favoriser un petit groupe de personnes plus aisées.

L’originalité du concept d’un inclusive business, qui sera défini plus en détails ci-dessous, est basée sur sa vision à vouloir contribuer à la réduction de la pauvreté en incluant les communautés les plus démunies au sein de sa chaîne de valeur, sans mettre de côté l’objectif primordial d’une entreprise : la génération de profits (World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and SNV Netherlands development Organization, 2008). Au sein de la littérature, le concept d’inclusive business est approché de façons différentes, certains auteurs le considèrent comme étant un sous-ensemble du social business (Comini et Teodosio, 2010) et d’autres comme un type d’organisation bien distinct du social business. Les concepts de social business et d’inclusive business possèdent de nombreuses caractéristiques en commun, comme nous le montrerons dans la suite. Néanmoins, dans notre étude, nous ne prendrons en compte que des éléments liés à la structure d’un inclusive business, afin de les intégrer dans notre modèle de social business inclusif. Le succès du concept d’inclusive business se trouve au niveau de sa façon de prendre en compte les besoins actuels, les habiletés et les conditions des personnes les plus démunies. Selon le rapport du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and SNV Netherlands development Organization (2008), l’intégration des plus démunis en tant que distributeurs, fournisseurs et consommateurs, procure de nombreux bénéfices pour l’organisation et la communauté locale.

Ils présentent ainsi l’ensemble des bénéfices pour l’entreprise et la communauté d’inclure les plus démunis dans leur chaîne de valeur. Ainsi, en tant que concept d’affaires, l’inclusive business offre aux entreprises l’opportunité de contribuer à la réduction de la pauvreté tout en augmentant la prospérité et la création d’opportunités au-delà des frontières de l’entreprise.

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Le rapport du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and SNV Netherlands development Organization (2008) indique que les compagnies leaders du futur seront celles qui feront des affaires de façon ouverte dans la transparence, et qui contribueront à la résolution des enjeux globaux tels que la pauvreté, les inégalités, le changement de climat, la pollution, la réduction des ressources naturelles et la prise en compte des évolutions démographiques. Ce rapport montre que les modèles inclusifs ont le potentiel pour générer d’excellents bénéfices. Ce rapport présente également un schéma qui illustre le chemin typique du profit d’un nouveau business ou d’un nouveau profit lié à l’inclusion des plus démunis. Ceci fait ressortir la façon dont un inclusive business peut produire des bénéfices indirects (courbe bleue) et des bénéfices sociaux externes (courbe verte). En prenant ces facteurs en compte, cela peut augmenter de façon significative la valeur totale créée par une entreprise. Cette création de valeur ajoutée rend la proposition d’un inclusive business, extrêmement attractive aux sources de financement externes, particulièrement aux organisations qui cherchent à financer des compagnies qui génèrent des bénéfices sociaux.

Le rapport du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and SNV Netherlands development Organization (2008) indique que les compagnies leaders du futur seront celles qui feront des affaires de façon ouverte dans la transparence, et qui contribueront à la résolution des enjeux globaux tels que la pauvreté, les inégalités, le changement de climat, la pollution, la réduction des ressources naturelles et la prise en compte des évolutions démographiques. Ce rapport montre que les modèles inclusifs ont le potentiel pour générer d’excellents bénéfices. Ce rapport présente également un schéma qui illustre le chemin typique du profit d’un nouveau business ou d’un nouveau profit lié à l’inclusion des plus démunis. Ceci fait ressortir la façon dont un inclusive business peut produire des bénéfices indirects (courbe bleue) et des bénéfices sociaux externes (courbe verte). En prenant ces facteurs en compte, cela peut augmenter de façon significative la valeur totale créée par une entreprise. Cette création de valeur ajoutée rend la proposition d’un inclusive business, extrêmement attractive aux sources de financement externes, particulièrement aux organisations qui cherchent à financer des compagnies qui génèrent des bénéfices sociaux.