• Aucun résultat trouvé

Chapitre 2 : Cadre théorique

2.10. Question générale et questions spécifiques

Dans ce chapitre, je vais présenter ma question générale ainsi que mes questions spécifiques.

Ces dernières vont me permettre d’orienter ma recherche mais également mon analyse.

Comme expliqué dans mon chapitre introductif, je me suis essentiellement intéressée aux pratiques effectives des établissements en REP et de leurs enseignants dans le cadre des études surveillées de type « aide et appui ». En effet, j’aimerais comprendre comment ce type d’études surveillées peut permettre aux enseignants de prendre en compte les difficultés d’apprentissages des élèves.

Pour ce faire, j’ai rédigé une question de recherche générale, déclinée en quatre questions spécifiques.

Question générale

Dans quelle mesure les études surveillées sont-elles un dispositif qui permet de prendre en compte les difficultés des élèves ?

Pour répondre à cette question, je vais analyser le fonctionnement d’études surveillées dans trois établissements genevois et les pratiques déclarées de quelques enseignants travaillant dans ces mêmes établissements. Je me référerai également aux concepts évoqués dans le cadre théorique.

Questions spécifiques

1. Comment les directives relatives aux études surveillées sont-elles mises en pratique dans les établissements ?

L’opérationnalisation ou la mise en place des directives est propre à chaque établissement et enseignant. Il est donc intéressant dans le but de répondre à ma question de recherche de pouvoir comprendre comment sont perçues ces directives. De plus, il s’agira de percevoir si les études surveillées sont présentes dans le projet d’établissement.

2. Quels sont les indicateurs de progression des élèves et quelles sont les régulations mises en place ?

Cette question est primordiale pour pouvoir comprendre comment sont prises en compte les difficultés des élèves.

3. Quelles sont les spécificités des établissements en REP quant aux études surveillées ?

La gestion des ES étant déléguée à chaque établissement, j’aimerais savoir de quelle manière les établissements en REP disposent de ces dernières de manière à répondre aux besoins spécifiques de leurs élèves.

4. En quoi la mesure « aide et appui » est-elle différente d’une mesure classique d’études surveillées ?

Me ciblant sur ce type d’ES, je cherche à comprendre si cette mesure spécifique des ES permet de lutter contre les inégalités scolaires. De plus, comme la pratique de chaque enseignant lui est propre, il est important de comprendre comment les enseignants organisent et perçoivent cette mesure.

Chapitre 3 :

Méthodologie

L’objectif de ma recherche est de comprendre comment les ES peuvent être utilisées comme ressource pour pouvoir prendre en compte les difficultés des élèves, à travers les propos tenus par les enseignants et directeurs interrogés.

Dans cette optique, j’ai observé et interrogé trois directeurs, chacun à la direction d’un établissement, et sept enseignants travaillant dans ces derniers. Ces entretiens me permettront notamment d’analyser leurs pratiques et leurs représentations.

Dans ce chapitre, je vais vous présenter tout d’abord le type de recherche et ma récolte de données. Puis, je vous dévoilerai la structure et la conduite des entretiens que j’ai menés.

Ensuite, je présenterai mon échantillon et la dimension éthique de cette étude. Pour terminer, j’aborderai la méthode de dépouillement et d’analyse des données.

3.1. Type de recherche menée :

Comme je l’ai expliqué dans le chapitre 1 de ce mémoire (introduction), ma recherche a débuté suite à la découverte d’une problématique lors d’un séminaire universitaire. En effet, je me suis rapidement intéressée à ce sujet et entrepris quelques recherches initiales afin de me familiariser avec ce dernier.

Ma recherche s’inscrit dans une démarche exploratoire compréhensive, puisque j’ai exploré diverses pratiques et essayé d’en retirer les éléments utiles pour ma future profession. Par ailleurs, selon Allin-Pfister (2004) dans une démarche compréhensive : « on ne part pas à priori d’une théorie, on part d’une problématique, c’est-à-dire d’une question que l’on pose à un ensemble de phénomènes » (p. 8).

De plus, ma recherche est qualitative, en effet, je ne cherche pas à analyser un grand échantillon dans sa globalité, à la recherche de quantifier des résultats, mais plutôt à étudier des pratiques déclarées.

3.2. Récolte de données :

En science sociale, il existe différentes méthodes pour effectuer une recherche, ayant chacune ses avantages et ses limites.

Dans le cadre de ma recherche, j’ai choisi de procéder à des entretiens semi-directifs, car ils permettent au chercheur d’avoir un réel échange et des interactions avec ses interlocuteurs. En

effet, l’entretien semi-directif ou semi-dirigé « n’est ni entièrement ouvert, ni canalisé par un grand nombre de questions précises ». (Campenhoudt & Quivy, 1988)

Lors de l’entretien le chercheur pose des questions plus ou moins ouvertes qui permettent à l’interviewé d’exprimer librement ses propres représentations d’un événement ou d’une situation, ses interprétations ou ses expériences. Pour cela, le chercheur construira une série de « questions guide » qu’il posera dans l’ordre qui lui convient et en variant la formulation de ces dernières (s’il le désire) en vue d’obtenir des informations.

Cependant, une des limites de cette méthode est de s’écarter des objectifs de la recherche.

C’est pourquoi Campenhoudt & Quivy (1988) précisent que : « le chercheur s’efforcera simplement de recentrer l’entretien sur les objectifs chaque fois qu’il s’en écarte et de poser des questions auxquelles l’interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le plus approprié et de manière aussi naturelle que possible » (p. 185).

De plus, l’entretien permet au chercheur d’analyser le sens que les interviewés donnent à leurs pratiques et aux événements qu’ils ont rencontrés, tout en lui laissant une part de subjectivité et d’interprétation. Ceci peut également limiter cette méthode, puisque le chercheur doit respecter, entre autres, la personnalité et le vécu de chaque individu pour ne pas être influencé lors de l’analyse.

3.3. Structure des entretiens

Avant de mener mes interviews, j’ai tout d’abord élaboré une grille d’entretien pour les directeurs. Cette grille se composait de plusieurs questions plus ou moins ouvertes sachant que j’allais sûrement devoir faire des relances ou demander des précisions. Suite à cet entretien, je suis rendue compte qu’il était préférable de structurer mes questions dans des domaines. J’ai donc anticipé cette modification dans la conception du guide d’entretien pour les enseignants.

J’ai conçu deux guides d’entretien, un pour les directeurs et un autre pour les enseignants. Ces deux guides comprenaient diverses questions et sous-questions réunies dans plusieurs domaines. Les questions étaient plus ou moins ouvertes et les sous-questions étaient « une première relance » si je désirais approfondir le sujet.

Le guide d’entretien des directeurs était séparé en deux domaines : « le contexte et les études surveillées ». Dans « le contexte », je leur posais des questions concernant leur parcours et

leur établissement. Puis, dans le domaine des « études surveillées », j’approfondissais cette thématique à l’aide de questions sur la conception, l’organisation, les régulations et les bilans des ES. Mais également sur les directives relatives aux ES, le projet d’école et les mesures d’accompagnement.

Le guide des enseignants était scindé en quatre domaines : « le contexte général, le dispositif et son contenu, la différenciation et la régulation ». Dans le « contexte général » je leur posais des questions relatives à leur parcours et aux directives. Puis, dans le domaine « dispositif et son contenu », je leur demandais comment ils organisaient leurs séances d’ES et quels étaient leurs contenus. Ensuite j’approfondissais le domaine de la différenciation à travers des questions relatives à leurs pratiques. Pour terminer, je les interrogeais à propos des régulations des séances d’ES et de la progression des élèves.

Etant dans des entretiens semi-directifs je ne respectais pas forcément l’ordre et la formulation exacte de mes questions, néanmoins j’essayais de respecter l’ordre des domaines que je voulais explorer.

3.4. Conduite des entretiens

Les 10 entretiens ont eu lieu entre décembre 2008 et avril 2009. Les entretiens des enseignants se sont déroulés dans leur classe et les entretiens des directeurs et de la maîtresse-adjointe se sont déroulés dans leurs bureaux. Ceci a permis aux personnes interrogées de se sentir à l’aise en se trouvant dans un environnement connu, mais également de sortir du matériel pour illustrer leurs propos. Pour chaque entretien, j’ai pu enregistrer les propos de l’interviewé, avec son accord, à l’aide d’un magnétophone. Les entretiens ont duré environ 30 à 45 minutes.

3.5. Echantillon

Pour répondre à ma question de recherche principale, j’ai décidé de contacter tout premièrement des directeur/trices d’établissement, afin de savoir quels types d’études surveillées étaient mis en place dans leur établissement. En effet, je devais établir ce premier constat puisque ma recherche s’élabore autour des études surveillées de type « aide et appui ».

Ceci était donc une première condition.

De plus, après avoir réfléchi et discuté avec mon directeur de mémoire, il nous semblait plus opportun de cibler cette étude dans des établissements en REP, car ce type d’études surveillées est proposé principalement aux élèves en difficultés, population plus importante dans ces établissements.

Je devais par conséquent faire une première sélection en cherchant des établissements en REP qui mettaient en place des études surveillées de type « aide et appui ». J’ai choisi trois établissements :

Etablissement En REP depuis… ES misent en place

Etablissement E Depuis 2008 « aide et appui »

Etablissement J Depuis 2007 « aide et appui »

Etablissement P Depuis 2007

« aide et appui »

« lieu d’études surveillées » Groupes « coup de pouce »

Après avoir fait cette première sélection, je me suis entretenue avec les deux directeurs et la maîtresse-adjointe qui gère les ES dans son établissement. Ils m’ont donné les premières informations générales concernant leur établissement, puis leurs propres conceptions des études surveillées qui, comme je l’ai expliqué dans le chapitre 2, participent à l’élaboration du fonctionnement des ES dans l’établissement. De plus, ces entretiens m’ont permis de mieux comprendre et compléter les propos tenus par les enseignants. Ce n’est qu’après ces entretiens que j’ai contacté les enseignants de ces établissements. Voici un tableau des caractéristiques des directeurs (et maîtresse-adjointe) :

Directeur/trice,

maîtresse-adjointe Etablissement Années

d’enseignement Direction

Directrice E En REP depuis

2008 14 ans Directrice depuis

2008 Directeur J En REP depuis

2007 ~ 25 ans Directeur depuis

2007

Maîtresse-adjointe P En REP depuis

2007 4 ans Maîtresse-adjointe

depuis 2008

Après avoir fait cette première série d’entretiens, j’ai contacté les enseignants de ces trois établissements. Pour ce faire, avec l’accord des directeurs, j’ai écris un message général par courrier électronique présentant ma recherche et ses objectifs, les conditions qu’il fallait posséder pour pouvoir y participer et le nombre d’enseignants par établissement que j’aurais aimé pouvoir interviewer. Ce message était affiché dans la salle des maîtres et les directeurs ont demandé aux enseignants de le lire et de me répondre s’ils étaient intéressés. Ces personnes ont donc été contactées de manière aléatoire.

J’ai par la suite reçu des réponses négatives et positives venant des trois établissements. Sept enseignants m’ont répondu positivement. Trois enseignants de l’établissement E, un enseignant de l’établissement J et trois enseignants de l’établissement P. Voici un tableau qui présente les sept personnes de manière plus précise :

Enseignant Sexe Etablissement Années d’enseignement

Titulaire d’une classe

Julien H E 1 an 6P

Claire F E 4 ans 3P/4P

Léa F E 4 ans 2P

Laura F J 7 ans 6P

Iris F P 8 ans 4P

Clara F P 5 ans SP1

Benoit H P 5 ans 5P

1 SP : classe spécialisée

3.6. Dimension éthique

Aucun nom qui permette de reconnaître les participants à ma recherche que ce soit les directeurs ou les enseignants n’apparaît dans ce mémoire. Je les ai nommés de façon fictive afin de garder l’anonymat.

De plus, les établissements où travaillent les enseignants et directeurs ne sont pas non plus nommés. Dans le but de ne pas pouvoir reconnaître les directeurs et par conséquent les enseignants. C’est pourquoi les établissements et leur directeur/trice ou maîtresse-adjointe ne sont appelés que d’une lettre (E, J ou P).

3.7. Méthode de dépouillement :

Les 10 entretiens ont été enregistrés à l’aide d’un petit magnétophone avec l’accord des interviewés. Je les ai par la suite retranscrits dans leur intégralité. Cette démarche longue et fastidieuse était indispensable, car menant un entretien semi-directif, je ne posais pas les questions dans le même ordre, faisant des relances lorsque j’estimais qu’il était intéressant d’approfondir certains sujets. Parfois les interviewés abordaient, voire répondaient également à plusieurs questions figurant dans mes « questions guide ».

Un fois les entretiens retranscrits, j’ai créé deux tableaux récapitulatifs (un tableau pour les directeurs et un autre pour les enseignants) en fonction des différents thèmes principaux abordés lors des entretiens. J’ai rempli ces tableaux pour chaque personne interrogée avec des mots-clé ou des phrases spécifiques.

Grâce à ces données, j’ai pu faire des liens entre les établissement mais également entre les enseignants et ainsi réunir plusieurs propos, afin de percevoir la conception des ES dans chaque établissement et de chaque enseignant. Ce qui m’a permis de créer des profils d’enseignant. Par la suite, j’ai repris chaque entretien et les deux tableaux récapitulatifs afin de réunir les propos qui répondaient à mes questions spécifiques.

3.8. Méthode d’analyse :

Comme je l’ai expliqué précédemment, j’ai choisi de faire une analyse qualitative de mes données, car je souhaitais comprendre et analyser des pratiques déclarées. L’objectif n’étant pas de quantifier les résultats mais de les étudier.

J’ai commencé par analyser les réponses issues des tableaux récapitulatifs, j’ai ainsi pu constater certaines similitudes et divergences dans les divers propos. En effet, il me semblait pertinent de réunir premièrement les conceptions des établissements et deuxièmement les organisations spécifiques des enseignants afin d’établir des constats.

Par la suite, j’ai analysé les propos des enseignants et des directeurs par le biais de mes questions spécifiques. Ceci m’a permis de mieux percevoir dans quelle mesure les ES peuvent être un outil permettant de prendre en compte les difficultés des élèves.

Chapitre 4 :

Analyse des entretiens et

interprétation des résultats

Partie 1

Afin de pouvoir analyser les réponses obtenues, suite aux entretiens menés avec sept enseignants et trois directeurs, je vais à présent relever les similitudes et les divergences entre le dispositif « études surveillées » mis en place dans les établissements et l’organisation spécifique de ces derniers pour chaque enseignant.

Comme expliqué dans le chapitre 2 (cadre théorique), chaque établissement en Réseau d’enseignement prioritaire possède son propre fonctionnement et est par conséquent autonome. Ceci transparaît dans le fonctionnement, la mise en place et l’organisation des études surveillées. En effet, comme m’a confirmé la directrice du service de l’enseignement,

« Depuis la rentrée 2008, la gestion des études surveillées a été décentralisée auprès des directrices/teurs d’établissement afin de favoriser l’autonomie et l’efficacité des dispositifs mis en place au niveau des établissements ».

C’est pourquoi il me paraît nécessaire de prendre en compte ces caractéristiques propres à chaque établissement dans l’optique de mieux percevoir les divers fonctionnements des études surveillées.

Dans une première partie je vais établir les premières constatations faites suite aux entretiens, puis dans une deuxième partie, j’analyserai ces derniers à travers mes questions spécifiques précédemment exposées. Dans une troisième partie je répondrai à ma question générale de recherche en référant aux concepts abordés dans le cadre théorique.

4.1 Conception du dispositif selon les établissements :

Types d’études surveillées

Pour commencer, je relève que deux établissements (J et E) sur trois ne mettent en place qu’une sorte d’études surveillées, c’est-à-dire de type « aide et appui » dans les deux cycles (élémentaire et moyen).

En effet, seul l’établissement P a décidé de mettre en place plusieurs sortes d’appuis : les études surveillées de type « aide et appui » mais également de type « lieu d’études ». Cet établissement propose, par ailleurs, des groupes « coup de pouce » pour le cycle élémentaire.

Ces divers choix ont été motivés pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour l’établissement J, le directeur explique que : « […] on avait déjà mis ça en place l’année dernière et puis au 2ème bilan, on s’était rendu compte que les groupes « lieu d’études » ne fonctionnaient pas […] ». C’est par conséquent suite à une année de mise en place et de réflexion, que le directeur a décidé de modifier le dispositif d’études surveillées proposé dans son établissement. De plus, « dans le quartier il y a suffisamment d’endroits qui offrent ce type de lieu, où les élèves peuvent aller faire leurs devoirs. Il y a la bibliothèque, la maison de quartier, l’union chrétienne des jeunes gens, un lieu d’appui pour les devoirs qui consiste à une table, etc. ».

La directrice de l’établissement E a choisi de mettre en place les ES de type « aide et appui », car son établissement entrant en REP, elle se devait de répondre aux difficultés prioritaires des élèves. Comme Claire (enseignante de cet établissement) le confirme lors de son entretien : « l’année passée, nous avions des études surveillées pour faire les TTM, mais nous avons changé cela puisque cette année, nous mettons en place que des ES de type appui ».

Par ailleurs, selon les trois enseignants interviewés de l’établissement E, au début de l’année la directrice réunit l’ensemble de l’équipe enseignante afin de réfléchir et discuter de la mise en place des ES. Cette discussion permet de réfléchir : « […] par exemple du nombre d’élèves par groupes […] ».

Si l’établissement P a choisi de ne pas proposer qu’un type d’études surveillées, comme les deux autres établissements, c’est parce que le nombre d’élèves ayant besoin de cette aide était trop important. En effet, comme l’explique la directive sur les études surveillées D-DGEP-01A-16, les groupes d’appui doivent être moins nombreux pour pouvoir apporter une aide plus soutenue.

D’autre part, la commune où se situe l’établissement ne propose pas d’autres structures d’aides aux devoirs, c’est pourquoi il était important de proposer également des ES de type

« lieu d’études ». Comme l’explique la maîtresse-adjointe qui se charge de la gestion des ES dans l’établissement P : « Les élèves de notre établissement ont surtout besoin d’un lieu où ils peuvent effectuer leurs devoirs et recevoir de l’aide en cas de difficulté. »

Les groupes

Conformément à la directive D-DGEP-01A-16, les établissements respectent majoritairement le nombre d’élèves par classe. En effet, sur les trois établissements seul P n’a pas donné de chiffres précis. Cependant, la maîtresse-adjointe de cet établissement précise qu’ « il est très compliqué de former des groupes, car nous avons environ 150 élèves dans l’établissement et que le nombre d’élèves dépend du cycle et du type d’ES ».

Le nombre d’élèves par groupe varie selon le cycle élémentaire et le cycle moyen. Toutefois, il est important de préciser que, selon la même directive, c’est à partir de la quatrième primaire que les groupes deviennent plus importants. Dans l’établissement J, il y a environ

« 10-12 élèves au cycle moyen et 6-8 élèves au cycle élémentaire ». Pour l’établissement E,

« dans la division élémentaire les groupes sont formés de 5-6 élèves et à partir de la 3ème primaire, les groupes sont formés de 10-15 élèves ».

Le nombre de groupes d’élèves et de périodes d’ES par semaine sont précisés dans les entretiens de la directrice de l’établissement E et de la maîtresse-adjointe de l’établissement P, c’est-à-dire 11 périodes pour E et 10 périodes pour P.

Les trois établissements laissent une fin de journée sans études surveillées au cas où les enseignants auraient une réunion d’établissement/de classe ou des entretiens individuels avec les parents. Par exemple, l’établissement J ne donne pas d’études surveillées le lundi soir.

Les rôles

Je vais, ici, aborder les rôles des directeurs/trices ou maîtresse-adjointe mais également des parents d’élèves. Comme je l’ai expliqué précédemment, les établissements sont autonomes et ont par conséquent un fonctionnement des ES qui leur est propre, ceci en fonction des choix

Je vais, ici, aborder les rôles des directeurs/trices ou maîtresse-adjointe mais également des parents d’élèves. Comme je l’ai expliqué précédemment, les établissements sont autonomes et ont par conséquent un fonctionnement des ES qui leur est propre, ceci en fonction des choix