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Conceptions

La conception des ES dépend, comme nous venons de le voir, de l’établissement mais également des enseignants qui en ont la charge. En effet, les enseignants mettent en place un dispositif d’aide qui leur est propre et qui diffère selon le cycle où l’enseignant enseigne et selon le fonctionnement de l’établissement.

Les enseignants des trois établissements conçoivent les ES différemment. Je peux regrouper les enseignants en charge des études surveillées qui prennent seulement les élèves de leur classe et les enseignants qui au contraire prennent les élèves d’autres classes. Ces aménagements sont issus de leur propre initiative et leur directeur/trice ne leur ont pas empêché de fonctionner ainsi.

Dans le premier groupe, deux enseignants donnent les ES à leurs propres élèves : Claire et Laura. Ces deux enseignantes ne font pas partie du même établissement. Cette conception leur permet une meilleure organisation au sein des études surveillées. Dans le deuxième groupe, quatre enseignants prennent des élèves venant d’autres classes : Léa, Clara, Benoit, Julien.

De plus, les enseignants ont leur propre représentation des études surveillées. Pour Laura, enseignante de l’établissement J, « les études surveillées représentent un espace d’aide et un lieu calme dans lequel les élèves peuvent faire leurs devoirs ou poser des questions sur ce qu’ils n’ont pas compris ». Cette idée est partagée par Clara et Claire, enseignantes des établissements P et E, puisque ces dernières expliquent que les ES sont « un moment lors duquel l’élève peut faire ses devoirs ». Iris, enseignante de l’établissement P, précise que dans les ES les élèves trouvent ce qu’ils n’ont pas à la maison, c’est-à-dire une place, du silence, du temps et de l’aide.

Pour Benoit et Léa, enseignants des établissements P et E, les études surveillées de type

« aide et appui » regroupent des élèves ayant besoin de plus d’appui. « Ce qui fait de ce moment un réel moment d’appui ». Julien, enseignant de l’établissement E n’a pas donné sa propre représentation des ES.

Contenus

Les contenus travaillés lors des ES de type « aide et appui », sont ceux, pour la majorité des enseignants, du Temps de travail à la maison (TTM), autrement dit les devoirs.

Les enseignants qui prennent en charge les ES dont le contenu est principalement les devoirs sont dans le cycle moyen. Seule une enseignante (Léa), qui ne donne pas de devoirs lors des études surveillées de type « aide et appui », est dans le cycle élémentaire. En effet, Léa amène du matériel spécifiquement construit pour les élèves qui vont aux études surveillées. De plus,

« en division élémentaire, nous révisons la lecture. Ce qui fait de ce moment un réel moment d’appui ».

Selon Laura, enseignante au cycle moyen : « les élèves utilisent ce moment pour faire leurs devoirs. Il est difficilement concevable pour eux de prendre un moment hors du temps scolaire pour faire du travail supplémentaire et de faire ensuite chez eux leurs devoirs. C’est pourquoi ils font la plupart du temps leur TTM, mais peuvent poser des questions et demander des explications ». De plus, lors des ES assumées par Benoit, Clara et Iris, enseignants de l’établissement P, les élèves reprennent les activités du TTM données par les autres enseignants.

Cependant, certains enseignants proposent également de travailler des notions qui n’ont pas été comprises lors des leçons menées en classe. Julien, enseignant de l’établissement E, a choisi de scinder les études surveillées de type d’aide et appui en 2 moments. D’une part, 30 minutes pour que les élèves puissent faire leurs TTM et d’autre part, 30 minutes pour revoir des points théoriques non compris. Claire, enseignante dans le même établissement, reprend parfois des fiches faites en classe qui ont posé problème.

Différenciation

Rôle de l’enseignant/e :

Le rôle de l’enseignant en charge des études surveillées diverge selon les enseignants. Comme Claire l’explique : « l’enseignant a une position délicate ». En effet, elle ne sait pas quelle est la meilleure posture à adopter. Je peux cependant relever trois groupes d’enseignants parmi les réponses données.

Deux enseignants, Julien et Benoit, se considèrent comme personnes-ressources, voire des aides. Benoit précise tout de même qu’il tient le rôle de guide dans la conduite du raisonnement.

Claire, Léa et Iris expliquent prendre le rôle qu’elles tiennent habituellement lors de leurs enseignements, c’est-à-dire enseignante. Léa explique qu’elle a la même attitude qu’elle a en classe ayant déjà eu les élèves en décloisonnement. Cependant elle aimerait « pouvoir les accompagner plus ». Claire rajoute, qu’elle a l’impression parfois d’être une répétitrice surtout quand elle prend des élèves à part pour leur expliquer une notion incomprise. Le troisième groupe d’enseignants est constitué de Clara et Benoit (présent dans le premier groupe) qui prennent le rôle de correcteur, « vérificateur du travail accompli ».

Je peux également relever que pour certains enseignants, lors des études surveillées, ils n’adoptent pas qu’un rôle mais bien plusieurs comme Benoit, par exemple, qui se considère comme une personne-ressource et un correcteur. Claire peut avoir le rôle d’enseignante mais également le rôle de répétitrice.

Organisation (matériel, difficultés, alternances,…) :

Suite aux entretiens, je constate que pour les six enseignants du cycle moyen la différenciation est avant tout présente dans les TTM. En effet, ces derniers sont déjà différenciés puisque les enseignants titulaires des élèves donnent leurs propres TTM. De plus, selon le degré les TTM ne sont pas les mêmes, tant dans leurs quantités que dans leurs difficultés. Comme expliqué plus haut Léa, étant enseignante au cycle élémentaire, ne donne pas de devoirs. Cependant, elle différencie les études surveillées tant dans le matériel (en fonction des difficultés) que dans le temps.

Les études surveillées sont, pour quatre enseignants (Julien, Laura, Léa et Clara), différenciés par l’alternance des moments de travail. En effet comme expliqué plus haut (page 10), Julien a scindé les ES en deux moments, le premier pour les TTM et le second pour des explications ciblées. Le premier moment est collectif et le second individuel. Léa divise les ES en trois temps : « un moment en commun, puis un moment individuel et enfin un moment en groupe ».

Cependant, elle ne met pas les élèves par paires, contrairement à Laura et Clara, car l’élève ayant plus de facilité va faire le travail de son camarade et ne l’aidera pas. Clara explique que les élèves peuvent s’entraider et donc se mettre par deux selon les devoirs à faire.

Claire et Iris sont les deux seules enseignantes qui ne font pas d’alternance lors des études surveillées. En effet, selon Iris, « chaque élève travaille seul de par la nature de ses devoirs (travail différent) ». De plus, Iris dit ne pas faire de différenciations lors des ES, car « chaque élève fait sa propre différenciation étant donné que chaque élève qui vient aux études surveillées a des devoirs différents ».

Selon Claire et Benoit, laisser travailler individuellement un élève est un moyen de différenciation, mais également une manière de travailler qui favorise l’autonomie de ce dernier. Ceci permet également à l’enseignant de pouvoir voir quelle est son « aptitude autonome ».

Les régulations

Comme je l’ai exposé précédemment (page 6), les régulations sont traitées semblablement dans les trois établissements. Elles ne sont pas planifiées mais ont lieu en général après l’heure d’ES ou « lors des récréations ». Par exemple, Laura, enseignante de l’établissement J, rapporte que les régulations se déroulent « lors de discussions avec l’enseignante titulaire après l’heure d’ES ». De plus, Iris, enseignante de l’établissement P, précise que les régulations apportées lors des études surveillées se font au fur et à mesure, c’est-à-dire en fonction de l’avancement d’un élève dans ses devoirs et des diverses questions qu’il pose lors de ce moment. Selon Julien, ces régulations consistent en « des discussions rapides et non-fixées ».

Les régulations sont donc principalement des discussions entre l’enseignant en charge des ES et l’enseignant titulaire. Ce que confirment Clara et Benoit : la régulation, c’est « une discussion entre les enseignants si l’élève est en difficulté ». De plus, Benoit ajoute que l’élève en question est également présent.

Les régulations sont entreprises suite à diverses observations lors des études surveillées, mais également pendant les heures scolaires. Léa explique, par exemple, qu’elle régule les ES avec ses collègues à l’aide de discussions et d’observations.

De plus, lors des études surveillées, les enseignants régulent l’aide apportée aux élèves à travers des relances, des discussions et des remarques.

Progression des élèves

Pour tous les enseignants interrogés, établissement et cycle confondus, il est difficile de percevoir la progression d’un élève. En effet, comme Benoit l’explique : « la progression est difficilement perceptible, car les activités que je vois sont variées et ne m’offrent pas la meilleure vision du parcours global de l’enfant ». Un sentiment de frustration peut alors naître chez certains enseignants (Claire et Léa).

Pour Clara, par exemple, il est évident qu’elle ne peut pas évaluer la progression d’un élève.

C’est à travers un retour oral à l’enseignant titulaire qu’elle peut savoir si l’élève a progressé.

C’est donc grâce à ses collègues et à tous les pairs de l’établissement (les parents, le/la logopédiste, l’enseignant en charge du soutien pédagogique, le/la répétiteur/trice) que l’enseignant en charge des ES peut percevoir la progression d’un élève.

L’autonomie prend donc une place majeure en terme de progression et c’est à travers l’observation de cette dernière que les enseignants vont se faire une idée de la progression d’un élève. Ceci est clairement exposé par Iris : « Je la perçois à l’instinct en fonction de sa progression dans son autonomie à effectuer ses devoirs, mais c’est rare ».

CE QU’IL FAUT RETENIR

En terme de conception, les dispositifs d’aide mis en place lors des études surveillées dépendent du fonctionnement de l’établissement et des représentations propres à chaque enseignant en ce qui concerne les ES.

Au cycle moyen, les élèves vont faire leurs TTM pendant les ES de type « aide et appui » contrairement au cycle élémentaire qui cible sur une discipline (le Français). L’autonomie est une capacité importante pour observer la progression d’un élève dans ses apprentissages. Mais la progression d’un élève reste difficile à percevoir.

Les enseignants en charge des ES adoptent un, voire plusieurs rôles. Tout dépend, comme expliqué ci-dessus, des représentations des enseignants.

4.3 Profils d’enseignants :

Voici trois profils d’enseignants que j’ai élaborés suite à cette première analyse. Pour ce faire j’ai relevé les pratiques similaires dans trois domaines.

L’enseignant régulateur

L’enseignant régulateur va observer un élève dans sa tâche afin de réguler la situation d’apprentissage dans laquelle l’élève éprouve une difficulté. Pour cela, il prendra l’élève à part afin de discuter avec lui ou fera diverses relances ou remarques. De plus, l’enseignant en charge des ES discutera avec l’enseignant titulaire afin de réguler l’aide apportée à chaque élève. Les sept enseignants que j’ai interrogés adoptent tous ce profil de régulateur.

L’enseignant « ressource »

J’ai regroupé dans ce profil les enseignants qui m’ont expliqué qu’ils adoptaient soit le rôle de personne-ressource, soit le rôle d’enseignant.

L’enseignant que j’ai nommé « ressource » adopte un rôle sécurisant pour l’élève, puisqu’il peut l’aider dans sa tâche. Lors des ES, l’enseignant sera une personne-ressource et permettra à l’élève d’avancer dans sa tâche.

L’enseignant qui différencie

Dans ce profil, il y a plusieurs enseignants qui mettent en place diverses sortes de différenciation. Il y a tout d’abord, les enseignants qui différencient le temps de travail. Léa et Julien sont, par exemple, deux enseignants qui différencient les séances d’ES qu’ils assument en deux, voire trois temps, c’est-à-dire un moment collectif, un moment individuel et un moment en groupe. Lors de leurs séances d’ES, Clara et Laura différencient également le temps de travail, puisqu’elles proposent aux élèves de travailler par deux, sous forme de tutorat. Pour terminer, il y a les enseignants qui différencient le matériel. Contrairement aux six autres enseignants interrogés, Léa est la seule enseignante qui différencie le matériel. En effet, elle invente et propose du matériel qui ne figure pas dans les activités du TTM et qui ne sont pas proposées en classe. En effet, les six autres enseignants ne différencient pas le matériel, car selon leurs propos les activités du TTM sont déjà différenciées.

Partie 2

4.4. Analyse des résultats selon les questions spécifiques

Dans la première partie de ce chapitre « Analyse des entretiens et interprétation des résultats », j’ai relevé plusieurs constatations suite à la lecture des entretiens. Je vais à présent analyser ces interviews à l’aide de mon cadre théorique et de ces mêmes constatations. Les résultats obtenus sont organisés autour de mes questions spécifiques de la manière suivante :

4.4.1 Comment les directives relatives aux études surveillées sont-elles mises en pratique dans les établissements ?

4.4.2 Quels sont les indicateurs de progression des élèves et quelles sont les régulations mises en place ?

4.4.3 Quelles sont les spécificités des établissements en REP quant aux études surveillées ?

4.4.4 En quoi la mesure « aide et appui » est-elle différente d’une mesure classique d’études surveillées ?

4.4.1 Comment les directives relatives aux études surveillées sont-elles mises en pratique dans les établissements ?

A travers cette question, je cherche à comprendre comment sont perçues les directives, émises par la DGEP, concernant les études surveillées et comment elles sont mises en place dans les établissements.

Comme je l’ai expliqué dans la première partie de ce chapitre, chaque établissement adopte un projet d’études surveillées qui lui correspond. En effet, « la gestion des étude surveillées a été décentralisée auprès des directrices/teurs d’établissement afin de favoriser l’autonomie et l’efficacité des dispositifs mis en place au niveau des établissements » (Directrice du service de l’enseignement).

Pour répondre à cette question, je vais donc structurer ma réponse par établissement en expliquant chaque dispositif d’ES.

o Etablissement E

Dans cet établissement en REP depuis 2008, la directrice a choisi de mettre en place uniquement des études surveillées « aide et appui ». En effet, suite à l’entrée de son établissement en REP, elle devait à travers les ES répondre aux difficultés prioritaires des élèves. Cette décision a été prise après plusieurs constatations faites avec l’ensemble de l’équipe enseignante. De plus, lors de son entretien, la directrice a expliqué qu’elle avait également fait ce choix, car les élèves avaient de la peine à faire leurs TTM, qu’ils avaient besoin de soutien et que certains d’entre eux avaient de la difficulté en lecture. Comme expliqué dans la directive D-Corps enseignant-1.15, « les études surveillées sont de type

« aide et appui » dans les apprentissages et au développement de l’autonomie ». Les raisons évoquées ci-dessus entrent pleinement dans ce type d’études surveillées, puisque les ES proposées pour les élèves de la 1P à la 3P sont consacrées à la lecture et de la 4P à la 6P elles sont proposées aux élèves ayant besoin d’un accompagnement soutenu pour effectuer leurs TTM.

Par ailleurs, les études surveillées sont de type « aide et appui », car l’association de parents d’élèves apportent déjà un soutien scolaire, en aidant les élèves dans leurs TTM. Par

conséquent, les études surveillées peuvent aussi être aménagées suivant l’aide apportée aux élèves en dehors du contexte scolaire.

Cet établissement propose donc les études surveillées de type « aide et appui » aux élèves allant de la 1P à la 6P. En ce qui concerne les groupes d’élèves, il y a un groupe d’élève par degré et ces derniers se composent de 5-6 élèves en 1P-2P et 10, voire 15 élèves de la 3P à la 6P. Selon la directive D-DGEP-01A-16, cet établissement entre dans les quotas d’élèves par groupes d’ES, puisque de la 1P à la 3P les groupes doivent comprendre au minimum 5 élèves et de la 4P à la 6P, les groupes comprennent au minimum 10 élèves. Je relève cependant que les élèves de 3P sont compris dans des groupes plus importants (10 élèves au minimum) et non dans des groupes de 5 élèves au minimum. De plus, les ES ne sont plus consacrés à la lecture pour ces élèves, mais aux TTM. Il apparaît donc que les ES ont été séparées non pas comme la directive l’indique de la 1P à la 3P et de la 4P à la 6P, mais selon le cycle élémentaire et le cycle moyen.

Quant à cette directive, la directrice de l’établissement estime que le nombre d’élèves par groupe n’est pas réaliste. En effet, elle considère que le nombre d’élèves, pour les degrés allant de la 3P à la 6P, est trop important et que l’aide apportée ne peut plus être par conséquent gage de « bonne qualité ».

Selon la directive D-DGEP-01A-16, les élèves peuvent aller aux ES deux fois par semaine au maximum. Cette condition est respectée dans cet établissement. De plus, les ES de type « aide et appui » sont assumées par les enseignants de l’établissement conformément à cette même directive.

Cet établissement considère les ES comme une mesure d’accompagnement faisant transversalement partie du projet d’établissement. En effet, comme évoqué dans le chapitre 2 de ce mémoire, les mesures d’accompagnement sont inscrites dans le projet d’établissement.

Pour terminer, à la fin de chaque trimestre les enseignants, les ECSP et la directrice se réunissent pour faire un bilan, conformément à la directive D-DGEP-01A-16 afin de réévaluer, entre autres, la participation des élèves aux études surveillées.

o Etablissement J

Dans cet établissement en REP depuis 2007, le directeur a également choisi de ne mettre en place que des études surveillées de type « aide et appui ». Suite à une année d’observations et de bilans, le directeur, avec l’accord de son équipe enseignante, a estimé préférable de proposer des ES, lors desquelles les élèves auraient une aide plus soutenue. En effet, l’année précédente l’établissement proposait des ES de type « lieu d’études surveillées », cependant

« les groupes ne fonctionnaient pas, ils étaient épouvantables à tenir pour les enseignants », les élèves ayant besoin d’aide mais n’étant du même âge ni du même degré. De plus, selon le directeur « dans le quartier il y a suffisamment d’endroits qui offrent ce type de lieu, où les élèves peuvent aller faire leurs devoirs. Il y a la bibliothèque, la maison de quartier, l’union chrétienne des jeunes gens, un lieu d’appui pour les devoirs qui consiste à une table, etc. ».

Ne voulant pas se rajouter sous forme de doublon, le directeur a décidé de proposer des ES de type « aide et appui », pour les élèves ayant un réel besoin d’appui, d’aides effectives. Pour cela, ce sont uniquement les enseignants de l’établissement qui assument les séances d’études surveillées, comme stipulé dans la directive D-DGEP-01A-16.

Cet établissement propose donc les études surveillées de type « aide et appui » aux élèves allant de la 1P à la 6P comme mentionné dans cette même directive. En ce qui concerne les groupes d’élèves, comme l’établissement précédent, cet établissement a séparé les ES selon le cycle élémentaire et le cycle moyen, contrairement à ce qui est inscrit dans la directive. Dans le cycle élémentaire, les groupes se composent de 6 à 8 élèves et dans le cycle moyen les groupes comportent 10-12 élèves. Le nombre d’élèves par groupes correspond également aux conditions évoquées dans la directive. Cependant, le directeur estime que pour apporter une aide effective auprès des élèves le nombre d’élèves par groupes est trop important. En effet, dans un groupe de 12 élèves en difficulté, à partir de 16 heures, pour faire les devoirs, ce n’est pas envisageable, car beaucoup d’élèves sont extrêmement désécurisés et ont besoin d’un

Cet établissement propose donc les études surveillées de type « aide et appui » aux élèves allant de la 1P à la 6P comme mentionné dans cette même directive. En ce qui concerne les groupes d’élèves, comme l’établissement précédent, cet établissement a séparé les ES selon le cycle élémentaire et le cycle moyen, contrairement à ce qui est inscrit dans la directive. Dans le cycle élémentaire, les groupes se composent de 6 à 8 élèves et dans le cycle moyen les groupes comportent 10-12 élèves. Le nombre d’élèves par groupes correspond également aux conditions évoquées dans la directive. Cependant, le directeur estime que pour apporter une aide effective auprès des élèves le nombre d’élèves par groupes est trop important. En effet, dans un groupe de 12 élèves en difficulté, à partir de 16 heures, pour faire les devoirs, ce n’est pas envisageable, car beaucoup d’élèves sont extrêmement désécurisés et ont besoin d’un