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Précautions à prendre avec les couleurs

Dans le document Le guide complet du HTML (Page 184-187)

L’emploi des couleurs nécessite certaines précautions. Sachez que leur rendu réel dépend de la configuration tant matérielle que logicielle de

Figure 6.7: Modification de la couleur de fond d’une cellule de tableau

l’ordinateur de l’utilisateur. Chaque carte graphique, chaque écran, voire chaque navigateur peut influencer légèrement le rendu. Si la différence est généralement subtile, une configuration inhabituelle peut rendre le site difficile à lire. C’est pourquoi, une fois encore, mieux vaut tester le site sur autant de machines différentes que possible (il suffit d’examiner les rangées de téléviseurs dans n’importe quel magasin d’audiovisuel ou grande surface pour disposer d’une idée des variations susceptibles de se produire selon le matériel employé !). Une bonne astuce consiste souvent à examiner le site à l’aide d’une machine et de logiciels datant un peu, pour voir si le site se « dégrade » de façon acceptable.

Par exemple, vous avez remarqué que le codage RGB permet de disposer de plus de 16 millions de couleurs : si votre écran n’est pas configuré en millions de couleurs, vous ne pourrez voir selon les cas que 65 000 ou même 216 couleurs (utilisation dans ce cas uniquement des nombres00,33, 66,99, CCet FF).

Même si les couleurs peuvent apporter beaucoup d’informations aux documents et les rendre plus lisibles, mieux vaut s’en tenir aux principes suivants lors de leur emploi :

j Attention aux combinaisons de couleurs susceptibles de poser problème aux personnes atteintes de daltonisme dans ses diverses formes. Toutes les études démontrent que 10 à 12 % de la population distinguent plus ou moins mal les couleurs. Si cela se limite le plus souvent à une confusion entre le rouge et le vert, certains sont totalement aveugles aux couleurs. Les couleurs possédant la même intensité lumineuse leur sont particulièrement difficiles à distinguer. Lorsque vous définissez les couleurs de fond et de texte, souvenez-vous que des couleurs à fort contraste, noir et blanc ou noir et jaune, sont plus facile à voir et à différencier. Les visiteurs souffrant d’une déficience d’acuité visuelle vous en sauront gré également !

j Si vous employez une image d’arrière-plan ou définissez une couleur d’arrière-plan, veillez à bien assortir les diverses couleurs des textes.

j Les couleurs définies par les éléments BODY et FONT, et par l’attributbgcolorsur les tables ressortent différemment selon les plates-formes (par exemple, entre les stations de travail et les ordinateurs Macintosh et Windows, et entre les écrans à cristaux liquides et les écrans cathodiques) : vous ne pouvez pas compter uniquement sur un effet spécifique. Dans le futur, la gestion du

modèle de couleur SRGB en même temps que celle des profils de couleur ICC devrait atténuer ce problème.

j La spécification de couleurs dans des éléments HTML est déconseillée. Servez-vous plutôt des feuilles de style.

Enfin, sachez que les couleurs peuvent être désactivées par l’utilisateur.

Tous les navigateurs ou presque possèdent désormais des options de gestion des couleurs ou autorisent les utilisateurs à définir un ensemble particulier de couleurs à utiliser pour tout site visité. Assurez-vous que vos graphismes ne risquent pas de disparaître ou de perdre toute signification si un autre schéma de couleur est retenu. Les schémas les plus classiques sont les suivants :

j Fond blanc, texte noir, liens hypertextes bleus.

j Fond noir, texte blanc et liens hypertextes jaunes.

j Fond gris, texte noir et liens hypertextes bleus.

Qu’il s’agisse là des schémas les plus fréquents ne signifie pas qu’ils soient les seuls. Certains utilisateurs peuvent avoir retenu des couleurs à contraste maximal, d’autres peuvent avoir augmenté fortement la taille des polices afin de lire plus aisément les textes.

6.2. Les images

Vous le savez déjà, il est possible de placer des images sur un site Web.

Les pages Web ont le plus souvent recours à deux formats de fichiers graphiques, GIF (Graphic Interchange Format) et JPEG (Join Photographic Experts Group), même s’il est parfois possible de rencontrer des images PNG (Portable Network Graphic). Le format JPEG, qui accepte 16,7 millions de couleurs, est surtout employé pour des photographies et les graphismes dotés de nombreuses couleurs. Leur système de compression leur permet de diminuer la taille totale des fichiers. En revanche, le format GIF, limité à une palette maximale de 256 couleurs, sert plutôt pour les dessins au trait, les icônes et les images animées.

Le format PNG, libre de droits, est annoncé comme le successeur du format propriétaire GIF. PNG prend en charge trois types d’images : vraies couleurs, échelle de gris et fondée sur une palette (« 8 bits »), tandis que JPEG ne prend en charge que les deux premiers et GIF uniquement le troisième, même s’il peut émuler une échelle de gris à

l’aide d’une palette de gris. PNG gère en outre la transparence d’une façon plus sophistiquée que GIF. Il s’agit d’un format destiné aux images fixes, même si un projet nommé MNG pour les images animées a vu le jour en 1999. La compression PNG est d’excellente qualité.

En pratique, le choix du format se limite souvent à la version de l’image qui occupe le moins de place. Le temps de chargement d’une page étant proportionnel au nombre d’éléments graphiques qu’elle contient ainsi qu’à leur taille totale, il est capital de retenir des images de la plus faible taille possible. Il est prouvé qu’une page demandant plus de 15 secondes de téléchargement a tendance à chasser les visiteurs potentiels (attention : en situation réelle, pas en local sur votre ordinateur !).

Quel que soit le format d’image retenu, l’inclusion dans une page Web reste identique.

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