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Poursuivre le développement de l’activité de Développement-vente d’actifs structurés

notamment en France et aux États-Unis. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’accord signé début 2008 avec la société REH pour étudier le déploiement dans l’hémisphère nord et à La Réunion du procédé CETO utilisant la force des vagues pour produire de l’électricité ;

biomasse : le Groupe poursuit ses efforts en matière de biomasse,

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avec notamment une usine combinant cogénération et biomasse en Espagne ;

biocarburants : le Groupe a pris en 2007 une participation de

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25 % dans la société Alcogroup, un des leaders européens de la distribution d’éthanol, détenant également 51 % dans une usine de production de bioéthanol de première génération à Gand en Belgique ;

biogaz (gaz de décharge) : le Groupe a pris en 2007 une

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participation majoritaire dans la société Verdesis, présente dans la commercialisation, l’installation et la maintenance d’équipements de traitement de biogaz issu de centres d’enfouissement, de stations d’épuration ou de la méthanisation de déchets agricoles.

Poursuivre le développement de l’activité de Développement-vente d’actifs structurés

Le Groupe conduit son activité de Développement-vente d’actifs structurés dans une perspective d’optimisation et de respiration de son portefeuille. En effet, certains projets développés par le Groupe s’avèrent ne pas satisfaire les critères d’investissement du Groupe mais peuvent toutefois être attrayants pour d’autres investisseurs. Dans ces circonstances, le Groupe peut décider de mener à terme le développement de ces projets pour les céder en fi n de développement ou à l’achèvement de la construction, avec pour objectif de générer ainsi des profi ts. En outre, cette activité lui permet de fi nancer une part importante de ses coûts de fonctionnement et de développement.

L’activité de Développement-vente d’actifs structurés est en

Aperçu des activités

Présentation du marché et position concurrentielle

politique d’être propriétaires de centrales et de ne pas être acheteurs d’électricité produite par des tiers. Dès lors, un marché de niche du développement, de la vente et de la construction de centrales éoliennes s’est développé pour certains acteurs bénéfi ciant de portefeuilles de projets importants et de qualité dans le territoire couvert par ces utilities. Le Groupe a pénétré ce marché et en est maintenant l’un des acteurs majeurs ; il continuera de valoriser ainsi son portefeuille qu’il renouvelle systématiquement dans ces régions où l’alternative « propriétaire/investisseur/vendeur d’électricité » est souvent inexistante. Le Groupe poursuivra

également sa stratégie visant à assurer autant que possible, pour le compte des utilities, l’exploitation-maintenance des parcs ainsi cédés.

D’une manière générale, le Groupe entend poursuivre le développement de cette fi lière d’activité aussi bien dans l’éolien que dans le solaire photovoltaïque dans les pays où il disposera d’actifs développés ne lui procurant pas la rentabilité exigée pour être conservés en portefeuille.

6.4. Présentation du marché et position concurrentielle

Le marché des énergies renouvelables bénéfi cie actuellement d’une triple dynamique à la fois environnementale, réglementaire et technologique. La préservation de l’environnement est aujourd’hui devenue une préoccupation importante à travers le monde. La prise de conscience croissante des particuliers ainsi que des pouvoirs publics des problématiques environnementales a ainsi favorisé le développement des énergies renouvelables.

Dans ce cadre, à l’échelle internationale, le Protocole de Kyoto du 11 décembre 1997 fi xe des dispositifs-cadre favorables au développement des énergies renouvelables. Ce protocole, ratifi é par l’Union européenne en 2002, a notamment inscrit la promotion

de l’électricité à partir d’énergies renouvelables au premier rang de ses priorités (voir le paragraphe 6.7 du présent document de référence).

La directive 2001/77/CE relative à la promotion de l’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables (dite directive

« Énergies Renouvelables ») a par ailleurs fi xé des objectifs spécifi ques ambitieux à atteindre par les pays membres de l’Union européenne en termes de part d’électricité consommée produite à partir de sources d’énergie renouvelable à l’horizon 2010. La directive « Énergies Renouvelables » fi xe ainsi un objectif moyen de 21 % pour l’Union européenne à cet horizon.

Aperçu des activités

Présentation du marché et position concurrentielle

Le tableau ci-dessous présente les objectifs fi xés par la directive « Énergies Renouvelables » en termes de part d’électricité consommée produite à partir de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2010 pour l’Europe des 27 ainsi que les niveaux atteints au 31 décembre 2007 :

Pays

Objectif 2010 assigné par la directive

« Énergies Renouvelables » (en %)

Niveau réel au 31 décembre 2007 (en %)

Allemagne 12,5 % 13,96 %

Autriche 78,1 % 54,80 %

Belgique 6,0 % 3,65 %

Bulgarie 11,0 % 8,38 %

Chypre 6,0 % 0,04 %

Danemark 29,0 % 26,76 %

Espagne 29,4 % 18,88 %

Estonie 5,1 % 1,50 %

Finlande 31,5 % 24,34 %

France 21,0 % 13,16 %

Hongrie 3,6 % 3,59 %

Grèce 20,1 % 7,53 %

Italie 25,0 % 13,29 %

Irlande 13,2 % 8,56 %

Lettonie 49,3 % 35,98 %

Lituanie 7,0 % 4,50 %

Luxembourg 5,7 % 3,10 %

Malte 5,0 % 0,00 %

Pologne 7,5 % 3,48 %

Pays-Bas 9,0 % 6,18 %

Portugal 39,0 % 29,14 %

République Tchèque 8,0 % 4,65 %

Roumanie 33,0 % 26,33 %

Royaume-Uni 10,0 % 4,86 %

Slovaquie 31,0 % 16,26 %

Slovénie 33,6 % 21,94 %

Suède 60,0 % 52,09 %

TOTAL UNION EUROPÉENNE (27 PAYS) 21 % 14,93 %

Source : Baromètre européen 2008, 8e bilan - État des énergies renouvelables, EurObserv’ER.

Par ailleurs, une proposition de directive relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables a été présentée par la Commission européenne le 23 janvier 2008.

La directive proposée fi xe pour objectif que la part d’énergie produite à partir de sources renouvelables dans la consommation fi nale d’énergie dans l’Union européenne (27 pays) atteigne 20 % d’ici 2020. Pour cela, la directive fi xe également des objectifs nationaux pour chaque État membre (voir le paragraphe 6.7.2 du présent document de référence).

L’approche globale consiste à laisser les États membres libres de déterminer les moyens de réaliser leur objectif national. Cependant, chaque État membre devrait parvenir à une part minimum de 10 % d’énergie produite à partir de sources renouvelables dans le secteur des transports en 2020.

En France, l’arrêté du 7 juillet 2006 a fi xé des objectifs ambitieux en matière de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables pour 2010 et 2015.

Aperçu des activités

Présentation du marché et position concurrentielle

Le tableau ci-dessous présente les objectifs de la France pour 2010 et 2015 (en mégawatts).

Production d’électricité renouvelable Objectif 2010 (en MW) Objectif 2015 (en MW)

Biomasse 1 000 2 000

Biogaz 100 250

Déchets ménagers et assimilés 200 300

Éolien 13 500 17 000

Géothermie 90 200

Hydraulique 500 2 000

Solaire photovoltaïque 160 500

Source : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, novembre 2006.

Aux États-Unis, bien que n’ayant pas ratifi é le Protocole de Kyoto, les autorités ont néanmoins mis en œuvre une politique de soutien aux énergies renouvelables. Au niveau fédéral, le point central du programme d’incitation à la production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables est un système de crédit d’impôt (Production Tax Credit, Investment Tax Credit). Ce système est complété au niveau des États par les Renewable Portfolio Standards, qui sont des normes fi xant par État un objectif à atteindre en termes d’énergie consommée devant être produite à partir de sources d’énergie renouvelables. Plus d’une vingtaine d’États ont adopté des Renewable Portfolio Standards, qui fi xent des objectifs d’énergie produite à partir de sources renouvelables, voire prévoient des sanctions en cas de non-respect de ces objectifs. La mise en place de la nouvelle administration américaine début 2009 a été marquée par l’annonce d’un soutien renforcé en faveur du développement des énergies renouvelables, manifesté notamment par le renouvellement de la Production Tax Credit jusqu’en 2012.

La prise de conscience des enjeux environnementaux a également encouragé la recherche afi n de développer des techniques

permettant l’utilisation optimale des énergies renouvelables.

Il existe aujourd’hui diverses fi lières de production d’énergies renouvelables, en particulier les éoliennes, le solaire, l’hydraulique ou encore la biomasse. Les efforts de recherche-développement se poursuivent afi n de perfectionner les technologies développées et notamment d’améliorer leur productivité et d’en réduire les coûts.

Dans ce contexte, le Groupe intervient dans les quatre principales fi lières de la production d’électricité verte : l’éolien, le solaire, l’hydraulique et la biomasse. Au cours des dernières années, sous l’impulsion des politiques nationales et internationales de soutien aux énergies renouvelables, ces fi lières, notamment la fi lière éolienne, ont connu un développement signifi catif. Alors qu’aux États-Unis le gouvernement a confi rmé son intention de poursuivre sa politique de développement des énergies renouvelables (au travers notamment de l’extension de la Production Tax Credit jusqu’au 31 décembre 2012, décidée en février 2009), l’Union européenne, elle, a fi xé des objectifs clairs dans la directive

« Énergies Renouvelables » qui, bien qu’indicatifs, engagent fortement les pays membres.

6.4.1. L’ÉOLIEN : UN MARCHÉ PRÉSENTANT D’ATTRAYANTES PERSPECTIVES

DE CROISSANCE