• Aucun résultat trouvé

Philippe BASSINET (Député, S.), s'est exprimé dans ce débat de procédure qui était en fait tout autant un débat de fond,

1 . ÉVOLUTION DANS L'EX-UNION SOVIÉTIQUE

M. Philippe BASSINET (Député, S.), s'est exprimé dans ce débat de procédure qui était en fait tout autant un débat de fond,

dans les termes suivants : « Cette proposition me surprend . D'ailleurs, elle n'est pas conforme au règlement qui ne traite que du renvoi

aux commissions saisies au fond .

« Or, la commission de la science et de la technologie a été saisie au fond, parce que, à la suite de l'adoption par notre

Assemblée de la Directive 458, elle a été invitée à étudier les

mesures scientifiques et technologiques de nature à permettre de limiter les changements climatiques, et à présenter des recomman

­ dations sur les options politiques nécessaires à la stabilisation du

climat mondial .

« Cette directive a été adoptée le 30 janvier. Depuis, la commission des sciences et des technologies a examiné la question à plusieurs reprises. La commission de l'aménagement du territoire

et de l'environnement a donc eu tout loisir de demander au Bureau

l'autorisation de se saisir pour avis. Elle ne l'a pas fait et cela.

relève de sa seule responsabilité. Rien ne l'autorise donc à vouloir

maintenant remettre en cause le travail sérieux d'une commission

qui s'est saisie à trois reprises de cette question.

183

-« Je suis donc opposé au renvoi en commission, d'abord parce qu'il n'est pas conforme au Règlement. Enfin, il est proposé de

renvoyer non à la commission saisie au fond, mais à une commission

à saisir pour avis. Cela ne paraît donc pas recevable.

« Par ailleurs la commission de l'aménagement du territoire et

de l'environnement aurait pu se saisir pour avis. Elle ne l'a pas

fait ; son incapacité de prévision, son irresponsabilité, ne doivent

pas aboutir à pénaliser les travaux de notre Assemblée.

« Enfin, nous avons travaillé sérieusement. La commission, je le répète, s'est réunie trois fois sur ce sujet. D'ailleurs les

amendements déposés ont tous été présentés par des membres de

la commission .

« Par conséquent, monsieur le Président, je vous demande de considérer que la proposition de renvoi n'est pas recevable. Je suis

de toute façon opposé à un renvoi en commission s'il était proposé

par ailleurs. »

La motion étant adoptée, le débat a été renvoyé.

M. – CONTRIBUTION DE L'AGRICULTURE

A L'ACCROISSEMENT DE LA SÉCURITÉ

DANS LE DOMAINE ÉNERGÉTIQUE ET A LA SAUVEGARDE

DE L'ENVIRONNEMENT TERRESTRE.

INTERVENTION DE M. XAVIER HUNAULT (7 février 1992)

Dans ce débat qui s'est instauré à partir des Rapports 6536

et 6544, M. Xavier HUNAULT (Député, App. U.D.F.), est intervenu

en ces termes : « L'unanimité qui s'est révélée dans l'une et l'autre

commissions pour adopter les rapports qui nous ont été présentés

démontre, s'il en était besoin, le bien-fondé de la démarche et la

qualité des travaux qui nous sont soumis. Aussi, suis-je heureux

de féliciter les deux rapporteurs.

« Je formulerai deux questions débouchant sur deux propositions.

« D'abord quelle suite peut-on attendre de l'adoption de ces

recommandations ? Je pose cette question parce que nous ignorons

– 184 –

les suites données à la Recommandation 1092 adoptée sur le même

sujet au mois de janvier 1989. Et les réponses données l'une par

le Président du Comité des ministres à la question écrite de Lord

Kinnoull, l'autre à une de mes questions orales ne sont pas pour

nous rassurer. Chacun se souvient , en effet, qu'il s'agissait de

réponses dilatoires.

« C'est la raison pour laquelle je propose – et je m'adresse

tant au Président de l'Assemblée qu'à ceux des commissions

concernées – que nous soyons constamment informés des suites

qui seront données à nos recommandations, à chaque session, par

exemple.

/

« Ensuite existe-t-il une politique globale du Conseil de l'Europe

en matière agricole ?

« Cette question mérite d'être posée, car même si les documents

actuels apportent une réponse partielle, il est évident que l'agriculture alimentaire concerne le Conseil de l'Europe, puisque sa raison

d'être est la défense des droits de l'homme. Or tout homme a le

droit de pouvoir manger à sa faim . Un tiers de l'humanité souffrant

de malnutrition, nous ne saurions nous désintéresser de cette

situation. Le Conseil de l' Europe doit donc se pencher sur

l'agriculture alimentaire.

« Je sais qu'il existe en Europe une autre institution, la

Communauté économique européenne, ayant vocation dans ce

domaine. 11 convient néanmoins d'observer d'une part, que les résultats de cette politique agricole commune ne sont pas évidents

et , d'autre part , qu'elle ne concerne que douze pays européens,

alors que nous sommes vingt-six et que l'évolution intervenue en

Europe au cours des dernières années a fondamentalement modifié

les données du problème.

« C'est une raison supplémentaire pour laquelle le Conseil de

l' Europe doit s'intéresser à l'agriculture alimentaire. Il pourrait dresser un constat de ce qui existe et envisager les moyens de faire

face à cette nouvelle situation .

« Le deuxième volet de notre action porterait sur l'agriculture non alimentaire qui fait l'objet des deux rapports qui nous sont présentés aujourd'hui .

185

-« Le troisième volet pourrait être celui de l'environnement .

Chacun connaît en effet , les risques dans ce domaine, et les dernières informations dont nous disposons concernant la couche

d'ozone, nous rappellent qu'il est urgent de prendre des dispositions

en la matière.

« Pour conclure, Monsieur le président, mes chers collègues,

je souhaite que ces deux propositions soient retenues par les présidents et les bureaux des deux commissions. »

Lorsque la discussion s'est engagée sur la proposition de

Résolution, M. Xavier HUNAULT (Député, app. U.D.F.) a déposé

un amendement qui tend d'abord à préciser les destinataires des

observations de l'Assemblée, c'est-à-dire les Communautés euro­

péennes, la Commission, le Parlement et le Conseil des ministres.

Il propose ensuite d'agir par directive, car il est évident que,

s'il existait, au niveau de la Communauté, une directive qui serait

le pendant de cette résolution du Conseil de l' Europe, les

gouvernements n'auraient plus aucune excuse de ne pas mettre

cette dernière en pratique. Cela permettrait également aux parle

­ mentaires d'agir avec plus d'efficacité.

Cet amendement est adopté à l'unanimité, et avec lui la

Résolution n° 979 ainsi modifiée .

N. - LA PARTICIPATION DES CITOYENS A LA VIE POLITIQUE.

INTERVENTION DE M. JEAN-PIERRE WORMS (7 février 1991 )

La Commission des Relations parlementaires et publiques ayant souhaité donner une suite au colloque organisé à Budapest en 1991

sur le thème de l'apport des O.N.G. et des médias au fonctionnement

de la vie démocratique, a présenté un rapport (n* 6537) sur cette question .