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PE2 Lieu d’enseignement : Corneville-sur-Risle

Bibliographie et sitographie

PE2 Lieu d’enseignement : Corneville-sur-Risle

Ancienneté dans le poste : 26 ans Informations à

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Lien avec le cadre théorique

Début de carrière Actuellement Appréhension de l’hétérogénéité Je n’étais pas à l’aise. Quand même un minimum avec la formation IUFM. Il faut découvrir ce qu’est la différence, la comprendre et trouver un moyen d’aider. Trouver la clé pour chaque enfant qui va le permettre de

Pas plus serein. Faire face à l’hétérogénéité chaque année, c’est un nouveau

challenge.

Reconnaissance plus facile car « profils » mais toujours aussi compliqué à gérer. Une réflexion pour chaque enfant différent même si profil général.

Début de carrière, le PE2 fait une comparaison entre son parcours personnel (étudiant = réussite) et les élèves en

difficulté (=parcours difficile)

n’aide pas à la compréhension. La formation initiale (IUFM) est évoquée (= un minimum) mais il faut découvrir l’hétérogénéité sur le terrain. Actuellement, le PE2 n’est pas plus serein, c’est toujours aussi compliqué mais facilité pour reconnaitre les profils.

Le PE2 avait déjà une représentation de l’hétérogénéité construite par son passage à

l’IUFM. La découverte sur le terrain lui a permis de catégoriser ce phénomène pour interpréter et penser son quotidien (la classe). L’appréhension de l’hétérogénéité n’est toujours pas sereine mais la représentation que cet enseignant s’en est faite, lui permet d’interpréter plus facilement les profils auxquels il est confronté.

75 démarrer. Gestion de l’hétérogénéité Assez frontal au départ. Appréciation moins fine de la différence entre les enfants. Passé par une phase à la Freinet, inspiré un peu de tout, Montessori, etc. (chronophage ). Ensuite abandonné même si quelques petites choses gardées. Puis revenu à organisation frontale mais avec beaucoup de groupe de besoins. Maintenant, vision globale des soucis par rapport à une notion et adaptation. Dans la classe, table réservées pour ceux qui ont besoin d’aide (élèves  habitude et savent s’ils ont besoin). Les autres travaillent en autonomie. Manque de temps dans une journée  correspondance écrite (cahier) en plus de l’oral (répétition). Individualisation du travail pour répondre au mieux. Plus de recul, moins besoin d’artifices. Tutorats.

Au début le PE2 était frontal. Un cheminement est visible :

période Freinet, Montessori, etc. Phase de recherche chronophage puis abandonné (même si

quelques idées ont été

conservées). Retour au frontal mais avec des groupes de besoins. Table dédiée à la pédagogie différenciée, travail en autonomie pour les bons, individualisation du travail et système de tutorat. Routine des élèves qui savent ce qu’ils doivent faire. Constat d’un manque de temps dans une journée de classe.

Le PE2 est dans la pédagogie frontale (qui n’est pas comme un moyen de gérer l’hétérogénéité). Après une longue phase de recherche faisant apparaître les pédagogies nouvelles (Freinet, Montessori), Le PE2 a instauré en parallèle de sa pédagogie frontale un système de groupes de niveaux (selon les

besoins), de pédagogie différenciée, d’autonomie, d’individualisation et de tutorat entre pairs. Les méthodes considérées comme nouvelles (et utilisées en début de carrière) semblent

chronophages et difficiles c’est pour cette raison qu’elles ont été progressivement abandonnées.

76 Evolution dans les

pratiques pédagogiques

Je pense que oui. Grace aux

formations et aux lectures, ils font des trucs par internet. Pour enseigner, il faut prendre des tuyaux, des avis un peu partout et se construire sa pratique. Tu as plusieurs manières d’enseigner, tu as des démocrates, des tyrans, etc. J’ai moins besoin

d’artifice et de « blabla » maintenant. Je fais toujours mon cahier journal, quelques fiches de préparation mais j’utilise vraiment beaucoup le tableau de la classe.

Pas de référence au parcours professionnel. Par contre des références aux formations, lectures et discussions = travail de recherche pour construire sa pratique. Le PE2 a moins besoin d’artifice ses connaissances lui permettent d’aller à l’essentiel. Il a trouvé un mode de

fonctionnement qui lui convient.

Nous avons vu que les compétences d’un

enseignant : « s’acquièrent et s’approfondissent dès la formation initiale et se poursuivent tout au long de la carrière par l’expérience professionnelle et

l’apport de la formation continue ». Le PE1 a évoqué ces trois points (l’IUFM, phase de recherche sur son mode de fonctionnement en classe, recherche par la formation et l’échange avec ses pairs).

Définition de l’hétérogénéité

Une différence de niveau et par âge avec des groupes de niveau ou des classes à plusieurs niveaux.

Au-delà du niveau, le PE2 évoque également l’âge des élèves (classe multi-niveaux)

L’hétérogénéité est évoquée par l’entrée : les différents niveaux dans une seule classe. Mais également les différents niveaux dans une classe multi-niveaux (ce qui explique la différence par l’âge plutôt qu’un redoublement de classe). Aucune

mention des origines culturelles ou sociales.

Possibilité de réussite pour tous

Je pense et j’ai mesuré que la réussite peut passer par ce biais 

L’hétérogénéité c’est le fait d’avoir des enfants qui ont un niveau varié. C’est complémentaire (les élèves bons et mauvais). Tu utilises le tutorat dans ce cas là. Accorder du temps à celui qui ne sait pas : tu as toi qui peux aller l’aider et celui sous la forme de tuteur.

Le PE2 n’a pas précisé s’il s’agissait de « la réussite pour tous ».

Le PE2 dit qu’il a mesuré la réussite (pour tous ?). La complémentarité des élèves dans une classe hétérogène permettrait de mener les moins bons vers la réussite (le tutorat a été évoqué à plusieurs

reprises). Le PE2 évoque l’idée d’une aide doublée (enseignant + les camarades de la classe).

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