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passent globalement tres largement-le seuil de 1,73 dollar (la^moyenne serait

Dans le document Aper­çu du commerce extérieur : no. 23 (Page 51-58)

de l'ordre de 1,85 dollar), sont dans certains cas dnferieurs a ce raveau.

Le Gouvernement algerien voudrait que ce fameux 1 ,,73 soit un prix plancher

au-dessous duquel aucun contrat ne serait passe.

II semble cjaUlger considere-.qufun p.rix. inferieur a 1,73. est fallacieux ou que, s'il ne l'est pas, il devalorise le produit. Bans l'un.et 1 autre cas, le resultat serait que le montant des recettes - en devises - des compa gnies petrolieres rapatriees obligatoirement en Algerie (50 pour 100) serait

abusiveraent minore,

Dans cette affaire, qui risque de perturber, si elle n»est pas rapidement denouee, 1'approvisionnement de leurs clients par les compagnies, c'est la question des rentrees de devises qui est en cause, non celle des recettes fie-cales. Les prSXevements petroliers du fisc algerien sont en effet assis non- ;, sur les pfix effectivement pratiques mais'sur des prix de reference, i

-(llarches tropicaux, Paris, 28/9/68)

Algerie - France^ : L'accord conclu le 19 octobre 1968 entre la Sonatrach

et la Getty Petroleum Co. sert de soutien"aux: revendications algerienne-s.

Au sein de l'Association cooperative (ASCOOP), dont la creation decoule des accords d'Evian, les socie-ces publi^ques e(t privees fran9aise.s_ .sont a egalite : 50 pour 100 avec la Sonatrach, la Getty Petroleum a reconnu une partxcipation

majoritaire de 51 pour 100 a la Sonatrach. , _.- .

Eii ce qui concerne la repartition du dpmaiine minier, Al^er souligne que, ^ independamment de 15.000 km2 de concessions, les societes publiques et privees francaises sont interessees actuelleraent pour -moitie sur les 190.000 km2 qui representent les permis de recherche accordes a 1!ASCOOP, 1'autre raoitie reve-nant a la Sonatrach; de ce fait, les societes francaises contrSlent 95-000 km2 environ, soi.t 38 pour 100 des superficies cpuvertes par des_ pennisde.recherche, le reste etant contr31e par Sonatrach p6uiM40:;000 kra2,- j&ltje.ypJxr^QO «t-les autres societes etrangeres pour 15.OOO.km2 soit 6 pour 1Q0. ._., : ...

La production algerienne est estimee, pour 1968, -k :43-millions de-tonnes . de brut, sur ce total la part des entreprises francaises de production atteindra

32 millions de tonnes.

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Dans le domaine du transport, les'-'gr^iipes- francais detiennent 65 pour 100 du capital de la TRAPSA, 75 pour 100 du capital de la SOPEG, et 48f75 pour 100 de JLa SOTHRA. .Ceci leur assure le contrSle de pres de 44 pour 100 des

^vt pres-de1 la moiMXtlU transport du

Pour ce quf "est du faffihage, et apres I'achat iies 12 pour 100 appartenant a Totjal^par la Sonatra^ch, la France continue a detenir 20 pour 100 de la

So-ciete de la. raffinerie. d'Alger dont la production: sert principalement-au marchd/algejien, contre $6 pour'TOO a la 'Son&trach* Jet 24 a la Shell. .. ,

:daus le domaine de lfexploitation du:;gaa naturel, la participation

^^f s'el.eve notamment a f4,5 pour 400 du capital de la SEHR qui explqite

le glse^enlVdeJHassi R'Kel, a 34 pour TOO du capital de la CAi-IED, et a, 50 Vi^W

100 du'capital de, la Sonl^lgaz, '" :." " ; " - ■ ■>■'■'• : ■ "' ■■'■-.;..■?

■■■■■■ -M'' (Marches tropicaux, Paris, 28/12/68).^.: .:■- ■(;liio^;j,;

Botswana""-°ftoyaume-Uni : .. Le De Beers Diamond Mining Group a decouvert un

. ..gisement diatnantifere Stendu au Botswana. '■■ ' • ^ '" '•J.1.-. . Lea puits a. diamants otrt' ete^ decouverts-'a. Gtapa (Botswana central) au de"but

de l'annee derniere par un groupe de geologues, apres 12 ans de::pr.o.spection>,,.

Des forages d'essai, jusqu'a une profondeur de 35 m au-dessous du niveau du sol ont revel e que ce ^isemerit est-";treV importarti^ -;:; -i^ zy ,■>■;.:■ : ■•■■■'■'■■■-

--■-'"■■ ^:;'""-; *:'-"'i (:""": -■■" ^K ■■?:'' 11^ ■-:;!■ b t^ ! '

fl re;ssorir.aii#i desessais' eiitrepris que^'lfe -nouweau gis;ement continent, des v diamants iridustrie.is plU^St/b^e'de's pierres deBtihde's a la,joaillerie:» . Si. X^s r^sultats de* ceS'essais etaieni: cpnifirme^', le'^prix ttoyen du carat ser^it 4°,nc:

baS' (Paris, 15/11/68) 1'1""V"V ^^ : '■■■'■"■i':- ■■■^■•-■- :

joent-rafrioaine ^ prance ;.;;_,[,l>^3 teztes definissant*

d!installation et de fonctionnement de la futurecompagnie-de« mines

d■ uranium• de Bakouma (URBA). ont (ete:paraphes a Bangui,. , ,,

La: c-ompagnie extraira 1 'uranium ^t le traitera' s^u.r,place dans une usine ' ayant une capacite de 300 tonnes""par™^. .Tie"'cout. 'fcrtii'dii-pro jet sera d'en-.

viron 8.000 millions de francs CFA et 'rouging" Uoit entrer en service en 1972^

Le capital:.d.e 'la compagn^e nouye!3,« a ^te-.sou^orit^.ar, la Republique centrafri-caihef:le: Commissariat frangais^axl'ener^e .atpmique ,et. la Compaghie frain^aise

did^i; * "' '' '" "'" '"

Republique democrati^ue clu..:CongfQ.-?; Jappn,, ^,,.L^ President ..Joseph Mobutufvieht

d'approuver^uii pro^et gapona^s ^:Qurplm^t^sp^9iion.Jt l.'expioitati^n

de mines de cuivre en Republique democratique du Congo. La C'ompagriie mihiere

du Japon (Nxpp-Qn-Hinjitg-goftpaD3ri > $op$ ^©'%$$$$ ,®^ a Tpkgro, a declare a ce propjos que, layeO 1} aurora s^tiom; presidentiei^ej, un accord e'ntre I^s intefSts miniers japonais et le Gouvernement congolais dans le but a.e_.mpnter une. t

e/cn. 1 4/stc/ffk/^j

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prise commune venait d'entrer en vigueur efqu'une nouvelle societe, la So ciete pour le developpernent industriel et minier du Congo (SODBSCO), allait

§tre organisee.

Le capital de la societe de developpement serait equivalent a 200.000 dol lars aii depart, dont 85 pour 100 detenus par les Japonais (57 p°ur 100 pour la Nippon Mining Co.) et 15 pour 100 par le Gouvernement congolais. Le capital serait par la suite porte jusqu'a 10 millions de dollars, au fur et a iaeaure des-travsux ~de prospeotion et d'exploitation. ■...• .,

. Rappelons que des ingenieurs des mines japonais ont d'ores et deja prospecte les pgssibil'iijes- economiques des filons de ouivre dans diverses parties au Katanga, notamment a Kimpe, Mbaya, Kimmo, Hwati, Anglovaal et Lubembe depuas

la fin de 1967,.des les premiers ;accords du.Gouvernement congolais* Ces pre-miexs travaux ont dlja entraine une depense de quelque 2,8 millions de dollars.

La compagnie japonaise investira encore 70 millions de dollars au cours des deux annees a venir pour mettre sur pied les installations locales en vue d'une exportation annuelle.de quelque 50.000 tonnes de cuivrevers le Japon, a partir de 1972- Les "S^tldages effeetues par le~s "ihgenieurs japonais au Katanga ont deja confirme des reserves de 100 millions de tonnes de minerals

contenant 2,1 pour 100 de cuivre en moyenne, parrai lesquelles 30 millions de tonnes au taux de 3,3 pour 100 dans le secteur de Kushpshi: (pres de Xubumbashi;

et. 20 millions de tonnes a 4i5 pour 100 dans la region de iCinsenda. ; La conces sion est situee dans la Copperbelt, le long de la frontiere zambienne.

(Marches tropicaux, Paris, 18/1/69)

Republicrue democratique du Congo - Royaume-Uni' : Xa British Leyland construit a Kinshasa une usine pour le montage d'automobiles et autres vehicules.

La nouvelle usine aurait, au debut, une capacite de production annuelle etc cent autobus, cent cinquante camions, cinq cents Land Rover et mille voitures par-ticulieres. (March^s tropicauXj Paris, 19/10/68)

Congo (Brazzaville) - France : Une campagne de recherches petrolieres shore sur les c8tes du Congo (Brazzaville) va Stre entreprise par la Societe Elf des petroles d*Afrique equatoriale (ELF-SPAPE).

Apres de longues negociati'ons, une convention d'etablissement en vue de ces recherches a ete sig«ee le 17 oct'obre 1968. On salt qu*I2LF-SFAFE exploitc des gisements petroliers sur les cStes gabonaises. C'est semble-t.-il? en rai--son de l'existence de gisements d'Uhe part au large du Gabon, d,f'autre part au large du Cabinda, exploiters par la Societa americaine Gulf Oil, que les diri-geants de l'ERAP ont ete amenes a penser que ces gisements pourraient se ooirlinue:

au large du Congo. Les recherches terrestres effectuees au Congo (Brazzaville)

n'ont donne jusqu*ici que des resultats decevants.

En cas de decouverte de gisements notables, il sera cree une societe d'ex-ploitation mixte franco-congolaise ou !fEtat congolais detiendrait une parti cipation qui, selon la loi congolaise, ne pourra etre inferieure a 20 pour 100,

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On croit d'ailleurs que l'aecord s'est fait, sur une participation congolaise superieure ace chiffre, mais aucune precision n'est donnee jusqu'a maintenant

(Marches tropicaux, Paris, 26/10/68)

Ghana - Royaume-Uni : Une delegation de hauts fonctionnaires de 1'adminis tration ghaneenne des ressources naturelles est paxtie ..§,..;L.qndres en vue d'y negocier avec la Compagnie XiOnrho le rachat de l'Ashanti Goldfields

Corporation, Ltd, Cette affaire qui a d£ja suscite sur le plan local pas mal de remous, surtout du fait que la Compagnie britannique conserve un nom qui peut preter a confusion, Lonrho etant l'abreviation de London-Rhodesia, n'avait en effet pas encore ete definitivement reglee. II semble que les remous se sont apaises et qu'un accord puisse etre a. present oonclu sans crainte de reactions violentes du genre de celles qui avaient contraint l'an denlier une compagnie americaine a denoncer l*accord conciu avec une entreprise d'Etat.

La Lonrho a en tout cas d*ores et deja indique qu'elle ne raodifierait pas la raison sociale de l'Ashanti Goldfields Corporation apres son rachat.

(Marches tropicaux, Paris, 21/12/68) • ■ '

Ghana - Etats-Unis :- Le Ghana a conciu un accord aveo la Societe americaine Calbiochem, de Californie, sur la direction et Sexploitation de l'usine pharmaceutique existant a Kembenya pres -d'Accra. Le Gouvernement ghaneen et la Societe americaine formeront une societe rnixte dont la raison sociale sera Interbiochem Ghana Limited (IBC). Le Ghana detiendra la majorite des actions 51 pour 100, et la Calbiochem 49 pour 100. Le capital total necessaire a l'entreprise mixta..est evalue._A 1.+4_inilllJQn.;da. nouveaux. ,cedis+.:sait -IDQ+QQO

nouveaux cedis en actions' ordihaires et 700.000 e'h actions privilegiees.

La societe obtiendra un bail de 50 ans pour le terrain sur lequel lfusine et les "batiments annexes sont construits, le loyer passant .de 1.000 cedis au cours de la premiere annee a, 10.000 au cours de la dixieme annee;'apres 25 ans le montant du bail fera lTobjet de nouvelles negociations.

Le Gouvernement s'est engage a couvrir aupres de la societe tous ses besoins de produits pharmaceutiques. que la societe mixte fabriquera. '

Entreprise d'Etat, cette usine situee a Kwahenya, a ete construite avec l!aide de la Hongrie; depuis le coup d'Etat de fevrier 1966, qui a ete suivi par le depart des techniciens hongrois, le volume de production de l'usine est tres reduit. En 1967 un accord sur la remise en marche de l'usine- par une so ciete mixte "Abbott-Ghana", signe avec la Compagnie americaine Abbott

Labora-"tiQr:i-es a ete d^nonce a la suite d'une,vehemente campagne de presse deno^ant les modalites de l'accord. Le Ghana a ensuite engage des. negociations avec d'autres entreprises. L'accord qui vient d'etre signe est le premier qui' porte sur 1'exploitation d'une entreprise d'Etat, depuis que 19 entreprises indus-trielles appartenant a 1'Etat y compris la Pharmaceutical Products Corporation, qui exploitait l'usine de Kwabeny sont deyenues des.. divisions de la Industrial

Holding Corporation. :....'. ~

Africa, Londres, 30/11/68)

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Ghana - Etats-Unis : L'accord conclu I.e. 18 novembre 1968 entre le

Gouverne-" 5S5T5SSlSr".eH: la finae californienne Calblochem au sujet de la State Pharmaceutical Corecration va^tre mi's' reelle.:.ent en application le 2 Janvier

vtf^C^Trj^&T'en-^ la" prise de eoatrMe effec

tive-des installations de.l^usine d'Ac.cra par le* techniciens. de-la, C^pche

ii*^^" il t l pier du genr

tivedes installations de.lusine dA. p , ^

Cet eveneineni; merite quiiw*«*^nt^fi-"cffiP-: il e;st le premier du genre a .8e

produire depuis l^ U 19^

On se souvioir'j qu!mi accord portant sur la meme usine avec la firme Abbott Laboratories avait.du Gtrb denoiice unilateralement par cette firme ^la suite dT'une "violente cactpaghe de press* etigmatisa.nt les conditions ezagerement la-vorables consentics. Lgc; riegociateurs ghaneens du contrat passe ;avec la Calbiochca ont t-enu -ooap-^e- 4es critiques enoncee r,..alors..par la presse locale.

. Cost ainsi qi-e 3a nouvelle firme americaine admise par le Gouvernement a.

■eWtre" en part-; cipatioii-avee lafaineuee- entreprise d'Etat lie sresi;pas vu octroyer la majorite au Conseil cLsadministration'(49 pour'100 settlement du-capital de i'.A million de nouVeaux cedis) ej que le co$t de la location des terrains ae ^otendi-a yxe sur. 25 ans a 1,000 nquveaux cedis pour la premiere annee puis a 10.GGO a parfe-de-la-dixienie. Le contrat prev-oit aiiSsi la for mation rapid?, de iiecfcniciens glianeens destines a" remplacer progressivemertt le

personnel '

" ' t»eielusivite dcs :ffurnitures au secteur public a e'te assortie..:d.!une:^cnJidi-tiori : "les ■prod^itn :ph^-T>aGeu-t4quGs--de-vront §tre conformes aux standards _ihter-nationau" ou a ecus: definis par la Na^tionalJ^Ard^Bank. On ■estime"eli1"tout cas que d'ici dens: ana la nouvelle societe mixte qui sera desormais oonnue sous .le nom dtln^erbipche'ti qhaa^td^ -(-1BC— Ghana) Sera en tnesure de fournir 80

pour 100 cfes "besoins dii Gouvernerrent dans ce.do^iaine, ■ .., '■■■"■' ' ; " (llav-chec ti-o?icdujc3 Paris, 28/12/58) ' . :' : ' . . ; ; ' /

^-^iH^^J£?E^i:r2HLr^ :Trois nouvelles pg^;,

. prospection petro?:ifere Qnt ..'s^giie des aoBbrds avoc le Gouyerne^ehi-:-■■■-,;-ghkneen, la Te:caoo_G-ha^a iPetro.lcum, :.a Mobil Emigration .Ghana Inc. Jct;J. ; 1 'IsraelJja-Sional.jjoI"]~~i^Z^u'Z' z^ J le "noiiibre .des ,ooiiipagnies, ^ui ont ■ slgn

""" Tlid#t4tlif ga&ne^is

, . L'une des cor.oagnies qui on£- -ni.&ns -des-a^cords-ie 19 decembre. 1968, la J. Borons, lr._ ^^^^9^^°? ^"signe au nom de1 '.trois compagnies, non'en.son

'-"-ndm- pr^r-c:.^! -a'agissaif "de.Sijengj^cp^gi^tigg_.._&r4-P-^el-QPSg^; Occidental

Ghana'Inc- et'Ghana Exploration Co. ; .'.,.,

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Les compagnies qui commencent maintenant les recherches de petrole en ter~

ritoire ghaneen et au large de sa c6"te, comprennent des filiales nouvelles de compagnies Men connues. L 'Amoco Ghana Exploration Co. est une filiale de

I'American International Oil qui est aussi la societe mere de ^Amoco-Amoco (UK) Exploration Co., par exemple. L'American International Oil de son c6te.~est

une filiale de la Standard Oil Co. (Indiana); 1 American International OH

(siege social a New York, capital social - 10 millions de dollars) mene des

operations de prospection, d'extraction, de production, de commercialisation et de transport du petrole dans le moncLe entier, exceptes les Etat.s-Unis et le Canada; seule, ou avec d*autres partenaires, elle possede des concessions et des droits dans le Golfe Persique, au Mozambique et en Egypte. II ne faut pas confondre la Standard Oil of Indiana et la Standard Oil Co. of California dont 1*administration centrale se trouve a San Francisco et qui possede un- ■ capital social de 625 millions de dollars. L'une des nombreuses filiales de cette compagnie est la maison Jack Pryberg and Associates, qui figure parmi les concessionnaires au Ghana. D'autres filiales fonctionnent aux Etats-Unis, au Canada, au Hexique, au Moyen-Orient et dans certains autres pays.

La Texaco Inc*, societe mere de la Texaco Ghana Petroleum, compte elle aussi parmi les principales compagnies americaines, avec un capital social de 1 mil liard 975 millions de dollars et un grand nombre de filiales y compris le groupe Caltex 0311 appartient conjointement a la Texaco et a la Standard Oil of California. Les filiales s'occupent de la prospection, del*extraction et du raffinage dans plusieurs pays( la Texaco Africa Ltd., en particulier, de la commercialisation en Afrique de l'ouest.

Etablie depuis longtemps, la Mobil Oil Corporation (capital social 1 milliard 125 millions de dollars, siege social a, New York) qui etendra maintenant son activite au Ghana par i'intermediaire d'une filiale nouvelle, possede deja par lfintermediaire d'une autre filiale une concession au Nigeria ou la pro duction nfa pas encore commence, et a mene des travaux de prospection au large descStes du Cameroun occidental par lUnterraediaire de Mobil Exploration , EcfuatQrlal Africa. Elle a une participation dans la raffinerie de petrole-de la CBte-d'Ivoire, pays-ou elle a une filiale, la Mobil Oil petrole-de l!Afrique occidentale. D'autres.filiales, qui sont toutes des soc?.etes comm^rciales.

sont la Mobil Oil Nigeria, la Mobil Oil Ghana,,et.la Mobil Oil Sierra Leone.

Jusqu!ici 1'Occidental Petroleum Corporation avec siege social a Los Angeles, a travaille surtout aux;Etats-Unis; elle possede maintenant une filiale titu-laire. d'une concession-au Ghana. II en est de meme de la Signal Oil & Gas:Co., groupe installe a Los Angeles, dont les filiales etendent leur activite a

l'Amerique latine et au Moyen-Orient.

(tlest Africa, Londres, H/i/69)

Guinee - Etats-Unis, Republicrue federale d'Allemagne, SuisseT Royaume-Uni ; La Compagnie Olin Mathieson Chemical Corporation annonce qu'un accord a ete conclu a Conakry entre le Gouvernement guineen et la Compagnie Interna tionale pour la production de l'alumine (PRIA) en vue d'accroitre la capacite d'extraction de la bauxite et sa reduction en alumine par cette entreprise.

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Lfaccord prevoit egaleraent un accroissement. des exportations d'alimiine_par ;..,.

FRIA. Cette derniere a pour actionnaires, outre Qlien Mathieson, les societes Pe^hi-ney-Ugine, Kuhlmann,' Aluminium Suisse, Vereinigte Aluminium Tferke et la

"Sritish Aluminium Co. Ltd.

La capacite de production d'alumine passera de 500.000 a 700.000 tonnes

metriques d'ici 1970 grace a un programme d'expansion de 10 millions de dollars, Le porte-parole de la compagnie americaine a declare que les negociations, qui se poursuivaient depuis.plus d'un an et demi, ont donne lieu a une solution satisfaisante pour les deux parties. II a ajoute que cet accord entratnera un developpement substant'iel de i'economie guineenne tout en renforcant la position de PEIA sur le marche mondial de 1'alumine.

(Marches tropicaux, Paris, 19/10/68)

CQte-d'Ivoire - France, Republique federale d*AIlemagne : Confiee a. 1IENSA, filiale du groupe Schneider, la construction de l*usine de la Societe ivoirienne d'engrais (SIVENG) va bientSt commencer a Abidjan et durer trente

mo is,

L'usine, dont la capacite initiale sera de 45.000 tonnes d'engrais, verrait, cinq ans plus tard, sa production portee a 61.000 tonnes, dont 20.0GQ tonne's *

de sulfate d'ammoniaque, 6.000 tonnes de super-phosphate de chaux simple,

20.000 tonnes d'engrais binaires (azote et phosphate) et 15.000 tonnes d'engrais trinaires (azotef potasse et phosphate).

Les actionnaires de la SIVENG, dont le capital a ete recemment fixe a 600

millions de francs CPA, sont :

- l'Etat ivoirien t 200 millions (33,33 pour 100); ' - la Societe tropicale d'engrais et de produits chimiques (filiale des

, Potasses et azotes d'Alsace ; 170 millions (28,33 pour 100);

- Salzdetfurth A.G.., deuxieme producteur a].lemand d'engrais : 170 millions

(28,33 pour 100)™;

- ENSA : 30 miilions (5 pour 100); ■ ; *

r- BIDI.: 20 millions. (3733 pour 100).

Les investissements estimes a 1.520 millions de francs CFA proviennent en

outre de nieux lignes de credits : ,

- 1'une a long terme de 575 millions comprenant un pr§t FAC special (150 millions), un pret de la BIBI (225 millions), un pr§t a dix ans de la CCGE (150 millions) et un pr§t de la DEG (50 millions);

- I'autre a moyen terme comprenant un pret des organismes bancaires

instal-les en Cote-d'Ivoire (165 millions) et un credit fournisseur (160 millions), (Marches tropicaux, Paris, 26/10/68)

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CSte-d'Ivoire - ;Etats-Unis : La convention signee le 20 decembre 1968 par le President. Houphoue't-Boigny accorde a la Societe americaine Pj,c£ahcter Mather International Cqo* &e Cleveland (Ohio), desdroits exclusifs de recher

che et d'exploitation sur un perimetre de 10.000 km2. Pans ce perim|tre oht"

ete reconnus des gisements de fer dans la region de Bangolo a 50 km au sud de Man, dans l*ouest de la Cote-d'Ivoire. La p:rospection de detail va Stre

entreprise dans les prochams mois. .

Les principales caracteristiques de 1Texploitation envisagee ne sont pas encore connues avec precision. Mais, dans I'hypothese considered cotnme vrai-semblable d'une production annuelle de 5 millions de tonnes de minerai pelle-tisees, l'lnvestisserneni; de base serait de l*ordre de 185 millions de dollars

Dans le document Aper­çu du commerce extérieur : no. 23 (Page 51-58)