• Aucun résultat trouvé

4. Revue de littérature sur la méthode des incidents critiques (MIC)

4.2. Choix du segment territorial et de l’Echantillon

4.2.3. Noms des commerces sélectionnés (échantillonnage) lors du deuxième entretien

1. Allegra

Pizzeria qui propose des produits bio. C’est un restaurant familial dont le propriétaire connait bien le quartier. Il a plusieurs restaurants dont trois spécialisés dans le Pizzeria dans le 10e arrondissement de Paris. La clientèle est à la fois locale, étrangère (visiteur), passagère (ou occasionnelle). Il est tenu par le fils d’un architecte connu Samuel Castro. Ce propriétaire fait un autre métier en parallèle, c’est un praticien hospitalier : il a des enfants, c’est sa femme qui gère les restaurants. Son implantation dans le quartier du 10e est récente moins de 3 ans (donc il a une vision comparative). Il fait partie des activités de restauration qui ont bénéficié de l’aide publique de la ville par le dispositif d’aide de la SEMAEST. Il est possible d’interviewer la femme du propriétaire également. Le choix de ce restaurant nous conduit à comparer les trois restaurants situés dans le 10e, le but est de voir si l’un des restaurants dans le segment territorial a plus de facilité que les deux autres.

2. Le Réveil du Xème

Restaurant implanté dans le 10e mais qui n’est pas aidé par la ville. C’est un restaurant spécialisé dans la restauration traditionnelle. Il a fait l’objet d’un changement de propriétaire y a moins

144 Le deuxième entretien avec la chargée et conseillère du commerce de proximité a été fait le 18 anvier 2016.

Rue du Château d’eau

60. God’s Rock, 43. Alice Fashion (salon de coiffure), 54. La Petite Louis, 33. Allen’s Market, 34. Le Petit Château d’eau, 43.RainBow informatique, 35.Le Réveil du Xème,

Rue du Fbg St Martin

53. Kasas Market Exotic, 31. Mon Sac à Moi, 43.Revoir Film Gallery, 61. Papelli,

42.Langelot, 144.Armurerie Gare de l’Est, 75. Soap and the city, 50*.Lancelot computer, 50*. Cave de l’entracte, 34.Osé Africain cuisine, 66*.Paris Bonneterie.

*On peut avoir deux commerces sur le même numéro de rue dont l’un est situé côté cour, l’autre situé côté rue.

185

d’un an. Les relations avec la mairie sont plus ou moins connues selon la conseillère chargée du commerce et de l’artisanat du 10e.

3. Allen’s Market

Restaurant implanté dans le marché du 10e depuis plus de cinq ans, il propose des brunchs, des burgers et du poulet. Le propriétaire est canadien. Sa femme est française, ils connaissent bien tous les deux, la ville et le quartier. Ils ont choisi d’habiter et de travailler sur place dans le 10e. Ils ont un autre restaurant Joe Allen très connu dans les halles. C’est une activité familiale. Ils ne sont pas aidés par la ville mais ils ont de bonnes relations avec la mairie. Ce qui est intéressant dans le choix de ce restaurant est qu’on peut faire une comparaison sur les méthodes de résolution d’incidents que le propriétaire rencontre en termes de difficultés ou d’épreuves particulières lors de la création de ces deux restaurants situés sur deux segments territoriaux différents.

4. Blackburn coffee

Blackburn coffee est un restaurant dont l’activité existe depuis moins de 3 ans. Créé en 2014, ce restaurant est aidé par la ville (Aide de la SEMAEST). Il propose du café choisi de qualité, mais pas torréfié sur place. Il propose à la fois des plats faits maison. Le propriétaire a un rôle d’animateur dans sa rue. Intéressant de le comparer avec les autres restaurants pour savoir s’il utilise les mêmes outils et les ressources du territoire.

5. Biocoop (pour COP21)

Boutique éphémère, spécialisée dans la vente en vrac avec boissons et de produits bio issus de l’agriculture durable. Le café est proposé en vrac, certains clients (5% à 10 %) viennent avec leurs contenants, d’autres utilisent des sacs en coton ou des sachets en papier Kraft disponible sur place. Créé pendant la conférence sur le climat à Paris (COP21), c’est un nouveau concept qui propose moins d’emballage. Elle est située au 14, rue du château d’eau. La boutique est aidée par la mairie à travers une gestion locative par le SEMAEST qui achète les murs et loue la surface. Au départ la boutique (éphémère) occupait une surface de 60 à 70 m2 jusqu’au fin janvier en 2015. L’initiative est appuyée par la Mairie du 10e qui voulait faire une activité « test », donc le concept était au départ temporaire mais depuis son lancement 5 mois bientôt, il fait un « tabac » car le concept et le modèle d’affaires plaisent aux clients. Selon les interrogés l’avantage de cette boutique de petites tailles fait en quelque sorte une alternative aux restaurations classiques de types fast-food et aux boutiques traditionnelles de quartier tels que franprix, ou diagonale.

Théâtre proposant des salles de cinémas et des salles de concerts. Il est spécialisé dans le divertissement et les activités culturelles. Il est installé depuis trente ans dans le 10e. Le propriétaire connait bien le quartier, il fait partie des théâtres connus par les habitants du fait de son ancienneté. Il n’est pas aidé par la ville, mais il a une vision comparative de l’évolution des commerces dans la rue, et des mutations socio-économiques du quartier. Nous l’avons sélectionné comme activité témoin.

C’est un concept à la fois inédit et innovant qui a finalement resté. Les propriétaires145 cherchent un emplacement plus grand d’une surface de 150 à 200 mètres dans le quartier. Selon les informations sur le site paris.fr146, les propriétaires sont surpris de la hausse de la fréquentation 40% qui dépassent leur prévision au départ. Les Propriétaires ont eu le soutien de la ville de paris qui visent à promouvoir l’économie circulaire147.

6. Lesplendid

7. Le Petit Château d’eau

Restaurant, bar café dont l’activité ne bénéficie pas de l’aide de la ville (dispositif SMAEST). C’est un restaurant Bistro traditionnel de quartier, il est plus ou moins connu par la mairie.

8. Soap and the city

Boutique implantée depuis 4 ans, l’activité se spécialise dans la vente de savons parfumés et d’effets cosmétiques. Elle n’est pas aidée par de la ville (SEMAEST) car son dossier n’était pas sélectionné par la SEMAEST. L’activité était installée dans le 3e arrondissement. Aujourd’hui il vient s’installer dans le 10e arrondissement. Cest pourquoi nous cherchons à compendre les raisons de son installation dans le 10e arrondissement de Paris: est-ce à cause de l’existence d’une ressource particulière dans le 10e que le propriétaire n’a pas trouvé dans le 3e arrondissement qui le fait venir dans le quartier ? Il est connu par la mairie et a de bon rapport avec la mairie du 10e. Il a un concurrent en face de sa boutique qui est un fleuriste, deux activités distinctes mais qui restent dans le secteur de la parfumerie.

145 Dont l’un s’appelle Olivier. Il propose plus 250 références de produits en épicerie avec 15% à 20% de produits locaux (issus du territoire parisien de moins 150 km du lieu de vente)

146 http://www.paris.fr/actualites/biocoop21-prolonge-jusqu-au-27-fevrier-2016-3310

147 La ville s’engage à soutenir dans ses états généraux tenus le 15 et le 16 septembre 2015, une économie circulaire du Grand Paris.

187 9. Le Fleuriste (d’en face)

Fleuriste implanté depuis bien longtemps avant l’arrivée de la boutique concurrente soap and the city, ce fleuriste se plaint de l’installation de la boutique soap and the city en face de lui, car la boutique vend des fleurs artificielles et lui prend de la clientèle. De ce fait, le fleuriste n’a pas apprécié sa présence dans la rue. L’anecdote que l’on peut donner selon la chargée du commerce et du développement de l’artisanat, est qu’au moment de l’inauguration de la nouvelle installation de la nouvelle boutique soap and the city, le concurrent fleuriste en face n’est pas venu contrairement aux autres commerçants à côté. D’où il est important de les interroger sur les éventuels incidents qu’ils rencontrent ou qu’ils ont rencontrés qui peuvent lier à la concurrence, cela permet de nous éclairer sur les rapports avec les concurrents et comment ils résolvent les incidents.

10. Rémy H (catégorie cosmétique et beauté)

Rémy H est un magasin spécialisé dans la vente et la distribution de produits de modes, de beauté (perruques) et de produits cosmétiques. Point intéressant l’activité est concentrée essentiellement dans la coiffure. Le magasin est implanté dans le 10e depuis plus de dix ans, les occupants des lieux ne sont pas les propriétaires, ils sont installés par une ou deux entreprises leaders dans la vente de cosmétiques. Les entreprises qui les installent ciblent des lieux stratégiques tels que les gares : gare du Nord et gare de l’Est. Deux gares où desservent les trains de banlieues qui ramènent des clients africains, antillais. Le magasin n’est pas aidé par la ville, mais c’est une activité rentable et attractive car la clientèle vient des quartiers riverains et de la banlieue. L’installation du magasin profite aux autres activités avoisinantes car les clients consomment et achètent dans les autres boutiques : bars, restaurants, boutiques de textiles. Cependant, le modèle d’affaires du magasin intègre dans sa recherche de clients, une activité informelle où ce sont les rabatteurs (africains, maghrébins, indiens) qui bordent les rues et les coins des quartiers pour racoler de la clientèle, ce qui n’est pas apprécié par les habitants pour qui, cela crée de la nuisance (sonore, visuelle et l’insécurité). Nous interviewons le Patron cosmétique M. X (patron installateur des salons et boutiques), à travers l’association des gérants des salons de coiffure. L’association est appuyée par la Mairie. La boutique est située au 48 boulevard de Strasbourg.

Activités particulières pouvant créer des incidents critiques non routiers

Deux activités particulières pouvant créer, lors de leurs créations, des incidents particuliers non classiques ou non routières, ressortent pendant le deuxième entretien.

Les deux catégories d’activités mentionnées ci-après émergent sur le segment territorial comme activités particulières qui peuvent entrainer des incidents critiques majeurs. Il est intéressant d’interviewer leur propriétaire pour savoir les incidents dont ils font face dans les deux principales rues. Ces deux catégories sont (1) l’armurerie gare de l’Est dont l’activité consiste à exposer et à vendre des armes ; (2) le Rémy H dont l’activité malgré formelle collabore avec des rabatteurs pour racoler de la clientèle.

Trois magasins (catégories grossistes)

11. Bkth (Grossiste)

Magasin grossiste spécialisé dans le vêtement pour homme, l’activité a été créée depuis plus de 5 ans. Il n’est pas aidé par la ville. Point important, au moment des entretiens nous avons appris que l’activité a été radiée (cf. site société.com), mais nous avons décidé d’interviewer l’ancien propriétaire s’il avait rencontré des incidents au moment de la création et comment il a fait, s’il a résolu les incidents ou non : cela peut nous apprendre sur sa radiation.

12. Gamino by Cacao (Grossiste)

Magasin grossiste spécialisé dans le vêtement pour enfants. Il n’est pas aidé par la ville du 10e (la SEMAEST). L’activité existe depuis plus de 5 ans dans la rue du Fbg Saint Martin.

13. Langelot (Grossiste)

Magasin spécialisé dans la vente de vêtement pour enfant. Il est créé depuis 5 ans, il ne bénéficie pas du dispositif d’aide de la SEMAEST.

Eléments importants, les propriétaires des trois types d’activités que nous regroupons dans la catégorie « Grossiste » ne sont pas connus de la mairie, la plupart du temps ce sont des responsables chinois qui sont très méfiants ou réticents. Ils ne veulent pas parler de leurs activités. Nous avons prévu de les interviewer sur leurs activités afin de savoir les incidents qu’ils ont rencontrés pendant la création ou au cours du développement de l’activité. Grâce à ma directrice de thèse, nous allons trouver grâce aux ressources du Cnam, des personnes au sein du Cnam parlant à la fois chinois et français pendant l’interviewer pour faciliter la traduction.

189 14.Fromagerie et la cave du marché

La fromagerie, la cave du marché est une boutique dont l’activité est spécialisée dans la vente de produits alimentaires, essentiellement de produits dérivés du lait : fromage de différentes sortes. L’activité est aidée par la ville du 10e (la SEMAEST dispositif d’aide au commerce et au développement de l’artisanat de Paris). Le propriétaire est connu de la mairie, il a une vision comparative de la ville et de l’évolution du quartier, des commerces et de l’artisanat. C’est un certain M. Bouvet il est à la fois propriétaire commerçant et habitant de ce quartier donc il connait bien le quartier. Il est membre et président de l’association des commerçants du marché local. Sa position sociale, commerçant, habitant en même temps président de l’association, lui donne une vision comparative de l’évolution des commerces du 10e en général et particulièrement dans le quartier. Il est sollicité en même temps il représente les autres commerçants, donc c’est un prescripteur d’où l’intérêt de l’interviewer pour savoir les principaux incidents que l’on rencontre dans le 10e quand on crée une nouvelle activité.

15. Tante emma laden

Restaurant connu du quartier, le propriétaire est Allemand. Il est bien intégré dans la vie sociale et économique du 10e, ses relations avec la ville sont plutôt bonnes. Le restaurant est aidé par la ville. Ce restaurant offre et propose des produits allemands certainement pour la clientèle et les touristes allemands mais également des produits du terroir français. Laden signifie épicerie en allemand.

16. Osé africain cuisine

Restaurant proposant des spécialités africaines. Il vient justement d’ouvrir ses portes, son implantation date de moins d’un an. Il est tenu par trois associés. L’activité n’a pas bénéficié d’aide de la ville de Paris.

La ville du 10e, grâce à son dispositif d’aide de la SEMAEST, aide, soutien et accompagne les commerçants qui viennent s’installer dans les quartiers de l’arrondissement. Les activités ci-dessus sont celles qui bénéficient de l’aide de la ville du 10e. Selon le document que nous avons obtenu grâce à la mairie du 10e, nous avons constaté que parmi les principales activités qui se situent dans le segment territorial, quatorze (14) activités sont aidées dont cinq (5) sont situées dans la rue du château d’eau et le reste dans la rue Faubourg Saint Martin. La plupart des activités aidées sont créées depuis moins de deux ans (2 ans).

Eléments importants sur la politique de revitalisation des commerces de proximité du 10e arrondissement de Paris.

17. L’Arbre enchanté

Boutique implantée dans le quartier, elle est créée depuis moins d’un an. Cette boutique est spécialisée dans la vente de jeux et de jouets. Elle est aidée par la ville par le dispositif d’aide de la SEMAEST. Elle est située au 40, rue du château d’eau.

18. Jamini étoffes indiennes

Boutique de mode spécialisée à la fois dans la mode indienne et française, le propriétaire est une créatrice - designer, elle est originaire de l’inde. Après avoir passé quelques années chez l’Oréal France. Elle crée Jamini en 2009 et lance la marque Usha Bora (qui est aussi son vrai nom). Elle est aidée par la ville du 10e. La boutique est située au 10, rue du château d’eau.

19. Epicerie fine

Epicerie proposant des produits divers (vins, chocolats). L’épicerie dispose d’un cave. La création est récente moins d’un an. Elle est aidée par la ville. Elle est localisable au 37, rue du château d’eau.

20. Tailleur retoucheur

C’est une activité située au 58, rue du château d’eau. Les murs datent de plus de cinq ans. 21. Céramiste

Boutique céramique appelée communément « la pièce » du fait de la taille limitée de lasurface qu’il occupe. Elle est créée en 2015 par Frederick. C’est une nouvelle installation dans le quartier, on y trouve des objets tels que des théières, des vases, des mugs en porcelaine, en faïence ou en céramiste. Le propriétaire n’est pas très connu de la mairie, pas de relation avec les responsables chargées du commerce et de l’artisanat du 10e mais la boutique est aidée sur dossier par la Semaest. Elle est située au 12, rue du Faubourg Saint martin.

22. La caravelle des saveurs

Epicerie fine spécialisée dans les produits lusophones (portugais, brésiliens), créée en juin 2015. Le propriétaire Paula est une jeune femme âgée de 26 ans. Passionnée de mode du fait de son ancien métier dans le domaine de la couture. Elle a travaillé chez Givenchy, Galliano avant de se reconvertir dans la cuisine. Elle propose des plats et des produits portugais, brésiliens. Elle est localisée également au 12 (sis 66 + SS).

191 23. Studio de Son

Situé au 52, cour du Faubourg Saint Martin, c’est un studio d’enregistrement de son, créé en 2015. On y fait des éditions musicales, la location de matériel. Le propriétaire a de bon rapport avec la mairie. Il s’appelle Nicolas Borne. Nous envisageons de l’interviewer pour savoir sa vision comparative du quartier, les incidents qu’il rencontre puisque l’activité est liée à la culture et du divertissement. Ce qui est important pendant l’entretien c’est de voir si la variable culture (et divertissement) est plus forte dans le 10e ou bien si cette variable est la cause pour laquelle le propriétaire a choisi le 10e que si l’activité était implantée dans un autre quartier de Paris.

24. Made by Moi

C’est un concept store. La boutique propose une large gamme de produits divers. On y trouve des produits de tout genre (bijoux en coffret). Elle est située au 71, rue du Faubourg Saint Martin. Point intéressant, il existe d’autres boutiques (concept store) dans Paris où il est possible de faire une comparaison, au moment de l’entretien avec le propriétaire afin de connaitre les incidents que les propriétaires ont rencontrés lors de la création ,ce qui nous permet de savoir si certains incidents sont territoriaux, liés essentiellement au contexte du territoire ou pas.

25. Altermundi

Activité créée en 2015, c’est une boutique alter-mondialiste qui propose des produits équitables. Elle est spécialisée dans les produits durables, une alternative aux produits non labélisés. Le concept est nouveau dans le quartier, on y vend des objets de décorations, des accessoires de modes, des vêtements issus de l’agriculture durable. La boutique est aidée par la Semaest, dispositif d’aide qui soutient la diversification du tissu commercial des quartiers parisiens. Le propriétaire se nomme Thibault X. C’est la quatrième boutique ouverte dans Paris. Il est important de l’interviewer pour savoir pourquoi il a choisi le quartier, s’il a rencontré des incidents au cours de la création de cette nouvelle boutique dans 10e arrondissement de Paris. Il aura une vision comparative sur les incidents qu’il rencontre et selon les territoires dans la mesure où il y a trois autres boutiques altermundi déjà ouvertes dans Paris. L’encadré n° 3 ci-dessous indique les autorisations et les obligations selon la nature de l’activité du créateur d’activité.

Encadré n° 3 : Différents types de réglementations des commerces de proximité dans le 10e

arrondissement de Paris.

Tableau n°11: cinq (5) catégories d’activités identifiées sur le terrain d’enquête.

Classes d’activités

Catégories d’activités Autorité compétence en île

de France

Délivrance

catégorie 1

Epicerie fine (vente de produits alimentaires non consommables sur place)

A Paris : préfecture de police

copie du récépissé qui vaut licence. Permis

d’exploitation

catégorie 2

Restauration (vente de produits alimentaires consommables sur place)

A Paris : préfecture de police

copie du récépissé qui vaut licence

catégorie 3

Commerces de proximités

(Boutiques, mode et produits textiles)

Chambre de métiers et de l'artisanat

catégorie 4

Fleuriste (vente de produits de décoration)

A Paris : préfecture de police ou CCI de

Paris

copie du récépissé qui vaut licence

catégorie 5

Salon de coiffure (vente de produits de beauté, cosmétiques) Chambre de métiers et de l'artisanat Qualification professionnelle Les cinq (5) catégories d’activités énumérées ci-avant (voir p.183) nécessitent des demandes d’autorisation soit au niveau de la préfecture de Police de Paris, soit au niveau de la mairie pour les autres départements. L’encadré ci-dessous montre que certaines catégories d’activités sont plus ou moins contraignantes que d’autres puisqu’elles nécessitent des autorisations préfectorales.

193

Ce chapitre sera suivi d’un chapitre 5 sur le positionnement épistémologique de notre recherche.