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Mesures d’hygiènes classiques

Dans le document LES GASTRO-ENTERITES VIRALES (Page 128-132)

Signes de déshydratation

A. Mesures d’hygiènes classiques

La prévention de la transmission des virus responsables des gastroentérites passe par l’observance de règles d’hygiène simples. Comme pour tous ces agents infectieux, le manuportage est le principal mode de transmission de ces virus entre individus. prophylaxie doit intervenir à tous les niveaux de la chaîne de transmission des microorganismes, depuis le réservoir jusqu'au malade. Il faut empêcher que les virus éliminés avec les selles des porteurs, symptomatiques ou non, puissent contaminer d'autres individus, les aliments qu'ils consomment ou l'eau qu'ils boivent

virus entéropathogènes, les actions suivantes sont recommandées

Composés antiviraux potentiels pour le traitement des GEA à Norovirus [182].

entérites virales repose essentiellement sur le respect des règles individuelles et collectives (hôpitaux, crèches, restaurants...) et sur la vac

Mesures d’hygiènes classiques

La prévention de la transmission des virus responsables des gastroentérites passe par l’observance de règles d’hygiène simples. Comme pour tous ces agents infectieux, le

al mode de transmission de ces virus entre individus. prophylaxie doit intervenir à tous les niveaux de la chaîne de transmission des microorganismes, depuis le réservoir jusqu'au malade. Il faut empêcher que les virus éliminés urs, symptomatiques ou non, puissent contaminer d'autres individus, somment ou l'eau qu'ils boivent. Pour limiter la contamination par les virus entéropathogènes, les actions suivantes sont recommandées [151] :

raux potentiels pour le traitement des GEA à Norovirus

entérites virales repose essentiellement sur le respect des règles et sur la vaccination

La prévention de la transmission des virus responsables des gastroentérites passe par l’observance de règles d’hygiène simples. Comme pour tous ces agents infectieux, le al mode de transmission de ces virus entre individus. La prophylaxie doit intervenir à tous les niveaux de la chaîne de transmission des microorganismes, depuis le réservoir jusqu'au malade. Il faut empêcher que les virus éliminés urs, symptomatiques ou non, puissent contaminer d'autres individus, Pour limiter la contamination par les

1. Le lavage des mains

La plus importante pratique hygiénique de routine est le lavage soigneux et systématique des mains avec de l’eau et du savon antiseptique pendant au moins 15 secondes et bien assécher, avant et après chaque contact. C’est la meilleure méthode pour déloger et inactiver les agents infectieux de la surface de la peau. Il permet de réduire considérablement le taux d’incidence de ces infections. Le lavage des mains doit être systématique après être allé à la selle, le nettoyage des fesses d’un nourrisson diarrhéique, le contact avec des vomissures, pris soin d’une personne faisant une gastro-entérite ou après avoir nettoyé les espaces et les objets souillés ; mais également avant de manger et de préparer les aliments.

Le rince mains antiseptique ayant une action virucide est aussi une mesure efficace pour inactiver ces virus. Un rince mains qui renferme un pourcentage minimal de 70 % d’alcool pour un court temps de contact d’environ 30 secondes est considéré comme efficace contre ces virus entériques.

2. Désinfections des surfaces

La désinfection des zones sensibles, des objets et des surfaces souillés ou manipulés compte-tenu de la résistance de ces virus sur toutes sortes de surface (robinets, sièges de toilette, linges, poignées de portes, jouets…) est primordiale. La désinfection doit être réalisée avec des produits présentant une activité virucide. Rappelons que les virus des gastro-entérites aiguës sont très résistants de manière générale. En ce qui concerne les virus impliqués dans les GEA, les produits efficaces sont notamment : le glutaraldéhyde, l'eau de Javel et le soluté de Dakin.

Avant d’utiliser une solution désinfectante, les surfaces devront avoir été préalablement nettoyées à l’eau savonneuse, car les selles diarrhéiques et les vomissements nuisent à l’action des produits désinfectants utilisés. Ensuite, désinfecter les surfaces contaminées en utilisant l’eau de Javel (solution composée d’une partie d’eau de Javel commerciale à 5 ou 6 % pour 9 parties d’eau). Laisser la solution en contact pendant 10 minutes avec les surfaces à désinfecter (garder les surfaces humides). Les désinfectants ne possèdent pas d’activité résiduelle, d’où la nécessité de désinfections fréquentes.

Il faut retirer immédiatement et nettoyer, à l’eau chaude avec un détergent, les vê draps ou autres tissus souillés par une personne faisant une gastro

literie ou le linge souillé pour limiter la contamination dans l’environnement et dans l’air.

3. Règles d'hygiène en milieu hospitalier

Dans les collectivités et les établissements de soins, le lavage minutieux des mains au savon antiseptique ou solution hydro

permanente et doit être activement promue chez les professionnels de santé, les p

visiteurs présents dans les zones de soins touchées par des flambées de gastroentérite. fréquence de nettoyage et de désinfection des locaux est intensifiée dès les premiers cas de gastro-entérite. Pendant les épidémies, le lavage (figure

savon pendant au moins 20 secondes, notamment chez les soignants, après avoir réalisé des soins sur des patients présentant une infection suspectée

alcooliques ne sont utilisées qu’en c

Figure

Le contact direct de personnes à personnes augmente le risque de transmission de ces virus, c’est pourquoi le personnel soignant

(blouse, gants, masque) jetables et à usage unique.

etirer immédiatement et nettoyer, à l’eau chaude avec un détergent, les vê draps ou autres tissus souillés par une personne faisant une gastro-entérite

literie ou le linge souillé pour limiter la contamination dans l’environnement et dans l’air.

Règles d'hygiène en milieu hospitalier

ectivités et les établissements de soins, le lavage minutieux des mains au savon antiseptique ou solution hydro-alcoolique et dont l’efficacité a été démontrée est une mesure

et doit être activement promue chez les professionnels de santé, les p

visiteurs présents dans les zones de soins touchées par des flambées de gastroentérite. fréquence de nettoyage et de désinfection des locaux est intensifiée dès les premiers cas de

s épidémies, le lavage (figure 22) est réalisé avec de l’eau et du savon pendant au moins 20 secondes, notamment chez les soignants, après avoir réalisé des soins sur des patients présentant une infection suspectée ou confirmée. Les solutions hydro alcooliques ne sont utilisées qu’en complément du lavage des mains.

Figure 22 : Le lavage des mains [151].

Le contact direct de personnes à personnes augmente le risque de transmission de ces virus, c’est pourquoi le personnel soignant doit utiliser des équipements de protection individuelle (blouse, gants, masque) jetables et à usage unique.

etirer immédiatement et nettoyer, à l’eau chaude avec un détergent, les vêtements, les entérite ; ne pas secouer la literie ou le linge souillé pour limiter la contamination dans l’environnement et dans l’air.

ectivités et les établissements de soins, le lavage minutieux des mains au savon alcoolique et dont l’efficacité a été démontrée est une mesure et doit être activement promue chez les professionnels de santé, les patients et les visiteurs présents dans les zones de soins touchées par des flambées de gastroentérite. La fréquence de nettoyage et de désinfection des locaux est intensifiée dès les premiers cas de ) est réalisé avec de l’eau et du savon pendant au moins 20 secondes, notamment chez les soignants, après avoir réalisé des ou confirmée. Les solutions

hydro-Le contact direct de personnes à personnes augmente le risque de transmission de ces virus, équipements de protection individuelle

La fréquence de nettoyage, notamment des zones à forte circulation ainsi que des surfaces fréquemment contaminées (poignées de porte, téléphone,…) doit être augmentée. Le nettoyage et la désinfection doivent être réalisés des zones à faibles contaminations vers les zones à fortes contaminations.

Les patients sont groupés selon leurs symptômes. Les patients symptomatiques sont isolés et leur transfert est interdit (dans d’autres services, zones non infectées) au moins jusqu’à 48h après résolution des symptômes, afin d’éviter la propagation de l’infection aux zones indemnes. De plus, il convient d'éviter les hospitalisations inutiles, de favoriser les alternatives à l'hospitalisation et de raccourcir la durée de l'hospitalisation.

Si le personnel est touché par l’infection, il ne doit pas fréquenter l’établissement de santé jusqu’à au moins 48h après la résolution des symptômes. Les visites dans les zones touchées doivent être limitées. Les visiteurs symptomatiques doivent être exclus de l’établissement de soins.

4. Contrôle des épidémies d’origine alimentaire

Les épidémies d’origine alimentaire peuvent être dues à une contamination des aliments lors de la production, du traitement, de la préparation ou du service c’est pourquoi toutes ces étapes doivent suivre des règles d’hygiène strictes. Très fréquemment, les manipulateurs de denrées alimentaires infectés sont responsables d’épidémies, d’où l’importance de l’hygiène des mains et de leur exclusion des cuisines jusqu’à au moins 48h après la résolution des symptômes. Les aliments, les plus souvent responsables des épidémies sont les légumes, les fruits, les crustacés car ils sont consommés crus ou peu cuits, ils doivent être bien rincé à l’eau avant leur consommation. Les aliments, ustensiles et plan de travail doivent être nettoyés et désinfectés à l’eau de javel.

5. Contrôle des épidémies liées à l’environnement

Pour se prémunir des infections à norovirus, la protection et la surveillance des zones de production alimentaire et des zones hydriques (parc à huîtres, station d’épuration, eau de consommation…) sont recommandées. Le contrôle des zones sensibles par les techniques moléculaires améliore la surveillance et accélère les alertes sanitaires.

Le Norovirus est capable d’infecter des individus après 61 jours passés dans les eaux souterraines. Des études ont montré que ces virus peuvent rester potentiellement infectieux

jusqu’à 6 mois sur des aliments congelés, jusqu’à 7 jours sur des aliments réfrigérés et plus de 7 jours sur des vecteurs passifs. Leur importante stabilité sur les mains permet leur transfert sur des surfaces, par simple contact. Le lavage des mains (comme vu précédemment) est donc primordial : il doit être fréquent et réalisé à l’eau savonneuse. La désinfection par une solution alcoolique n’est pas suffisante, elle n’est qu’un complément au lavage des mains.

6. Autres moyens d’hygiène

Dans les pays en voie de développement, les actions privilégiées sont l’accès à l’eau potable, aux soins et à la vaccination anti-rotavirus, ainsi que d’informer les populations sur les modalités de propagation des gastro-entérites aigues et les moyens de prévention. Sans oublier d’encourager l’allaitement maternel exclusif et prolongé, car grâce à la présence d’anticorps dans le lait maternel, l’allaitement maternel protège les nourrissons des infections à rotavirus. Bien que l'incidence et la gravité des infections virales liées au péril fécal varient selon le niveau socio-économique des pays, le risque est omniprésent.

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