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3. ÉTUDE DE CAS N°2. CONTAMINATION DE L’EAU DANS LA RÉGION DE

3.4 Mesures adoptées après la crise et mesures en cours

En août 2013, grâce aux nombreuses mesures techniques mises en place, la contamination de l’eau a diminué et la phase de crise a pris fin. Toutefois, ce moment n’était que le début de la lutte de long terme contre les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées dans l’environnement de la région de Vénétie.

En janvier 2014, un plafond national pour les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées a été fixé en Italie, ce qui a constitué un point de référence pour l’eau potable (OMS, 2017b). Les recherches se sont poursuivies en 2015-2016 dans la région de la Vénétie et les études de biosurveillance ont révélé des concentrations en substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées jusqu’à 40 fois plus élevées chez les populations exposées que chez celles qui n’ont pas été exposées (Ingelido et al., 2018).

Une analyse a montré que dans les populations exposées, le risque de mortalité, diabète, maladies cardiovasculaires, infarctus du myocarde et maladie d’Alzheimer était plus élevé (Mastrantonio et al., 2018). En 2017, un plan de surveillance sanitaire a été mis en place à destination des résidents des zones très touchées (Pitter et al., 2020). Le 21 mars 2018, l’état d’urgence en relation avec la contamination par les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées a été déclaré dans la région de la Vénétie par le Conseil des ministres national, et des fonds supplémentaires allant jusqu’à 56 millions d’euros ont été alloués pour l’atténuation et la résolution de la contamination (Region of Veneto, 2020).

Les recherches médicales et sociales se sont poursuivies en Italie, en Europe et au-delà, révélant un nombre croissant de conséquences des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées sur la santé (Goldenman et al., 2019). En 2015, plus de 200 scientifiques ont signé la Déclaration de Madrid appelant à une limitation de la fabrication et de l’usage de ces substances (Blum et al., 2015). Consciente du coût sanitaire, sociétal et économique des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, la Stratégie de l’Union européenne pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques (2020) a appelé à leur suppression progressive (Commission européenne, 2020a).

La prise de conscience croissante et les préoccupations relatives à ces substances et à leurs effets potentiels sur la santé, ont fait naître des mouvements dans la société civile de la région de la Vénétie. Depuis 2017, le groupe de mobilisation Mamme No PFAS [Mamans contre les PFAS] a conduit une série de campagnes et d’actions de sensibilisation appelant à la réduction des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées dans l’eau potable, éduquant la population, facilitant une meilleure compréhension des effets sanitaires de ces substances et cherchant à traduire en justice l’usine responsable de la pollution (le contentieux n’avait pas encore été résolu juridiquement en janvier 2021)4.

3.5 Résultats

La découverte de la contamination par des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées en 2013 a conduit à déployer des efforts conjoints de collaboration entre les autorités régionales et locales pour communiquer les risques directement au public, et par l’intermédiaire de relais tels que les autorités locales, les fiducies pour la santé, les médias, les médecins généralistes et les prestataires des services d’eau. Cela a de fait permis une communication plus cohérente, comme dans les cas des 12 prestataires de services d’eau, qui ont communiqué en commun via leur consortium Viveraqua.

La communication a encouragé le dialogue et l’échange, dans la mesure du possible, entre les populations affectées et les autorités sanitaires. La communication entendait également être transparente, prévoyant la diffusion des résultats des études scientifiques dès qu’ils devenaient disponibles et rendant publics les résultats du suivi du traitement de l’eau.

La sensibilisation à l’égard de la contamination par les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées a eu un impact aux niveaux nationaux et européens ; ce qui s’est passé dans la région de la Vénétie a contribué à la fixation de plafonds pour ces substances dans l’eau potable en Italie, et conduit à une augmentation de la visibilité et de l’attention portée à ces substances dans toute l’Europe, comme en témoigne la Stratégie de l’Union européenne de 2020 sur les produits chimiques. L’information et la compréhension des risques dus aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées ont mobilisé les citoyens des zones affectées, qui ont appelé à davantage d’actions de lutte contre ces substances, non seulement dans la région de la Vénétie, mais aussi au niveau de l’Union européenne et du monde.

3.6 Enseignements

3.6.1 Méthode de communication

La méthode de travail, collaborative et consultative, a facilité l’adoption d’une approche commune de la communication sur la contamination par les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées en 2013.

La tenue d’un dialogue plus systématique et continu entre les autorités sanitaires et les publics affectés aurait pu être bénéfique, en particulier en 2013 lorsque la crise s’est calmée et que les effets à long terme de ces substances sont devenus évidents.

En raison de l’évolution de la situation à partir de 2013, marquée par un nombre toujours croissant de résultats scientifiques sur les dangers des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, la communication sur les risques devait s’adapter et intégrer ces nouveaux résultats dans ses messages.

3.6.2 Messages

En 2013, les messages ont diffusé une vision équilibrée des risques de la contamination de l’eau, accompagnée des mesures visant à remédier à la situation.

L’incertitude existant autour des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées en 2013 rendait difficile la communication des risques au public ; la réalisation des nécessaires études sur les effets de la contamination par ces substances sur les publics affectés et la production alimentaire a également pris du temps ; cela a engendré une certaine indignation du public.

L’usine responsable de la pollution n’a pas assumé la responsabilité de la contamination par les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, et n’a pas, à ce jour, été traduite en justice, ce qui a exacerbé l’indignation des publics.

3.6.3 Canaux

L’utilisation d’un ensemble de canaux et de relais pour communiquer avec les acteurs aussi bien qu’avec le public a permis de soutenir une vaste sensibilisation sur la contamination par les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées en 2013.

La collaboration continue avec les médias était importante pour assurer qu’ils détenaient des informations factuelles exactes, comprenaient l’état de la science et quels étaient les points d’incertitude.

3.6.4 Liens entre la recherche, l’analyse et la communication sur les risques

La communication sur les risques a été confrontée à la traduction de nombreuses études scientifiques dans un ensemble de domaines (l’agriculture, la santé, l’environnement, la sécurité alimentaire, les services vétérinaires) pour qu’elles soient utilisées par le public ; cela a requis le soutien de spécialistes.

Les études scientifiques n’ont pas toujours produit des conclusions pouvant être traduites en résultats concrets et en recommandations pour les autorités locales et les publics affectés, tels que des conseils spécifiques sur les comportements de réduction des risques ; le soutien de spécialistes a été nécessaire à cet égard.

3.6.5 Évaluation de l’impact

Les actions de communication auraient pu bénéficier d’approches plus systématiques pour comprendre les résultats de ses activités, et les attitudes et comportements des publics affectés, dans le but de façonner les efforts futurs.

Action contre les effets de la chaleur sur la santé en Styrie (Autriche)

4.1 Contexte

Le changement climatique et les températures extrêmes qui en résultent ont été décrits comme représentant « une menace urgente pour la santé des êtres humains » (Shumake-Guillemot, 2020a). La prévalence des vagues de chaleur et de la hausse des températures augmente à mesure que la planète se réchauffe, et entraîne des risques sanitaires accrus (Matties et al., 2008). L’Europe n’y fait pas exception : elle a connu « un taux de réchauffement sans précédent au cours des dernières décennies » (WHO, 2021d).

D’après l’OMS, « les vagues de chaleur et le temps chaud tuent, et peuvent aussi aggraver les maladies existantes » (Matties et al., 2008). Le taux de létalité d’un coup de chaleur non traité est compris entre 65 % et 80 %, et les températures élevées peuvent entraîner

« une déshydratation sévère, la coagulation du sang, un accident vasculaire cérébral et des lésions des organes » (Shumake-Guillemot, 2020a)5. Les maladies existantes des reins, du cœur et des poumons peuvent également être aggravées, de même que les troubles mentaux (Shumake-Guillemot, 2020a). Étant donné que le climat continue à devenir plus extrême et que les vagues de chaleur s’intensifient et s’allongent en raison du changement climatique, il est probable que le taux de mortalité augmente (WHO, 2021c).

L’Autriche ne fait pas exception à cela. Les températures moyennes y ont augmenté de 1,3°C entre 1988 et 20176, et la vague de chaleur qui a frappé l’Europe en 2003 a avivé les craintes relatives aux effets du stress thermique sur la santé. En Autriche, les vagues de chaleur devraient selon les estimations, devenir plus fréquentes et avoir des conséquences particulièrement négatives dans les zones urbaines (WHO, 2018b : p. 111). Les vagues de chaleur prolongées ont un effet plus marqué sur le taux de mortalité, et leur impact sur la santé peut être aggravé si elles sont associées à une pollution de l’air accrue (WHO, 2021c), la chaleur accentuant simultanément la pollution de l’air en ville (Shumake-Guillemot, 2020a). Malgré cela et la possibilité que la chaleur exacerbe d’autres catastrophes telles que la sécheresse et les cyclones, elle n’est pas nécessairement considérée comme une

5 Selon Shumake-Guillemot (2020a), le coup de chaleur se définit par une exposition à des températures supérieures à 40°C menant à des maux de tête intermittents, une absence de transpiration, une fièvre élevée supérieure à 39,5°C, des nausées ou des vomissements et une possible perte de conscience. Il se distingue de l’épuisement par la chaleur, qui résulte de l’exposition à des températures comprises entre 37°C et 40°C, et entraîne un évanouissement ou des vertiges, une transpiration excessive, une peau moite, froide et pâle, des nausées ou des vomissements, un pouls rapide et faible et des crampes musculaires.

situation d’urgence en elle-même ; les systèmes de santé peuvent ne pas être équipés pour faire face à l’effet de l’extrême chaleur sur la santé (Shumake-Guillemot, 2020a ; WHO, 2021c).

La vulnérabilité face au stress thermique varie selon l’âge, la profession, le logement et la situation socio-économique. Les personnes les plus exposées au risque du stress thermique sont celles qui souffrent de maladies chroniques ou d’isolement, et celles qui occupent certaines professions – en particulier, celles qui travaillent à l’extérieur (Shumake-Guillemot, 2020a ; WHO, 2021c). Les personnes sans domicile sont également exposées à ce risque. Le stress thermique peut être relié à une perte de productivité et de revenus, de même qu’à une baisse de la qualité de vie pour ceux qui occupent les professions affectées (notamment les agents de santé portant un équipement de protection personnelle dans le contexte de la pandémie de COVID-19). Les personnes âgées en milieu urbain sont également un groupe à risque ; comme indiqué dans WHO (2021c), « dans les villes européennes, les personnes âgées souffrent le plus des effets des vagues de chaleur, notamment les femmes chez qui la mortalité est plus élevée que chez les hommes ». Cela signifie que de manière générale, l’Europe et l’Est de la Méditerranée « sont exposés à un risque... en raison des populations vieillissantes vivant en ville » (Shumake-Guillemot, 2020a).

Bien que ces risques considérables puissent être sous-estimés, leurs conséquences nocives peuvent en grande part être évitées. Le réseau d’information mondial sur les effets de la chaleur sur la santé a appelé à la prise de mesures urgentes pour atténuer les risques considérables pour la santé. Avec l’OMS, il plaide pour l’intégration d’une communication efficace dans la planification de la lutte contre les effets de la chaleur sur la santé et dans les stratégies de prévention des vagues de chaleur estivales, en particulier pour atteindre les populations vulnérables et à risque (Matties et al., 2008). Le réseau appelle également à « une meilleure compréhension des risques liés à la chaleur et à une impulsion en faveur de la traduction des connaissances et des informations sur les risques, en politiques et en actions » (Shumake-Guillemot, 2020a).

L’atténuation du stress thermique est d’autant plus urgente dans le contexte de la pandémie de COVID-19, car le risque est double pour les populations vulnérables, qui sont les mêmes dans les deux cas ; les systèmes de santé sont encore davantage sous tension, et les interventions de santé publique sont plus difficile à mettre en œuvre efficacement à cause de la pandémie (Shumake-Guillemot, 2020b).

4.2 Protection contre les effets de la chaleur sur la santé en Autriche

Comme de nombreux pays européens, l’Autriche a mis au point des évaluations nationales de la vulnérabilité, de l’impact et de l’adaptation au changement climatique, notamment une évaluation des risques de la chaleur pour la santé, qui a été réalisée dans le cadre de

la stratégie nationale d’adaptation de l’Autriche dans les domaines de la santé publique et du changement climatique (WHO, 2018b : p. 27). Établi en 2017, le Plan national autrichien de protection contre la chaleur coordonne les efforts de protection contre les effets nocifs des vagues de chaleur sur la santé, et de réduction de la mortalité. En vigueur entre mai et septembre, un système d’alerte contre la chaleur tente de repérer les vagues de chaleur et de déclencher des communications si nécessaire.

Le Plan national autrichien de protection contre la chaleur implique une coopération étroite entre les autorités nationales et régionales, de même qu’avec les professionnels de la santé, les hôpitaux et le personnel d’urgence (WHO, 2018b : p. 42). Deux provinces autrichiennes et la ville de Vienne ont mis en place des mesures spéciales pour communiquer avec les citoyens sur les effets de la chaleur sur la santé et diffuser des alertes en cas de chaleur (Climate-ADAPT, 2017). Un plan d’action contre les effets de la chaleur sur la santé a d’abord été mis sur pied dans la province autrichienne de Styrie, en 2011, sur la base des recommandations de l’OMS ; la Styrie a donc été la première province à se doter d’un plan, suivie par la Carinthie en 20137. Ces deux régions servent à présent de source d’inspiration pour les autres régions du pays. La Styrie, qui est située dans le sud-est de l’Autriche, a une population de 1,24 million d’habitants ; parmi eux, 270 000 personnes vivent dans la principale ville de Styrie, Graz, qui souffrent d’une mauvaise circulation de l’air en raison de sa topographie, et d’un niveau élevé de pollution de l’air (Pollhammer, s.d.). La conception de plans d’action contre les effets de la chaleur sur la santé devenait d’autant plus cruciale que la population vieillissait et que le nombre de personnes vulnérables augmentait, notamment les plus de 65 ans, les personnes à mobilité réduite et celles que la pauvreté mettait en danger et qui étaient moins à même d’accéder à la prévention sanitaire (Pollhammer, s.d.).

4.3 Campagne de communication

4.3.1 Objectifs et messages principaux

La communication joue un rôle essentiel dans le Plan de protection autrichien contre la chaleur. En principe, le groupe national de travail, supervisé par le ministère de la Santé et des Affaires féminines, se réunit avant chaque été pour mettre en place un plan de communication en cas de vague de chaleur. Les contraintes de ressources engendrées par la pandémie de COVID-19 ont empêché le groupe de se réunir en 2020. Les sept régions d’Autriche ayant des climats différents, les provinces sont responsables de la communication sur les risques de la chaleur et de la diffusion d’alertes en cas de vague de chaleur ; la province de Styrie possède son propre plan de protection contre les effets de la chaleur sur la santé. Cette action fait partie des efforts visant à rendre la province plus active en faveur de la santé, et plus résiliente.

7 Le site Web du plan de protection de Styrie contre la chaleur peut être consulté à cette adresse :

Chaque année, la communication commence en avril, avant la probabilité de la première vague de chaleur, pour mettre en place le système d’alerte en cas de besoin. Ce moment est crucial, car la première vague de chaleur peut entraîner les risques les plus élevés, la population n’étant pas encore habituée à la hausse des températures et les effets étant ressentis plus fortement. Il importe également de permettre aux gens de s’inscrire à la lettre d’information, conformément à la réglementation sur la protection des données.

En 2020, l’été a été très chaud, mais aucune vague de chaleur ne s’est produite en Autriche et le déclenchement du système d’alerte mis en place en Styrie en cas de chaleur n’a pas été nécessaire ; cette situation a été vue comme une bonne augure dans le contexte de la COVID-19, de la domination de ce dernier dans la communication publique et de la tension déjà existante dans le système de santé. Selon les circonstances au cours de l’année, le système peut être activé de multiples fois ; en 2015, il a été activé de 8 à 10 fois.

Il est en général déclenché par le service de météorologie à l’annonce d’une vague de chaleur en cours (avec des prévisions de température excédant 35°C – en température physiologique équivalente), afin d’apporter autant d’informations que possible à ceux qui sont responsables de l’adoption de mesures. Un système clair d’avertissement consistant en des feux tricolores est utilisé pour indiquer le niveau de danger et la réponse nécessaire  : aucun danger (vert), danger accru (jaune), danger important (orange) ou danger extrême (rouge).

La communication a lieu à deux niveaux. Au niveau national, le ministère de la Santé et des Affaires féminines « présente des informations sur les alertes relatives à la chaleur sur son site Web, prend des mesures de précaution en faveur des citoyens et assure leur promotion » (WHO, 2018b : pp. 42–43). Au niveau régional, les autorités provinciales sont responsables de la communication sur les effets de la chaleur sur la santé auprès des principaux publics, conformément aux orientations du plan national, en diffusant des informations spécifiques aux institutions qui travaillent auprès des groupes vulnérables, tels que les médecins généralistes, les maisons de retraite, les hôpitaux et les écoles maternelles (WHO, 2018b : p. 43).

Une évaluation du Plan de protection de Styrie contre la chaleur, notamment son système d’alerte en cas de chaleur, a été conduite en 2017, pour analyser l’impact du plan d’action contre les effets de la chaleur sur la santé et de sa stratégie de communication. Des acteurs importants ont participé à l’enquête et aux entretiens, notamment ceux qui travaillent dans les soins des enfants et des personnes âgées et dans les hôpitaux.

La pandémie de COVID-19 a entraîné des difficultés supplémentaires pour la communication sur les effets de la chaleur sur la santé (cf. Encadré 2).

Encadré 2. Effets de la chaleur sur la santé et COVID-19

Le Plan de protection de Styrie contre la chaleur prenait également en compte une évaluation antérieure du Système allemand d’information sur le changement climatique et la santé, qui montrait que les personnes à risque exposées au système d’information ne se protégeaient pas mieux que celles qui n’y avaient pas été exposées, et que la lettre d’information concernée contenait peu, voire pas d’informations (Pollhammer, 2016 : p. 71). Le public était plus enclin à utiliser des informations claires et faciles à traduire en actes. L’évaluation montrait enfin que les personnes en charge des personnes à risque (par exemple, les employés des crèches) n’avaient pas tendance à rechercher les mesures qu’elles devaient prendre ; cependant, quand des informations claires et facilement

La communication sur les effets de la chaleur sur la santé a été placée face à des difficultés supplémentaires pendant la pandémie de COVID-19 et l’avalanche d’informations qui en a découlé sur la santé et la COVID-19. L’une des personnes rencontrées en entretien a qualifié l’énorme quantité d’informations diffusées au public de « bruit de fond », rendant les informations difficilement audibles, en particulier dans les médias grand public. Il était également difficile de se tenir au courant des circonstances de terrain dans lesquelles se trouvaient les médecins de famille et les autres lieux dans lesquels la communication sur les effets de la

La communication sur les effets de la chaleur sur la santé a été placée face à des difficultés supplémentaires pendant la pandémie de COVID-19 et l’avalanche d’informations qui en a découlé sur la santé et la COVID-19. L’une des personnes rencontrées en entretien a qualifié l’énorme quantité d’informations diffusées au public de « bruit de fond », rendant les informations difficilement audibles, en particulier dans les médias grand public. Il était également difficile de se tenir au courant des circonstances de terrain dans lesquelles se trouvaient les médecins de famille et les autres lieux dans lesquels la communication sur les effets de la