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MALADIES HEREDITAIRES PREDOMINANT SUR LES FIBRES COLLAGENES 28

TABLE DES MATIERES

LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX

1. MALADIES HEREDITAIRES PREDOMINANT SUR LES FIBRES COLLAGENES 28

1.1. Syndrome d ehlers-danlos ... 28 1.1.1. LES MANIFESTATION CLINIQUE DU SYNDROME D EHLERS-DANLOS

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1.1.1.1. Le SED classique (types I et II) ... 30 1.1.1.2. Le SED hypermobile (type III) ... 31 1.1.1.3. Le SED vasculaire ... 33 1.1.1.4. Le SED cyphoscoliotique ... 35 1.1.1.5. Le SED arthrochalasique ... 35 1.1.1.6. Le SED avec dermatosparaxis ... 36 1.1.2. La transmission génétique ... 37

1.2. L’ostéogénèse imparfaite ... 38 1.2.1. Épidémiologie ... 39 1.2.2. Description clinique ... 39 1.2.2.1. Classification de l’ostéogenèse imparfaite : ... 39 Ostéogenèse imparfaite de type I ... 39 L’ostéogenèse imparfaite de type II ... 39 L’ostéogenèse imparfaite de type III ... 39 Ostéogenèse imparfaite de type IV ... 40 Ostéogenèse imparfaite de type V ... 40 Ostéogenèse imparfaite de type VI ... 40 L’OSTEOGENESE IMPARFAITE DE TYPE VII ... 40 1.2.2.2. Manifestations extrasquelettiques ... 41 1.2.3. Critères diagnostiques ... 43 1.2.4. Anatomopathologie. ... 43 1.2.5. Conseil génétique – diagnostic anténatal ... 44 2. MALADIESHEREDITAIRESPREDOMINANTSURLESFIBRESELASTIQUES 44

2.1.1. I – Cutis laxa aquise ... 45 2.1.1.1. Description clinique ... 46 2.1.1.2. Formes cliniques ... 46 2.1.1.3. Manifestations extra-cutanées ... 47 2.1.2. Description histologique ... 49 2.1.3. Cutis laxa heriditaire ... 50 2.1.3.1. Cutis laxa autosomique dominant ... 50 2.1.4. cutis laxa autosomique récessive de type I ... 51 2.1.5. Cutis laxa autosomique récessive de type II ... 53 2.1.6. ARCL type III (DBS) : ... 54 2.1.7. Le syndrome d'Urban-Rifkin-Davis : ... 54

2.2. Pseudoxanthome élastique ... 56 2.2.1. Historique ... 56 2.2.2. Présentation habituelle du PXE chez l’enfant ... 56 2.2.3. Formes sévères inaugurales ... 60 2.2.4. EXAMENS BIOLOGIQUES ... 61 2.2.5. Critères diagnostiques histo-cliniques ... 61 2.2.6. Anatomopathologie ... 62 2.2.7. Génétique ... 62 3. MALADIES HEREDITAIRES PREDOMINANT SUR LES MICROFIBRILLES ... 63

3.1. Syndrome de Marfan ... 63 3.1.1. Morphotype évocateur ... 64 3.1.2. Anomalies du système musculosquelettique ... 64 3.1.3. Atteinte cardiaque ... 65 3.1.4. Atteinte oculaire ... 65 3.1.5. Atteinte cutanée ... 65 3.1.6. Atteinte pulmonaire ... 66 3.1.7. Formes particulières ... 66 3.1.7.1. Formes apparentées ... 66 3.1.7.2. Enfant et adolescent ... 66 3.1.8. Diagnostic ... 67 3.1.8.1. Critères majeurs et mineurs ... 68 3.1.8.2. Syndromes marfanoïdes ... 68 3.1.9. Manifestations anatomopathologiques ... 70 CHAPITRE 5 : DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL ... 71 1. SYNDROME EHLERS DANLOS ... 72 2. OSTEOGENESE IMPARFAITE ... 73

2.2. Ostéoporoses primitives de l’enfant ... 74

2.3. Ostéoporose idiopathique juvénile ... 74

2.4. Le syndrome d’ostéoporose – pseudogliome ... 74

2.5. Syndrome de Cole-Carpenter ... 74

2.6. Dysplasie fibreuse panostotique ... 74

2.7. Hyperphosphatasie ... 75

2.8. Hypophosphatasie ... 75

2.9. Syndrome de Bruck ... 75

2.10. Ostéoporoses secondaires de l’enfant ... 75 3. CUTIS LAXA ... 75

3.1. Les syndromes d’ehrles danlos : (194) ... 75

3.2. Syndrome de COSTELLO : (195,196,197,198) ... 76

3.3. La gerodermie osteodysplastique hereditaire : ... 76

3.4. Les bébés Michelin (200) ... 77

3.5. La progeria : ... 77

3.6. Le vieillissement cutane (201): ... 77 4. PSEUDOXANTHOME ELASTIQUE (PXE) ... 77 5. SYNDROME DE MARFAN ... 78

5.1. le syndrome de Shprintzen-Goldberg ... 78

5.2. Le syndrome de MASS ... 78

5.3. Le syndrome d’ehrles danlos ... 79

5.4. le syndrome de Loeys-Dietz ... 80 CHAPITRE 6 : CONDUITE THERAPEUTIQUE ... 81 1. LA PRISE EN CHARGE DES SYNDROMES DEHLERS DANLOS (SED) ... 82

1.1. Objectif ... 82

1.2. Matériel/méthodes ... 82

1.3. Résultats ... 83

1.4. Discussion ... 87 2. PRISE EN CHARGE DE LOSTEOGENESE IMPARFAITE ... 88

2.1. Traitement médical ... 88 2.1.1. Bisphosphonates ... 88

2.1.2. Traitement de la douleur ... 89 2.1.3. Insuffisance staturale ... 90

2.2. Enclouage centromédullaire des os longs ... 90

2.3. Chirurgie du rachis ... 90

2.4. Principes de la rééducation et de la réadaptation ... 91

2.5. Intégration scolaire ... 91

2.6. Pronostic ... 91 3. LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES HEREDITAIRE TOUCHANT LES FIBRES ELASTIQUES 91

3.1. Cutis laxa ... 91 3.1.1. Cutis laxa acquis ... 91 3.1.2. Cutis laxa heriditaire ... 93 3.1.2.1. Traitement médical : ... 93 3.1.2.2. Traitement chirurgical : ... 93 3.1.3. Conseil génétique : ... 94 4. PRISE EN CHARGE DU PSEUDOXANTHOME ELASTIQUE (PXE) ... 95

4.1. La Proposition de la prise en charge du PXE chez l’enfant : ... 95 5. LA PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DU MARFAN ... 97

5.1. La prise en charge thérapeutique ... 97 5.1.1. Les Activités sportives ... 97 5.1.2. Atteinte cardiaque ... 97 5.1.3. Atteine musculosquelettique : ... 98 5.1.4. ophtalmologie (ectopie du cristallin ) : ... 99 5.1.5. Atteinte pulmonaire : ... 100 5.1.6. croissance de l’enfant : ... 100 RESUME ... 103 CONCLUSION ... 101 BIBLIOGRAPHIE ... 107

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1. DEFINITION MEDICALE

Le tissu conjonctif du derme et de l’hypoderme est le siège d’un grand nombre d’affections, souvent héréditaires, atteignant ses structures fibrillaires, polymères de collagène ou fibres élastiques, ou la substance interfibrillaire. La plupart de ces affections, caractérisées par un trouble général des tissus conjonctifs de l’organisme, ont des expressions cutanées qui mettent le dermatologiste en situation privilégiée de diagnostic.

Le tissu conjonctif est un tissu résistant, souvent fibreux, qui maintient ensemble les différentes structures de l’organisme en leur fournissant un support et de l’élasticité. Les muscles, os, les cartilages, les ligaments et les tendons sont essentiellement constitués de tissu conjonctif. Le tissu conjonctif est également présent dans la peau et les organes internes. Les caractéristiques et les types de cellules composant le tissu conjonctif varient selon l’organe concerné. Le tissu conjonctif est très résistant, il est par conséquent en mesure de supporter le poids et les tensions.

Les troubles héréditaire du tissu conjonctif est un ensemble d’affections à manifestations clinique polymorphe. Il existe plus de 200 maladies qui impliquent le tissu conjonctif. Certaines maladies sont caractérisées par une hyperactivité du système immunitaire . D'autres maladies sont liées à des anomalies métaboliques ou structurelles du tissu conjonctif. Certaines sont héréditaires, certaines sont de cause inconnue.

. La plupart de ces affections, caractérisées par un trouble général des tissus conjonctifs de l’organisme, ont des expressions cutanées qui mettent le dermatologiste en situation privilégiée de diagnostic. (1)

Les affections spécifiques abordées dans notre travail de thèse comprennent : syndrome d’Ehlers-Danlos

Cutis laxa

syndrome de Marfan

pseudoxanthome élastique (PXE) Ostéogénèse imparfaite

Certaines de ces affections n’ont pas de cause évidente, et certaines sont héréditaires. Certaines maladies héréditaires provoquent la formation de tissu conjonctif anormal dans

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l’organisme. Les maladies héréditaires du tissu conjonctif se manifestent, en général, dès l’enfance, et persistent toute la vie.

2. GENERALITES

Le tissu conjonctif (TC) est l'un des quatre types de tissus biologiques animaux qui soutient, ou distingue différents types de tissus et d'organes du corps. Grande découverte de la fin du xxe siècle, 200 maladies orphelines du tissu conjonctif sont aujourd'hui recensées. Il tient son origine dans le mésoderme, au moment de la gastrulation, lors du développement embryonnaire. Les trois autres types sont l'épithélium, le tissu musculaire, et le tissu nerveux. Le tissu conjonctif se place entre d'autres tissus du corps, comme ceux du système nerveux. Le tissu conjonctif compose notamment les membranes externes qui enveloppent l'encéphale et la moelle épinière, ces deux établissant le système nerveux central, touchant la matière grise et la matière noire, la plus profonde. Il compose aussi les os, les vaisseaux sanguins et le sang, tous les organes, les yeux, la peau, les nerfs, les muscles, etc, et constitue 80% du corps humain.

Mis à part le sang et la lymphe, les tissus conjonctifs possèdent trois principaux constituants : les fibres (élastiques et collagéneuses)1, la substance fondamentale et la cellule — toutes les autorités scientifiques n'évaluent pas le sang ou la lymphe en tant que tissu conjonctif2. Ils s'immergent dans un liquide corporel aqueux.

Les cellules des tissus conjonctifs sont les fibroblastes, les adipocytes, les macrophages, les mastocytes et les leucocytes.(2)

Les troubles héréditaires du tissu conjonctif : Syndromes d’Ehlers-Danlos, pseudoxanthome élastique, maladie de Marfan, cutis laxa ont une prévalence moyenne de l’ordre de 1 pour 10 000 naissances et sont ubiquitaires. Le dermatologue est en première ligne pour le diagnostic pendant l’enfance ou l’adolescence. Il peut formuler un conseil génétique et initier un suivi multidisciplinaire pour le dépistage des complications viscérales qui font la gravité de ces affections. En effet, outre le préjudice esthétique, celles-ci engagent le pronostic fonctionnel (visuel, ostéo-articulaire) ou vital (ischémies, ruptures vasculaires ou viscérales).

4 Affections prédominant sur les fibres de collagène :

– Syndromes d’Ehlers-Danlos (SED) : ils associent une hyperélasticité et une fragilité tissulaires, et une hyperlaxité articulaire. Des anomalies de cicatrisation sont habituelles. Le dermatologue devra reconnaître les manifestations d’hyperélasticité cutanée, les cicatrices papyracées, les ecchymoses multiples, ainsi que la dysmorphie du SED de type vasculaire qui expose au risque mortel de rupture artérielle ou de viscère creux. Les SED sont un diagnostic différentiel important de la maltraitance à enfant.

Affections prédominant sur les fibres élastiques :

– Pseudoxanthome élastique (PXE) : l’élastorrhexie des papules jaunâtres du cou et des grands plis est confirmée par l’histologie dès l’enfance. La prévention des complications ophtalmologiques (cécité centrale bilatérale) et vasculaires (accidents ischémiques ou hémorragiques) de la maladie est essentielle. Un PXE « acquis », peut également compliquer une hémoglobinopathie bêta. Cette notion est importante sur le pourtour méditerranéen.

– Maladie de Marfan (MdM) : la dysmorphie congénitale de la MdM est caractéristique avec grande taille, maigreur, extrémités grêles. Certains petits signes, comme les vergetures dorso-lombaires, sont également des aides au diagnostic dermatologique. Celui-ci permet de dépister les complications cardiovasculaires, en particulier l’anévrysme disséquant du premier segment aortique. Le syndrome MASS est une variante bénigne de la MdM.

– Cutis laxa (CL) : elles sont plus rares que les affections précédentes et associent dès la période néo-natale une perte d’élasticité cutanée et un aspect de vieillissement prématuré évocateurs. Les CL dominantes sont de pronostic favorable. En revanche, les formes récessives comprennent des lésions viscérales (artérielles, pulmonaires, digestives, etc.) de pronostic très sévère.

Ostéogénèse imparfaite : L’ostéogenèse imparfaite est une ostéoporose congénitale héréditaire. L’ostéogenèse imparfaite est une maladie rare, avec une prévalence estimée à 1 pour 10 000 à 20 000 personnes. La sévérité de l’atteinte squelettique et extrasquelettique est très variable. La majorité des patients a une mutation dans l’un des 2 gènes qui code pour les chaînes alpha du collagène de type I.(3)

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CHAPITRE 1 : HISTOLOGIE