Les rejets dans l’eau - Les aspects environnementaux (AE)

Partie 3: RESULTATS ET DISCUSSIONS

II. IDENTIFICATION DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX (AE) ET

2.2. Les aspects environnementaux (AE)

2.2.4. Les rejets dans l’eau

Les eaux usées produits par l’entreprise sont celles provenant :

 de la station de lavage des engins de manutentions et véhicules de services (Photos 9) ;

 du lavage par moment des véhicules du personnel sur le parking (3 à 4 fois/semaine) ;

 et du lavage du matériel technique et des surfaces souillées.

Toutes ces eaux usées découlant de ces activités sont évacuées par un système de drainage et d’assainissement installé sur le terminal qui débouche dans un séparateur débarrassant ainsi les eaux usées des matières grasses et solides en suspensions avant de les rejeter dans la darse. A ces eaux usées rejetées dans la darse viennent s’ajouter les eaux pluviales ayant ruisselées sur le terminal chargées de sables, d’hydrocarbures et autres matières. Le dispositif d’assainissement d’évacuation des eaux usées (décanteur) date de 2008 et n’as jamais connu d’entretien jusqu’à l’heure actuelle. Or il est recommandé que la fosse du séparateur soit vidée et entretenu au moins une fois par an.

Les eaux usées domestiques issues des besoins sanitaires du personnel et celles issues de la buanderie et de la cantine quant à elles sont évacuées dans des fosses sceptiques qui sont vidées toutes fois que le besoin se fait sentir.

environnemental selon la norme ISO 14001(2004): Cas du terminal à conteneurs de COMAN S.A.

Cliché VINYOR H. 2012

Photos 9 : Station de lavage avec système d’évacuation des eaux de lavage 2.2.5. Les émissions sonores

Les plus importantes sources de bruit sur le terminal sont :

 la circulation des chariots élévateurs, des camions et des tracteurs chargés ou non de conteneurs ;

 les opérations de chargement/déchargement à quai des navires porte-conteneurs par les grues mobiles ;

 le fonctionnement des groupes électrogènes et l’ensemble du parc à conteneurs frigorifiques ;

 les opérations de manipulation et l’entreposage des conteneurs sur le terminal par les chariots élévateurs et tracteurs;

 l’utilisation du poste à souder à moteur et les activités de soudure ou de découpage ;

 l’utilisation des appareils de tour et de compression de gaz ;

 les travaux de réparation sur les engins roulants au niveau département technique.

Tous ces bruits générés par les différentes activités de l’entreprise ne constituent en aucun cas une gêne pour le voisinage d’autant plus que l’entreprise se trouve dans l’enceinte du PAC, et ces bruits, ne font que s’ajouter aux bruits que génèrent déjà les autres activités du PAC dont ceux des autres manutentionnaires (SMTC& SOBEMAP) et la circulation du nombre important de camions et de véhicules (importés). Les bruits émis par les activités de l’entreprise ne sont donc pas perceptibles hors de l’enceinte portuaire donc on peut dire

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qu’ils n’ont aucun effet sur le voisinage, qui est constitué essentiellement d’établissements de fonction et non d’habitations.

Les personnes les plus exposées à ces émissions sonores assez fréquentes sont les conducteurs de chariots élévateurs, de tracteurs et de grues, les techniciens du département technique. L’entreprise a pris des dispositions pour réduire l’impact de ces nuisances sonores sur la santé du personnel, en dotant le personnel exposé au forte résonnance au cours de l’exécution de leurs taches, de protections acoustiques ou de bouchons pour oreilles.

2.2.6. L’impact paysager

Les activités de l’entreprise ne génèrent aucun impact sur le paysage d’autant plus que la plupart de ses activités ne sont limitées rien qu’au site. Le seul impact sur le paysage qui peut lui être imputé est l’occupation de l’espace portuaire et la vue de loin des projecteurs présent sur le parc à conteneur. Et il faut noter que ces projecteurs sont un peu partout sur la plate forme portuaire. L’entreprise n’est donc pas la seule à avoir cet impact sur le paysage.

2.2.7. Utilisation de ressources naturelles, de matières premières et de fluides utilitaires

 Utilisation d’énergie - Electricité

L’entreprise dispose de nombreux appareils et installations qui consomment de l’électricité :

 la plupart des bureaux sont équipés : de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes, scanners, photocopieuses) ; de climatiseurs et de lampes électriques (fonctionnant de jour comme de nuit) ; de distributrice d’eau électrique ; d’écran de surveillance (le département HSSE, Secrétariat général, dispatcher) ; des caméras de surveillance etc.

 le refroidissement des serveurs informatiques est assuré par des climatiseurs (02 au niveau du serveur principal et 01 au niveau du serveur annexe) fonctionnant 24h/24h.

 la buanderie utilise une machine à laver pour le pressing des blousons de travail (maximum 5 fois/jour) et un ventilateur pour le séchage du linge

 la cuisine de la cantine est équipée d’une cuisinière à plaque chauffante. La cantine quant à elle est équipée de réfrigérateurs, de climatiseurs et est éclairée (de jour

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comme de nuit).

 l’atelier de soudure utilise également des outils consommateurs d’électricité (meule électrique, perceuse et poste à souder électrique)

 les conteneurs frigorifiques sont alimentés par des groupes électrogènes (03 groupes d’appoint de 500 KVA et 01 groupe de 350KVA) et constituent la plus importante consommation du terminal en énergie électrique.

 l’éclairage nocturne du parc à conteneur, du garage et de l’extérieur des bâtiments est assuré par des projecteurs.

La distribution de l’électricité fournie par la SBEE est assurée par deux Tableaux Général Basse Tension (TGBT). Les factures d’électricité n’étant pas disponibles, nous nous sommes basés sur le tableau de synthèse (consommation électricité et eau) fourni par le département financier pour évaluer la consommation de l’entreprise en électricité. Elle s’évalue à 1 962 369 kWh soit 336 350 046 FCFA pour l’année 2010, 3 357 422 kWh soit 575 462 131 FCFA pour l’année 2011 et 2 573 752 kWh soit 441 141 092 FCFA pour le compte de Janvier-Septembre 2012. On remarque ainsi que la consommation en énergie électrique de l’entreprise est relativement importante.

- Gasoil

L’entreprise dispose de plusieurs engins et installations à moteur utilisant comme carburant le gasoil. La plus forte consommation en gasoil est faite par l’ensemble des engins de manutention qui fonctionnent presque tout le temps. Ces engins (chariots, tracteurs et grues mobiles) utilisés pour les opérations de chargement/déchargement et entreposage des conteneurs sont de grande capacité (550 à 600 L pour les chariots, 200 à 250 L pour les tracteurs et 12000L pour les grues mobiles) par conséquent utilisent des quantités assez importantes de gasoil pour leur fonctionnement. A cette consommation s’ajoute la consommation en gasoil des groupes électrogènes (03), des véhicules de services (pick-up et véhicules d’opération, véhicules HSSE, camionnette, fourchettes, Man-lift) et du poste à souder à moteur utilisé à l’atelier de soudure.

L’entreprise dispose pour les besoins en gasoil de ces différents engins et installations d’une station d’approvisionnement en gasoil. Ce gasoil lui est fourni par la société Oryx. Les factures relatives à la livraison du gasoil n’ont pas pu être obtenues, mais grâce au point tenu par Mr Roger le magasinier (département financier), chargé de la supervision de la plupart des achats de l’entreprise, une évaluation de la quantité de gasoil consommée par l’entreprise

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uniquement en 2011 a pu être obtenue. Ainsi la consommation en gasoil de l’entreprise par ses engins et installations s’évalue à 3.040.580 L pour l’année 2011.

- Huile ou lubrifiant

Les engins de manutention utilisent également pour leur fonctionnement différent type d’huile (hydraulique, pont, moteur, transmission et frein) et de graisse. La quantité importante d’huile vidée des engins lors de leur entretien périodique au niveau du garage, illustre assez bien la forte consommation de ces huiles ou lubrifiants par ces différents engins.

 Consommation d’eau

L’eau utilisée au niveau de l’entreprise est fournie par la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) et est destinée essentiellement :

- Au lavage des engins et véhicules au niveau de la station de lavage (garage) ;

- Au pressing des blousons de travail au niveau de la buanderie ;

- Et aux besoins sanitaires du personnels (lavabo, douches et toilettes).

D’après le tableau de synthèse (consommation électricité et eau) fourni par le département financier, la quantité d’eau consommée par l’entreprise s’évalue à 2 155 m³ soit 1 258 736 FCFA pour l’année 2010, 4 057 m³soit 2 369 694 FCFA pour l’année 2011 et 1 537 m³ soit 897 762 FCFA pour la période de Janvier 2012 à Septembre 2012. Ce qui laisse imaginer l’énorme quantité d’eau consommé par l’entreprise. En ce qui concerne l’eau destinée à la consommation, elle est fournie par des distributrices d’eau installées dans la plupart des bureaux et également à la cantine.

 Consommation de papier

La consommation en papier au niveau de l’entreprise concerne uniquement l’utilisation du papier pour les impressions et les photocopies de documents (note de service, documents de formation, titre d’accès, liste douane etc.). Les factures de commandes des ramettes de papiers, nous ont permis de faire seulement le point de la consommation de l’entreprise en papier pour le compte de l’année 2012 : période de Janvier à septembre 2012, 2 150 ramettes de papiers équivalents à 1.075.000 feuilles de papiers soit 5.160.000 FCFA.

Le papier utilisé est 100% biodégradable. L’entreprise ne fait rien en ce qui concerne l’utilisation rationnelle du papier, elle devrait mettre en place des procédures permettant la réduction de consommation de papier (cas nécessitant d’utilisation ou non de papier).

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 Utilisation de fluide frigorigène

Les installations de froid admis sur le terminal utilisent pour leur fonctionnement plusieurs types de fluides frigorigènes : R22(HCFC), R407C (HFC) pour les climatiseurs (bureaux et engins) et R134A (HFC), R404A (HFC) pour les conteneurs frigorifiques.

L’utilisation de ces différents fluides n’est pas très importante en ce qui concerne la quantité utilisée. Cependant elle n’est pas négligeable non plus.

2.2.8. Pollutions accidentelles

Deux types de pollutions accidentelles ont pu être relevés au niveau de l’entreprise à savoir :

 Le déversement accidentel d’huile ou lubrifiant ou de gasoil ou la fuite d’un conteneur de produit liquide chimique ou non et/ou dangereux :

 Le déversement accidentel d’huile ou de gasoil est souvent remarqué au niveau du garage chargé de la maintenance des engins lors des activités de vidange ou de ravitaillement en huiles, lubrifiants ou de graissage d’engins. De même le ravitaillement des engins de manutention à la station de service, entraine parfois des déversements accidentels de gasoil au sol.

 La perforation ou la fuite accidentelle d’une des citernes à carburant (gasoil) pourrait conduire à une pollution majeure du sol, susceptible de se propager vers les eaux de la darse (mer) par ruissèlement du gasoil et emprunt des canalisations prévus pour l’évacuation des eaux ruisselant sur le terminal.

L’entreprise pour prévenir cela a installé les citernes dans un bassin de 0,76 m de hauteur, réduisant ainsi les risques de propagation du carburant en cas de fuite.

 Des conteneurs de produits dangereux (classe I à IX) transitent sur le Terminal de COMAN S.A. La manipulation au chargement et au déchargement, le stockage de matières dangereuses constitue un risque et/ou danger environnemental certain : une fuite de produit dangereux, la chute d’un conteneur dangereux, une réaction chimique des produits transportés inattendue, une explosion, la libération de gaz, liquide peut arriver.

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 Risque d’incendie et d’explosion :

 la fuite de bouteilles de gaz (oxygène et acétylène) utilisées pour les activités de soudure, de même la perforation des cuves à gasoil peuvent être des sources d’explosion et d’incendie entrainant de l’émission de fumées toxiques, le rejet d’eau d’extinction ainsi que des nuisances sonores.

conteneurs de COMAN S.A.

Tableau VIII : Extrait des AE : AE des activités d’opération de chargement/déchargement/ entreposage des conteneurs (A1)

ACTIVITE SOUS-ACTIVITE

N OU

ASPECT ENVIRONNEMENTAL N° DE

L'ASPECT IMPACT

Opération de

chargement/déchargement/entreposage des conteneurs

Circulation des engins de manutentions, véhicules d’opération, des camions-clients

sur le terminal

N Rejet de gaz d’échappement : Emission de CO, SO2,

NO2 et de particules de suies 1 Pollution de l’air et réchauffement climatique

N Soulèvement de poussière dus à la circulation des

engins, camions et véhicules 2 Pollution de l’air

A Fuite sur les engins ou camions : perte au sol

d’huile, de gasoil ou d’essence 3 Pollution du sol N Bruit généré par le moteur et la circulation des engins

et camions 4 Nuisance sonore

N Consommation de gasoil des engins de manutention

et véhicules 5 Epuisement de sources d’énergie

non renouvelables

Transfert des conteneurs par les tracteurs du terminal vers les parcs (port sec, Sobemap 1

2 3, Atral, B200) et des parcs vers le terminal

N Rejet de gaz d’échappement : Emission de CO, SO2,

NO₂ et de particules de suies 6 Pollution de l’air et réchauffement climatique

A Perte d’huile ou de gasoil sur les engins en cas de

fuite : déversement au sol 7 Pollution du sol

N Circulation des tracteurs dans la ville : trajet

terminal-port sec 8 Nuisance visuelle

N Consommation de gasoil 9 Epuisement de sources d’énergie

non renouvelable N Bruit généré par la circulation des tracteurs en ville 10 Nuisance sonore Manipulation et entreposage des conteneurs

(conteneurs frigorifiques, conteneurs de produits liquides chimiques ou non et/ou

dangereux)

A Endommagement d’un conteneur de produits liquides dangereux ou non : déversement du

produit liquide

11 Pollution du sol

A 12 Pollution de l’eau

N Bruit généré par la prise et la pose des conteneurs

pour entreposage 13 Emission sonore

Occupation de l’espace par les conteneurs 14 Nuisance visuelle

Utilisation des grues mobiles pour le chargement/déchargement des navires

porte-conteneurs

N Utilisation de gasoil comme carburant :

consommation de gasoil 17 Epuisement de sources d’énergie non renouvelable N Rejet de gaz d’échappement : Emission de CO, SO2,

NO₂ et de particules de suies 18 Pollution de l’air et réchauffement climatique

N Bruits généré par le fonctionnement des grues

mobiles 19 Nuisances sonores

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2.3. Les aspects environnementaux significatifs (AES)

L’évaluation de chaque aspect environnemental de chacune des activités de COMAN S.A.

inventoriées par la méthode de cotation proposée à l’annexe 3 du « Guide de Management SSE » de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) sur son site http://www.ineris.fr/guide-sse/guide/fiches/fiche_2/Fiche_02_a3.htm, a permis d’identifier et de retenir les aspects environnementaux suivants comme significatifs :

2.3.1. La gestion des déchets

Les déchets solides ménagers (reste d’aliments, papiers, plastiques, sables ordinaires etc.), industriels (huiles de vidanges, pneus usagés, batteries, ferrailles etc.), dangereux (sables ou matières absorbantes, chiffons souillés d’huiles) et biomédicaux (compresses, gants, objets coupants, bouteilles etc.) produits, sont des déchets sur lesquels la politique de gestion de déchet de l’entreprise doit se pencher. Elle peut influer sur cet aspect par une bonne politique de collecte, d’élimination et de valorisation des déchets à travers :

- la mise en place de tri sélectif (à la source) au sein des locaux en ce qui concerne les déchets solides ménagers et la valorisation des déchets réutilisables sur place par l’entreprise ou recyclables (réutilisation du papier, utilisation des blousons usagés en chiffons, toner vide d’imprimante ou de photocopieuse etc.)

- la collecte en un lieu approprié et l’incinération des déchets biomédicaux produits au niveau de l’infirmerie, conformément aux articles 38 & 39 du décret N°2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets en République du Bénin ;

-

la valorisation ou l’élimination adéquate des déchets industriels produits au niveau du garage (ferrailles, huiles usagées, pneus, batteries etc.) par des structures agréées.

2.3.2. Les émissions atmosphériques

Les rejets dans l’air criards au niveau de l’entreprise, sont ceux relatifs :

- au fonctionnement et la circulation des engins de manutention (chariots élévateurs, tracteurs et grues mobiles),

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- la circulation des bus (transport du personnel) et des tracteurs dans la ville (entre le port sec de Zongo et le terminal),

- les fuites ou dégazages à l’air libre des fluides frigorigènes lors de la maintenance ou la réparation des appareils de froid (conteneurs frigorifiques et climatiseurs)

- et les émissions atmosphériques provenant des activités de soudure (soudure à l’arc avec baguette enrobée ou au chalumeau ; découpage au chalumeau ou à la meule électrique etc.)

L’entreprise doit réellement engager des actions permettant de réduire ou de maitriser ces différentes sources d’émissions.

2.3.3. Les rejets dans l’eau

Les rejets d’eau dans la darse proviennent essentiellement du système d’assainissement du terminal. Ce système d’assainissement draine exclusivement les eaux usées issues du lavage des engins de manutention et véhicules de services et les eaux pluviales chargées de matières ayant ruisselés sur le terminal. Il est terminé par un séparateur chargé de retenir les matières en suspension et de faire évacuer le reste de l’eau vers la darse. Ce séparateur est mal entretenu et la qualité de l’eau déversée dans la darse n’est pas périodiquement analysée. Ce qui laisse imaginer la qualité assez polluante de l’eau déversée dans la darse. L’entreprise devrait vraiment se soucier de cet aspect environnemental que génèrent ses activités vu l’importance de son impact par rapport à la pollution de la darse.

2.3.4. Les rejets dans le sol

Le risque de pollution du sol ou du sous-sol au niveau de l’entreprise est très réduit.

Ceci est dû au revêtement étanche (pavés) de la surface de tout l’ensemble du terminal. On note cependant des déversements au sol, notamment ceux réalisés au niveau de la station service et du garage. Le ravitaillement des engins engendre des pertes de gasoil au sol lors du remplissage des réservoirs (dysfonctionnement du pistolet ou manque d’attention).

L’entreprise devrait veiller à la réduction de ce type de déversement accidentel, en instaurant la mise en place de bacs de rétention lors du ravitaillement des engins, comme cela se fait pour les vidanges des engins et véhicules. Elle doit également veiller à travers la mise en place de procédures strictes, à ce que toutes activités impliquant la manipulation d’hydrocarbures au niveau du garage soit faite sous bacs de rétention.

Des fuites de

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Bureau archive 60.8 85 70 Conforme

Niveau un peu élevé car valeur admise pour le

bien être 55 dB(A)

Bureau archive 72.6 85 70 Non

Conforme Groupe électrogène en marche

Salle à manger 56.9 85 70 Conforme valeur limite (acceptable)

Magasin pièces

détachées 51.9 85 70 Conforme

Bureau Delmas 50.5 85 70 Conforme

Infirmerie 50.8 85 70 Conforme

Salle de réunion 43.5 85 70 Conforme Sans la climatisation

conteneurs de produits peuvent également subvenir, vu que des conteneurs de produits dangereux (classe I à IX) transitent sur le Terminal de COMAN SA. L’entreprise doit songer à la mise en place de procédures pour gérer ces genres de cas.

2.3.5. Les émissions sonores

Au niveau du bruit, les aspects environnementaux qui devraient préoccuper l’entreprise sont :

- les nuisances générées par le fonctionnement et circulation des engins de manutention ;

- les activités de réparations des engins de manutention au niveau du département technique ;

- le fonctionnement du parc à conteneurs frigorifiques ;

- et le bruit généré par les activités de soudures lors de la réparation des engins ou les travaux nécessitant soudure.

Le niveau du bruit sur le terminal à conteneurs d’après l’audit réalisé en 2010 par ECOPLAN BENIN, montre que le niveau de bruit est respecté dans les salles de travail (tableau 9). Mais hors des salles de travail, les personnes les plus exposées sont le personnel travaillant avec les engins de manutention (doté d’équipement de protection acoustique).

L’entreprise devra veiller à respecter les valeurs limites légales définies pour les nuisances et émissions sonores à proximité des sources de bruits ainsi qu’au voisinage de ses installations, conformément à la règlementation (Décret No 2001-294 du 08 Aout 2001 portant règlementation du bruit en République du Bénin) dans le but de prévenir l’impact de ces nuisances sur la santé du personnel.

Tableau IX : Synthèse des résultats des mesures de bruit (ECOPLAN, 2012)

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2.3.6. Utilisation de ressources naturelles et de matières premières - Consommation en eau

La plus grosse consommation en eau de l’entreprise est réalisée par le garage (soit 5500m³ au cours des 03 dernières années). La station de lavage des engins est l’une des activités de l’entreprise la plus consommatrice d’eau. Vient ensuite la consommation relative à l’utilisation des sanitaires (douches, toilettes et lavabo, soit 2028 m³au cours des 03 dernières années). L’entreprise doit songer au contrôle et à la réduction de cette forte consommation d’eau au niveau du garage et des sanitaires.

Dans le document Contribution à l’élaboration et à la mise en place d’un Système de Management Environnemental (SME) selon la norme ISO 14001 (2004) : (Page 88-0)