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Chapitre 5 – Discussion

5.4 Limites de la présente étude

Au-delà des limites évoquées dans le chapitre méthodologique de ce mémoire, la conclusion du présent chapitre ne pourrait se faire sans porter un regard critique sur d’autres limites ayant marqué la réalisation de ce projet de recherche. Certaines de ces limites, observées durant le projet et à postériori, sont corroborées dans les propos des participants.

En premier lieu, il est important de mentionner que les résultats soumis proviennent d’un échantillon formé de 10 participants, dont deux étaient des chercheurs, il n’est donc pas possible de prétendre à la transférabilité des résultats présentés. Malgré la grande hétérogénéité de l’échantillon, le groupe était constitué de personnes issues de seulement quatre pays autres que le Canada. Sur les cinq participants immigrants, deux étaient natifs d’un même pays de l’Amérique du Sud. De surcroit, quatre des participants immigrants étaient arrivés au Canada avec un statut d’étudiant étranger et seulement un des participants était arrivé avec un statut de réfugié. Les personnes provenant du regroupement familial et celles ayant été parrainées par le privé n’étaient donc pas représentées dans cet échantillon. L’homogénéité du statut d’immigration semble également jouer un rôle dans le vécu migratoire des participants immigrants. En effet, le statut d’étudiant étranger à l’arrivée est apparu dans les données comme un facteur facilitant l’intégration à la société québécoise.

Deux des limites observées et rattachées à l’échantillon furent corroborées par une grande majorité des participants en fin de démarches. L’une concernant leur niveau de scolarité et la seconde concernant l’absence de diversité religieuse au sein du groupe. Rappelons que neuf participants sur dix avaient un diplôme d’études universitaire, et tous sans exception provenaient de sociétés reposant sur des racines judéo- chrétiennes. Nombreux préjugés envers l’Islam sont apparus dans les données recueillies, mais l’absence de personnes identifiées à des cultures musulmanes ne nous a pas permis d’observer si l’expérience pouvait influencer les perceptions négatives face à cette population. Ce constat nous permet de comprendre que malgré la transmission d’informations et de faits relatés durant l’expérience, informations et faits se voulant vecteurs de perceptions positives, aucun changement n’est apparu dans cette catégorie de préjugés. Cette limite nous porte à croire que l’absence de cette population dans le groupe peut avoir influencé cette stagnation des préjugés envers les personnes de cultures musulmanes ou toute autre personne pouvant y être associée en raison de caractéristiques physiques ou de leur lieu de naissance. Cette observation renforce l’idée que le contact soutenu peut surpasser les enjeux de la communication dans la question des dynamiques de changement.

L’utilisation du groupe de discussion sous forme d’atelier comme méthode de collecte de données peut engendrer certaines limites. Parmi ces limites, nous pensons aux risques qu’une personne garde une certaine retenue par crainte de s’exprimer devant le groupe. En effet, le fait de se retrouver auprès d’un groupe d’inconnus peut provoquer, auprès de certaines personnes, la crainte de s’exprimer ouvertement, crainte pouvant être exacerbée lorsque la langue utilisée n’est pas maitrisée en totalité. À ce titre, nous avons été en mesure d’observer que les deux participants immigrants dont le français était une langue relativement récente

pour eux se sont nettement moins exprimés durant la démarche que celles dont le français fut appris dès l’enfance. De même, nous avons constaté que malgré leur rôle de participante, il se dégage des données recueillies que les deux animatrices se sont très peu exprimées en comparaison aux autres membres du groupe. Notons que l’une des deux animatrices, dont le français était une langue récente, a mentionné lors de l’entretien post-groupe s’être elle-même empêchée de s’exprimer à plusieurs occasions en raison de son statut d’auxiliaire de recherche et de la barrière linguistique. Nous avons soulevé dans le chapitre méthodologique les difficultés rencontrées lors de la transcription des rencontres de groupe en raison des bruits ambiants et des discussions s’entremêlant. La perte d’informations qui en découlent représente la seconde limite rattachée à l’utilisation du groupe de discussion comme méthode de collecte de données. À ceci, s’ajoute le nombre élevé de participants ainsi que le grand nombre de sujets abordés, qui représente une troisième limite de l’utilisation du groupe en recherche. Ce projet de recherche comportant de nombreux ateliers portant sur divers sujets rendait impossible l’approfondissement des sujets. Du plus, le découpage de la rencontre en quatre étapes complexifiait la gestion du temps, obligeant même le groupe à se doter d’un sablier. Cette gestion du temps a occasionné, lors de tous les ateliers, un bâclage de l’étape du bilan. Cette étape avait en quelque sorte pour objectif de valider les apprentissages et les changements occasionnés par les discussions sur la thématique abordée. Le bafouillage de cette étape a, d’une certaine manière, complexifié le repérage dans les données d’éléments d’évolution dans les perceptions.

Tel que nous l’avons nommé lors du chapitre méthodologique, les questionnaires d’entrevues ne comportaient aucune question permettant de répondre aux objectifs de ce mémoire de maitrise. De ce fait, la tâche rattachée à l’identification et au repérage des données présentés et discutés dans ce mémoire a rendu l’exercice d’autant plus complexe. Au-delà de cette difficulté liée à la non-utilisation des objectifs de ce mémoire dans l’élaboration des grilles d’entrevue, l’accès à une quantité colossale de données à analyser en raison de son inscription dans un projet de recherche de plus grande envergure a eu des conséquences directes sur le repérage des éléments pouvant répondre aux objectifs ainsi que sur le temps d’achèvement de ce mémoire. Ce délai de traitement des données représente une limite considérant le caractère qualitatif de l’étude, mais également de son objet qui est influencé par le temps. Rappelons que la collecte de données s’est déroulée en 2017, soit quatre ans avant les conclusions de ce mémoire de maitrise.

Finalement, certaines limites apparaissent dans le contenu de ce mémoire. Tout d’abord, nous avons peu approfondi la question de l’immigration en région dans la recension des écrits. Considérant le contexte régional dans lequel se déroule la collecte de données, cet élément a une incidence directe sur l’interprétation des données recueillies. De plus, le processus de médiation culturelle fut peu expliqué dans le cadre théorique, alors qu’il s’agit d’un concept central du modèle utilisé comme outil de collecte de donnée.

Conclusion

Depuis sa colonisation, le Canada est marqué par l’arrivée d’immigrants de diverses provenances et la question de la gestion de cette diversité est, depuis ce temps, l’objet de discorde. Le sentiment de menace identitaire des Canadiens français à la suite de la conquête par les Britanniques et aux politiques d’immigration qui ont suivi, demeure, encore aujourd’hui, présent. La diversification de l’immigration sur les plans culturels, linguistiques, religieux et politiques, combinés à la couverture médiatique des débats sociétaux qui ont marqué le début du XXIe siècle, ont contribué à l’émergence des préjugés et des stéréotypes de la société québécoise envers les personnes issues de la diversité. Bien que les politiques d’immigration actuelles soient basées sur la non-discrimination et l’intégration des personnes immigrantes, l’adoption récente de lois touchant la laïcité de l’État a alimenté l’intolérance envers certains groupes minoritaires de la population québécoise, en plus de contribuer à la mise en place d’effets discriminatoires envers cette population (CDPDJ, 2019). L’intolérance envers la diversité résulte de divers facteurs mis en interrelation. Parmi ces facteurs, la méconnaissance des autres cultures, les malentendus culturels, l’image dépeinte par les médias, les contacts superficiels, pour ne nommer qu’eux. Il fut démontré dans certaines études précédentes que la médiation culturelle peut favoriser la communication et la compréhension entre personnes porteuses de cultures différentes, contribuant à la réduction des malentendus (Cohen-Emerique, 1997). Le MICAM est fondé sur l’écoute, l’empathie et la reconnaissance mutuelle, favorisant le développement d’attitudes positives entre les acteurs se prêtant à l’expérience. C’est dans l’optique d’explorer les effets positifs de la mise en place d’un espace de médiation ouvrant la porte à la communication et la compréhension entre personnes issues de différentes cultures que ce projet prend forme.

C’est par l’utilisation d’entrevues individuelles et de la méthode du MICAM que dix personnes ont été mises en interaction. Les différents sujets abordés ont laissé place aux témoignages, aux récits, à la transmission d’informations et aux échanges d’opinions entre les participants. L’objectif de la présente recherche était d’explorer comment évoluent les préjugés au sein d’une expérience groupale interculturelle. L’interactionnisme symbolique et la théorie des représentations sociales ont permis d’analyser les dynamiques au sein du groupe suscitant l’empathie, le développement de connaissances et certaines prises de conscience chez les acteurs mis en relation. L’identification d’éléments de préjugés et des facteurs contextuels ayant mené à la construction de ces préjugés ont permis d’explorer comment s’opère la transformation des préjugés au sein du MICAM. Basé sur des activités de médiation culturelle, le MICAM met en exergue les dynamiques relationnelles, les enjeux de la communication et les représentations sociales de chaque individu et l’observation des mouvements de réciprocité ou non sur l’évolution des préjugés.

L’analyse des résultats recueillis durant la démarche a permis de mettre en évidence l’existence de préjugés exprimés par les participants. Nous avons constaté une plus grande prévalence aux préjugés chez les participants natifs, souvent axés sur la méconnaissance des politiques d’intégration. Pour la majorité des participants natifs, les propos envers les personnes associées aux cultures musulmanes étaient très présents et s’apparentaient parfois à des propos islamophobes. Nous avons pu constater que les préjugés concernant cette population étaient totalement absents dans les propos des personnes immigrantes. Les préjugés à l’encontre de la société d’accueil transmis par les participants immigrants présentaient des idées associées à l’individualisme et à la méconnaissance des cultures étrangères des Québécois. La prise en compte de certains éléments des représentations sociales a permis de dégager la place qu’occupent les contextes historiques, politiques et culturels de la province dans la construction des préjugés.

Par ailleurs, l’identification des dynamiques de changement montre que les activités de médiations culturelles préconisées ont permis à tous les membres du groupe de s’exprimer ouvertement, par l’usage de témoignage, d’expériences vécues, d’opinion, de transmission d’informations et de nouvelles connaissances. L’écoute, la reconnaissance mutuelle et l’empathie qu’apportent les ateliers ont contribué à transformer certaines perceptions des Québécois natifs à propos de l’intégration des immigrants. À contrario, aucun changement n’a été répertorié concernant les préjugés envers les personnes de cultures musulmanes, pouvant s’expliquer par l’absence dans le groupe d’un représentant de cette population. En ce qui concerne les préjugés envers les Québécois, aucun changement n’a été identifié, pouvant s’expliquer par le renforcement fait par les natifs des propos rapportés.

Considérant que les préjugés et les stéréotypes des uns envers les autres parcourent l’actualité, il Canada important de créer des espaces d’écoute et de partage sous forme de médiation entre personnes porteuses de diverses cultures. Le MICAM favorise la rencontre, la reconnaissance de l’Autre, le développement de connaissance et la création de liens en offrant un lieu d’écoute et de partage. Les nombreux obstacles rencontrés par les personnes immigrantes lors de leur intégration à la société, couplées aux difficultés de créer des liens avec les personnes issues de la société d’accueil et aux conséquences qui en découlent, démontrent l’importance d’offrir de tel espace. À l’heure où la question de la reconnaissance de la diversité culturelle dans les milieux de soins fut soulevée à la suite de comportements discriminatoires qui ont couté à vie à une jeune femme autochtone, il Canada de plus en plus important de mettre en place des espaces de rencontre favorisant le développement de connaissances, et par-dessus tout, transformant le regard porté aux personnes issues de la diversité pour le rendre plus humain. Il serait pertinent d’étendre la méthode utilisée pour cette étude aux divers milieux de travail ou de soins.

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