Qui sont ces enfants protégés ?
3. Une typologie des trajectoires de prise en charge
3.3 Les liens avec leurs parents au moment de la sortie
Quel que soit leur parcours-type, 9 jeun des trois quart après l’âge de 17 ans
période de passage à la vie indépendante et non pas à un retour en famille. Or si les ruptu avec les parents au moment de la sortie de placement ne sont pas toutes irréversibles
sont pas tous égaux devant le soutien que peuvent ou non leur offrir leurs parents durant cette période qui en France repose largement sur la
L’orientation à la sortie de protection n’était pas systématiquement renseignée dans les dossiers et ne peut être analysée. Malgré tout, il est possible d’étudier les liens des jeunes avec leur père et ou leur mère à la fin de la dernière prise en charge. Dans la plupart des dossiers d’enfants «
isolés », aucune information n’est disponible sur la famille. Mais l’isolement sur le sol français ne signifie pas qu’ils n’ont plus de contact avec leurs parents restés au
cette situation. Enfin, on n’observe ici que des séparations
39 Rappelons que cette étude ne prend pas en compte les jeunes entrés et sortis définitivement de protection de l’enfance avant 10 ans.
40 Frechon I. Insertion sociale et familiale de jeunes femmes anciennement placées en foyer socio de doctorat de sociologie et démographie, Université Paris X
41 Van de Velde C. Devenir adulte. Sociologie comparée de la jeunesse en Europe de France (coll. Le Lien Social), 2008
prévention précoce » sont aussi pris en charge pour des motifs liées à la situation familiale, mais les professionnels tentent alors de maintenir l’enfant dans sa famille. Des problèmes de comportement (déscolarisation, délits, etc.) peuvent motiver le placement, même de courte durée. La moitié de ces jeunes ont été victimes de maltraitance.
au parcours de « préparation au placement » sont initialement protégés du fait de problèmes de comportement, à l’encontre des autres (délits) ou d’eux-mêmes (mise en danger). Les difficultés familiales passent alors au second plan : entre « jeune en danger » et « jeune dangereux motifs de la prise en charge sont largement liés au comportement, alors même que la proportion de victimes de maltraitance reste élevée.
placement tardif », enfin, ont des motifs de prise en charge bien différ
de comportements et difficultés familiales motivent bien moins souvent leur protection. En revanche, une part relativement importante des membres de ce profil entrent dans la catégorie des «
» (MEI). Arrivés à l’aube de leur majorité, ils font l’objet d’une protection orientée par la nécessité d’aider au passage à l’âge adulte des jeunes en rupture tardive avec leur famille.
Les liens avec leurs parents au moment de la sortie
type, 9 jeunes sur 10 sortent de prise en charge après l’âge de 15 ans des trois quart après l’âge de 17 ans39. La fin de prise en charge correspond donc en majorité à la période de passage à la vie indépendante et non pas à un retour en famille. Or si les ruptu
avec les parents au moment de la sortie de placement ne sont pas toutes irréversibles
sont pas tous égaux devant le soutien que peuvent ou non leur offrir leurs parents durant cette période qui en France repose largement sur la solidarité familiale41.
L’orientation à la sortie de protection n’était pas systématiquement renseignée dans les dossiers et ne peut être analysée. Malgré tout, il est possible d’étudier les liens des jeunes avec leur père et ou leur
rnière prise en charge. Dans la plupart des dossiers d’enfants «
», aucune information n’est disponible sur la famille. Mais l’isolement sur le sol français ne signifie pas qu’ils n’ont plus de contact avec leurs parents restés au pays et il est important de distinguer cette situation. Enfin, on n’observe ici que des séparations de fait (absence de liens), la mesure
Rappelons que cette étude ne prend pas en compte les jeunes entrés et sortis définitivement de protection de
Insertion sociale et familiale de jeunes femmes anciennement placées en foyer socio de doctorat de sociologie et démographie, Université Paris X-Nanterre, 2003.
Devenir adulte. Sociologie comparée de la jeunesse en Europe. Paris de France (coll. Le Lien Social), 2008, 278 p.
sont aussi pris en charge pour des motifs liées à la onnels tentent alors de maintenir l’enfant dans sa famille. Des problèmes de comportement (déscolarisation, délits, etc.) peuvent motiver le placement, même de
» sont initialement protégés du fait de mêmes (mise en danger). Les jeune dangereux », les motifs de la prise en charge sont largement liés au comportement, alors même que la proportion de
», enfin, ont des motifs de prise en charge bien différents. Problèmes leur protection. En revanche, une part relativement importante des membres de ce profil entrent dans la catégorie des « mineurs e de leur majorité, ils font l’objet d’une protection orientée par la nécessité d’aider au passage à l’âge adulte des jeunes en rupture tardive avec leur famille.
es sur 10 sortent de prise en charge après l’âge de 15 ans ; plus . La fin de prise en charge correspond donc en majorité à la période de passage à la vie indépendante et non pas à un retour en famille. Or si les ruptures de liens avec les parents au moment de la sortie de placement ne sont pas toutes irréversibles40, les jeunes ne sont pas tous égaux devant le soutien que peuvent ou non leur offrir leurs parents durant cette période
L’orientation à la sortie de protection n’était pas systématiquement renseignée dans les dossiers et ne peut être analysée. Malgré tout, il est possible d’étudier les liens des jeunes avec leur père et ou leur rnière prise en charge. Dans la plupart des dossiers d’enfants « mineurs étrangers
», aucune information n’est disponible sur la famille. Mais l’isolement sur le sol français ne pays et il est important de distinguer (absence de liens), la mesure
Rappelons que cette étude ne prend pas en compte les jeunes entrés et sortis définitivement de protection de
Insertion sociale et familiale de jeunes femmes anciennement placées en foyer socio-éducatif. Thèse
: Presses Universitaires
subjective de la qualité des relations parents enfants ne pouvant s’envisager qu’à partir d’une enquête auprès des enfants eux-mêmes et/ou des parents.
Un tiers des jeunes ont leurs deux parents présents au moment de la sortie de protection (Tableau 1).
Cette proportion est plus forte parmi les parcours associant milieu ouvert et placement («
mixtes »), et plus particulièrement parmi les « en collectif sans retour ».
À l’inverse, les jeunes ayant connu
aucun contact possible avec leurs deux parents (du fait d’un décès, d’une non rarement d’un abandon). Lorsqu’un des deux parents est absent, il s’agit le plus so retrouve notamment cette situation parmi les «
4. Discussion
L’étude de la prise en charge des enfants placés montre toute la diversité des parcours individuels.
partir des dossiers administratifs ar
parcours en protection de l’enfance ont pu être reconstruits. Cette reconstruction s’appuie donc uniquement sur les écrits de professionnels, c’est
données comme l’origine sociale des parents ne sont pas systématiquement présentes dans les dossiers et ne peuvent donc malheureusement pas être étudiées, alors même que les inégalités sociales face à la protection de l’enfance mériteraien
scolarité n’ont pas pu être exploitées dans la mesure où les trajectoires scolaires, lorsqu’elles sont présentes dans les dossiers, ne reflètent que le temps de prise en charge
comparer les performances scolaires entre des trajectoires courtes ou longues. Cette information est pourtant primordiale pour mieux comprendre et analyser la situation au moment de la sortie de prise en charge et le devenir à plus long terme d
professionnelle. Enfin les résultats de cette étude
placements, les choix d’orientation et la durée des prises en charge façonnent la capacité des jeunes placés à s’insérer et devenir autonome pendant la transition vers l’âge adulte.
Ils mettent cependant en évidence l’hétérogénéité mais aussi les régularités au sein de cette population.
Ainsi, des maltraitances ont été repérées pour environ la moitié des jeunes étu
42 La position professionnelle de la mère a pu être collectée et analysée dans deux enquêtes (Dubrulle N. Les enfants du service d'Aide sociale à l'Enfance
Madec A., Potin E. Du simple lieu d’accueil à la négociation semblent principalement issus des classes populaires.
de la qualité des relations parents enfants ne pouvant s’envisager qu’à partir d’une enquête mêmes et/ou des parents.
Un tiers des jeunes ont leurs deux parents présents au moment de la sortie de protection (Tableau 1).
rtion est plus forte parmi les parcours associant milieu ouvert et placement («
»), et plus particulièrement parmi les « préventions précoces », mais aussi parmi les «
l’inverse, les jeunes ayant connu des « parcours en famille d’accueil » sont les plus nombreux à n’avoir aucun contact possible avec leurs deux parents (du fait d’un décès, d’une non-reconnaissance
rarement d’un abandon). Lorsqu’un des deux parents est absent, il s’agit le plus so cette situation parmi les « parcours en collectif avec retours ».
L’étude de la prise en charge des enfants placés montre toute la diversité des parcours individuels.
partir des dossiers administratifs archivés par l’Aide sociale à l’enfance et les tribunaux pour enfants, les parcours en protection de l’enfance ont pu être reconstruits. Cette reconstruction s’appuie donc uniquement sur les écrits de professionnels, c’est-à-dire de leur évaluation des situa
données comme l’origine sociale des parents ne sont pas systématiquement présentes dans les dossiers et ne peuvent donc malheureusement pas être étudiées, alors même que les inégalités sociales face à la protection de l’enfance mériteraient plus ample investigation42. D’autres informations comme la scolarité n’ont pas pu être exploitées dans la mesure où les trajectoires scolaires, lorsqu’elles sont présentes dans les dossiers, ne reflètent que le temps de prise en charge : il est dès lors d
comparer les performances scolaires entre des trajectoires courtes ou longues. Cette information est pourtant primordiale pour mieux comprendre et analyser la situation au moment de la sortie de prise en charge et le devenir à plus long terme des jeunes placés, notamment en termes d’insertion professionnelle. Enfin les résultats de cette étude ne révèlent pas comment les changements de placements, les choix d’orientation et la durée des prises en charge façonnent la capacité des jeunes
s’insérer et devenir autonome pendant la transition vers l’âge adulte.
Ils mettent cependant en évidence l’hétérogénéité mais aussi les régularités au sein de cette population.
Ainsi, des maltraitances ont été repérées pour environ la moitié des jeunes étudiés, et ce quel que soit
La position professionnelle de la mère a pu être collectée et analysée dans deux enquêtes Les enfants du service d'Aide sociale à l'Enfance. Population, 1971
Du simple lieu d’accueil à la négociation… Op. cit.) : dans les deux cas, les enfants semblent principalement issus des classes populaires.
de la qualité des relations parents enfants ne pouvant s’envisager qu’à partir d’une enquête
Un tiers des jeunes ont leurs deux parents présents au moment de la sortie de protection (Tableau 1).
rtion est plus forte parmi les parcours associant milieu ouvert et placement (« parcours
», mais aussi parmi les « parcours
» sont les plus nombreux à n’avoir reconnaissance ou plus rarement d’un abandon). Lorsqu’un des deux parents est absent, il s’agit le plus souvent du père. On
».
L’étude de la prise en charge des enfants placés montre toute la diversité des parcours individuels. À nfance et les tribunaux pour enfants, les parcours en protection de l’enfance ont pu être reconstruits. Cette reconstruction s’appuie donc dire de leur évaluation des situations. Certaines données comme l’origine sociale des parents ne sont pas systématiquement présentes dans les dossiers et ne peuvent donc malheureusement pas être étudiées, alors même que les inégalités sociales face à la . D’autres informations comme la scolarité n’ont pas pu être exploitées dans la mesure où les trajectoires scolaires, lorsqu’elles sont : il est dès lors difficile de comparer les performances scolaires entre des trajectoires courtes ou longues. Cette information est pourtant primordiale pour mieux comprendre et analyser la situation au moment de la sortie de prise es jeunes placés, notamment en termes d’insertion ne révèlent pas comment les changements de placements, les choix d’orientation et la durée des prises en charge façonnent la capacité des jeunes
Ils mettent cependant en évidence l’hétérogénéité mais aussi les régularités au sein de cette population.
diés, et ce quel que soit
La position professionnelle de la mère a pu être collectée et analysée dans deux enquêtes , 1971, 5, p. 877-899.;
: dans les deux cas, les enfants
la forme de leur trajectoire de prise en charge. Par ailleurs, si l’âge à l’entrée varie entre les six parcours types identifiés, l'âge à la sortie est assez proche d’un groupe à l’autre et celle
après 15 ans.
Parmi les parcours longs, la distinction se situe entre des parcours en placement familial («
famille d’accueil ») ou en institution («
collectif, entre les parcours avec de lo
retours ») et ceux où les jeunes restent en milieu collectif («
quatrième type de parcours long consiste en une longue prise en charge en milieu ouve souvent au moment de l'adolescence
formes de parcours longs, on retrouve très souvent des difficultés d'ordre familial (conditions d'éducation défaillantes, conflits conjugaux,
collectif plutôt que vers des familles d'accueil semble tenir,
les parents, à l'évaluation d'une situation de danger de courte durée (pour les retours en f notamment) ; plus tard (au moment de l'adolescence), ce sont les problèmes de comportement des jeunes qui amènent les professionnels à orienter leurs choix vers le collectif. Toutefois, les orientations sont aussi dépendantes de l’offre de prise en
Les parcours courts sont ceux qui débutent à la préadolescence ou à l'adolescence. Un premier type alterne des périodes en milieu ouvert avec des périodes de placement au moment de l'adolescence (« préparation au placement ») : il s'agit de jeunes connus tardivement de l'ASE et pour lesquels les motifs d'entrée sont fortement liés à des problèmes de comportement (déscolarisation, délit, mise en danger du jeune lui-même). Ces parcours sont principalement suivis en judicia
entre les mesures civiles et pénales. La situation familiale passe en arrière
plus courte et des solutions sont recherchées dans le milieu familial. Le second type de parcours courts (« placements tardifs ») est très différent: rarement pris en charge en milieu ouvert, les jeunes concernés sont connus tardivement des services sociaux. Presque tous les Mineurs Etrangers Isolés sont présents dans ce groupe, mais aussi les jeunes qui se retrouvent sans soutie
d'une aide pour passer plus facilement la transition vers l'âge adulte.
En d’autres termes, les parcours de prise en charge varient selon l’âge à la première entrée, la situation familiale et les liens possibles avec la
et l’offre sur le territoire, et enfin selon les comportements des jeunes eux
placement. Cette dernière raison reste discutable bien que l’on retrouve les mêmes résu études étrangères sur les trajectoires de prises en charge
43 Wulczyn F., Kogan J., Jones Harden B.
Review. 2003, 77, p. 212-236. Zinn A. E.
la forme de leur trajectoire de prise en charge. Par ailleurs, si l’âge à l’entrée varie entre les six parcours types identifiés, l'âge à la sortie est assez proche d’un groupe à l’autre et celle-ci a lieu neuf fois sur dix
Parmi les parcours longs, la distinction se situe entre des parcours en placement familial («
») ou en institution (« parcours en collectif »), puis, parmi les parcours long en collectif, entre les parcours avec de longues périodes de retour en famille (« parcours en collectif avec
») et ceux où les jeunes restent en milieu collectif (« parcours en collectif sans retour quatrième type de parcours long consiste en une longue prise en charge en milieu ouve souvent au moment de l'adolescence - de placements courts (« prévention précoce
formes de parcours longs, on retrouve très souvent des difficultés d'ordre familial (conditions d'éducation défaillantes, conflits conjugaux, absence de parents, etc.). Le choix d'orienter vers du collectif plutôt que vers des familles d'accueil semble tenir, aux jeunes âges, à la qualité des liens avec les parents, à l'évaluation d'une situation de danger de courte durée (pour les retours en f
; plus tard (au moment de l'adolescence), ce sont les problèmes de comportement des jeunes qui amènent les professionnels à orienter leurs choix vers le collectif. Toutefois, les orientations sont aussi dépendantes de l’offre de prise en charge existant dans le département.
Les parcours courts sont ceux qui débutent à la préadolescence ou à l'adolescence. Un premier type alterne des périodes en milieu ouvert avec des périodes de placement au moment de l'adolescence
») : il s'agit de jeunes connus tardivement de l'ASE et pour lesquels les motifs d'entrée sont fortement liés à des problèmes de comportement (déscolarisation, délit, mise en
même). Ces parcours sont principalement suivis en judicia
entre les mesures civiles et pénales. La situation familiale passe en arrière-plan. La prise en charge est plus courte et des solutions sont recherchées dans le milieu familial. Le second type de parcours courts
») est très différent: rarement pris en charge en milieu ouvert, les jeunes concernés sont connus tardivement des services sociaux. Presque tous les Mineurs Etrangers Isolés sont présents dans ce groupe, mais aussi les jeunes qui se retrouvent sans soutien parental. Ils ont surtout besoin d'une aide pour passer plus facilement la transition vers l'âge adulte.
En d’autres termes, les parcours de prise en charge varient selon l’âge à la première entrée, la situation familiale et les liens possibles avec la famille d’origine, les politiques départementales de prise en charge et l’offre sur le territoire, et enfin selon les comportements des jeunes eux-mêmes hors et dans le placement. Cette dernière raison reste discutable bien que l’on retrouve les mêmes résu
études étrangères sur les trajectoires de prises en charge43. En effet, ceux-ci peuvent traduire une
n F., Kogan J., Jones Harden B. Placement Stability and Movement Trajectories
Zinn A. E. Placement Instability in Substitute Care: A Mixed Methods Analysis la forme de leur trajectoire de prise en charge. Par ailleurs, si l’âge à l’entrée varie entre les six parcours ci a lieu neuf fois sur dix
Parmi les parcours longs, la distinction se situe entre des parcours en placement familial (« parcours en
»), puis, parmi les parcours long en parcours en collectif avec parcours en collectif sans retour »). Un quatrième type de parcours long consiste en une longue prise en charge en milieu ouvert, ponctuée - prévention précoce »). Dans ces quatre formes de parcours longs, on retrouve très souvent des difficultés d'ordre familial (conditions absence de parents, etc.). Le choix d'orienter vers du aux jeunes âges, à la qualité des liens avec les parents, à l'évaluation d'une situation de danger de courte durée (pour les retours en famille
; plus tard (au moment de l'adolescence), ce sont les problèmes de comportement des jeunes qui amènent les professionnels à orienter leurs choix vers le collectif. Toutefois, les orientations
Les parcours courts sont ceux qui débutent à la préadolescence ou à l'adolescence. Un premier type alterne des périodes en milieu ouvert avec des périodes de placement au moment de l'adolescence
») : il s'agit de jeunes connus tardivement de l'ASE et pour lesquels les motifs d'entrée sont fortement liés à des problèmes de comportement (déscolarisation, délit, mise en même). Ces parcours sont principalement suivis en judiciaire, oscillant parfois plan. La prise en charge est plus courte et des solutions sont recherchées dans le milieu familial. Le second type de parcours courts
») est très différent: rarement pris en charge en milieu ouvert, les jeunes concernés
») est très différent: rarement pris en charge en milieu ouvert, les jeunes concernés